7 Travaux Pratiques 2011-12

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Travaux Pratiques
Lentilles
............................................................................. P 1
Prisme .......................................................................................... P 7
Fente simple
............................................................................. P 10
Fente double
............................................................................. P 14
Réseau optique ............................................................................. P 17
Loi de décroissance radioactive ................................................... P 19
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P1
I. Lentilles
1. Grandissement
1.1. Introduction
Si un faisceau lumineux traverse les lunettes d’une personne hypermétrope, le faisceau
est focalisé. Il s’ensuit une image nette d’un objet proche dans l’oeil de la personne
hypermétrope.
1.2. Objectif
La relation entre la distance-objet g, la distance-image b, la taille-objet G et la tailleimage B des images formées par des lentilles convergentes doit être déduite
expérimentalement.
Méthode inductive
1.3. Dispositif expérimental et liste du matériel (selon PHYWE)
1. boîte lumineuse, halogène,
12 V / 20 W
2. support avec tige pour la boîte
lumineuse
3. pied
4. tige de support
5. mètre gradué
6. lentille avec support, f = +100 mm
7. support pour le banc optique
8. écran blanc
9. objet en forme d’un L
10. boîte d’alimentation
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1.4. Montage (selon PHYWE)
•
Assemble les deux tiges de support et le pied pour former le banc optique et
pose le mètre gradué le long d’une des tiges.
•
Attache le support pour la boîte lumineuse au banc optique et pose la boîte
lumineuse sur le support.
•
Masque le faisceau lumineux parallèle.
•
Pose le cache muni du « L » dans l’orifice du côté opposé (faisceau divergent).
•
Fixe la lentille et l’écran à l’aide des supports sur le banc optique.
1.5. Protocole expérimental
Les grandeurs suivantes sont à mesurer lors de la formation d’une image :
- la distance-objet g
- la distance-image b
- la taille-objet G
- la taille-image B
•
•
•
•
•
•
•
Détermine le domaine de mesure de la distance-objet, pour laquelle on obtient
une image nette.
Fais apparaître des images nettes agrandies ou réduites en déplaçant la lentille
dans les limites du domaine de mesure.
Mesure pour chaque image obtenue la distance-objet g, la distance-image b, la
taille de l’objet G et la taille de l’image B.
Insère toutes les valeurs mesurées dans un tableau.
Prends soin de couvrir par tes mesures tout le domaine de mesure.
La taille de l’image doit augmenter régulièrement.
L’expérience est répétée avec une lentille d’une distance focale différente.
1.6. Résultats des mesures
Tableau de mesures 1 :
Paramètre :
la taille-objet G et la distance focale f de la lentille
Grandeur indépendante : la distance-objet g
Grandeurs dépendantes : la taille-image B et la distance-image b
G (cm)
g (cm)
b (cm)
B (cm)
…
La valeur absolue du quotient B/G est appelé grandissement Γ, donc Γ =
L’analyse du tableau permet de déduire la loi de grandissement.
…
B
.
G
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1.7. Exploitation des mesures
Trouve une relation entre les grandeurs du tableau 1.
À l’aide de cette loi, on pourra calculer le grandissement en sachant g et b, respectivement on calcule la taille de l’image en connaissant Γ.
1.8. Construction de l’image à travers la lentille
Au moins deux rayons particuliers sont utilisés pour la construction de l’image :
• en rouge : le rayon parallèle à l’axe optique passera à travers un foyer
• en vert : le rayon passant par un foyer deviendra parallèle à l’axe optique
• en bleu : le rayon passant à travers le centre de la lentille n’est pas dévié
f désigne la distance focale et F représente le foyer de la lentille.
Méthode déductive
Nous déduisons maintenant théoriquement la loi de grandissement d’une lentille
convergente.
fig. 1 : grandissement
La congruence des triangles bleus (fig. 1) permet d’écrire la loi de grandissement :
G B
=
g b
B b
=
G g
€
et donc Γ =
b
g
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2. Loi de conjugaison
2.1. Objectif
Détermine pour les images réelles la distance focale f de la lentille utilisée à partir des
mesures de la distance-objet g et de la distance-image b.
2.2. Résultats des mesures
Tableau de mesures 1
Paramètre :
la taille-objet G et la distance focale f de la lentille
Grandeur indépendante : la distance-objet g
Grandeurs dépendantes : la taille-image B et la distance-image b
La déduction théorique devrait nous renseigner sur la relation entre ces grandeurs
physiques.
Méthode déductive
La congruence des triangles bleus permet d’écrire :
G
B
B
f
= ⇔ =
g− f
f
G g− f
Si l’on considère la loi de grandissement :
b
f
=
g g− f
f ⋅ g = b⋅ g − b⋅ f
b⋅ g = f ⋅ g + f ⋅b
€
1 1 1
= +
f b g
€
Loi de conjugaison
€
P4
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2.3. Résultats des mesures
Le tableau de mesures est élargi pour inclure les grandeurs nécessaires :
Tableau de mesures 2 :
Paramètre :
la taille-objet G et la distance focale f de la lentille
Grandeur indépendante : la distance-objet g
Grandeurs dépendantes : la taille-image B et la distance-image b
G (cm)
f (cm)
g (cm)
B (cm)
b (cm)
€
1
(cm-1)
f
1 1
+ (cm-1)
b g
€
2.4. Détermination de la distance focale f
La grandeur 1/b est représentée graphiquement en fonction de la grandeur 1/g.
1) Quelle relation y a-t-il entre les grandeurs 1/b et 1/g ?
Sur quelle courbe les points de mesure devraient-ils donc se trouver ?
2) Réfléchis, comment on peut déterminer la distance focale f de la lentille à partir du
graphique.
3) Détermine à partir du graphique la distance focale f de la lentille.
2.5. Erreur de mesure
Calcule l’erreur absolue et l’erreur relative entre la valeur calculée de la distance focale
et la valeur marquée par le fabricant sur la lentille.
1 1
Compare également avec les valeurs pour la grandeur + dans le tableau.
b g
2.6. Exercice
Réalise un autre graphique : la distance-objet est la grandeur indépendante et la
€ graphique montre donc la distance-image
distance-image est la grandeur dépendante. Le
en fonction de la distance-objet : b = f(g)
1. Déduis à l’aide du graphique la distance focale f.
2. Détermine les distances-image b pour :
a) g > 2·f
b) g = 2·f
c) f < g < 2·f
3. Compare avec le résultat du paragraphe 2.4.
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3. Questions de compréhension
1.
Quels types de lentilles est-ce qu’il existe si l’on voudrait les classer selon leur
forme ?
2.
Quel critère géométrique simple permet de juger si une lentille est convergente
ou divergente ?
3.
Comment construit-on le point-image d’un point-objet donné par une lentille ?
4.
Comment déduit-on la loi de conjugaison à partir de la construction de l’image ?
Comment le grandissement dépend-il de la distance-objet et de la distanceimage ?
5.
Quelle possibilité a-t-on pour vérifier graphiquement la loi de conjugaison ?
6.
Comment peut-on construire, à l’inverse, le foyer d’une lentille à partir d’un
point-objet et du point-image correspondant ?
7.
En principe, on peut mesurer la distance d’un objet très éloigné (p. ex. le sommet
d’une montagne) en formant une image nette à travers une lentille (de distance
focale connue) et en mesurant alors la distance-image.
Pourquoi cette procédure donnera-t-elle des résultats très imprécis ?
8.
Quand est-ce qu’une grande profondeur de champ est avantageuse ?
Quand est-ce que l’on préfère une petite profondeur de champ ?
9.
Peut-on former une image virtuelle par une lentille convergente ?
10. De quel principe général peut-on conclure que la distance-image et la distanceobjet sont inversées si l’on passe de l’image agrandie à l’image réduite ?
4. Simulation
http://www.schulphysik.de/java/physlet/applets/optik1.html
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II. Prisme
1. Introduction
En général, la lumière est réfractée deux
fois lors de son passage à travers un
prisme.
La lettre de Isaac Newton adressée à la
Royal Society à Londres
2. Objectifs à viser par l’expérience
1) Déterminer expérimentalement les conditions de la déviation minimum
2) Visualiser le spectre de la lumière émise par une lampe à incandescence à l’aide
de la dispersion par le prisme
3) Trouver l’indice de réfraction du prisme
4) Représenter la courbe de dispersion du prisme
5) Montrer le spectre d’émission d’une lampe à vapeur de mercure
6) Trouver l’indice de réfraction du prisme pour le rayon laser (facultatif)
3. Matériel (selon PHYWE)
1 boîte lumineuse, halogène, 12 V / 20 W
avec 3 caches obturants
avec 1 cache à 1 fente
2 alimentation, 3…12 V-/ 6V~, 12V~
3 prisme transparent avec une base
trapézoïdale
4 papier format A2
5 écran en bois
4. Dispositif expérimental
Obscurcissez la boîte
lumineuse avec les trois
caches obturants et installez du côté de la lentille le cache à une
fente.
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5. Protocole expérimental
a) (Facultatif) Utilisez d’abord le laser (faisceau élargi par le cylindre en verre). Posez
l’objet trapézoïdal sur la feuille de façon que le rayon incident tombe sur l’arête
réfringent du prisme. Tracez le trajet de la lumière sur la feuille pour différents angle
d’incidence α et mesurez ensuite la déviation δ. Représentez δ en fonction de α.
Qu’est-ce que vous constatez ?
b) Allumez la boîte lumineuse ; le rayon doit être parallèle à l’arête de la feuille. Tracez
le rayon lumineux. Posez l’objet trapézoïdal sur la feuille de façon que le rayon
incident touche l’arête réfringent du prisme.
Constatation : …
Déplacez l’écran jusqu’à ce qu’il montre le spectre de la lumière.
Tournez le prisme.
Constatation : …
6. Exploitation des mesures
Dessinez sur une feuille A2 la position du prisme pour la déviation minimum et le trajet
du rayon lumineux à travers le prisme.
Objectif 1 : Décrivez le trajet de la lumière par rapport à la bissectrice de l’angle
réfringent du prisme.
Objectif 2 : Dessinez le spectre de dispersion de la lampe à incandescence.
7. Méthode déductive
Démontrez théoriquement que lors de la déviation minimum le rayon lumineux se
propage symétriquement (resp. perpendiculairement) par rapport à la bissectrice de
l’angle réfringent du prisme.
Déduisez la formule qui permet de calculer l’indice de réfraction du prisme pour la
déviation minimum.
Objectif 3 : Trouver les indices de réfraction du prisme
Mesurez d’abord les distances a et c
du triangle ABC pour les couleurs
rouge, orange, jaune, vert, bleu et
violet.
Déterminez ensuite pour chaque
couleur l’angle de déviation et
l’indice de réfraction
correspondant.
Notez ces données dans un tableau.
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Objectif 4 : Tracez la courbe de dispersion du prisme, c’est-à-dire l’indice de réfraction
du prisme en fonction de la couleur (longueur d’onde) de la lumière.
Remplacez la lampe à halogène par une lampe à vapeur de mercure (lampe Hg).
Constatation: …
Représentez le spectre d’émission de la lampe Hg, c’est-à-dire mesurez pour chaque
couleur l’angle de déviation minimum δmin et calculez chaque fois l’indice de réfraction
n:
couleur
λ (nm)
bleu (Hg)
436
vert (Hg)
546
jaune (Hg)
578
rouge (laser)
633
δmin
n
Objectif 5 : Calculez l’indice de réfraction du prisme pour le faisceau laser (facultatif).
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III. Fente simple
1. Introduction
Quand le faisceau lumineux d’un laser est
dirigé sur un écran, on aperçoit une tache
lumineuse.
Ensuite, un cache avec une fente verticale est
intercalé dans le faisceau. Comment expliquet-on la figure apparaissant alors sur l’écran ?
2. Objectifs
1. Représenter la figure de diffraction du faisceau laser sur un écran.
2. Marquer et mesurer la position des franges éclairées et des franges sombres en
fonction du nombre d’ordre respectif.
3. Déterminer la largeur de la fente simple.
3. Matériel
1. LASER (p. ex. λ = 632,8 nm)
2. support pour diapositives
3. diapositive avec 3 fentes fines
(p.ex. 0,12 mm ; 0,24 mm ; 0,48 mm)
4. Dispositif expérimental
5. Protocole expérimental
Obscurcissez la salle et allumez le laser. Attention à ne pas recevoir le rayon laser dans
les yeux et à ne pas le diriger vers les camarades.
Dirigez le faisceau laser sur la fente respective. Utilisez comme écran une feuille, taille
A3. Fixez la feuille avec du ruban adhésif à 4 m de la fente sur un mur en face.
Dessinez pour chaque fente la figure de diffraction sur la feuille A3. Marquez les
franges éclairées et les franges sombres.
6. Méthode inductive
Déduisez à l’aide d’une figure (voir annexe) la formule qui décrit la direction des
franges à intensité maximale et des franges à intensité minimale
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7. Exploitation des figures de diffractions
Comparez les trois figures de diffraction en vue de la largeur de la fente utilisée.
Qu’est-ce que vous constatez ?
8. Déterminer la largeur d’une fente simple
L’exploitation des résultats est basée sur la mesure des franges à intensité minimale
(cette méthode conduit aux mêmes conclusions que la mesure des franges à intensité
maximale).
λ
Direction des franges à intensité minimale : sin α = ⋅ k avec k = ±1, ± 2, ± 3... (1)

Au lieu des angles α, nous mesurons les mesures algébriques d entre les franges à
intensité minimale et le centre de la figure de diffraction (voir figure ci-dessous). On
suppose d positif pour un angle de diffraction α orienté
€ vers le haut ; d est alors négatif
€ dans le sens opposé.
pour un angle de diffraction orienté
(+)
d>0
0
D
fente
écran
Pour les petits angles, on écrit :
d λ
= ⋅k
D 
(1) = (2):
d=
€
D⋅ λ
⋅k

sin α ≈ tan α =
d
D
(2)
€
avec k = ±1, ± 2, ± 3...
Notez d en fonction du nombre d’ordre k dans un tableau et représentez ces données
€
graphiquement.
€
k
d (mm)
-5
-4
-3
-2
-1
1
2
3
4
5
Calculez la largeur  de la fente simple à partir de la pente (coefficient directeur) de la
droite obtenue.
9. Calcul des erreurs
€
Déterminez les erreurs absolue et relative de la largeur  obtenue par rapport à la valeur
théorique de la fente.
€
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Annexe
Diffraction de la lumière
Un faisceau parallèle (p.ex. un faisceau
Nous observons sur un écran éloigné des
franges claires et des franges sombres.
L’intensité des franges claires diminue
du milieu de la figure vers son bord.
faisceau parallèle
laser) tombe sur une fente verticale.
écran
fente
D
Explication des figures de diffractions
Selon le principe de Huygens (cours page W3), chaque point de la fente est source d’une onde
élémentaire à la même phase. Sur un point donné de l’écran, les ondes élémentaires se
superposent ce qui conduit à des phénomènes d’interférences. Nous devons donc examiner la
superposition d’un nombre infini d’ondes élémentaires.
Une méthode simple consiste à regrouper en paires les ondes qui ont entre elles une différence
de marche d’une demi-longueur d’onde. Ces ondes interfèrent de façon destructive. La
superposition des autres ondes conduit éventuellement à une interférence constructive.
Comme la largeur  de la fente est beaucoup plus petite que la
distance D à l’écran, les rayons provenant de la fente sont quasiment
parallèles. La différence de marche entre les deux rayons limites vaut
alors :
€
Δs = AC =  ⋅ sin α
Afin de déterminer les conditions pour les franges claires
respectivement sombres, il est raisonnable€d’augmenter l’angle α de pas en pas jusqu’à ce que
la différence de marche Δs entre les deux rayons limites corresponde à une demi-longueur
d’onde.
Δs = 0 :
Tous les rayons atteignent l’écran sans différence de marche. Il s’y forme la frange centrale
claire.
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Δs = λ/2 :
Seuls les rayons limites interfèrent de manière destructive. La superposition des autres rayons
conduit à une frange claire, mais d’une intensité plus faible par rapport à la frange centrale.
Δs = λ :
La différence de marche entre le rayon limite supérieur et
le rayon central donne une demi-longueur d’onde :
interférence destructive. Le même phénomène s’observe
entre chaque rayon E1 de la moitié supérieure avec le
rayon E2 correspondant de la moitié inférieure. Tous les
rayons interfèrent de façon destructive : il se forme sur
l’écran une frange sombre.
Δs = 3λ/2 :
Tout rayon E1 provenant du tiers supérieur de la fente
interfère de manière destructive avec un rayon E2 du tiers
central, car leur différence de marche vaut une demilongueur d’onde. Les rayons E3 du tiers inférieur forment
une frange claire d’une intensité réduite.
En général : La fente est subdivisée en parties telles que les rayons limites ont une différence
de marche égale à une demi-longueur d’onde. Si le nombre de parties ainsi
formées est pair, il se forme une frange sombre ; si le nombre est impair, on
observe une frange claire.
On en déduit les conditions suivantes pour les franges d’intensité maximale respectivement
minimale en fonction du nombre d’ordre k :
frange claire :
α = 0°
ou
Δs =  ⋅ sin α = (2k +1) ⋅
⇒ sin α =
(2k +1) ⋅ λ
2
λ
2
avec k = 1, 2, 3 ...
€
€
frange sombre :
Δs =  ⋅ sin α = k ⋅ λ
⇒ sin α =
€
€
k ⋅λ

avec k = 1, 2, 3 ...
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IV. Fente double
1.
Introduction
Un faisceau laser passe à travers une fente simple :
on observe la figure caractéristique de diffraction.
Si le faisceau traverse une fente double, on reconnaît
l’interférence des ondes émanant des deux fentes.
2.
Objectifs
1. Représenter la figure de diffraction du faisceau laser sur l’écran.
2. Marquer la position des maxima et des minima en intensité en fonction de leur
nombre d’ordre correspondant.
3. Expliquer les franges claires et sombres de la figure de diffraction obtenue par la
fente double (Interférence de deux fentes simples).
4. Reconnaître la relation entre la distance qui sépare les deux fentes et la figure de
diffraction.
5. Déterminer la distance entre les deux fentes par le mesurage de la figure de
diffraction, la longueur d’onde étant connue.
3.
Déduction de la formule
Déduiser par induction la formule qui décrit la position des maxima et des minima en
intensité.
4.
Matériel
1 LASER (p. ex. λ = 632,8 nm)
2 support pour diapositives
3 diapositive avec 3 fentes doubles
5.
Dispositif expérimental
Largeur des fentes
0,12 mm
0,24 mm
0,24 mm
Distance entre les fentes
0,6 mm
0,6 mm
1,2 mm
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6.
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Protocole expérimental
Obscurcissez la salle et allumez le laser. Attention à ne pas recevoir le rayon laser dans
les yeux et à ne pas le diriger vers les camarades.
Dirigez le faisceau laser sur la fente double respective. Utilisez comme écran une
feuille, taille A3. Fixez la feuille avec du ruban adhésif à 4 m de la fente sur un mur en
face.
Dessinez pour chaque fente la figure de diffraction sur la feuille A3. Marquez les
franges éclairées et les franges sombres.
Objectif 1 : Dessinez la figure de diffraction obtenue par chaque fente double sur la
feuille A3.
Objectif 2 : Marquez la position des maxima et des minima en intensité.
Objectif inductif :
Déduisez par induction la formule qui décrit la position des maxima et des minima en
intensité.
Révisez les pages W10 à W12 du cours et utilisez la simulation pour une meilleure
compréhension.
Objectif 3 : Expliquez l’apparition des franges claires et sombres dans la figure de
diffraction.
Objectif 4 : Comparez les figures de diffraction par rapport à la distance entre les deux
fentes.
Objectif 5 : Déterminez la distance entre les deux fentes.
L’exploitation des résultats obtenus se fait par mesurage des maxima en intensité. (Le
mesurage des minima en intensité conduit aux mêmes conclusions)
λ
avec k = 0, ± 1, ± 2, ± 3,... (1)
Direction des maxima en intensité : sin α = k ⋅
g
Au lieu des angles α, nous mesurons les mesures algébriques d entre les franges à
intensité minimale et le centre de la figure de diffraction (voir figure ci-dessous). On
suppose d positif pour un angle de diffraction α orienté vers le haut ; d est alors négatif
€
pour un angle de diffraction orienté dans le sens opposé.
(+)
d>0
α
g
D
fente double
0
écran
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sin α ≈ tan α =
Pour α petit on obtient :
d
D
P16
(2)
d λ
= ⋅k
D g
(1) = (2):
€
d=
€
D⋅λ
⋅k
g
avec k = 0, ± 1, ± 2, ± 3...
Notez d en fonction du nombre d’ordre k dans un tableau et représentez les données de
mesure graphiquement. €
€
k
d (mm)
-9
-8
-7
-6
-5
-4
-3
-2
-1
0
1
2
3
4
5
6
7
Calculez la distance entre les deux fentes à l’aide de la pente (coefficient directeur) de la
droite obtenue dans le graphique.
7.
Calcul des erreurs
Déterminez les erreurs absolue et relative de la distance entre les deux fentes en la
comparant à la valeur théorique.
8.
Animation
http://leifi.physik.unimuenchen.de/web_ph12/simulationen/06doppelspalt/doppels_keimyung.htm
8
9
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P17
V. Réseau de diffraction
1.
Introduction
Si un faisceau de lumière blanche est
dirigé sur un réseau de diffraction, des
bandes de couleurs semblables à un arcen-ciel apparaissent sur un écran placé
derrière le réseau.
2.
Objectifs de l'expérience
1. Tracer et mesurer l’image sur l'écran pour la lumière blanche et pour la lumière
monochromatique
2. Annoter l'image de l'écran: numéro d'ordre, couleurs, …
3. Calculer la longueur d'onde (lampe à incandescence, extrémités rouge et violette
du spectre visible)
4. Calculer le pas du réseau
3.
1
2
3
4
4.
Liste du matériel
Boîte d'alimentation
Lampe expérimentale
Lentille, f = +50 mm
Fente, réglable
5 Lentille, f = +100 mm
6 Réseau optique, 600 traits/mm
7 Laser (λ = 632,8 nm)
Dispositif expérimental
Montez le dispositif expérimental selon la figure ci-dessus.
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5.
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P18
Protocole expérimental
La lentille, f = +50 mm, focalise le faisceau provenant de la lampe expérimentale.
Déplacez la fente de façon qu'elle soit éclairée complètement.
Utilisez une feuille A3 en tant qu'écran. Fixez la feuille avec un ruban adhésif à environ
60 cm derrière la lentille, f = +100 mm sur un mur.
Déplacez la lentille, f = +100 mm, jusqu'à ce qu'une image nette de la fente apparaisse
au milieu de l'écran.
Placez le réseau optique dans le faisceau entre la lentille et l'écran.
Objectif 1 : Dessinez et annotez l’image de diffraction obtenue par la lumière blanche
et par la lumière monochromatique
Marquez sur le papier la frange claire d'ordre 0 et les limites du spectre visible du 1er
ordre.
Tracez des lignes verticales dans le spectre qui séparent les couleurs violette, bleue,
verte, jaune et rouge
Remplacez ensuite la lampe expérimentale par le laser et marquez les franges claires du
premier ordre sur l’écran
Objectif 2 : Mesurez l’image de diffraction obtenue par la lumière blanche et par la
lumière monochromatique
Mesurez les distances entre la frange claire d’ordre 0 et :
− les limites du spectre de la lampe à incandescence,
− le centre de chaque frange des différentes couleurs,
− le milieu de la frange claire obtenue par le laser.
Objectif 3 : Calculez les longueurs d’onde du spectre de la lampe à incandescence.
Objectif 4 : Calculez le pas du réseau optique utilisé.
Utilisez l’image de diffraction de la lumière du laser (longueur d’onde : λ = 632,8 nm)
pour calculer le pas du réseau optique. Comparez avec la valeur théorique (erreur
absolue et erreur relative).
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VI. Loi de décroissance radioactive
1.
Introduction
Cette expérience nous permet d’examiner les lois de décroissance radioactive. À cette fin, nous
enregistrons la courbe de désintégration radioactive avant d’en déduire la loi fondamentale de
1
la décroissance radioactive. La constante de désintégration et la demi-vie du radionucléide
sont déterminées.
2.
Dispositif expérimental
Courte description des composants essentiels du dispositif expérimental :
2.1.
Substance radioactive
Une petite quantité d’une solution radioactive à courte demi-vie est
produite à l’aide d’un générateur d’isotopes2 (qui contient du
137
55
Cs ). Il s’agit d’un isotope radioactif du baryum, le
137
56
Ba * , qui se
désintègre par une émission gamma3 dans l’état fondamental
stable de l’isotope
2.2.
137
56
Ba .
Compteur Geiger-Müller
Afin de mesurer l’activité radiative de la substance
radioactive, nous utilisons un compteur Geiger-Müller
(G-M) dont le principe de fonctionnement repose sur le
pouvoir ionisant du rayonnement radioactif.
2.3.
Compteur électronique
Les impulsions électriques générées par le compteur Geiger-Müller sont amplifiées et
enregistrées ensuite par un compteur électronique.
Remarque : Informations détaillées sur le principe de fonctionnement du compteur G-M : voir cours
3.
Protocole expérimental
Le rayonnement radioactif du fond est mesuré avant la préparation de la solution baryum. Pour
la mesure du bruit de fond, il faut que le compteur G-M ait une orientation identique à celle pour
les mesures ultérieures.
La solution radioactive est versée dans un tube à essai et placée devant la fenêtre du compteur
G-M (position identique à la mesure du bruit de fond). Le compteur électronique est mis à zéro
et activé ensuite simultanément avec un chronomètre. Le nombre des impulsions est lu toutes
les 10 secondes.
Remarque : Poussez la touche HOLD sur le compteur pour lire le nombre des impulsions.
1
2
3
Radionucléides : atomes dont les noyaux ont le même numéro atomique et le même nombre de masse
Isotopes : atomes dont les noyaux ont le même numéro atomique, mais des masses atomiques différentes
Rayonnement gamma : ondes électromagnétiques à longueur d’onde très courte
Travaux Pratiques
13GE − 2013/14
4.
Mesures
4.1 .
Mesure du bruit de fond radioactif
P20
Les impulsions causées par bruit de fond radioactif sont comptées pendant au moins 5 min. Le
bruit de fond radioactif provient surtout :
−
des matériaux de construction de la salle des travaux pratiques
−
du radon, un gaz rare et radioactif
−
le rayonnement de fond cosmique
−
...
Durée de la mesure :
t = …………
Nombre d’impulsions :
Zo = …………
On obtient alors le taux de comptage dû au rayonnement de fond, c’est-à-dire le nombre
d’impulsions par seconde :
zo =
4.2 .
Zo
⇒ z o = …………
t
Enregistrement de la courbe de désintégration
Le nombre des impulsions Z est mesuré aux instants tn.
5.
tn (s)
Z
0
0
10
...
t (s)
zQ (1/s)
ln zQ
/
5
20
15
…
…
400
395
Exploitation des mesures
• Les résultats de mesure sont insérés dans un tableur, un programme informatique capable
de traiter des feuilles de calcul. Afin de calculer le nombre des impulsions par seconde, le
taux de comptage zQ, la formule suivante est appliquée
zQ =
:
ΔZ
− z0
Δt
où ΔZ représente les impulsions comptées pendant le temps Δt = 10 s . Le taux de
comptage ainsi obtenu
€ correspond au taux de comptage moyen pris sur l’intervalle de temps
respectif avec l’instant t au milieu de l’intervalle.
Le taux de comptage est proportionnel au nombre des désintégrations radioactives. Le
nombre des atomes qui se sont désintégrés en une seconde est appelé activité A.
Travaux Pratiques
13GE − 2013/14
P21
L’activité A de la substance radioactive est proportionnelle au taux de comptage zQ :
A ~ zQ (voir annexe)
L’unité de mesure de l’activité est le becquerel (Bq) : 1 Bq = 1 s-1
Remarque :
Le taux de comptage est inférieur à l’activité, parce que tous les quanta gamma émis par
la substance radioactive ne sont pas captés et enregistrés par le compteur GeigerMüller.
• Le taux de comptage zQ en fonction du temps t est représenté graphiquement dans le
tableur. Déterminez la fonction zQ = f(t) à l’aide d’une courbe de régression appropriée :
Constante de désintégration :
λ = …………
Demi-vie :
T1/ 2 =
ln 2
= .........
λ
Erreur relative : ………%
On trouve dans la littérature spécialisée pour la demi-vie de l’isotope de baryum une valeur
de 2,6 min.
€
• Représentez le logarithme du taux de comptage ln(zQ) en fonction du temps t sur du papier
millimétré et déduisez la constante de désintégration et la demi-vie.
Établissez la formule pour la constante de désintégration λ :
Constante de désintégration :
λ = ………...…
Demi-vie :
T1/2 = …………
Erreur relative : ………%
• Comme A ~ zQ, on obtient la loi de décroissance pour l’activité A :
Travaux Pratiques
6.
13GE − 2013/14
P22
Annexe : Mesure du rayonnement radioactif
La figure suivante montre en schéma le dispositif expérimental servant à examiner la
désintégration radioactive :
Pendant le temps Δt, un nombre ΔN de désintégrations a lieu dans la substance radioactive. Le
rayonnement radioactif résultant est émis dans toutes les directions de façon que le détecteur
n’en capte qu’une partie. Tous les atomes désintégrés ne conduisent pas à une impulsion
enregistrée par le compteur. Le nombre ΔZ des impulsions enregistrées par le compteur
pendant le temps Δt est donc plus petit que ΔN.
Le nombre des désintégrations radioactives par seconde à l’instant t est appelé activité A de la
source radioactive. Elle correspond au quotient de ΔN par Δt :
A(t) =
ΔN
.
Δt
Le nombre des impulsions enregistrées par seconde dans le compteur est appelé taux de
comptage z. Elle correspond au quotient de ΔZ par Δt. Puisque le rayonnement radioactif
€
naturel contribue également au taux de comptage ΔZ, il est nécessaire de tenir compte du taux
de comptage z 0 dû au bruit de fond :
zQ (t) =
ΔZ
− z0 .
Δt
Le bruit de fond z 0 est mesuré en absence de la source radioactive.
Le taux de comptage ainsi
€ obtenu correspond au taux de comptage moyen pris sur l’intervalle
de temps respectif avec l’instant t au milieu de cet intervalle.
Le rapport entre le taux de comptage et l’activité est constant dans le temps pour un dispositif
expérimental donné :
zQ (t)
= const. ⇒ zQ (t) ~ A(t) .
A(t)
Ce rapport dépend des propriétés du détecteur et de sa disposition dans l’espace par rapport à
la source radioactive.
€
Il s’ensuit que l’évolution temporelle du taux de comptage zQ(t) révèle alors l’évolution
temporelle de l’activité A(t).
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