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FONDAMENTAUX
Doctinews - N°4 - Octobre 2008
- Après 18h d’incubation à 37°C et
5% de CO2 médical, l’apparition
d’un zygote (2 pronuclei) signe de la
fécondation.
- Clivage cellulaire qui aboutira a la for-
mation de l’embryon, au bout de 48 h
de mise en culture de l’oeuf fécondé.
C’est souvent à ce stade de division cel-
lulaire que les embryons sont transférés
à l’intérieur de l’utérus. Dans certains
cas, le transfert est réalisé au bout de 3
à 6 jours après avoir été mis dans des
milieux de culture spéciaux. Les em-
bryons dans ce cas là atteignent un stade
embryologique beaucoup plus avancé,
appelé « stade de blastocyste ».
Etape 6 : Transfert des embryons
Il consiste à introduire les embryons ob-
tenus par la fécondation in vitro à l’inté-
rieur de l’utérus (dans la cavité utérine)
en passant à travers le col utérin. Il se fait,
en général, sans anesthésie. Le nombre
d’embryon transféré est de l’ordre de 2 à
3 embryons. Un nombre plus important
augmente le risque de grossesse multiple
(grossesse gémellaire ou plus). Actuel-
lement en Europe, la plupart des centres
de FIV ont tendance à transférer un seul
embryon dit « Top Embryon ».
Enn on procède à la congélation des
embryons restant et de bonne qualité
après le premier transfert (embryons
surnuméraires). Ces embryons pour-
ront être replacés dans un autre cycle si
l’on n’obtient pas de grossesse après les
transferts précédents ou s’il y a un désir
de nouvelle grossesse dans les deux ans
qui suivent l’accouchement après un
transfert réussi.
« Enn je suis enceinte! »
Le taux de réussite se situe autour de 25%
à 30% par tentative. Il est toutefois tribu-
taire de plusieurs facteurs dont l’âge de la
femme, l’état des gamètes du couple et
des causes qui ont nécessité la FIV.
Le diagnostic de grossesse est de mise
au 12-13ème jour après le transfert em-
bryonnaire. Il repose sur le test sanguin
qui peut être quantié et comparé aux
résultats suivant contrairement au test
urinaire.
Un test de dépistage du risque accru de
la trisomie 21 peut être également réa-
lisé à partir du sérum de la mère entre
la quinzième semaine d’aménorrhée
(14 semaines, 0 jour) et la dix-huitième
semaine (17 semaines, 6 jours). Il ne
permet pas, à lui seul, d’établir le dia-
gnostic de trisomie 21. Si le risque éta-
bli est élevé, un prélèvement de liquide
amniotique (amniocentèse) est proposé,
an d’établir une analyse chromosomi-
que (caryotype).
Les éventuelles complications notées
telles que les fausses couches sponta-
nées, les grossesses extra-utérines et les
malformations sont plus ou moins iden-
tiques à celles survenues lors de gros-
sesses naturelles.
Côté matériel, le coût d’une FIV peut
s’évaluer entre 20 000 et 30 000 Dhs,
selon les cas (la femme âgée demande
plus de FSH recombinante pour sa sti-
mulation et pour les azoosperme une
biopsie testiculaire s’impose). Cette
somme inclut par ordre d’importance
les médicaments, les interventions du
gynécologue, l’intervention du biolo-
giste et les frais d’hospitalisation.
Dans ce cadre, il importe de signaler que
l’absence d’une prise en charge totale de
ce type d’intervention médicale constitue
une barrière de taille face au bon nombre
de couples en quête de progéniture légi-
time. La problématique risque de s’ag-
graver davantage si l’on sait que certains
facteurs incriminés dans l’infertilité com-
me la pollution, les infections(MST) et le
mariage tardif sont en nette croissance.
Les organismes de remboursement
et les assurances privées sont ainsi vi-
vement conviés à se pencher sur la
question en vue de mettre en place les
mesures adéquates pour une meilleure
prise en charge. L’enjeu est de taille. Il
y va de la santé de la population et de
son bien-être. Bien plus que cela. La
procréation est l’un des droits les plus
fondamentaux de l’homme, source de
tout développement.
Le principe de la vitrication, développé depuis 4 ans par
un Belge, consiste à conserver les embryons par congéla-
tion rapide. Ainsi, au lieu de congeler les ovules, sperma-
tozoïdes et embryons humains avec la méthode lente, qui
requiert trop de matériels, il est possible de recourir à une
méthode ultra-rapide.
C’est une amélioration des techniques classiques de congé-
lation. qui donnaient - à l’échelon mondial- très peu de ré-
sultats pour des moyens très lourds. Simple, cette nouvelle
technique est peu coûteuse et reproductible. Elle offre un
excellent taux de grossesse qui peut aller jusqu’à 20% sup-
plémentaire par rapport a la congélation classique.
1- Bilan d’infertilité masculine
Spermogramme – spermocytogramme - spermoculture
Test de mobilité et de survie des spermatozoïdes
Recherche d’anticorps antispermatozoïdes
Bilan hormonal
2- Bilan de l’infertilité féminine
Test de Huhner ou test post-coïtal
Bilan hormonal plasmatique
3- Bilan infectieux pour le couple
Chlamydia - Hépatite B
Hépatite C - Sida
Syphylis
Vitrication. Qu’est-ce que c’est?Analyses médicales en AMP
Embryon à 4 cellules
Zygote