L2 Mathématiques Structures algébriques et arithmétique Année

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ematiques
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Structures alg´
ebriques et arithm´
etique
Structures alg´
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Ann´
ee 2008-2009
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CHAPITRE II
CHAPITRE II
CHAPITRE II
CHAPITRE II
CHAPITRE II
CHAPITRE II
CHAPITRE II
Anneaux
Anneaux
Anneaux
Anneaux
Anneaux
Anneaux
Anneaux
I - Anneaux : d´
efinitions, exemples
I - Anneaux : d´
efinitions, exemples
I - Anneaux : d´
efinitions, exemples
I - Anneaux : d´
efinitions, exemples
I - Anneaux : d´
efinitions, exemples
I - Anneaux : d´
efinitions, exemples
I - Anneaux : d´
efinitions, exemples
II - Sous-anneaux, anneaux engendr´
es, anneaux produits,
II - Sous-anneaux, anneaux engendr´
es, anneaux produits,
II - Sous-anneaux, anneaux engendr´
es, anneaux produits,
II - Sous-anneaux, anneaux engendr´
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II - Sous-anneaux, anneaux engendr´
es, anneaux produits,
II - Sous-anneaux, anneaux engendr´
es, anneaux produits,
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es, anneaux produits,
morphismes d’anneaux, exemples.
morphismes d’anneaux, exemples.
morphismes d’anneaux, exemples.
morphismes d’anneaux, exemples.
morphismes d’anneaux, exemples.
morphismes d’anneaux, exemples.
morphismes d’anneaux, exemples.
III-Id
´
eaux, quotients d’anneaux commutatifs, th´
eor`
eme
III - Id´
eaux, quotients d’anneaux commutatifs, th´
eor`
eme
III - Id´
eaux, quotients d’anneaux commutatifs, th´
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III - Id´
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eaux, quotients d’anneaux commutatifs, th´
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d’isomorphisme.
d’isomorphisme.
d’isomorphisme.
d’isomorphisme.
d’isomorphisme.
d’isomorphisme.
d’isomorphisme.
I - Anneaux : d´
efinitions, exemples
I - Anneaux : d´
efinitions, exemples
I - Anneaux : d´
efinitions, exemples
I - Anneaux : d´
efinitions, exemples
I - Anneaux : d´
efinitions, exemples
I - Anneaux : d´
efinitions, exemples
I - Anneaux : d´
efinitions, exemples
efinition. Soit Aun ensemble muni de deux lois binaires internes, l’addition et la
multiplication, en g´en´eral not´ees + et ·On dit que (A, +,·) est un anneau si on a :
1) (A, +) est un groupe ab´elien.
2) (a, b, c)A3a·(b·c)=(a·b)·c. (associativit´e de la multiplication).
3) (a, b, c)A×A×A
a·(b+c)=(a·b)+(a·c)
(b+c)·a=(b·a)+(c·a)
(distributivit´e de la multiplication par rapport `a l’addition).
Notations.
1) On utilisera pour (A, +) les notations usuelles des groupes ab´eliens not´es additivement :
0d´esigne l’´el´ement neutre de l’addition
aesigne l’oppos´ede a
et on utilisera la notation n·apour aAnZ.
2) Pour aAet nN\{0}on posera a1=aet on d´efinira anpar r´ecurrrence en
posant an=aan1.
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3) Comme dans Zou Rl’associativit´e des lois + et ·permet de faire disparaˆıtre les
parenth`eses superflues, d’autre part on consid`erera pour le parenth´esage que la loi ·est
prioritaire sur la loi +,c’est-`a-dire par exemple :
a·b+csignifie (a·b)+c.
efinitions. Soit (A, +,·) un anneau.
1) On dit que l’anneau est commutatif si la loi ·est commutative.
2) On dit que l’anneau est unitaire s’il n’est pas r´eduit `a {0}et si la loi ·admet un
´el´ement neutre, qu’on appellera ´el´ement unit´e de l’anneau et que l’on notera 1 ou 1A.
3) Si l’anneau est unitaire, un ´el´ement aAest inversible s’il existe aAtel que
a·a=a·a=1.
Cet ´el´ement aest alors unique et not´e a1.
Remarque. On peut aussi d´efinir s´epar´ement la notion d’inverse `a droite ou
d’inverse `a gauche mais l’´el´ement ´eventuellement obtenu n’est alors pas n´ecessairement
unique.
Notation. Si aest inversible on utilisera la notation ´evidente anpour nZ.
4) Un anneau unitaire tel que tout ´el´ement autre 0 soit inversible est appel´e corps.
5) On dit que l’anneau (A, +,·) est int`egre s’il n’est pas r´eduit `a {0}et si on a :
(x, y)A×A(x·y=0x=0 ou y=0).
Remarque. Les calculs dans un anneau peuvent se faire “`a peu pr`es” comme dans Z,en
faisant attention `al´eventuelle non commutativit´e de la multiplication. On a par exemple,
dans l’anneau (A, +,·)
aAa·0=0
(a, b)A×Aa·(b)=(ab)=(a)·b.
On a aussi la formule du binˆome.
Proposition 1. (formule du binˆome)
Soit (A, +,·) un anneau. Soit nN,n1.
Soient aet bdans Atels que a·b=b·a. Alors on a :
(a+b)n=an+
n1
k=1
Ck
nakbnk+bn.
emonstration. On raisonne par r´ecurrence sur n. La formule est ´evidente pour n=1.
Supposons n2etler´esultat d´emontr´e pour n1.On a :
(a+b)n=(a+b)·(a+b)n1
=(a+b)·(an1+
n2
k=1
Ck
n1akbn1k+bn1)
=a·an1+a·
n2
k=1
Ck
n1akbn1k+a·bn1+b·bn1+b
n2
k=1
Ck
n1akbn1k+b·an1.
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On peut, en utilisant a.b =b.a, et les propri´et´es d’anneau, continuer le calcul comme on le
ferait dans Z.
(a+b)n=an+
n2
k=1
Ck
n1ak+1bn1k+
n2
k=1
Ck
n1akbnk+bn+ban1
=an+
n1
k=2
Ck1
n1akbnk+
n2
k=1
Ck
n1akbnk+abn1+an1b+bn
=an+(abn1+C1
n1abn1)+(an1b+Cn2
n1an1b)+
n2
k=2
(Ck1
n1+Ck
n1)akbnk+bn
=an+C1
nabn1+
n2
k=2
Ck
nakbnk+C1
nan1b+bn
d’o`uler´esultat.
Remarque. Si Aest unitaire la formule pr´ec´edente peut s’´ecrire (a+b)n=
n
k=0
Ck
nakbnk
avec pour convention (pour cette formule) a0=1 et b0=1.
On va maintenant ´etudier la question de la simplifiabilit´e pour la multiplication. On peut
faire une remarque :
Remarque. Soit Aun anneau non nul. Alors
Aest int`egre ⇐⇒ ∀aA\{0},si (x, y)A2erifient ax =ay alors x=y
⇐⇒ ∀aA\{0},si (x, y)A2erifient xa =ya alors x=y.
C’est-`a-dire que si l’anneau est int`egre tout ´el´ement anon nul est “simplifiable” `a droite et
`a gauche pour la multiplication. Dans le cas g´en´eral on a la proposition :
Proposition 2. Soit (A, +,·) un anneau unitaire.
1) Soit aA. On suppose aAtel que aa=1.Alors si (x, y)A2erifient
ax =ay, alors x=y.
2) Soit aA. On suppose a Atel que a·a =1.Alors si (x, y)A2erifient
xa =ya alors x=y.
emonstration. emontrons 1) par exemple. Le 2) est analogue, on a :
ax =ay aax =aay x=y.
En particulier, dans le cas o`u tout aA\{0}est inversible on a :
Proposition 3. Si (A, +,·) est un corps, alors c’est un anneau int`egre.
emonstration. Soient x, y dans Atels que x·y=0.Si x= 0 alors xest inversible
donc (x·y=x·0y=0).
Remarque. La r´eciproque n’est ´evidemment pas vraie (ex. Zest un anneau int`egre mais
pas un corps), mais
Proposition 4. Soit (A, +,·) un anneau unitaire int`egre et fini. Alors Aest un corps.
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emonstration. Soit aA\{0}.Alors les applications
ϕa:AAet ψa:AA
x→ xa x → ax
sont injectives, donc comme Aest fini, elles sont aussi surjectives, donc 1AIm ϕaIm ψa.
On obtient atel que aa=1 et a tel que aa = 1 puis a=aaa =(aa)a =a .
Donc ainversible.
Remarque. On verra plus loin une propri´et´e analogue dans le cas o`u Aest muni de plus en
outre structure d’alg`ebre, c’est-`a-dire de plus d’une structure d’espace vectoriel compatible
avec la structure d’anneau et que cet espace vectoriel est de dimension finie.
Voyons maintenant des exemples.
Exemples.
1) (Z,+,·) est bien entendu un anneau. Il est commutatif, unitaire, int`egre.
Les seuls ´el´ements inversibles sont 1 et -1. Ce n’est donc pas un corps.
2) Q,R,Csont des corps pour les lois usuelles.
3) D’autres exemples importants, mais qu’on n’´etudiera que plus loin sont les anneaux de
polynˆomes.
4) a) Si Eest un espace vectoriel non nul sur un corps commutatif, on notera LK(E)
l’ensemble des applications lin´eaires de Edans E. On munit cet ensemble de l’addition
usuelle obtenue en posant :
f,g ∈L
K(E),xE, (f+g)(x)=f(x)+g(x)
et de la loi ·de composition des applications. Alors (LK(E),+,·) est un anneau
unitaire. Si dim E2,cet anneau n’est ni commutatif, ni int`egre.
b) Si nN,n1,on notera Mn(K) l’ensemble des matrices n×n`a coefficients dans
K. Si on munit Mn(K) de l’addition et de la multiplication usuelles des matrices, on
obtient un anneau unitaire.
Cet anneau est “isomorphe” `a LK(E)sidimE=n(voir la d´efinition un peu plus
loin).
Si n2,il n’est ni commutatif, ni int`egre. Ex. 01
00
2
=00
00
.
c) L’ensemble des ´el´ements inversibles de LK(E) est dans le cas a) le groupe GL(E),
dans le cas b) le groupe GL(n, K).Onadefa¸con g´en´erale le r´esultat imm´ediat suivant :
Proposition 5. Soit (A, +,·) un anneau unitaire. Alors l’ensemble des ´el´ements inversibles
de Aest un groupe pour la multiplication.
Notation. On notera (A,·)ou(U(A),·) ce groupe.
On a aussi l’exemple important suivant :
Th´eor`eme 6. Soit nN,n2.
Alors l’ensemble Z/nZ,muni des lois obtenues par passage au quotient de l’addition et de
la multiplication usuelles de Zest un anneau commutatif unitaire.
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emonstration. On a vu que les lois + et ·sont compatibles avec la relation de
congruence modulo n, donc elles passent au quotient. Il est imm´ediat qu’on obtient une
structure d’anneau. On a :
Th´eor`eme 7. Soit nN,n2.
Les propri´et´es suivantes sont ´equivalentes :
1) Z/nZest un corps.
2) Z/nZest un anneau int`egre.
3) nest un nombre premier.
Remarque. On reviendra plus loin sur l’´etude du groupe U(Z/nZ) et sur une m´ethode de
calcul des inversibles.
emonstration du th´eor`eme.
1) 2) d’apr`es les propositions 3 et 4.
2) 3) Supposons nnon premier. Il existe alors des entiers n1et n2tels que
n=n1·n21<n
1<n, 1<n
2<n
on a n=n1·n2(on d´esigne par xla classe de xZdans Z/nZ) avec n= 0, n1= 0, n2=
0 donc Z/nZn’est pas int`egre.
32. Supposons npremier, soient aet bdans Z\{0}tels que a·b= 0 : alors n
divise a·b, donc (propri´et´e des nombres premiers), ndivise aou bc’est-`a-dire a= 0
ou b= 0.Donc Z/nZest int`egre.
II - Sous-anneaux, anneaux engendr´
es, anneaux produits, morphismes
II - Sous-anneaux, anneaux engendr´
es, anneaux produits, morphismes
II - Sous-anneaux, anneaux engendr´
es, anneaux produits, morphismes
II - Sous-anneaux, anneaux engendr´
es, anneaux produits, morphismes
II - Sous-anneaux, anneaux engendr´
es, anneaux produits, morphismes
II - Sous-anneaux, anneaux engendr´
es, anneaux produits, morphismes
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es, anneaux produits, morphismes
d’anneaux, exemples.
d’anneaux, exemples.
d’anneaux, exemples.
d’anneaux, exemples.
d’anneaux, exemples.
d’anneaux, exemples.
d’anneaux, exemples.
efinition. Soit (A, +,·) un anneau. Soit BA. On dit que Best un sous-anneau
de Asi on a :
1) (B,+) est un sous-groupe de (A, +).
2) (a, b)B×Bon a a·bB.
Remarque. Bien entendu si Best un sous-anneau de Aalors (B,+,·) est ´egalement
un anneau. Cependant mˆeme si Aest unitaire, Bpeut fort bien ne pas contenir l’´el´ement
unit´ede Aet ˆetre tout de mˆeme unitaire. (on verra plus loin un exemple).
efinition. Soit (A, +,·) est un anneau unitaire. Soit BA. On dit que Best un
sous-anneau unitaire de Asi Best un sous-anneau de Atel que 1AB.
Remarque. Si Best un sous-anneau unitaire de Aalors Best unitaire et son ´el´ement
unit´e est 1A.
efinition. Soit (K, +,·) un corps. Soit KK. On dit que Kest un sous-
corps de Ksi c’est un sous-anneau unitaire et si c’est un corps (ce qui revient `a dire :
xK\{0},x
1K.
efinition. On d´efinit, comme pour les groupes `a partir de la notion de sous-anneau (resp.
sous-anneau unitaire, sous-corps) la notion de sous-anneau (sous-anneau unitaire, sous-corps)
engendr´e par une partie comme intersection des sous-anneaux (sous-anneau unitaire, sous-
corps) contenant cette partie.
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