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Principes et actions du G-7 concernant le cyberespace
Le cyberespace auquel nous aspirons
Nous affirmons que l’ouverture, l’interopérabilité, la fiabilité et la sécurité de l’Internet
demeurent essentiels au développement et au succès du cyberespace, lequel renforce des
valeurs communes du G-7, telles que la liberté, la démocratie et les droits de la personne.
Nous réaffirmons que la libre circulation de l’information est un principe fondamental pour
stimuler l’économie mondiale et le développement et assurer un accès juste et égal au
cyberespace pour tous les acteurs de l’économie numérique.
Nous réaffirmons l’importance de respecter et de promouvoir la protection de la vie privée
et des données, ainsi que la cybersécurité.
Nous soulignons notre volonté de favoriser une gouvernance multipartite de l’Internet.
Nous jouissons des mêmes droits de la personne que ce soit sur Internet ou ailleurs, et
nous nous employons à promouvoir et à protéger les droits de la personne et les principes
de la primauté du droit en ligne.
Nous soulignons le rôle que peuvent jouer les technologies de l’information et des
communications (TIC) pour résoudre des enjeux mondiaux et faire progresser le
Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Promouvoir la sécurité et la stabilité dans le cyberespace
Nous nous engageons à prendre des mesures décisives et énergiques, en travaillant en
étroite collaboration, pour lutter contre les utilisations malveillantes du cyberespace à la fois
par des acteurs étatiques et non étatiques, y compris les terroristes.
La sécurité et la résilience du cyberespace ne peuvent être que l’aboutissement d’une
coopération et d’une collaboration étroites, à la fois à l’échelle nationale et internationale,
entre les différents acteurs responsables de la cybersécurité, de la cyberdéfense et de la
lutte contre la cybercriminalité, ce qui comprend les entreprises, les organismes de
recherche et les sociétés dans leur ensemble.
Nous sommes préoccupés par l’usage grandissant du cyberespace à des fins terroristes,
comme le recrutement, le financement, la formation, la réalisation d’opérations et l’incitation
à la violence.
Nous soulignons que le droit international, y compris la Charte des Nations Unies,
s’applique dans le cyberespace.
Nous soulignons que, dans certaines circonstances, des activités exercées dans le
cyberespace pourraient correspondre à l’emploi de la force ou à une agression armée au
sens de la Charte des Nations Unies et du droit international coutumier. Nous notons aussi
que les États pourraient exercer leur droit inhérent de légitime défense, individuelle ou
collective, tel qu’il est reconnu à l’article 51 de la Charte des Nations Unies et
conformément au droit international, y compris le droit humanitaire international, s’ils font
l’objet d’une agression armée dans le cyberespace.
Nous nous engageons à promouvoir un cadre stratégique pour assurer la stabilité du
cyberespace à l’échelle internationale, ce qui comprend l’application du droit international
en vigueur au comportement des États dans le cyberespace, la promotion de normes
volontaires concernant le comportement responsable des États en temps de paix ainsi que
l’élaboration et la mise en œuvre de mesures concrètes pour renforcer la confiance entre
les États dans le cyberespace. Dans ce contexte, nous accueillons avec satisfaction le
rapport de 2015 du Groupe d’experts gouvernementaux et exhortons tous les États à se