CM 02/12/10 UE 2.2 DVD MME OZIER
UE 2.2
SUPPORT DVD - DIAPOS
PHYSIOLOGIE DU SYSTEME RESPIRATOIRE
RAPPELS ANATOMIQUES
Le système respiratoire comporte les poumons, la plèvre, les voies aériennes supérieures et inférieures, les muscles
respiratoires.
Les poumons sont dans la cage thoracique de part et d’autre du médiastin.
Forme pyramidale avec un apex (sommet) une base inférieure qui repose sur le diaphragme, une face externe sur la
cage thoracique.
Les poumons sont divisés en 5 lobes
- 3 à droite, lobe supérieur droit, lobe moyen, lobe inférieur
- 2 à gauche : lobe supérieur et inférieur.
Ces lobes sont eux-mêmes subdivisés en segments
- 10 à droite
o 3 dans le lobe supérieur droit
o 2 dans le lobe moyen
o 5 dans le lobe inférieur droit
- 10 à gauche
o 5 dans le lobe supérieur gauche
o 5 dans le lobe supérieur droit
Les lobules sont appendus à une bronchiole terminale
Le lobule est l’unité fonctionnelle du poumon car il comporte des chapelets d’alvéoles qui participent aux échanges
gazeux.
Les lobules forment les segments qui forment les lobes qui forment les poumons.
Lobules segments lobes poumons
Les poumons sont enveloppés dans la plèvre
Deux feuillets : pariétale et viscérale
Le feuillet viscéral couvre la surface externe des poumons
Le feuillet pariétal est contre la cage thoracique
Cavité pleurale : espace virtuel car à l’état physiologique que quelques ml de liquide pleural qui permet aux deux
feuillets de coulisser lors des mouvements respiratoires : c’est la zone de glissement.
Pression négative : pression intrapleurale négative par rapport à la pression atmosphérique, gradient de pression :
les poumons sont poussés contre la cage thoracique.
En cas de pathologie comme le pneumothorax : air entre les deux cavités.
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Pleurésie : liquide entre les deux feuillets de la plèvre : infectieuse : pleurésie purulente.
Le traitement est une ponction pleurale pour évacuer et analyser le liquide pleural.
LES VOIES AERIENNES
Voies aériennes supérieures
Le pharynx
Il comporte 3 régions anatomiques : le rhino ou nasopharynx, oropharynx, l’hypopharynx.
Rhinopharynx : fosses nasales avec les cornets (excroissances osseuses), voile du palais.
Oropharynx : cavité buccale, os ioide.
Hypopharynx : carrefour aérodigestif car il se prolonge en avant par la trachée et en arrière par l’œsophage,
épiglotte,
Le larynx
Os ioïde, cartilage thyroïde ou pomme d’Adam, cartilage cricoïde : face antérieure
Epiglotte et cartilage cricoïde sur la face postérieure
Les cordes vocales : invascularisées, organe de la phonation
Voies aériennes inférieures
Trachée jusqu’aux alvéoles
La trachée : d’aspect cannelé sur la face antérieure : cartilage trachéotomiques
Bronches souches droite et gauche : la bronche droite est plus courte et verticale que la bronche souche gauche
Bronche souche droite : subdivisée en 3 bronches lobaires : SD, M ID
Bronche souche gauche : subdivisée en 2 bronches lobaires deux à G
Les bronches lobaires se subdivisent en 10 bronches segmentaires
3 sur le lobe supérieur droit, 2 sur le lobe moyen, 5 sur le lobe inférieur droit
5 sur le lobe supérieur gauche et 5 sur le lobe inférieur gauche
Les bronches segmentaires se subdivisent en bronchioles
Lobulaires
Terminales
Respiratoires
Constitution d’une bronche
Coupe transversale de l’intérieur vers l’extérieur
Epithélium cilié à l’intérieur de la bronche
Muqueuse, sous muqueuse, glandes séro-muqueuse, cartilage, muscle qui joue un rôle important dans l’asthme :
hyperactivité bronchique, contraction excessive des bronches : réduction du calibre de la bronche.
Bronchiole
Epithélium cilié, muscle lisse mais plus de cartilage.
Les bronchioles respiratoires se divisent en canaux alvéolaires auxquels sont appendus des chapelets d’alvéoles :
l’ensemble est le sac alvéolaire
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Les alvéoles
Oxygénation du sang pauvre en O2 provenant du cœur droit.
Petite circulation pulmonaire
Débute au niveau du ventricule droit et véhicule du sang pauvre en O2 par l’artère pulmonaire vers les capillaires
pulmonaires
Les capillaires pulmonaires permettent un enrichissement du sang en O2 par les alvéoles
Le sang riche en O2 passe par les veines pulmonaires pour aller vers le cœur gauche
Le sang revient via les veines caves inférieures et supérieures.
Paroi alvéolaire : couche unique de cellules
Pneumocytes I
Pneumocytes II (surfactant) : sécrétion du surfactant qui est une substance tensio-active maintenant les alvéoles
ouvertes. Maladie chez les enfants prématurés qui manquent de surfactant.
Macrophage alvéolaires
La paroi alvéolaire est en contact avec la paroi capillaire : membrane alvéolo-capillaire (0,3-1,5 um)
200 à 300 Millions d’alvéoles
SYNTHESE
Zone de conduction
S’étend de la trachée aux bronchioles
Transport de l’air inspiré
Espace mort anatomique car ne participe pas aux échanges gazeux (150ml environ)
Zone respiratoire qui s’étend des bronchioles aux sacs alvéolaires
Echanges gazeux
LES MUSCLES RESPIRATOIRES
5 muscles
SCM sterno cledo mastoidien
Scalènes
Intercostaux
Diaphragme
Abdominaux
FONCTION RESPIRATOIRE DU POUMON
VENTILATION PULMONAIRE
Définition
Processus mécanique par lequel l’air entre et sort du poumon
Deux phases : inspiration et expiration
Le but est de renouveler les gaz respiratoires présents dans les alvéoles pulmonaires
La ventilation pulmonaire dépend
Des changements de pression dans l’espace pleural
Des muscles respiratoires
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De la résistance des voies aériennes
De l’élasticité des poumons.
3 pressions sont mises en jeu
- Pression atmosphérique : pression régnant autour de l’organisme : 700 CM3. Si inférieure à PA pression
négative
- Pression intra-alvéolaire : monte et descend au cours du cycle respiratoire et s’égalise avec la PA au cours de
l’inspiration et de l’expiration
- Pression intra-pleurale : varie au cours du cycle respiratoire mais toujours inférieure à la pression intra-
alvéolaire. Gradient de pression qui pousse le poumon vers la cage thoracique. Si la pression intra-pleurale
s’égalise avec la pression intra-alvéolaire : affaissement du poumon : pneumothorax.
Variations des pressions
Lors de l’inspiration la pression intra-alvéolaire et la pression intra-pleurale diminuent et sont négatives
Entre inspiration et expiration : pression intra-alvéolaire = PA
Lors de l’expiration : pression intra-alvéolaire augmente et supérieure à la PA
La pression intra-pleurale augmente aussi mais toujours < PIA
Variations de pression à l’origine de l’écoulement des gaz.
Loi de BOYLE MARIOTTE : à T° constante la variation pression gaz inversement proportionnelle varation volume
Le volume pulmonaire et cage thoracique vont augmenter et donc les pressions diminuent
A l’expiration le volume cage thoracique et poumon diminuent et pressions augmentent.
Inspiration
Les muscles sollicités
Muscles inspiratoires principaux
Intercostaux externes
Diaphragme
Muscles inspiratoires accessoires
SCM sterno cledo mastoidien
Scalènes
Inspiration calme : phénomène actif qui sollicite les muscles inspiratoires principaux
Leur contraction augmente le volume de la cage thoracique et des poumons et donc diminution des pression qui
favorise l’entrée d’air.
Inspiration profonde : phénomène actif qui sollicite les muscles inspiratoires principaux et accessoires
Le volume cage thoracique et poumon augmente et diminution des pressions qui favorise l’entrée d’air
L’expiration
Expiration calme : phénomène passif qui provoque le relâchement des muscles externes : favorise la descente des
cotes et du sternum et remontée du diaphragment
Diminution du volume de la cage thoracique et des poumon et augmentation des pressions qui favorise la sortie d’air
Expiration profonde : phénomène actif avec contraction des abdominaux et intercostaux internes
Diminution du volume de la cage thoracique et poumons et augmentation des pressions favorisant la sortie d’air.
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RESISTANCE DES VOIES AERIENNES
Résistance à l’écoulement des gaz.
Débit : variation de volume en fonction du temps
Relation entre variation de pression et débit.
Augmentation des résistances : obstruction bronchique et écoulement des gaz plus difficile
Compliance :
Distensibilité élasticité de l’appareil thoraco-pulmonaire.
Relation entre variation de volume et variation de pression.
EXPLORATION
Pléthysmographie corporelle totale : test de souffle.
Enregistrement du spirogramme : enregistrement de différents volumes pulmonaires
Volumes mobilisables : volume courant (VT), volume de réserve expiratoire, volume de serve inspiratoire
Volume courant : normal VT
VRE : volume max expiratoire
VRI : volume max inspi
Somme des trois volumes : capacité vitale
Volumes non mobilisables
Volumes résiduel VR : volume d’air restant en permanence dans les poumons
Capacité résiduelle fonctionnelle VRF : somme du VRE et du VR
Cv : VT+VRI+VRE
CPT : somme de tous les volumes : capacité pulmonaire totale
Le déroulement
Le sujet inspire et expire normalement : VT
Le sujet expire tout le volume : VRE
Le sujet inspire à fond : VRI
La ventilation minute (L ou ml/mn)
VM = VT X FR
Multiplication de la fréquence respiratoire par le volume courant.
La ventilation alvéolaire
VA : VT
Multiplication de la fréquence respiratoire par la différence entre le volume courant et l’espace mort.
Effet de la FR et de l’amplitude respiratoire
Normale : espace mort : 150ml, volume courant : 500ml, FR : 20 min, ventilation minute : 1000ml/mn et ventilation
alvéolaire : 7000ml/mn
Lente et profonde : espace mort 150ml, VC : 1000ml, FR : 10/mn, VM 10000ml :mn, VA : 8500 ml :mn
Rapide et superficiel : EM 150 VC 250 FR 40/mn VM 10000ml/mn VA 4000 ml/mn
Diminution de la ventilation alvéolaire importante
Courbe débit volume : capacité vitale forcée : expiration profonde.
Débit expiratoire de pointe : VEMS/CVF
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