JESUS, LE BON BERGER Jean 10.1-21 Verset Clé 10.11 « Moi, je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Dans ce passage, Jésus enseigne qu'il est le bon berger. La Bible décrit la relation entre Dieu et son peuple comme une relation entre un berger et ses brebis. Marc 6.34 dit : « Quand Jésus vit la foule qui le suivait, il eut compassion d’eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger. » Les gens ont beaucoup de problèmes. Mais aux yeux de Dieu, leur vrai problème est qu'ils n'ont pas de berger. Dans les versets 1-6, Jésus explique la relation qui existe entre un berger et une brebis. Dans les versets 7-18, il témoigne pourquoi il est le bon berger. Que le Seigneur nous aide à rencontrer Jésus, le bon berger et à le suivre. Regardons les versets 1 et 2 : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre point par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par un autre côté, celui-là est un voleur et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. » Ces versets nous enseignent qu'il y a des bergers et des voleurs. Les bergers et les voleurs diffèrent dans leurs motivations et leur manière d'approcher les brebis. Un berger entre par la porte afin de prendre soin des brebis. Un voleur ou un brigand saute par-dessus la barrière ou le mur de la bergerie afin de voler ou tuer des brebis. Cette parabole s’adressait aux chefs religieux Juifs. Ils avaient été choisis afin de prendre soin du troupeau des brebis de Dieu, c'est-à-dire le peuple d’Israël. Mais plus que cela, ils devaient devenir des bergers pour tous les peuples de toute la terre, selon le dessein de Dieu (16; 17.20-24). Cependant ils ignorèrent la sainte mission de Dieu et devinrent égoïstes. Par exemple, ils auraient dû partager la joie de celui qui avait été aveugle et auraient dû l'aider à commencer une nouvelle vie après qu'il ait reçu la grâce de Jésus. Mais au lieu de cela, ils tentèrent de le pousser à désavouer Jésus et la grâce qu’il avait reçue. Ils abandonnèrent la vérité de Dieu et rejetèrent Jésus. Ils détruisaient l’œuvre vivifiante de Dieu par leurs traditions humaines. Jésus était triste de voir qu'ils étaient devenus comme des voleurs et des brigands. Quelles sont les caractéristiques d’un bon berger ? Premièrement, il connait ses brebis. Regardons le verset 3 : « Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix ; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent et les mène dehors. » Une brebis n'a aucun moyen de défense; elle est faible et craintive. Elle a la vue basse, la mémoire très limitée et aucun sens de l’orientation. Elle ne peut survivre sans soin d'un berger. Sans berger, les brebis s’égarent, chacune suit son propre chemin, jusqu'à ce qu'elles soient toutes complètement perdues. Esaïe 53.6a dit : « Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie. » Les gens qui rejettent Dieu pensent qu'ils peuvent vivre correctement grâce à leurs capacités et leur sagesse humaine. Mais la Bible dit qu’ils s’égarent dans de vains raisonnements, et que leur cœur sans intelligence est plongé dans les ténèbres (Rm 1.21). Ils s'égarent jusqu'à devenir la proie du diable. Les hommes sont comme des brebis. Une brebis doit dépendre d'un berger pour sa survie. De même, les hommes doivent dépendre totalement de Dieu pour leur vie spirituelle. Toutes les brebis semblent identiques, mais elles sont différentes : dans l'aspect, le caractère, les habitudes et le tempérament. Les étrangers ne connaissent pas les brebis individuellement, mais le berger, lui, les connaît. Le berger connaît tout au sujet de chacune de ses brebis et prend soin d’elle comme de ses propres enfants. Les brebis écoutent sa voix et le suivent partout où il les mène. Cela dépeint la belle relation d’amour entre Dieu et son peuple. Notre Seigneur Jésus connaît chacun de nous parce qu'il nous a créés. Il connaît nos points faibles et nos points forts ; il guide chacun de nous, guérit nos faiblesses et nous rend plus forts. Psaume 139.2 dit : « Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève, tu comprends de loin ma pensée. » Deuxièmement, un bon berger guide ses brebis. Le matin, chaque berger vient à la porte de la bergerie et appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent et les mène dehors. Cela préfigure l’appel de notre Seigneur Jésus-Christ envers son peuple choisi. Regardons le verset 4 : « Lorsqu’il a fait sortir toutes celles qui lui appartiennent, il marche devant elles ; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. » Ici la phrase « il marche devant elles » nous enseigne le vrai leadership spirituel. Bien que les brebis semblent dociles et obéissantes, en fait, elles sont têtues et rebelles. Elles ne vont jamais où leur berger leur demande d’aller; elles vont chacune dans leur propre direction, à moins que le berger marche devant elles. Quand elles rencontrent des obstacles comme des torrents ou des collines, elles sont effrayées. Le berger prend alors les jeunes sur ses épaules et traverse les obstacles, et le reste du troupeau le suit. Un berger mène ses brebis par sa fidélité et son exemple. Notre Seigneur nous a montré un exemple parfait d'obéissance, d'amour, de sacrifice et de prière. Il a montré à ses disciples la pleine ampleur de l'amour de Dieu jusqu’à la fin. Il a emprunté le chemin de souffrance et de gloire, le chemin de la croix et de la résurrection, en supportant toutes les épreuves. Nous l'aimons et le suivons parce qu'il nous a montré l’exemple. Troisièmement, les brebis connaissent la voix de leur berger. Pour une brebis, il est vital d’écouter la voix de son berger afin de garder sa vie saine et sauve. Les brebis ont la connaissance innée de la voix de leur berger. Les brebis écoutent la voix de leur berger. Elles ne suivent jamais un étranger ; en fait, elles courent loin de lui parce qu'elles ne connaissent pas la voix de l’étranger (6). L’aveugle né qui avait été guéri ne suivit pas les chefs religieux, mais il accepta et suivit Jésus. C’est parce qu’il avait entendu la voie du Messie en Jésus et voulait le suivre. A ses yeux, les chefs religieux étaient des étrangers. Dieu est notre berger et nous sommes ses brebis. Notre connaissance est limitée, mais Dieu nous a donné la connaissance innée pour connaître Dieu et son Christ. Nous devons écouter la voix de notre berger Jésus-Christ. Bien que David ait été le plus grand roi en Israël, il reconnut Dieu comme son berger. Il dit dans le Psaume 23.1-2 : « L’Éternel est mon berger. Je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me dirige près des eaux paisibles. » Il aimait Dieu et écoutait sa voix partout où il était. David était un homme heureux, non parce qu'il était roi, mais parce que Dieu était son berger. Dieu le connaissait et guidait pas à pas sa vie. David aimait son berger Dieu davantage que lui-même. Ainsi il put devenir un homme selon le cœur de Dieu et un bon berger pour Israël. 2 A partir du verset 7, Jésus utilise une autre parabole. Il ne parle plus de la porte de la bergerie comme au verset 2, mais il se présente lui-même comme la porte des brebis. Regardons les versets 7 et 8 : « Jésus leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. » Autrefois, il y avait une seule porte pour entrer ou sortir de la bergerie. On dit qu'un berger restait toute la nuit en travers de la porte pour protéger les brebis. Dans la bergerie, les brebis pouvaient trouver du repos sous la protection du berger. Pendant le jour, les brebis étaient menées par le berger à travers la porte pour aller paître. Jésus est la seule porte légitime pour que les brebis de Dieu entrent dans sa grâce. Jésus est la seule porte pour que les brebis entrent dans le royaume de Dieu. Quand Jésus dit « je suis la porte des brebis », il veut dire : « Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (14.6) Dans le verset 8, la phrase « tous ceux qui sont venus avant moi » se réfère aux faux messies et aux faux leaders religieux. Ils étaient des voleurs et des brigands, et les brebis de Dieu ne les ont pas écoutés. Jésus continue : « Moi, je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira et trouvera des pâturages. » (9) En Jésus, il y a le salut éternel. Ici l'expression « entrera et sortira » se réfère à la liberté en Jésus-Christ. En Jésus, il n’y a aucun péché et aucune condamnation. Il y a seulement l’assurance de la victoire sur le diable et les esprits mauvais. En outre, en Jésus, il y a une abondante provision de parole de Dieu et des dons de l'Esprit Saint qui nourrissent, satisfont et donnent de la force à nos âmes. Nous pouvons entrer dans le glorieux royaume de Dieu librement parce que notre Seigneur Jésus est la porte. Quand nous croyons que Jésus est la porte, toutes nos inquiétudes et nos craintes disparaissent. Nous pouvons avoir le vrai repos dans la grâce de Dieu et avoir l'espoir vivant dans le royaume de Dieu. Regardons le verset 11a : « Moi, je suis le bon berger, le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Pourquoi Jésus est-il le bon berger pour tous ? D'abord, parce qu’il donne sa vie pour les brebis. Jésus confronte le bon berger au mercenaire. Un mercenaire travaille pour un salaire. Ainsi quand il voit le loup venir, il abandonne les brebis et s’enfuit. Il ne s'inquiète pas quand le loup attaque le troupeau et le disperse (12-13). Il ne se sent pas réellement concerné par le sort des brebis, mais il s’intéresse seulement à son propre sort. Le bon berger diffère des mercenaires. Il est disposé à sacrifier sa vie pour ses brebis. La vie de berger n'est jamais facile parce qu'elle exige du travail, moins de sommeil, de la vigilance, du courage et du sacrifice. Mais le plus difficile est de combattre contre les voleurs et les animaux sauvages afin de protéger les brebis. Quand cela arrive, la plupart des mercenaires abandonnent les brebis. Les bons bergers sont ceux qui sont disposés à risquer leurs propres vies pour leurs brebis au moment d’épreuves. Dieu appelait le roi David « un homme selon mon cœur » (1S 13.14 ; Ac 13.22). David aimait Dieu, son berger, et l’écoutait. Il était un homme avec un grand leadership. Le caractère le plus fort en lui était sa générosité, son souci pour accomplir la justice de Dieu et satisfaire les autres avant de satisfaire ses propres désirs. Il montra sa fidélité et sa générosité pendant sa vie. Il risqua sa propre vie pour protéger les brebis de son père. Il risqua sa vie pour combattre le champion philistin Goliath au nom de Dieu et de son peuple Israël. Pendant sa vie de fugitif, beaucoup d’exclus et de blessés vinrent à lui. Dans sa détresse, David s'occupa 3 d'eux comme de ses propres enfants. Plus tard, il battit tous ses ennemis afin d'accomplir la volonté de Dieu d’établir un royaume théocratique uni en Israël. Pendant sa campagne, il risqua sa vie de nombreuses fois. Quand Dieu l’intronisa, il ne chercha pas à satisfaire ses ambitions personnelles comme le faisait la plupart des rois. Il prit soin de son peuple en pratiquant la justice et le droit. 1 Rois 15.5 dit : « Car David avait fait ce qui est droit aux yeux de l’Éternel et il ne s’était pas écarté de tout ce qu’il lui avait commandé pendant tous les jours de sa vie, excepté dans l’affaire d’Urie, le Hittite. » David était une bonne brebis de Dieu et un bon berger pour son peuple. Il était l'image du Christ, le Berger Roi. Regardons les versets 14 et 15. Jésus est le bon berger parce qu'il est une bonne brebis de Dieu. Il dit : « Je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et comme je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. » Quand Jésus dit qu'il connaît le Père, cela veut dire qu’il connaît la volonté du Père, à savoir qu’il a été envoyé comme Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Jésus dit dans les versets 17-18 : « Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner et j’ai le pouvoir de la reprendre ; tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père. » Dieu aimait Jésus parce qu'il choisit d'obéir à la volonté de son Père pour sauver les hommes de leurs péchés. Jésus obéit à Dieu parce qu'il aimait Dieu. Nous aimons Jésus et le suivons parce qu'il a obéi à Dieu. Lisons le verset 10 : « Le voleur ne vient que pour voler et tuer et détruire ; moi, je suis venu, afin que les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance. » Jésus est venu nous donner la vie éternelle, mais aussi rendre nos vies heureuses, joyeuses, fructueuses et abondantes. L'expression « qu’elles l’aient en abondance » montre que c’est seulement en Jésus qu’il y a la vie abondante. Tout le monde veut être gentil, aimable, joyeux et heureux. Tout le monde veut être grand et faire quelque chose de grand. Tout le monde veut être noble et saint. Mais le péché rend les gens égoïstes, malades, asservis et honteux. Rien dans le monde ne peut guérir la maladie du péché de l'homme. Mais Jésus est venu pour appeler les pécheurs et pour guérir leur maladie du péché. Jésus est le bon berger parce qu'il est venu pour servir les pécheurs et pour rendre leurs vies abondantes en les guérissant de leur maladie du péché. Jésus s’adressait aux Juifs, mais au verset 16, il déclare solennellement que tous ceux qui croient lui, Juifs ou Païens, sont ses brebis et qu’il est leur berger. Regardons le verset 16 : « J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut aussi que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. » Ici « d’autres brebis » se rapporte à tous les peuples du monde, autres que les Juifs. À ce moment-là, les Juifs méprisaient les Païens en raison de leur fierté raciale. Mais Jésus prit soin des Païens. Jésus est venu pour donner sa vie pour eux aussi de sorte qu'ils puissent être une famille dans la maison de Dieu. Jésus voulait que le monde devînt le monde de Dieu, dans lequel le loup séjourne avec l’agneau, et la panthère se couche avec le chevreau ; Le veau, le lionceau et le bétail qu’on engraisse soient ensemble, et qu’un petit garçon les conduise (Es 11.6). Le temps de la crucifixion approchait pour Jésus. Mais il était profondément concerné par la volonté de Dieu pour le salut du monde selon la prophétie d’Esaïe : « Je t’ai appelé … pour être la lumière des nations. » (Es 42.6, 49.6, 56.6). 4 Pour finir lisons de nouveau le verset 11 : « Moi, je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Jésus est notre bon berger et nous sommes ses brebis. Il a donné sa vie sur la croix pour le pardon de nos péchés. Il est notre exemple et notre guide. Il est la porte par laquelle nous pouvons entrer dans le glorieux royaume de Dieu. Que Dieu nous bénisse afin que nous soyons de bonnes brebis de Dieu qui suivent et imitent Jésus ! Que le Seigneur nous aide à être de bons bergers pour le troupeau de ses brebis à Nantes, jusqu'à ce que nous le rencontrions face à face. 5