Comment optimiser la FIV jusqu`au transfert de l`embryon ?

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Journée FIVATE
Comment optimiser
la FIV jusqu’au transfert
de l’embryon ?
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La fécondation in vitro et l’absence
de transfert de l’embryon
Juan Felipe Velez de la Calle
(Coordinateur Groupe de Biologie de la Reproduction)
Mot clé : FIVATE
L’
étude présentée par J.-L. Pouly à
l’occasion du symposium « Pregnancy rates in IVF-ET : 60 % &
Beyond » (Laboratoires Ferring, Paris
19 juin, 2004) montrant les résultats
de la fécondation in vitro au niveau
mondial, ne faisait pas la part belle
pour la France.
En effet, sur les données de 23
pays, elle présente le bilan le plus bas
en matière du taux de transferts
d’embryons/cycle de FIV (< à 80 %) et
se place en avant avant-dernière pour
ce qui est du taux de transfert/cycle
d’ICSI.
Ce constat montre donc, que globalement 20 % des femmes françaises
ayant subi un cycle de fécondation in
vitro complet (jusqu’à la ponction),
n’ont malheureusement pas de chances de grossesse, faute de transfert
d’embryon.
pline en France, pays occupant,
quand même, la troisième place ( !)
derrière les USA et l’Allemagne, en
nombre de cycles de FIV/an !
Cette analyse est sûrement beaucoup plus pénalisante, lorsqu’elle étudie les différents centres d’AMP sur le
plan national. En effet, avec des taux
de grossesse/ponction allant de 9 % à
42 %, il est grand temps de s’interroger sur notre pratique et sur ces différences abyssales fort préoccupantes.
Afin d’optimiser cette pratique, le
Groupe d’intérêt en biologie de la reproduction de la SMR, a voulu interpeller les cliniciens et biologistes français au sujet de l’absence de transfert
d’embryon, qui sanctionne l’échec du
cycle de fécondation in vitro en organisant une journée de colloque sur ce
sujet.
Par ailleurs, lorsque cette analyse
concerne le nombre d’enfants nés, par
rapport au nombre d’embryons transférés, nous sommes en 11e position sur
20 pays. Finalement, si nous nous interrogeons sur le nombre d’enfants nés
par ponction de FIV et ICSI, nous sommes 17e sur 23 pays !
Dans le but de proposer des réponses à cette problématique, nous avons
voulu évaluer l’incidence de la fécondation in vitro avec absence de transfert d’embryon (FIVATE), sa fréquence,
son étiologie et les solutions préconisées permettant d’optimiser la fécondation in vitro par son acte ultime, le
transfert d’embryon.
Ce panorama européen et international reflète l’exercice de notre disci-
Pour cela, à l’occasion de cette
journée, le problème est traité intégra-
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Journée FIVATE
Enfin, notre ami, Alain Audebert a la lourde charge de
proposer la conduite de l’équipe pluridisciplinaire devant
cet échec.
Vous trouverez dans ce numéro, qui marque les débuts
de la revue en tant qu’organe officiel de la SMR, les
résumés de différents intervenants de ce colloque.
Nous tenons à remercier tous ceux qui ont contribué à
l’organisation de cette journée inédite dans le panorama
français de l’AMP, et, en particulier, les laboratoires Ferring.
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lement sur ses deux aspects : masculin et féminin, du
gamète au blastocyste y compris pour des techniques
« liées » à l’AMP telles que le diagnostic préimplantatoire.
Nous avons abordé aussi l’exercice de l’assistance médicale à la procréation (AMP) dans les cas de sérodiscordance.
Par ailleurs, le couple et les praticiens, étant les premiers « pénalisés » par cette absence de transfert, nous
avons demandé au psychiatre son avis, sur la question
humaine et technique.
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