Page 1/41
HISTORIQUE DES LOCAUX DANS LES PV DES RÉUNIONS DU CA DE LA
FONDATION LFSL (1995 – 2015)
Françoise Guionneau
Professeur – Membre du Conseil d’administration
Lycée Français Saint Louis
Cet historique n’a qu’un seul but : Montrer combien le Lycée Français Saint Louis de
Stockholm a toujours souffert d’un seul et même problème et ce, depuis sa création:
Un manque d’espace récurrent, son corolaire étant une dépendance vis-à-vis des
structures d’accueil.
En effet, l’École française créée en 1862 mais qui prit son essor en 1866, était une
école d’enseignement du français qui sous diverses pressions dut ouvrir une section
suédoise très tôt, innovant en créant ainsi une école à double cursus : français et
suédois.
Les deux cursus se développèrent dans un seul et même ensemble sis à
Kammakargatan 36, puis Drottninggatan 108 et enfin à Döbelnsgatan 7-9 et 11, géré
par la Fondation Beneficentia sous la présidence des sœurs de l’Ordre de Saint
Joseph de Chambéry qui en étaient propriétaires.
L’École s’agrandissant, le « Cours Français » (1939-54) devenant le « Cours Saint
Louis » (1954-80) survinrent des temps difficiles pour les élèves des deux cursus.
Vint aussi le temps pour la « petite école française » de prendre son envol.
Ainsi observe-t-on dans les documents une grande instabilité due à la location de
locaux dans différentes écoles de la ville de Stockholm, les élèves étant ainsi répartis
sur plusieurs sites: C’est le temps d’une école « éclatée ».
Dans le protocole du 14 février 1966, il est écrit que, en août 1965, 4 classes
suédoises sont hebergées à Norrmalmkommunala Flickskola et 6 classes du « Cours
Saint Louis » à Johannesplan numéro 3.
Pour le « Cours Saint Louis » commence alors une longue et pénible pérégrination
- Johannesplan 1
- Banergatan
- École anglo-american Shool
Enfin le 3 mars 1975 est signé un contrat de location entre la directrice du « Cours
Saint Louis », Madeleine Sirantoine, en représentation du Stiftelsen et Olov Gavelin
en représentation de Stora Essingensskola.
Ainsi, débuta une aventure qui se poursuit aujourd’hui.
Cependant, 15 ans plus tard, dès 1990, se posa à nouveau le problème du manque
d’espace et de notre dépendance vis-à-vis de nos propriétaires.
Le cri d’alarme est lancé dès la rentrée 1995, comme il est possible de le constater
dans le premier document soumis (Cf : p. 3).