Contacts : Salah Mahyaoui + 33 6 73 68 78 88 Anne Bancillon + 33 6 86 31 03 89 SANOFI-AVENTIS AU 43ème CONGRÈS ANNUEL 2007 DE L’ ASCO - Données majeures présentées pour Eloxatine® et Taxotere® respectivement dans le cancer colorectal et le cancer du sein - Un portefeuille innovant et prometteur: 3 molécules en stade avancé de développement mises à l’honneur Paris, France, le 6 Juin, 2007 - Congrès de l’ASCO 2007 un tournant pour sanofi-aventis qui confirme aujourd’hui la valeur de ses produits commercialisés Eloxatine® et Taxotere® et ses perspectives futures en oncologie avec les premières communications de 3 agents prometteurs de son portefeuille renforçant son engagement dans la prise en charge des patients cancéreux. Eloxatine® approuvé en Europe et aux Etats-Unis en association avec 5FU/LV, dans le traitement des cancers du colon de stade III après chirurgie et des cancers colorectaux métastatiques, a confirmé son efficacité grâce à des résultats de survie (Progression Free Survival) à long terme et à sa contribution à l’amélioration de la Survie Sans Progression des patients ayant des métastases hépatiques isolées résecables. ¾ Dans les stades III de cancer du colon après chirurgie, les résultats de l’étude MOSAIC, après un suivi de 6 ans ont montré que FOLFOX4, une chimiothérapie à base d’Eloxatine® a amélioré de façon significative la survie globale (OS) (HR= 0,80, CI [0,66-0,98]) par rapport au traitement standard (5-FU/LV). L’analyse actualisée du critère principal de l’étude (survie sans récidive à 3 ans /Disease Free Survival-DFS, incluant les patients de stades II et III) a confirmé après un suivi de 5ans le bénéfice de FOLFOX4 par rapport au schéma 5-FU/LV seul (HR:0,80, P=0,003), offrant ainsi un espoir de guérison aux patients. Les résultats actualisés du critère d’évaluation principal (survie sans récidive /DFS à trois ans, incluant les stades II et III) ont aussi confirmé le bénéfice apporté par FOLFOX 4 versus 5-FU/LV L’effet indésirable le plus fréquemment rapporté était la neutropénie chez 79% des patients. La neuropathie sensorielle périphérique ne fut sévère que chez 12% des patients, et une récupération partielle ou complète a été observée dans la quasi-totalité des cas dans les 18 mois qui ont suivi le traitement. (Abstract # 4007) 1 ¾ Dans les cancers colorectaux métastatiques, après 4,3 ans de suivi, FOLFOX4 a plus que doublé le nombre de patients en vie à 5 ans par rapport au précédent traitement standard IFL (Irinotecan Fluorouracile Leucovorine), 9,2% versus 3,8% (p=<0,01). Dans le groupe Eloxatin®, les patients ont présenté peu d’effets secondaires, essentiellement ceux couramment associés à la chimiothérapie, dont moins de fièvre, moins de diarrhées et de vomissements et de moins fréquentes ou sévères pertes de cheveux. (Abstract # 4067) ¾ Pour la première fois, chez les patients présentant des métastases hépatiques isolées résecables de cancer colorectaux, l’étude EPOC (Etude EORTC 40983 Intergroup) a démontré qu’une chimiothérapie péri-opératoire avec FOLFOX4 (Eloxatine® en association avec 5-fluorouracil/leucovorin (5-FU/LV)), a significativement amélioré la PFS de 9,2% et réduit le risque de rechute de 27% (HR=0,73, p=0,025) par rapport à la chirurgie seule. Ceci représente une option thérapeutique prometteuse pour les patients ayant des métastases hépatiques isolées et résecables et a été mis en valeur lors de la conférence de presse de l’ASCO. Il ya eu 25,2% de complications chirurgicales dans le bras chirurgie péri-opératoire et 15,9% dans le bras chirurgie seule (P=0,04); la mortalité opératoire reste très faible (<1%) quel que soit le bras de traitement : deux décès dans le bras standard et un dans le bras expérimental. (Abstract # LBA5) Ces résultats renforcent Eloxatine® en tant que pierre angulaire du traitement du cancer colorectal et les schémas à base d’Eloxatine® sont un standard du traitement de cette maladie. Taxotere® qui est déjà enregistré dans cinq différents types de tumeurs (cancers du sein, du poumon, de la prostate, de l’estomac, et de la tête & du cou) à divers stade de la maladie, a vu démontré cette année l’évidence de son activité dans le cancer du sein renforcée dans la population de mauvais pronostics des patientes atteintes de formes métastatiques HER 2 positive ainsi que dans les stades adjuvants. ¾ Une étude de phase III conduite par le BCIRG chez les patientes atteintes de cancer du sein métastatique HER2-positif a évalué l’efficacité et la tolérance de Taxotere® en monothérapie (T) ou en association avec le carboplatin (TC) ajouté au trastuzumab (H). TH (T 100mg/m²) et TCH (T 75mg/m²) sont des traitements très actifs chez ces patients, avec un haut taux de réponse, une médiane de temps jusqu’à progression (TTP) > 10 mois, et une médiane de survie globale > 36 mois. La toxicité cardiaque n’a pas été problématique, quel que soit le traitement. (Abstract # LBA1008) ¾ Une méta analyse réalisée dans le cancer du sein adjuvant a démontré dans une population où l’expression des récepteurs estrogéniques (ER) est habituellement associée à une relative résistance à la chimiothérapie, l’efficacité de l’utilisation d’un schéma à base de Taxotere® quel que soit le statut 2 hormonal. Chez les 3329 patientes ayant eu une évaluation des ER, le schéma à base de Taxotere® a été associé à une réduction significative du risque de décès (HR=0,69; 95%CI: 0,51-0,92, p=0,01) dont 30% de réduction du risque de décès chez les patientes ayant une maladie ER-positive (HR=0,70; 95%CI: 0,540,91). La tolérance de ces traitements à base de Taxotere® avait précédemment été rapportée dans la littérature (BCIRG 01study: Martin, N Eng J Med, 2005, 352, 2302-13 ; PACS01 study: Roche H, J Clin Oncol, 2006, 24: 2664-71) (Abstract #537) La présentation de 3 produits majeurs en stade avancé de développement a donné à sanofi-aventis l’opportunité de mettre en valeur son engagement en Oncologie. ¾ Aflibercept (VEGF-Trap), un agent anti-angiogénique développé en partenariat avec Regeneron, est une protéine de fusion neutralisante unique dirigée contre VEGF et ciblant VEGF-A, VEGF-B et PIGF. Les résultats obtenus dans cette population de cancers de l’ovaire et du poumon avancés très lourdement prétraitée ont été très prometteurs. Bien que l’étude du cancer de l’ovaire ne soit qu’une phase II, elle a été sélectionnée par l’ASCO pour être présentée en conférence de presse. Un large programme de phase III associant l’aflibercept (VEGF-Trap) à une chimiothérapie standard dans cinq tumeurs solides au stade avancé : cancer de la prostate, colorectal, du poumon non à petites cellules, du pancréas et gastrique a débuté ou va être initié en 2007. (Abstract # 5508) Sanofi-aventis prévoit une réglementation en 2008. première soumission aux organismes de ¾ S-1, une nouvelle fluoropyrimidine, développée en partenariat avec Taiho, et déjà commercialisée au Japon et en Corée, a montré à travers les résultats d’une étude de Phase III dans le cancer gastrique métastatique une activité impressionnante en association avec le cisplatine; l’efficacité et la tolérance de S-1 en monothérapie a aussi été confirmée. L’association de S-1 avec le cisplatine a significativement réduit le risque de décès de 22,6% (HR: 0,774 ; 95% CI [0,608-0,985]) par rapport à S-1 seul. Il y a eu davantage d’effets secondaires de grade 3/4 de type hématologique et gastro-intestinal (anorexie/nausée) quand le cisplatine était associé au S-1, tandis que S-1 en monothérapie a été bien toléré. (Abstract # 4514) ¾ TroVax® est un vaccin thérapeutique anti cancéreux, développé en collaboration avec Oxford Biomedica. Les données de Phase II présentées par Oxford BioMedica dans le cancer à cellules claires du rein sont encourageantes. TroVax® a été bien toléré, immunogénique et a une activité anti-tumorale prometteuse. Un nombre significatif de réponses objectives a été obtenu (une réponse à l’anticorps anti-5T4 chez 91% des patients) et 24 des 35 (68%) patients évaluables ont eu un contrôle de la maladie. Une analyse préliminaire indique une tendance envers un lien entre la réponse immune 5T4-spécifique induite par TroVax® et le bénéfice clinique chez les patients à cellules claires. (Abstract # 3069) 3 Ces études amènent davantage de poids à l’étude de phase III randomisée (TRIST) actuellement conduite dans le cancer du rein. Sanofi-aventis conduit le développement clinique de TroVax® dans le cancer colorectal. **** 4 - INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES A propos des études Les résultats complets des études sont disponibles sur le site internet de l’ASCO (American Society of Clinical Oncology) : www.asco.org Abstract # 4007 – Oxaliplatin/5FU/LV in adjuvant colon cancer: updated efficacy results of the MOSAIC trial, including survival, with a median follow-up of 6 years (Oxaliplatine/5FU/LV dans le traitement adjuvant du cancer du côlon : actualisation des résultats d’efficacité de l'étude MOSAIC, y compris des données relatives à la survie, avec un suivi médian de 6 ans). Abstract # 4067 – N9741: Survival update and prognostic factor analysis of oxaliplatin (ox) and irinotecan (iri) combinations for metastatic colorectal cancer (MCRC). (Actualisation de la survie et analyse des facteurs pronostiques dans le cadre de l’utilisation des associations oxaliplatine (ox) et irinotécan (iri) dans le cancer colorectal métastasique (CCRM)). Abstract # LBA5 – Final results of the EORTC Intergroup Peri-operative FOLFOX4 chemotherapy and surgery for colorectal cancer. (Résultats définitifs de l’étude Intergroupe de l’EORTC Chimiothérapie péri-opératoire FOLFOX4 et chirurgie pour résultant d’un cancer colorectal). randomized phase III study 40983: resectable liver metastases from randomisée de phase III 40983: métastases hépatiques résécables Abstract # LBA1008 - BCIRG007: First overall survival analysis of a randomized phase III trial of trastuzumab plus docetaxel with or without carboplatin as first line therapy in HER2 amplified metastatic breast cancer (MBC). (BCIRG007: Première analyse de survie globale dans le cadre d’un essai de phase III randomisé évaluant trastuzumab plus docétaxel, avec ou sans carboplatine, en tant que traitement de première ligne dans le cancer du sein métastatique HER2-amplifié (CSM)). Abstract #537 - Estrogen receptor expression and efficacy of docetaxel in early breast cancer: A pooled analysis of 3,490 patients included in two randomized trials (Expression des récepteurs oestrogéniques et efficacité du docétaxel dans le cancer du sein de stade précoce : analyse pondérée de 3490 patientes incluses dans deux essais randomisés). Abstract # 5508 – VEGF-Trap for patients (pts) with recurrent platinum-resistant epithelial ovarian cancer (EOC): Preliminary results of a randomized, multicenter phase II study. (VEGF-Trap administré aux patientes (pts) présentant un cancer épithélial ovarien récidivant, résistant au sel de platine (CEO) : résultats préliminaires d’une étude de phase II randomisée et multicentrique). Abstract # 4514 – Randomized phase III study of S-1 alone versus S-1 plus CDDP in advanced gastric cancer (the SPIRITS trial). (Étude randomisée de phase III évaluant S-1 en monothérapie par rapport à l’association S-1 + CDDP dans le cancer gastrique avancé (essai SPIRITS)). 5 Abstract # 3069 - Activity of MVA 5T4 alone or in combination with either interleukin-2 or interferon-alpha in patients with metastatic renal cell cancer (Activité de MVA 5TA en monothérapie ou en association soit avec l’interleukine 2, soit avec l’interferon alpha chez des patients atteints de cancer du rein métastatique) 6 A propos des pathologies À propos du cancer colorectal Le cancer colorectal est l’une des principales causes de mortalité. Chaque année, environ un million de nouveaux cas de cancer colorectal sont diagnostiqués dans le monde, dont environ 381 000 en Europe. Selon l’American Cancer Society, le cancer colorectal est la troisième cause de décès d'origine cancéreuse aux Etats-Unis et représente environ 10% de la totalité des cas de mortalité par cancer. Au cours de sa vie, une personne sur 18 environ présentera un cancer colorectal et plus de 52 000 décès associés à ce cancer sont anticipés cette année aux Etats-Unis. En Europe, 204 000 personnes meurent chaque année des suites d'un cancer colorectal. Le cancer colorectal débute au niveau des cellules qui tapissent le côlon ou le rectum. Lorsque ces cellules cancéreuses se propagent à partir du côlon vers d’autres parties du corps, on parle de cancer métastatique. Les cellules cancéreuses peuvent se disséminer ou métastaser via le sang ou le système lymphatique, ou encore se développer directement dans les tissus voisins de la tumeur initiale. Le diagnostic du cancer colorectal est associé à un stade, qui traduit l’étendue du cancer et indique s’il y a métastase. Il est dit des patients atteints d’un cancer colorectal qui a envahi des organes ou à des tissus à distance qu’ils sont porteurs d’un cancer colorectal avancé ou métastatique, ou cancer colorectal de stade IV. Les métastases hépatiques sont fréquemment observées dans le cadre de l’évolution d’un cancer colorectal et touchent plus de 50% des patients ; quant aux métastases hépatiques résécables (cf. le groupe de patients inclus dans cet essai), elles concernent environ 10 à 20 % des patients. A propos du cancer du sein Le cancer du sein est la forme de cancer la plus fréquemment diagnostiquée chez la femme. Il représente la deuxième cause de mortalité par cancer chez la femme après le cancer du poumon, et son incidence est en augmentation depuis 1990, principalement chez les femmes de 50 ans et plus. Il représente la première cause de mortalité par cancer chez les femmes âgées de 40 à 59 ans. Aux Etats-Unis, un diagnostic de cancer du sein est fait toutes les 3 minutes. Le risque pour une femme de développer un cancer du sein au cours de sa vie est d’environ 13 pour cent (environ une femme sur sept aux Etats-Unis). Au sein de l’Union européenne, plus de 191 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année et plus de 60 000 femmes mourront des suites de la maladie. Aux Etats-Unis, environ 200 000 nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués chaque année et 40 000 femmes meurent des suites de la maladie. Parmi les femmes atteintes de cancer du sein, 20 à 25 % seront HER2 positive. Un dépistage et un diagnostic plus précoce ainsi qu’une prise ne charge rapide des patientes pourrait offrir de meilleures chances de survie. A propos du cancer de l’ovaire La plupart des cancers de l’ovaire sont soit des carcinomes épithéliaux (cancers qui se développent à partir des cellules de surface de l’ovaire) soit des tumeurs germinales malignes (cancers se développant à partir des cellules germinales). Aux Etats Unis, plus de 28 000 nouveaux cas et 22 400 en Europe ont été diagnostiqués en 2004 et près de 14 400 patientes aux Etats Unis et 18 500 patientes en Europe sont décédées de cette maladie. 7 A propos du cancer du poumon Le cancer du poumon est le cancer le plus fréquent à l’échelon mondial depuis 1985. En 2002, 1,35 million de nouveaux cas de cancer du poumon ont été diagnostiqués, ce qui représente environ 12,4% de la totalité des nouveaux cas de cancer diagnostiqués. Le cancer du poumon représente 29% de la mortalité totale due au cancer et est responsable de davantage de décès que le cancer du sein, le cancer colorectal et le cancer de la prostate réunis. Selon les estimations, le cancer du poumon serait responsable de 1,18 million de décès chaque année. Selon les derniers chiffres disponibles pour 2002 aux Etats-Unis, 100 099 hommes et 80 163 femmes ont été diagnostiqués comme atteints d’un cancer du poumon. Au sein de l'Union Européenne (UE), le cancer du poumon est le troisième cancer le plus fréquemment diagnostiqué. 243 600 cas de cancer du poumon ont été diagnostiqués en 2000. Ce cancer ne touche pas exclusivement les pays développés : près de 50 % cas de cancer du poumon recensés en 2002 ont été documentés dans les pays en développement. Chez l'homme américain, le taux d'incidence a baissé de manière significative depuis 1984 : de 102 par 100 000 en 1984, il est passé à 77,8 par 100 000 en 2002. Chez la femme, après une longue période d'augmentation, le taux de cancer du poumon s'est stabilisé depuis 1998. A propos du cancer gastrique Le cancer gastrique (ou de l’estomac) est le quatrième type de cancer le plus fréquent dans le monde avec environ 934 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année. C’est la deuxième cause de mortalité par cancer dans le monde avec plus de 700 000 décès annuels. On estime à 20 000, le nombre d’Américains chez lesquels un cancer gastrique est diagnostiqué chaque année. En Europe, ce nombre dépasse 140 000. A propos du cancer du rein Le cancer du rein, est représenté par le carcinoma rénal (formé à partir des tubules rénaux qui filtrent le sang et détoxifient les déchets organiques) et le carcinome rénal pelvien (formé à partir du centre du rein dans la région qui collecte l’urine). Il regroupe aussi la tumeur de Wilms, une forme de cancer du rein qui se développe habituellement chez l’enfant de moins de 5 ans. Aux Etats Unis, plus de 36 600 nouveaux cas ont été diagnostiqués en 2004 et 38400 en Europe et près de 12 500 patientes aux Etats Unis et 18 100 patientes en Europe sont décédées de cette maladie. L’incidence est supérieure chez les hommes. 8 A propos de nos produits A propos d’ Eloxatine® En Europe Eloxatine® a obtenu une autorisation de mise sur le marché en France pour le traitement de deuxième ligne du cancer colorectal métastatique en avril 1996, et pour le traitement de première ligne en avril 1998. En juillet 1999, Eloxatine® a été homologué pour le traitement de première ligne du cancer colorectal de stade avancé dans les principaux pays européens dans le cadre d’une procédure de reconnaissance mutuelle, la France étant l’Etat membre de référence. Eloxatine® a ensuite satisfait aux différentes étapes de la Procédure de reconnaissance mutuelle européenne en décembre 2003, ce qui a permis un enregistrement pour le traitement du cancer colorectal métastatique (en première comme en deuxième ligne) en association avec le 5-fluorouracile et l’acide folinique. En septembre 2004, Eloxatine® a obtenu une extension d’indication en Europe, de nouveau dans le cadre d’une Procédure de reconnaissance mutuelle, la mention de « Traitement adjuvant du cancer du côlon de stade III (Dukes C) après résection complète de la tumeur primitive » venant s’ajouter au libellé de l’indication. Aux Etats-Unis Eloxatine®, en association avec le protocole 5-FU/LV en perfusion, a été approuvé le 9 janvier 2004 pour le traitement de première ligne du carcinome du côlon ou du rectum à un stade avancé (premier traitement de patients atteints d’un cancer colorectal métastatique). Cette même association à base d’Eloxatine® avait initialement (août 2002) reçu une approbation de l’administration américaine, la Food and Drug Administration (FDA), pour le traitement de deuxième ligne (traitement de patients atteints d’un cancer colorectal métastatique précédemment traités). Le 4 novembre 2004, ce protocole à base d’Eloxatine® a été autorisé pour le traitement adjuvant du cancer du côlon de stade III (Dukes C) après résection complète de la tumeur primitive. Eloxatine® a été développé en collaboration avec Debiopharm S.A et est actuellement commercialisé par sanofi-aventis dans plus de 60 pays. A propos de Taxotere® Taxotere® est actuellement approuvé dans 5 pathologies cancéreuses différentes : - Cancer du sein Aux Etats-Unis et en Europe, Taxotere® est enregistré pour le traitement des patientes présentant un cancer du sein localement avancé ou métastatique après échec d’une chimiothérapie antérieure. En Europe, Taxotere® a également reçu l'approbation pour son utilisation en association avec la doxorubicine dans le traitement des patientes ayant reçu un traitement cytotoxique antérieur pour cette maladie ainsi qu’en association avec la capécitabine après échec d’un traitement cytotoxique ayant comporté des anthracyclines. Aux Etats-Unis et en Europe, Taxotere® a obtenu l’approbation pour une utilisation en association avec la doxorubicine et le cyclophosphamide (régime « TAC ») pour le traitement des patientes présentant un cancer du sein opérable avec envahissement ganglionnaire. Enfin, Taxotere® est approuvé en Europe en association avec le trastuzumab pour le traitement des patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique surexprimant les récepteurs Her2. 9 - Cancer du poumon Aux Etats-Unis et en Europe, Taxotere® est approuvé, en association avec le cisplatine, pour le traitement des patients présentant un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC), localement avancé ou métastatique, non résecable, et n’ayant pas reçu de chimiothérapie antérieure pour cette affection. Taxotere® est approuvé, en monothérapie, pour le traitement des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC), localement avancé ou métastatique, non résecable, après échec d’une chimiothérapie antérieure à base de sel de platine. - Cancer de la prostate Aux Etats-Unis et en Europe, Taxotere® est approuvé en association avec la prednisone pour le traitement des patients atteints d’un cancer de la prostate métastatique androgéno-indépendant (hormono-résistant). - Cancer gastrique (de l’estomac) La FDA et le Comité des Médicaments à Usage Humain (CHMP) de l’Agence Européenne des Médicaments (EMEA) ont approuvé en 2006 l’utilisation de Taxotere®, solution à diluer pour injection, en association avec le cisplatine et le 5-fluorouracile dans le traitement des patients atteints d’un cancer de l’estomac au stade avancé, y compris le cancer de la jonction gastrooesophagienne (GE), et n’ayant pas reçu au préalable de chimiothérapie pour leur maladie de stade avancé. -Cancer de la tête et du cou En Octobre 2006, l’Agence Européenne des Médicaments (EMEA) et la FDA ont approuvé Taxotere® (docetaxel) solution à diluer pour injection, en association avec le cisplatine et le 5fluorouracile dans le traitement d’induction des patients atteints d’un cancer de la tête et du cou (Carcinome épidermoïde /Squamous cell Carcinoma / SCCHN) localement avancé et inopérable. À propos de VEGF Trap Le VEGF Trap est une protéine de fusion, récepteur humain soluble, ayant un mécanisme d’action unique. C’est un puissant inhibiteur de l’angiogénèse qui lie VEGF-A de façon plus forte qu’un anticorps monoclonal. Il bloque toutes les isoformes de VEGF-A ainsi que le facteur de croissance placentaire (PlGF). Le VEGF Trap a une relativement longue demi-vie d’approximativement deux semaines. D’autres anti-VEGF ont été approuvés dans certaines indications cancéreuses et dans des dégénérescences vasculaires de la macula. A propos de S-1 Le S-1 est un nouvel anticancéreux oral, dérivé du 5-Fluoro-Uracil (5-FU) qui associe 3 agents pharmacologiques: le tegafur qui est un précurseur - “pro-drug” - du 5-FU; le giméracil (5-chloro-2,4 dihydropyridine (CDHP)) qui inhibe l’activité enzymatique de la dihydropyrimidine dehydrogénase (DPD); et l’otéracil (oxonate de potassium (Oxo), qui corrige les effets secondaires digestifs. Le S-1 est actuellement prescrit au Japon pour le traitement du cancer gastrique, du cancer colorectal, des cancers de la tête et du cou, du cancer du poumon non à petites cellules, du cancer du sein métastatique, ainsi que du cancer du pancréas. Aux Etats-Unis, en Europe et dans d’autres pays, le produit est en phase III de développement clinique. Taiho commercialise et développe S-1 au Japon et dans quelques autres pays d’Asie. Sanofiaventis est responsable du développement clinique du produit et de sa future commercialisation aux Etats-Unis, en Europe et dans d’autres pays dans le monde à l’exception de certains pays d’Asie. 10 A propos de TroVax TroVax® est l’immunothérapie anti cancéreuse majeure d’Oxford BioMedica, en cours de développement en collaboration avec sanofi-aventis. Elle est conçue spécifiquement pour stimuler la réponse immunitaire anti-cancéreuse et a de potentielles applications dans la plupart des tumeurs solides. TroVax® cible l’antigène tumoral 5T4, qui est très largement répandu dans un grand nombre de types de tumeurs. La présence 5T4 est corrélée à un mauvais pronostic. Cette molécule est un système de transfert de gène de poxvirus (MVA), qui libère le gène de 5T4 et stimule l’organisme du patient afin de produire une réponse immunitaire anti-5T4. Cette réponse immunitaire détruit les cellules tumorales portant le 5T4. En 2006, Oxford BioMedica a initié une étude de Phase II évaluant TroVax® dans le cancer du rein et sanofi-aventis conduit un plan de développement dans le cancer colorectal. Cette molécule a suscité l’intérêt de la recherche sur le cancer au Royaume-Uni (Cancer Research UK), l’Institut du Cancer des Etats-Unis (US National Cancer Institute/NCI), et le Groupe d’Etudes Cliniques du Royaume-Uni, QUASAR. Ces organismes réalisent ou vont commencer des études cliniques avec TroVax®. *** A propos de sanofi-aventis Sanofi-aventis est l’un des leaders mondiaux de l’industrie pharmaceutique et le numéro 1 en Europe. Sanofi-aventis s’appuie sur une recherche internationale pour se développer dans sept domaines thérapeutiques majeurs : le cardiovasculaire, la thrombose, le cancer, les maladies métaboliques, le système nerveux central, la médecine interne et les vaccins. Sanofi-aventis est coté à Paris (EURONEXT : SAN) et à New-York (NYSE : SNY). Déclarations prospectives Ce communiqué contient des déclarations prospectives (au sens du U.S. Private Securities Litigation Reform Act of 1995). Ces déclarations ne constituent pas des faits historiques. Ces déclarations comprennent des projections financières et des estimations ainsi que les hypothèses sur lesquelles celles-ci reposent, des déclarations portant sur des projets, des objectifs, des intentions et des attentes concernant des événements, des opérations, des produits et des services futurs ou les performances futures. Ces déclarations prospectives peuvent souvent être identifiées par les mots « s'attendre à », « anticiper », « croire », « avoir l’intention de », « estimer » ou « planifier », ainsi que par d’autres termes similaires. Bien que la direction de sanofi-aventis estime que ces déclarations prospectives sont raisonnables, les investisseurs sont alertés sur le fait que ces déclarations prospectives sont soumises à de nombreux risques et incertitudes, difficilement prévisibles et généralement en dehors du contrôle de sanofi-aventis, qui peuvent impliquer que les résultats et événements effectifs réalisés diffèrent significativement de ceux qui sont exprimés, induits ou prévus dans les informations et déclarations prospectives. Ces risques comprennent ceux qui sont développés ou identifiés dans les documents publics déposés par sanofi-aventis auprès de l'AMF et de la SEC, y compris ceux énumérés dans les rubriques « Facteurs de risque » et « Déclarations prospectives » du document de référence 2006 de sanofi-aventis ainsi que dans les rubriques « Risk Factors » et « Cautionary Statement Concerning Forward-Looking Statements » du rapport annuel 2006 sur Form 20-F de sanofi-aventis, qui a été déposé auprès de la SEC. Sanofi-aventis ne prend aucun engagement de mettre à jour les informations et déclarations prospectives sous réserve de la réglementation applicable notamment les articles 223-1 et suivants du règlement général de l’autorité des marchés financiers. 11