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GUIDE DE LA PRATIQUE
TRANSFUSIONNELLE
Chapitre 16: Don autologue préopératoire
Gwen Clarke, MD, FRCPC
INTRODUCTION
Le présent chapitre porte sur le don autologue préopératoire. Il existe d’autres types d’utilisation du sang
autologue (p. ex., hémodilution normovolémique aiguë; récupération de sang intra-opératoire et postopératoire)
qui ne sont pas abordés ici, mais sur lesquels des références bibliographiques récentes vous sont fournies ciaprès.
On parle de don autologue préopératoire lorsqu’un patient donne du sang en vue d’un usage personnel lors
d’une intervention chirurgicale non urgente. Entre autres avantages, le don autologue préopératoire contribue à
réduire au minimum les infections transmissibles par transfusion et, par conséquent, le risque
d’immunomodulation, les réactions hémolytiques immédiates et retardées, de même que les réactions
allergiques et fébriles non hémolytiques souvent associées à l’allotransfusion, la transfusion de sang
allogénique. De tels arguments ont amené les membres de la Commission Krever (1997) à formuler une
recommandation visant à appuyer une plus grande disponibilité du don autologue préopératoire pour les
patients. Ainsi, dans le cadre du processus de consentement éclairé précédant une intervention chirurgicale, la
possibilité de recourir à un tel don devrait être présentée à tous les patients admissibles susceptibles d’avoir
besoin d’une transfusion.
Le don autologue préopératoire permet de réduire l’exposition à du sang allogénique chez les patients non
anémiques, sauf si le patient présente une anémie au moment du prélèvement. En effet, dans un tel cas, le don
autologue préopératoire serait plutôt associé à une augmentation globale de 30 % de la nécessité d’une
transfusion de sang (autologue et allogénique) et augmenterait le risque d’anémie périopératoire. Comme peu
d’études de qualité (contrôlées et avec répartition aléatoire) ont été publiées sur le sujet à ce jour, les bienfaits
globaux du don autologue préopératoire demeurent source de controverse.
En Amérique du Nord, le recours au don autologue préopératoire a grandement perdu en popularité depuis une
vingtaine d’années, vraisemblablement en raison de divers facteurs, comme un regain de la confiance du public
et du corps médical dans le système d’approvisionnement en sang, l’amélioration des méthodes de dépistage
des maladies transmissibles, de même que le coût beaucoup plus élevé associé à la collecte et au traitement
des unités de sang autologue par rapport à ceux associés au sang allogénique. L’augmentation accrue des
agents pharmacologiques visant à limiter les pertes sanguines, l’évolution des techniques chirurgicales,
l’application de stratégies alternatives de conservation du sang (hémodilution normovolémique aiguë;
récupération de cellules sanguines) et l’abaissement du seuil transfusionnel sont autant d’autres motifs qui
poussent les médecins à renoncer à l’utilisation du don autologue préopératoire.
En outre, comme le sang autologue inutilisé ne peut servir à des fins allogéniques, il n’est pas rare de devoir
éliminer 50 % et plus des unités issues des dons autologues préopératoires. Soulignons également que le don
autologue préopératoire n’est pas une option sans risque. En effet, des problèmes tels qu’une erreur
d’identification au moment de la transfusion, une contamination bactérienne ou une surcharge circulatoire liée
à la transfusion sont tout aussi susceptibles de survenir avec le sang autologue qu’avec le sang allogénique. En
outre, le processus de prélèvement en tant que tel peut entraîner des complications à une fréquence jusqu’à
12 fois plus élevée chez les donneurs vulnérables que chez les volontaires en bonne santé (Popovsky, 1995).
Cela dit, compte tenu du risque de transmission d’infections nouvelles ou émergentes et de la menace de
futures pénuries de sang, le don autologue préopératoire demeurera probablement une stratégie acceptable de
conservation du sang, bien que peu répandue, préconisée par les cliniciens canadiens pour certains de leurs
patients. La congélation de concentrés de globules rouges autologues en vue d’un usage ultérieur représente
également une option de rechange viable chez les patients qui présentent des phénotypes érythrocytaires rares
ou des déficits en protéines plasmatiques inhabituels.
https://professionaleducation.blood.ca/fr/transfusion/guide-clinique/don-autologue-preoperatoire
Date de publication: Jeudi 2 juin 2016
Avertissement important : Ce guide se veut un outil éducatif. Les lignes directrices qui y sont formulées à l’égard des soins à prodiguer aux
patients ne devraient donc pas être suivies rigoureusement. Leur application trop stricte pourrait en effet donner lieu à l’administration de
transfusions inutiles à certains patients, ou au contraire, occasionner des réactions indésirables chez des patients qui recevraient des quantités
insuffisantes de sang ou de produits sanguins. Ces lignes directrices visent principalement les patients adultes et peuvent ne pas convenir au
traitement des enfants. À la lecture des recommandations figurant dans le guide, il importe de garder à l’esprit la nécessité, dans certaines
situations, de consulter un spécialiste en médecine transfusionnelle afin d’offrir des soins optimaux aux patients.
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Chapitre 16: Don autologue préopératoire
ADMISSIBILITÉ AU DON AUTOLOGUE
Le consentement éclairé du patient ou donneur doit être obtenu par écrit avant que des prélèvements de sang
autologue ne soient entrepris. Le don autologue n’est, par ailleurs, assujetti à aucune limite d’âge. La décision
de l’autoriser ou non revient cependant au directeur médical de l’établissement de collecte de la Société
canadienne du sang et/ou au responsable du programme de collecte de dons autologues de l’hôpital.
L’évaluation doit prendre en compte les indicateurs de l’état de santé du donneur pour déterminer s’il peut
donner du sang de manière appropriée et sécuritaire.
Les donneurs de sang autologue doivent peser au moins 50 kg (110 lb). Ils doivent également présenter, avant
le premier prélèvement, un taux d’hémoglobine d’au moins 110 g/l et un hématocrite minimum de 33 %. Pour
les prélèvements suivants, le taux d’hémoglobine et l’hématocrite doivent être respectivement d’au moins
105 g/l et 32 %. La plupart de ces donneurs se voient prélever du sang toutes les semaines à l’établissement de
collecte régional de la Société canadienne du sang ou dans un hôpital où un programme de ce genre existe
pour un maximum de quatre unités de sang au total.
Les personnes présentant certains troubles médicaux pourraient ne pas être autorisées à effectuer de don
autologue par les établissements de collecte de la Société canadienne du sang. En milieu hospitalier, le médecin
de l’établissement ou le médecin traitant et/ou le directeur médical de la Société canadienne du sang
évalueront les donneurs au cas par cas afin de déterminer s’ils peuvent faire un don autologue. Les hôpitaux de
certaines régions offrent aux personnes à risque élevé la possibilité de collecter leur propre sang.
Dans les établissements de la Société canadienne du sang, le don autologue est absolument contre-indiqué
chez les personnes qui présentent l’une ou l’autre des pathologies suivantes :
cardiomyopathie hypertrophique (sténose sous-aortique)
sténose aortique
maladie de l’artère coronaire gauche principale
angine de poitrine instable
insuffisance cardiaque
infarctus du myocarde dans les 6 semaines précédentes
bloc auriculo-ventriculaire
hypertension non maîtrisée
signe d’infection ou risque de bactériémie (p. ex., en présence d’une sonde urinaire à demeure)
trouble épileptique actif
ANALYSE DU SANG DES DONNEURS
Toutes les unités de sang prélevées dans le cadre de dons autologues sont soumises aux mêmes tests de
dépistage de maladies infectieuses que les unités prélevées dans le cadre de dons allogéniques (voir le
chapitre 6 du présent guide). Toute unité réagissant positivement, au contrôle, à l’un ou l’autre des marqueurs
révélant la présence d’une maladie infectieuse (sauf la syphilis) sera détruite, et le don autologue ne sera pas
autorisé. Les unités de sang des donneurs obtenant un résultat positif au test de confirmation de la syphilis
pourront être utilisées sans danger à des fins autologues, mais seront identifiées comme étant des produits
présentant un risque biologique, conformément à la réglementation. Les donneurs obtenant un résultat
faussement positif ou indéterminé à l’un des tests de dépistage de maladies transmissibles pourront également
recevoir leur unité de sang. Les donneurs ayant été atteints d’une hépatite ou d’une jaunisse après leur
11e anniversaire de naissance pourront effectuer un don de sang autologue, mais on pourra leur demander,
avant leur don, de consulter leur médecin afin de subir des tests.
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Date de publication: Jeudi 2 juin 2016
Avertissement important : Ce guide se veut un outil éducatif. Les lignes directrices qui y sont formulées à l’égard des soins à prodiguer aux
patients ne devraient donc pas être suivies rigoureusement. Leur application trop stricte pourrait en effet donner lieu à l’administration de
transfusions inutiles à certains patients, ou au contraire, occasionner des réactions indésirables chez des patients qui recevraient des quantités
insuffisantes de sang ou de produits sanguins. Ces lignes directrices visent principalement les patients adultes et peuvent ne pas convenir au
traitement des enfants. À la lecture des recommandations figurant dans le guide, il importe de garder à l’esprit la nécessité, dans certaines
situations, de consulter un spécialiste en médecine transfusionnelle afin d’offrir des soins optimaux aux patients.
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Chapitre 16: Don autologue préopératoire
INDICATIONS
Le don autologue préopératoire peut s’avérer particulièrement utile dans le cas d’une intervention chirurgicale
comportant un risque hémorragique important, notamment dans un contexte de chirurgie orthopédique (p. ex.,
arthroplastie totale), vasculaire ou cardiothoracique. Le don de sang autologue ne doit être envisagé que si la
probabilité de nécessiter une transfusion est supérieure à 10 %. Les patients devant subir une intervention à
faible risque ne nécessitant que rarement une transfusion ne sont pas admissibles au don de sang autologue.
En voici quelques exemples :
hystérectomie
accouchement par voie vaginale ou par césarienne après une grossesse normale
prostatectomie transurétrale
spondylodèse cervicale
discectomie intervertébrale
mastectomie
mammoplastie de réduction
cholécystectomie
amygdalectomie
hernioplastie
Le clinicien peut procéder à une évaluation au cas par cas ou s’en remettre à son expérience chirurgicale pour
déterminer le nombre d’unités nécessaires pour chaque patient. Les médecins qui souhaitent faire une
demande de don autologue pour l’un de leurs patients doivent remplir le formulaire prévu à cet effet et le
soumettre à l’établissement de collecte de la Société canadienne du sang de leur région.
PROCESSUS DE PRÉLÈVEMENT
En règle générale, on prélève au plus quatre unités de sang à une semaine d’intervalle. La série de
prélèvements devrait être amorcée aussi longtemps que possible avant la date de l’intervention chirurgicale
afin de donner tout le temps nécessaire au patient de reconstituer sa masse de globules rouges. La dernière
unité doit être prélevée au plus tard 72 heures avant la date de l’intervention ou, idéalement, une semaine
avant, afin d’allouer suffisamment de temps à la réalisation des tests de dépistage requis. Lors du prélèvement,
les unités de sang sont mélangées à du citrate-phosphate-dextrose (CPD) et à une solution saline d’adénineglucose-mannitol (SAGM) (méthode d’extraction de la couche leuco-plaquettaire), puis entreposées sous forme
de globules rouges (déleucocytés). Comme cette solution permet de conserver le sang pendant 42 jours, le
premier prélèvement doit avoir lieu dans les 42 jours précédant la date de l’intervention. Le plasma autologue
ne sera offert que sur demande spéciale faite avant le prélèvement. Le sang total autologue ne sera pas offert.
INNOCUITÉ DES PRODUITS ET RÉACTIONS INDÉSIRABLES POTENTIELLES
Le sang autologue est indiqué aux mêmes fins que le sang allogénique. Si le risque de transmission d’infections
émergentes et de maladies connues est éliminé étant donné la nature autologue des unités recueillies, le risque
de contamination bactérienne est semblable à celui associé à une allotransfusion. Bien que l’on prenne soin
d’identifier correctement les unités de sang autologue en y apposant des étiquettes spéciales, il peut arriver
qu’un donneur autologue reçoive par erreur une unité allogénique. Le risque qu’un patient reçoive une unité de
sang présentant une incompatibilité ABO grave est le même que celui lié aux allotransfusions. Par conséquent,
le sang autologue ne devrait être transfusé à un donneur que si son état clinique le justifie clairement.
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Date de publication: Jeudi 2 juin 2016
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patients ne devraient donc pas être suivies rigoureusement. Leur application trop stricte pourrait en effet donner lieu à l’administration de
transfusions inutiles à certains patients, ou au contraire, occasionner des réactions indésirables chez des patients qui recevraient des quantités
insuffisantes de sang ou de produits sanguins. Ces lignes directrices visent principalement les patients adultes et peuvent ne pas convenir au
traitement des enfants. À la lecture des recommandations figurant dans le guide, il importe de garder à l’esprit la nécessité, dans certaines
situations, de consulter un spécialiste en médecine transfusionnelle afin d’offrir des soins optimaux aux patients.
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DON DIRIGÉ
Les programmes de dons dirigés sont offerts au Canada depuis 1996. La Société canadienne du sang ne permet
le don dirigé que dans le cas d’un enfant mineur (17 ans ou moins) recevant du sang d’un parent (biologique ou
adoptif) ou de son tuteur légal. Aucun autre membre de la famille ni aucune autre personne ne peut faire un
don dirigé. La demande de don dirigé doit être faite par le médecin transfuseur après que la compatibilité des
groupes sanguins a été confirmée, et n’est indiquée que si du sang négatif pour le cytomégalovirus (CMV) est
nécessaire.
Les personnes faisant un don dirigé doivent répondre à tous les critères applicables au don de sang allogénique,
à l’exception des critères suivants :
L’intervalle séparant les prélèvements (le cas échéant) peut être inférieur à 56 jours.
Les femmes peuvent donner dans les six mois suivant un accouchement sous réserve d’une évaluation de
leur état de santé par un médecin.
Les femmes peuvent donner du sang pendant la période d’allaitement et au cours des trois mois suivant
cette période.
Pour le premier prélèvement, le taux d’hémoglobine doit être d’au moins 110 g/l et l’hématocrite d’au
moins 33 %. Pour les prélèvements suivants, le taux d’hémoglobine et l’hématocrite doivent être
respectivement d’au moins 105 g/l et 32 %.
l est recommandé qu’un intervalle d’au moins une semaine sépare les prélèvements, que chaque série compte
au plus quatre prélèvements et que le dernier prélèvement soit fait au moins 72 heures avant la transfusion
prévue (idéalement au moins une semaine avant la transfusion, pour que l’on dispose de suffisamment de
temps pour effectuer les tests).
Un examen approfondi d’études réalisées aux États-Unis et au Canada montre clairement que le risque de
transmission de maladies associé à une transfusion de sang recueilli lors d’un don dirigé n’est PAS moindre que
celui associé à une allotransfusion. Les personnes faisant des dons dirigés sont souvent de nouveaux donneurs,
et il a été montré que ces derniers sont plus fréquemment porteurs de marqueurs de maladies transmissibles
que les donneurs actifs. Une transfusion de sang provenant d’un parent biologique peut, en outre, être
compliquée par une réaction du greffon contre l’hôte. Ce risque peut être atténué par l’irradiation aux rayons
gamma des composants sanguins avant la transfusion. Toutefois, l’irradiation réduit la durée de conservation
des produits érythrocytaires et affecte la perméabilité de la membrane des globules rouges, ce qui entraîne une
augmentation importante de la concentration extracellulaire de potassium. Afin de limiter le risque de syndrome
respiratoire aigu post-transfusionnel (TRALI), les femmes peuvent uniquement faire don de globules rouges
dans le cadre d’un don dirigé. Les produits plasmatiques ou plaquettaires issus de dons dirigés faits par des
femmes ne sont acceptés que si l’utilisation de tels composants est clairement indiquée d’un point de vue
médical et à condition que le directeur médical de l’établissement l’approuve. Toutes les unités sont soumises
aux mêmes tests de dépistage que les unités de sang allogénique.
REMERCIEMENTS
Les auteurs tiennent à remercier Peter Lesley, MD, pour sa participation dans la rédaction d’une version
précédente de ce chapitre.
SUGGESTIONS DE LECTURE
1. Spahn DR, Goodnough L. Alternatives to Blood Transfusion. Lancet 2013; 381:1855-1865. [PubMed]
2. Singbartl G. Pre-operative autologous blood donation: clinical parameters and efficacy. Blood Transfus
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insuffisantes de sang ou de produits sanguins. Ces lignes directrices visent principalement les patients adultes et peuvent ne pas convenir au
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Avertissement important : Ce guide se veut un outil éducatif. Les lignes directrices qui y sont formulées à l’égard des soins à prodiguer aux
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