L’alimentation du sportif
La rigueur que l’on portera à la surveillance de l’alimentation dépendra bien sûr du
niveau de compétition de l’athlète et du sport considéré. Les règles diététiques devront
être simples et ne pas perturber les athlètes. C’est ainsi que tout programme diététique
devra être discuté avec les sportifs qui participent à son élaboration, et progressivement
établi bien avant une épreuve importante. Les habitudes alimentaires familiales,
régionales, raciales devront être respectées mais nuancées, et l’on se limitera bien souvent
à éviter certaines erreurs ou abus encore trop souvent commis.
On distingue trois rations alimentaires types :
• la ration d’entraînement;
• la ration de compétition;
• la ration de récupération.
1. La ration d’entraînement
Elle doit comporter 3000 à 3500 calories réparties en trois repas.
Le petit-déjeuner
Il sera copieux et devra éviter la sensation de faim de 11 heures. Il comprendra :
- céréales au lait;
- jambon ou œuf dur ou à la coque;
- pain + beurre + confiture ou miel;
- café ou thé + sucre;
- fruit ou jus de fruit
On évitera le café au lait qui est trop indigeste.
Le dîner et le souper
- crudités ou légumes cuits ou entrée chaude (pizza, quiche ….);
- une viande ou équivalents (poissons, œufs …. ) 150g/repas;
- pommes de terre ou céréales (pâtes, riz) à l’un des repas, légumes verts et
quelques pommes de terre à l’eau à l’autre;
- fromages ou équivalents (laitages);
- fruits cuits ou crus ou compote.
Ajouter environ 300g de pain ou équivalent (biscottes), des matières grasses d’origine
animale (30g de beurre) et d’origine végétale (35g d’huile ou margarine)
2. La ration de compétition
Toute erreur peut provoquer une contre-performance ou une prestation médiocre.
Les deux ou trois jours précédant le match, l’alimentation doit apporter en bonne quantité
des sucres d’assimilation lente (farineux) afin de parfaire le stock de glycogène (source
de carburant des muscles)