La valeur globale (ou valeur de marché ) de l’entreprise se définit comme la somme
actualisée de flux de liquidités générés par le portefeuille d’actifs économique de l’entreprise
dont la contrepartie est la valeur de marché des titres de propriété (Valeur boursière de
l’entreprise ) et la valeur des titres de créances (Valeur de marché des DF) .
VE = CP + DF
Valeur de marché Valeur boursière
de l’entreprise = Valeur de marché + Valeur de marché des DF
des CP
La valeur boursière d’une entreprise est fonction du résultat net attendu par les actionnaires
actualisé au TRR par les actionnaires
Valeur Boursière = Résultat Net / Rc ( ou TRR)
Résultat économique attendu = TRE * Actif économique
CMPC = (Coût des CP * CP ) / ( CP + DF ) + ( Coût des DF * DF ) / ( CP + DF )
Résultat Net = Résultat économique attendu - Intérêts supportés
2. APPROCHE PAR LE RESULTAT D’EXPLOITATION
Selon cette approche, la SF optimale n’existe pas.
L’entreprise peut se financer indifféremment par fonds propre ou par endettement. Son CMPC, sa
valeur, ainsi que celle de ses actions restent inchangées.
Le CMPC reste constant car on considère qu’il y a compensation exacte entre
l’accroissement du coût des fonds propre lié à l’utilisation de l’endettement (ajustement par
la prime de risque) et l’utilisation d’une ressource d’endettement moins chère.
Avec cette méthode, un principe en GF est fondé ; Le Principe de Séparabilité des Décisions
d’Investissement est de Financement, principe selon lequel la valeur de marché de l’entreprise
est une fonction exclusive des résultats économiques générés par le portefeuille d’actifs
économiques.
3. Différence entre les deux approches
Approche par le résultat net ; On considère que la valeur de l’entreprise évolue avec
l’endettement parce qu’elle repose sur une valeur boursière des CP déterminée par
l’actualisation du résultat net attendu à un taux constant.
Approche par le résultat d’exploitation ; Elle conduit à une valeur de l’entreprise qui
n’évolue pas avec l’endettement car la valeur de l’entreprise repose sur une actualisation du
résultat d’exploitation alors que le TRR par les actionnaires varie.
B - LES TRAVAUX DE MODIGLIANI ET MILLER