
Le Quotidien, le mercredi 26 avril 2017
Composante du produit no11-001-X au catalogue de Statistique Canada 3
Note aux lecteurs
Les chiffres relatifs à l'incidence annuelle pour les années de diagnostic2011à2013ont été imputés pour le Québec, car les données
sur l'incidence du cancer dans cette province n'étaient pas disponibles au-delà de2010.
La survie nette a été estimée à l'aide de l'approche de la cohorte et de la méthode de la survie relative. L'analyse était fondée sur des cas
de personnes âgées de15à99ans au moment du diagnostic. Les données du Québec ont été exclues parce que le suivi quant au statut
vital (décédé ou vivant) des résidents de cette province ayant reçu un diagnostic de cancer n'a été que partiellement effectué.
Le taux d'incidence du cancer s'entend du nombre de nouveaux cas de cancer diagnostiqués.
Les taux d'incidence normalisés selon l'âge représentent le nombre de nouveaux cas de cancer pour100000personnes que l'on
aurait observé si la répartition selon l'âge au sein de la population étudiée avait été la même que dans la population de référence. La
normalisation selon l'âge permet d'établir des comparaisons des taux d'incidence pour différentes variables (p. ex. le sexe) qui ne sont
pas touchées par les changements dans la répartition par âge de la population.
La méthode de la survie nette est privilégiée pour comparer les taux de survie au cancer dans le cadre d'études fondées sur la
population. Elle tient compte des différences dans la mortalité attribuables à des causes autres que le cancer du pancréas (c'est-à-dire la
mortalité de base) au sein de diverses populations dont on souhaite comparer les estimations de survie. Il en est ainsi parce qu'elle
permet de ramener la mortalité de base au sein de chaque population à un niveau commun, qui correspond à l'absence de mortalité de
base. La probabilité ainsi établie, tout comme le taux normalisé selon l'âge, permet de faire des comparaisons plus «justes» et elle est
de nature hypothétique. La survie nette peut être interprétée comme la probabilité de survie qui serait observée dans l'hypothèse où le
cancer du pancréas serait la seule cause de décès possible. Par exemple, le taux de survie nette à un an de25% pour un cancer
particulier signifie qu'une personne sur quatre ayant reçu un diagnostic pour ce cancer aura survécu au moins une année après avoir
reçu le diagnostic si le cancer en question était la seule cause de décès possible.
La présente diffusion fait état de données provenant du Registre canadien du cancer (RCC) , une base de données fondée sur la
population qui est tenue à jour par Statistique Canada. Le RCC contient des données sur les cas de cancer diagnostiqués depuis1992,
qui sont tirées des rapports issus des registres provinciaux et territoriaux du cancer au Canada.
La diffusion présente aussi des données provenant de Statistique de l'état civil – Base de données canadienne sur les décès , à laquelle
s'ajoutent chaque année des données démographiques et sur les causes de décès tirées des registres de l'état civil de toutes les
provinces et tous les territoires relativement à tous les décès survenus au Canada.
Définitions, source de données et méthodes: numéros d'enquête 3207 et 3233.
L'article «Cancer du pancréas au Canada: incidence et taux de survie selon l'âge», publié dans Coup d'oeil
sur la santé (82-624-X), est maintenant accessible.
Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la
qualité des données, communiquez avec nous au514-283-8300ou composez sans frais
le1-800-263-1
136(
STATCAN.infostats-infostats.STA[email protected]) ou communiquez avec lesRelations avec les médias