Annexes
Figure 4. Illustration de la loi de Malus
Remarque : expérimentalement, la quantité que l’on mesure est l’intensité lumineuse (ou l’intensité lumineuse
par unité de surface) qui mesure la puissance de l’onde lumineuse. Vous verrez en 2ème année qu’elle est
proportionnelle à l’amplitude du champ électrique au carré.
DOCUMENT : LES LUNETTES 3D
La 3D ou stéréoscopie est une image qui utilise les trois dimensions que sont la hauteur, la largeur et la
profondeur. Contrairement à une image 2D qui est plane, la 3D avec la profondeur, nous donne une impression
de relief, de perspective et de distance.
Cette impression nous est donnée naturellement grâce à notre anatomie. En effet, nos yeux, qui sont
espacés de 6,5 mm environ, ne perçoivent pas la même image mais deux images planes différentes. Un objet vu
de l’œil droit est donc vu sous un angle différent de l’œil gauche. Ces deux images sont envoyées grâce aux
récepteurs situés sur la rétine au cerveau. Ce dernier va synthétiser les deux images et les assembler en les
superposant pour nous donner une image finale en relief. Ce phénomène est appelé la parallaxe.
Pour obtenir le relief au cinéma, on tourne deux films : un pour l’œil droit, un pour l’œil gauche, à l’aide
d’une caméra stéréoscopique (comportant deux objectifs espacés comme les yeux d’environ 7 cm). Nous avons
donc deux films mais pour les visionner en 3D, il faut utiliser des lunettes spécifiques. Ces lunettes sont dites
passives si, contrairement aux lunettes actives, elles ne disposent d’aucun système électronique embarqué.
L'effet de relief sera effectif si et seulement si chaque œil voit une image différente.
La technique que nous allons présenter est la plus répandue dans nos salles de cinéma actuellement
(exemple : Avatar de James Cameron) mais surtout pour nos écrans de télévision à la maison. Elle se base sur la
polarisation de la lumière.
Afin d’obtenir de la lumière polarisée dans une seule direction, on utilise un polariseur (ou filtre
polarisant). Ce dispositif optique ne laisse passer que les composantes de la lumière qui sont polarisées dans une
direction choisie.
On projette les deux images filmées avec un léger décalage et grâce à des lunettes spécifiques possédant
les mêmes filtres polarisants que les projecteurs, chaque œil ne voit que l’image qui lui est destinée, l’autre étant
arrêtée par le filtre.
Cette technique, dite de polarisation linéaire, nécessite donc de placer un filtre polarisant simple
différent devant chaque projecteur. Les deux images filtrées atteignent ensuite l’écran simultanément où elles y
sont réfléchies, tout en gardant le décalage entre l’image ‘’gauche’’ et l’image ‘’droite’’ et renvoyées au
spectateur. A cet instant l’image est donc uniquement composée de ses composantes verticales et horizontales
(lumière bipolaire). Là interviennent les lunettes 3D où chaque verre est constitué d’un filtre polarisant différent
qui va recomposer l’image en une pour chaque œil.