NbP airsMilieuxJumeaux =1
pi"#pi(pi+1 −1) − i−1
X
k=1
2k.Ck
i−1−1!#
La multiplication par 1
pi
est n´ecessit´ee pour calculer le nombre de mots qui contiennent un 1 en derni`ere
lettre (i.e. (mod pi)).
L’expression #pi(pi+1 −1) compte le nombre de mots entre #piet #pi+1.
On soustrait de ce nombre de mots total la valeur de Pi−1
k=1 2k.Ck
i−1−1 qui correspond au nombre de
mots contenant au moins un pk−1 ou un 1 comme lettre parmi les i−1 premi`eres lettres de leur ´ecriture
par les restes (i.e. (mod pk), pour tout pkinf´erieur strictement `a i). Le reste 1 correspond au fait que le
nombre pipr´ec´edant le nombre pair pi+ 1 n’est pas premier tandis que le reste pk−1 correspond au fait
que le nombre pi+ 2 suivant le nombre pair pi+ 1 n’est pas premier). Le nombre de mots `a ´eliminer ´etant
´egal `a 3i−1est comme dans la section pr´ec´edente bien inf´erieur au nombre de mots total et on est ainsi
assur´e de toujours trouver entre deux primorielles sucessives un nombre pair “coinc´e” entre deux nombres
premiers.
4 Existence d’un d´ecomposant de Goldbach pour tout nombre
pair sup´erieur ou ´egal `a 6
La Conjecture de Goldbach (7 juin 1742) stipule que tout nombre pair sup´erieur ou ´egal `a 6 est la somme
de deux nombres premiers impairs. Si on note P∗l’ensemble des nombres premiers impairs :
P∗={p1= 3, p2= 5, p3= 7, p4= 11, . . .},
on peut ´ecrire la Conjecture de Goldbach ainsi :
∀n∈2N\{0,2,4},∃p∈P∗, p ≤n/2,∃q∈P∗, q ≥n/2, n =p+q.
Dans la suite, n´etant donn´e, on note : P∗(n) = {x∈P∗/x ≤n},
Un nombre premier qui n’est jamais congru `a n, un nombre pair sup´erieur ou ´egal `a 6 donn´e, selon aucun
module de P∗(n), est un d´ecomposant de Goldbach de n.
En effet,
∀n∈2N\{0,2,4},∃p∈P∗(n),∀m∈P∗(n), p 6≡ n(mod m)
⇔n−p6≡ 0 (mod m)
⇔n−p premier.
On va chercher pour nun nombre pair compris entre deux primorielles successives #piet #pi+1 un nombre
premier inf´erieur `a #pinon congru `a nselon tout module premier inf´erieur `a pi. On va montrer que parmi
les nombres inf´erieurs `a #pi, il y en a au moins un qui n’est congru ni `a 0 (donc il est premier) ni `a n(donc
il ne partage aucun de ses restes avec n). On a vu dans la section pr´ec´edente que 3inombres inf´erieurs
`a #piont au moins l’un de leurs restes qui est nul ou bien ´egal `a une valeur donn´ee (en l’occurrence le
reste de nselon le module consid´er´e). Mais 3iest toujours tr`es inf´erieur `a #pidonc il existe toujours
un nombre inf´erieur `a #piqui n’est congru `a 0 selon aucun module et qui n’est jamais congru `a nselon
aucun module inf´erieur `a pi. Ce nombre est un d´ecomposant de Goldbach de n.
Si #pi<n<#pi+1 alors NbDecompGoldbach(n)>#pi−3i>1.
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