27e
Journée
du
GOLS
/n^%
/Tîy^
r
Samedi
[
1er
octobre
Hôtel
Best
Western
2016
ACTUALITES EN
INFERTILITE
ET
GYNECOLOGIE
WBËBÊÊmÊMÈÊsîM
S
S
1
Introduction
à
la
27e
journée
du
GOLS
Gérard
Priou
Philippe
Merviel
Page
2
Epidémiologie
des
insuffisances
ovariennes
Jacques
de
Mouzon
Page
4
partielles
après
30
ans
?
Quels
traitements
pour
les
mauvaises
Joëlle
Belaisch-Allart
Page
6
répondeuses
?
Quand
passer
en
don
d'ovocytes
?
L'incidence
de
l'insuffisance
ovarienne
débutante
dans
les
demandes
de
don
d'ovocytes
:
expérience
espagnole
Gérard
Priou
Lionel
Homer
ieti^^
Transfert
échoguidé
par
voie
vaginale
Lionel
Larue
Transfert
précoce,
à J2-J3
ou
stade
blastocyste
Fabrice
Guérif
Page
8
Page
11
Page
12
Page
13
Philippe
Merviel
Jeanine
Ohl
Transfert
synchrone
ou
différé
Intérêt
des
traitements adjuvants
en
phase
lutéale
AMP
et
risques
de
carcinome
ovarien
:
à
propos
Nicolas
Lucas
d'un
cas
récent
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14
Page
16
Page
18
INTRODUCTION
A
LA
27e
JOURNEE
DU
GOLS
Chers
amis,
\
Je
suis
heureux
de
présenter
cette
27e
journée
du
GOLS,
qui
j'espère
sera
aussi
riche
que
les
précédentes.
I
Cette
année
le
GOLS
est
organisé
conjointement
par
Philippe
Merviel, Paul
Barrière
et
moi-même.
p
Les
deux
thèmes
principaux
de
cette
journée
seront
l'insuffisance
ovarienne
pour
les
sessions
du
I
matin
et
le
transfert
embryonnaire
pour
l'après-midi.
p
Le
problème
des
«
mauvaises
répondeuses
»
est
un
sujet
qui
préoccupe
toutes
les
équipes
d'AMP.
i
Nous
envisagerons
tout
d'abord
l'épidémiologie
des
insuffisances
ovariennes
avec
Jacques
De
Mouzon,
puis
le
très
discuté
traitement
de
stimulation
ovarienne
dans
ce
groupe
de
femmes
avec
Joëlle
Belaisch-Allart.
Paul
Barrière
nous
éclairera
sur
la
place
du
diagnostic
preimplantatoire
dans
les
échecs
répétés
de
transfert.
En
2e
partie
de
matinée,
nous
nous
interrogerons
sur
le
passage
au
don
d'ovocytes
dans
les
échecs
répétés
de
la
FIV.
Lionel
Homer
nous
apportera
les
données
de
son
expérience
espagnole.
Pour
terminer
la
matinée,
Aviva
Devauxnous
permettra
défaire
le
point
sur
l'épidémie
ZIKA
et
ses
répercussions
sur
les
grossesses
et
les
traitements
d'infertilité.
Après
le
déjeuner,
nous
ferons
place
au
transfert
embryonnaire,
étape
parfois
négligée
dans
le
déroulement
d'un
programme
d'AMP,
et
pourtant
dont
l'impact
peu
faire
varier
les
résultats
de
nos
m
cycles
de
FIV
de
plusieurs
points.
1
Jean-Jacques
Chabaud
nous
parlera
du
transfert
écho-guidé
par
voie
abdominale,
alors
que
Lionel
Larue
nous
traitera
de
l'écho-guidage
par
voie
vaginale.
Faut-il
transférer
à
J2-J3
ou
bien
au
stade
de
blastocyste
?
Avec
quels
gains
en
terme
de
succès
?
Fabrice
Guérif
nous
donnera
son
orientation.
Arnaud
Reignier
et
Thomas
Fréour
nous
apporterons
leur
expérience
du
time-lapse
dans
la
décision
du
transfert.
Faut-il
transférer
en
frais
ou
bien
en
différé,
est
une
autre
question
d'actualité,
à
laquelle
Philippe
Merviel
tentera
de
répondre.
Jeanine
Ohl
fera
le
point
sur
les
différents
adjuvants
indispensables
ou
non,
administrés
en phase
lutéale.
Enfin,
nous
terminerons
cette
journée
par
un
case
report
de
carcinome
ovarien
survenu
au
décours
d'un
cycle
de
FIV,
avec
la
présentation
de
Nicolas
Lucas.
Les
conclusions
de
cette
journée
seront
apportées
par
Paul
Barrière.
Je
voudrais
remercier
les
modérateurs
des
différentes
sessions
:
Anne
Guivarc'h,
Antoine
Mensier,
Yann
Hors,
Marie-Thérèse
Le
Martelot,
Olivia
Gervereau,
Damien
Beauvillard,
Ludovic
Moy,
Célia
Ravel,
Sophie
Fromentin.
Mes
remerciements
iront
également
à
tous
nos
partenaires
qui
cette
année,
comme
les
précédentes
'**
nous
ont
permis
d'organiser
cette
journée
:
MSD,
Merck
Serono,
Besins,
CCD,
Effik,
Ferring,
Finox
Biotech,
Genévrier,
Téva
Fertilité.
P
Je
voudrais
remercier
également
nos
deux
secrétaires
du
Gols
2016
:
Isabelle
Quintin
et
Chrystelle
Nedelec
(Secrétaire
de
Philippe
Merviel)
qui
par
leur
dévouement
et
leurs
sens
de
l'organisation
ont
pt su
mettre en
œuvre
toute
cette
journée.
Merci
à
vous
tous,
pour
cette
belle
journée.
Gérard
Priou
Epidémiologie
des
insuffisances
ovariennes
partielles
après
30
ans.
Jacques
de
Mouzon,
MD,
MPH
(Paris)
L'insuffisance
ovarienne
prématurée
(IOP),
souvent
appelée
ménopause
précoce
a
été
très
largement
étudiée
depuis
sa
mise
en
évidence
par
Albright
et
al
(1)
sous
le
nom
d'insuffisance
ovarienne
primaire.
Elle
a
récemment
fait
l'objet
de
guidelines
de
l'ESHRE.
La
conférence
de
consensus
a
abouti
à
la
dénomination
de
«
prématuré
primary
ovarian
insufficiency
(PPOI),
reformulée
en
«
prématuré
ovarian
insufficiency
(POI)
»
après
une
workshop
en
2013.
Elle
est
décrite
comme
une
aménorrhée
due
à
la
perte
de
la
fonction
ovarienne
avant
40
ans.
Elle
se
traduit
cliniquement
par
une
aménorrhée
primaire
ou
secondaire
avec
des
concentrations
élevées
de
gonadotrophines
et
de
faibles
concentrations
d'oestradiol
(3).
Sa
fréquence
est
estimée
à1p
100
000
à
10
ans,
1
p
10
000
à
20
ans,
1
p
1000
à
30
ans
net
1
p
100
à
40
ans
(2,
4).
Il
s'agit
d'une
pathologie
de
causes
très
hétérogènes
(traitements
anti-cancéreux,
pathologies
auto-immunes,
génétiques
(notamment
monosomie
ou
délétions
partielles
du
chromosome
X,
la
forme
familiale
étant
assez
rare,
de 4
à
31%
des
cas
(5).
Dans
le
cadre
des
traitements
de
l'infertilité,
cette
IOP
ne
soulève
pas
de
vraie
question
théorique
et
relève
généralement
du
don
d'ovocytes
(après
prise
en
compte
notamment
des
risques
liés
à
l'origine-Down
Syndrome).
Tel
n'est
pas
le
cas
des
insuffisances
ovariennes
partielles,
dans
lesquelles
une
fonction
ovarienne
subsiste,
même
si
elle
est
inadéquate.
Le
terme
'réserve
ovarienne'
concerne
à
la
fois
la
quantité
et
la
qualité
des
follicules.
Les
femmes
avec
réserve
insuffisante
répondent
souvent
à
la
stimulation
ovarienne
avec
moins
d'oocytes,
des
embryons
de
mauvaise
qualité
un
faible
taux
d'implantation
et
de
grossesses
(2,
6).
Ce
cadre
est
resté
longtemps
mal
précisé,
et
ce
n'est
que
depuis
2011
qu'un
relatif
consensus
a
été
établi,
avec
les
critères
de
Bologne
de
«
poor
ovarian
reserve-POR
»
(7),
définie
selon
la
présence
d'au
moins
2
des
3
critères
suivants
:
(1)
âge maternel
avancé
(>40
ans)
ou
autre
facteur
de
risque
de POR;
(2)
existence
d'un
cycle
précédent
avec
mauvaise
réponse
(<3
ovocytes)
avec
un
protocole
de
stimulation
conventionnel;
(3)
Un
test
réserve
ovarienne
anormal
(compte
folliculaire
antral
de
5
à
7
follicules
ou
AMH
de
0.5
à
1.1
ng/ml).
Deux
épisodes
de
POR
après
stimulation
maximal
sont
suffisants
pour
définir
une
patiente
comme
mauvaise
répondeuse en
l'absence
d'âge
maternel
avancé
ou
de
test
anormal.
Récemment,
un
article
a
évalué
la
pertinence
des
critères
de
Bologne,
à
partir
des
résultats
de
3
études
indépendantes
publiées
dans
la
littérature
(8).
Le
taux
de
naissance
rapporté
en
cas
de
POR
était
de
6
à
7
%
par
cycle,
donc
en
faveur
de
la
validité
de
ces
critères.
L'incidence
de
cette
pathologie
est
encore
très
mal
connue,
de
9
à
24%
pour
Keay
(9)
Ferraretti
a
évalué
son
incidence
selon
l'âge,
sur
une
population
de
2847
patientes
suivies
pour
un
premier
cycle
de
FIV
à
2%
avant
30
ans,
5%
entre
30
et
35
ans,
10
%
entre
35
et
40
ans,
35
%
entre
41
et
43
ans
et
60%
au-delà
(10).
En
l'absence
de
données
générales,
correctement
déterminées
;
une
manière
indirecte,
d'estimer
une
fréquence
de
réserve
ovarienne
basse
pourrait consister
en
l'analyse
des
fréquences
de
dons
d'ovocytes,
dont
la
très
grande
majorité
sont
réalisés
dans
ce
cadre.
Pour
cela,
on
peut
analyser
les
données
publiées
par
le
registre
Européen
(11)
ou
mondial
(12).
La
fréquence
des
dons
d'ovocytes
en
Europe
atteint
4
%
sur
l'ensemble,
bien
qu'il
ne
soit
pas
ou
peu
pratiqué
dans
un
certain
nombre
de
rrï*
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