
 
 
 
 
 
 
  
  
 
9.2 mois, par rapport à 6.5 mois avec IROX (p=<.001) et 6 mois avec IFL (p=<.001). Les 
patients traités par FOLFOX4 ont eu significativement plus d’effets secondaires de grade 3 ou 
plus (odds ratio of 1,65, p<0,001) lesquels étaient moins fréquents chez les hommes que chez 
les femmes (OR 0.63, p<0.001). Les effets secondaires les plus courants ont été la Neuropathie 
Sensorielle Périphérique, la fatigue, la neutropénie, les nausées, vomissements, et la diarrhée.  
« Notre survie globale à 5ans, avec FOLFOX4 en 1ère ligne constitue une nouvelle étape 
thérapeutique pour traiter les cancers colorectaux métastatiques, » a déclaré l’investigateur 
principal de l’étude, Richard Goldberg, MD, Université de Médecine de Caroline du Nord, 
Chapel Hill, NC. « Ajouter Eloxatine® à la chimiothérapie standard prolonge la survie de ces 
patients de façon significative et aussi retarde la progression de la maladie. »  
 
Le traitement par FOLFOX4 prédit d’importants bénéfices  
Il a été décelé que recevoir FOLFOX4 était le facteur le plus puissant pour prédire la survie 
globale et le temps jusqu’à progression. Les facteurs prédictifs d’une mauvaise évolution 
étaient: un performans status, un taux de neutrophiles et de phosphatases alcalines élevés lors 
du bilan initial, ainsi qu’un grand nombre de sites atteints. Bien qu’être âgé de 70 ans et plus ait 
été associé à une moins bonne survie, ce n’était pas prédictif du temps jusqu’à progression, du 
taux de réponse ni de la survenue toxicité de grade 3 et plus.  
 
A propos du cancer colorectal 
Des progrès ont été faits dans le traitement du cancer colorectal, mais il reste la seconde cause 
de décès par cancer aux Etats–Unis. Au stade II, le cancer s’est développé à travers la paroi du 
colon ou du rectum mais n’a pas encore atteint les ganglions lymphatiques. Au stade III, le 
cancer a envahi au moins un ganglion lymphatique local mais n’a pas migré à distance. Cancer 
colorectal métastatique signifie que le cancer a envahi d’autre ganglions et/ou organes. La 
Société de Cancérologie Américaine estime qu’en 2007 aux Etats-Unis, il y aura environ 
112340 nouveaux cas de cancer du colon et 41420  nouveaux cas de cancer du rectum.  
 
A propos d’ Eloxatine® 
En Europe 
Eloxatine® a obtenu une autorisation de mise sur le marché en France pour le traitement de 
deuxième ligne du cancer colorectal métastatique en avril 1996, et pour le traitement de 
première ligne en avril 1998. En juillet 1999, Eloxatine® a été homologué pour le traitement de 
première ligne du cancer colorectal de stade avancé dans les principaux pays européens dans 
le cadre d’une procédure de reconnaissance mutuelle, la France étant l’Etat membre de 
référence. 
Eloxatine® a ensuite satisfait aux différentes étapes de la Procédure de reconnaissance 
mutuelle européenne en décembre 2003, ce qui a permis un enregistrement pour le traitement 
du cancer colorectal métastatique (en première comme en deuxième ligne) en association avec 
le 5-fluorouracile et l’acide folinique. 
En septembre 2004, Eloxatine®  a obtenu une extension d’indication en Europe, de nouveau 
dans le cadre d’une Procédure de reconnaissance mutuelle, la mention de « Traitement 
adjuvant du cancer du côlon de stade III (Dukes C) après résection complète de la tumeur 
primitive » venant s’ajouter au libellé de l’indication. 
Aux Etats-Unis 
Eloxatine®, en association avec le protocole 5-FU/LV en perfusion, a été approuvé le 9 janvier 
2004 pour le traitement de première ligne du carcinome du côlon ou du rectum à un stade 
avancé (premier traitement de patients atteints d’un cancer colorectal métastatique). Cette 
même association à base d’Eloxatine® avait initialement (août 2002) reçu une approbation de 
l’administration américaine, la Food and Drug Administration (FDA), pour le traitement de