Problème no 30
Etablir la valeur
de Fq, F
i, F2. F3 et F^
F2 =
>^3
= Fa =
Fermât, puisque les moyens
du
temps ne lui permettaient pas les calculs fastidieux de
vérification des grands nombres premiers, croyait fermement que cette formule donnerait
toujours (tes nombres premiers.
Ce
fut le mathématicien suisse Euler qui montra que Fg soit
le nombre 4 294 967 297 est un nombre composé
et
qu'il peut s'exprimer sous la forme d'un
produit
641
X 6 700 417 et, par la suite, on n'a plus
été
en mesure, peu importe la valeur
donnée à n , de trouver un autre nombre premier pour autant que les calculs, souvent
colossaux, ont pu être faits il est paradoxal, puisque l'ensemble des nombres premiers
est infini qu'une formule du type de celle
de
Fermât ait pu donner 5 nombres premiers pour
les 5 premières valeurs
de n
et
que,
par la suite,
on
soit incapable d'en trouver
un
seul autre,
( certains mathématiciens tendent
à
croire qu'il n'y
en
a pas d'autre ).
Sans
doute que
l'Histoire
des
Mathématiques aurait
pu
choisir d'oublier les nombres
de
Fermât devant cet insuccès apparent s'ils n'avaient servi à résoudre
un
ancien problème tout à
fait différent: comment tracer à l'aide d'une règle et d'un compas des polygones
réguliers ?
On
était alors capable pour certaines figures mais on ignorait la généralisation
du procélé
et
jusqu'où on pouvait se rendre.
En 1801, un mathématicien allemand
du
nom de
C.F.
Gauss, en utilisant les résultats
de Fermât, obtint le résultat suivant: pour une valeur de n impaire, on peut,
avec une règle et un compas, construire un polygone régulier à n
sommets si. et seulement si, n est un nombre de Fermât ou le
produit de nombres de Fermât distincts.
Problême no 51
Trouvez, parmi ces valeurs de x, celles qui permettent de constater la
possibilité de tracer un polygone régulier avec une règle et un compas et
prouvez votre choix par les nombres
de
Fermât.
Exemple: soit x = 85;
avec ce
nombre
on
peut puisque 85 = 5 x 17
F ^
= 5 et F2 = 17
et que F1
* F2
5 7 9 13 15 17 19 21 25 51 255
OUI
NON
Pourquoi
d- les nombres parfaits:
il
ne
s'agit plus ici
tte
nombres premiers, mais nous verrons plus loin qu'ils en
sont des dérivés. On appelle nombres parfaits les nombres qui sont égaux à la somme de
leurs facteurs ( le nombre lui-même étant évidemment
exclu de cette
somme ).
Les Grœs de l'Antiquité connaissaient 4 nombres parfaits: 6, 28, 496 et
8128. Les facteurs de 6 étant 1, 2,3 et 6
on
voit bien que
1
+ 2 + 3 = 6. Les facteurs
de
28
étant 1,2,4,7, 14 et 28 on voit bien
que 1
+ 2 + 4 + 7+ 14 = 28.
GRMS 56-10