Classement Scènes d`arts et d`essais

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 Classement Scènes d’arts et d’essais Pistes techniques Cette note est complémentaire de la note plus politique et générale précédente. Elle tente, suite au rendez‐vous avec le ministère, de donner un cadre technique et chiffré aux discussions futures. ‐ Attribution du classement par la DRAC, une ou plusieurs collectivités et la salle [1], sur proposition de l’une ou plusieurs des parties. ‐ Mise en place conjointe d’un cahier des charges et d’une convention d’objectif entre la DRAC, la salle et une ou plusieurs collectivités. Cette convention doit être cohérente avec le projet de la salle. En d’autres termes, la convention ne peut modifier en profondeur et dans son objet même le projet pour s’adapter à une politique plus générale. Elle doit acter la place de cette salle dans le paysage culturel. ‐ Cette convention est signée pour 4 années renouvelables sans limite. ‐ Ce classement induit un financement de l’état selon les modalités suivantes :  15 millions d’euros sont débloqués sur l’ensemble du territoire.  L’objectif est de repérer et classer 1 000 scènes d’arts et d’essais sur le territoire  L’aide de l’état varie entre 5 et 10% du budget de la salle [2].  L’état ne doit pas être le plus important financeur public ‐ Cette aide est fléchée à au moins 50% sur l’accueil artistique direct : paiement des artistes, co‐production. ‐ Fin de convention et sortie de convention. Les salles dont il est question ici sont souvent très liées à une équipe, un mode de fonctionnement, un projet porté par des individus. Ainsi, des changements radicaux apparaissent régulièrement dans ces projets au fur et à mesure des mouvements internes. Ces changements doivent conduire à des fins ou des suspensions de convention sans que cela ne soit vécu comme une punition ou la fin de quelque chose. Le mécanisme dont il est question ici doit être souple. On peut rentrer ou sortir sans que l’une ou l’autre de ces options ne soit définitive ou acquise. ‐ Fin de convention et sortie de convention (suite). Si le seuil des 1000 salles est atteint, une large discussion sera mise en place avec l’état et les collectivités pour décider si :  15 millions restant, malgré la crise, une petite enveloppe, elle est augmentée.  Le plancher de l’aide diminue pour augmenter le nombre de salles aidées  Des procédures de renouvellement plus strictes sont mises en place ‐ Observatoire : une instance regroupant l’état, les collectivités et les salles est créée pour suivre ce nouveau dispositif. Il sera particulièrement attentif au renouvellement des salles et à l’entrée de nouvelles équipes dans le dispositif. [1]
on entend par « salle » toute structure organisant l’accueil d’artistes en résidence, diffusion, session de travail, de recherche… [2] Nous sommes ici sur une base de 300 000 € de budget annuel par salle pour permettre d’assurer à 1000 salle au minimum 15 000 € d’aide de l’état, soit 5 % du budget. 
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