Saine alimentation des tout-petits

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Saine alimentation
des tout-petits
De 12 à 24 mois
Photo du gouvernement du Yukon
Table des matières
Partie 1 : Rendre les repas agréables
Qui décide?
Quelle est votre responsabilité et
qu’est-ce qui dépend de votre enfant?
Une dernière bouchée
Comment éviter de mettre la pression
sur votre enfant et sur vous-même?
Que doit-on faire comme parent?
Questions et réponses sur l’alimentation
normale des tout-petits
Repas en famille
Réunir toute la famille autour de la
table à l’heure des repas
C’est vous qui décidez
Vous avez le droit de limiter la
consommation de certains aliments
Risque d’étouffement
Rendre les aliments plus sûrs pour les tout-petits
2
4
6
8
10
12
Partie 2 : Servir des aliments sains
Utilisation du Guide alimentaire canadien pour
l’alimentation de votre tout-petit
Les quatre groupes alimentaires
Huiles et autres matières grasses
Eau
Exemple de menu
Sodium (sel)
Édulcorants artificiels
Allergies alimentaires
14
16
20
20
21
23
23
23
Partie 3 : Coordonnées et remerciements
Coordonnées
Remerciements
25
25
Veuillez noter que, dans la présente brochure, le terme « aliment »
réfère à tout type d’aliment solide ou de boisson et que le terme
« tout-petit » (de 12 à 24 mois; aussi appelé « enfant » dans le
texte) désigne aussi bien les garçons que les filles.
Essayez d’introduire de
nouveaux aliments...
Introduction
Il n’est jamais trop tôt pour aider votre enfant à découvrir les plaisirs d’une saine
alimentation. La première partie du présent guide pratique donne des renseignements
sur la manière d’aider son enfant à développer de saines habitudes alimentaires qui
dureront toute la vie. On y trouve également des réponses à des questions que se posent
des parents, comme vous, sur l’alimentation de leur enfant. Vous serez peut-être surpris
d’apprendre que vous ne devez pas forcer votre enfant à manger.
Dans la seconde moitié du document, vous apprendrez comment utiliser le Guide
alimentaire canadien pour planifier des collations et des repas sains.
Nous espérons que le présent guide vous aidera à transformer les repas en moments
agréables pour toute la famille.
En quoi consiste une saine alimentation
chez les tout-petits?
Une saine alimentation comprend :
1. La manière dont les tout-petits apprennent à
aimer une variété d’aliments
2. La quantité d’aliments qu’ils consomment
3. Le type d’aliment qu’on leur offre
Goûtons au saumon,
mon garçon!
Photo du gouvernement du Yukon
1
Partie 1
Rendre les repas agréables — Comment aider
votre tout-petit à développer de saines habitudes
alimentaires qui dureront toute la vie?
Qui décide?
Les adultes et les tout-petits ont chacun leur responsabilité. Expliquez à toutes les
personnes qui s’occupent de votre enfant quelles sont les tâches de l’adulte et ce qui
dépend du tout-petit, et encouragez-les à suivre cette approche lorsqu’elles nourrissent
votre enfant.
Votre responsabilité est de décider :
 Quels aliments servir
 Quand les servir
 Où les servir
 Comment les présenter
Ce qui dépend de votre enfant est :
 La quantité d’aliments consommés
 Quel aliment choisir parmi
ceux qui sont offerts
Photo du gouvernement du Yukon
2
Responsabilité de l’adulte
Quoi?
Vous décidez quels aliments nutritifs vous servez. De façon
générale, offrez les mêmes aliments que pour le reste de la
famille, car les tout-petits n’ont pas besoin d’aliments particuliers.
Préparer un repas différent pour votre enfant ne l’encouragera pas
à essayer de nouveaux aliments ou à apprendre à aimer ce que la
famille mange.
Quand?
Les tout-petits aiment avoir des habitudes régulières. Votre enfant
a besoin que vous lui serviez ses repas et collations à peu près à
la même heure chaque jour. Normalement, il mangera trois repas
et deux ou trois collations par jour. Si votre enfant ne mange pas
beaucoup à un repas ou à une collation, il aura ainsi vite une autre
occasion de manger.
Où?
Installez votre enfant à la table familiale où il pourra vous voir
manger et ainsi en apprendre plus sur les aliments et sur la
manière de se nourrir par lui-même.
Comment?
Donnez le temps à votre enfant de découvrir les aliments dans
une ambiance calme et agréable, sans le presser à manger un
aliment en particulier ou une certaine quantité. Offrez-lui des
aliments familiers ainsi que de nouveaux aliments. Il est possible
qu’il ne mange qu’un ou deux aliments parmi ceux que vous lui
offrez; c’est correct. Vous n’avez pas à préparer quelque chose de
différent pour lui.
Ce qui dépend de l’enfant
Quoi?
C’est l’enfant qui décide s’il mangera ce que vous lui offrez et en
quelle quantité. Il connaît bien son appétit. La quantité d’aliments
que votre enfant consommera à un repas ou à une collation
peut varier d’une journée à l’autre selon son appétit, son niveau
d’activité ou la présence éventuelle d’une poussée de croissance.
Son appétit peut également varier lorsqu’il est excité ou trop
fatigué. Les tout-petits sont également facilement distraits.
Lorsqu’ils ont faim, ils mettent toute leur attention sur leur repas.
Lorsqu’ils sont rassasiés, ils mettent toute leur attention sur autre
chose.
3
Permettez-vous de lâcher prise!
Rappelez-vous que certains problèmes se résoudront d’eux-mêmes dans une ambiance
détendue. Aussi, ne mettez pas de pression sur votre enfant ni sur vous-même. Comme
parent, vous voulez ce qu’il y a de mieux pour votre enfant. Si vous vous en tenez à
votre responsabilité et laissez votre enfant prendre certaines décisions, vous vous
accorderez ainsi la permission de ne plus essayer de pousser votre enfant à manger.
Vous contribuerez à ce que votre enfant développe de saines habitudes alimentaires et
favoriserez des moments agréables à table pour toute votre famille.
Photo du gouvernement du Yukon
Une dernière bouchée
Même avec les meilleures intentions, nous mettons parfois la pression sur notre enfant
pour qu’il mange. Lorsque vous étiez enfant, ne vous a-t-on pas souvent dit que vous
ne pourriez quitter la table avant d’avoir terminé toute votre assiette? Nous sommes
nombreux à avoir entendu cela! Cela ne signifie pas que nos parents ou les parents
des autres avaient tort, mais plutôt que nous connaissons aujourd’hui des choses qui
changent notre façon de faire. À titre d’exemple, l’information et les lois qui concernent
la ceinture de sécurité et le tabac ont considérablement changé depuis quelques années.
Les renseignements et les lignes directrices sur l’alimentation des enfants ont également
changé.
Que doit-on faire comme parent?
En réduisant la pression exercée sur les autres, vous
contribuerez à ce que tout le monde soit moins
stressé! N’est-ce pas une bonne nouvelle?
4
Qu’entend-on par pression?
On met la pression sur un enfant lorsqu’on essaie de le forcer à
mettre un aliment dans sa bouche alors qu’il n’en veut pas. Presser votre
enfant à manger ne lui apprendra pas à aimer manger et pourrait l’amener à
refuser certains aliments. La pression que l’on exerce peut prendre plusieurs formes qui
sont parfois difficiles à déceler. La liste qui suit présente différentes formes de pression;
même des choses qui paraissent encourageantes ou amusantes peuvent être des formes
de pression.
Formes de pression à éviter
Forcer
« Tu vas rester sur ta chaise jusqu’à ce que tu manges trois morceaux
de carottes »; ou essayer de nourrir un enfant après qu’il a fini de
manger.
Punir
« Si tu ne manges pas ta viande, tu ne pourras pas avoir de melon
d’eau comme dessert. »
Faire la leçon
« Mange ton orange, c’est bon pour toi. »
Amadouer
« Fais juste y goûter, tu n’as pas besoin de l’avaler »; « mange juste
une bouchée »; « prends une bouchée pour faire plaisir à maman ».
Faire du
chantage
ou offrir des
récompenses
« Si tu manges un autre morceau de poulet, je te lirai une histoire de
plus ce soir. »
Jouer en
mangeant
Donner par exemple une cuillérée
d’un aliment en l’amenant vers
la bouche de l’enfant en disant
« on entre la voiture dans
le garage ».
De saines habitudes
s’établissent tôt…
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5
Si votre enfant
prend encore le sein,
laissez-le boire quand
il le veut.
Que doit-on faire comme parent?
Questions et réponses sur l’alimentation
normale des tout-petits
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Ce que les parents voient parfois comme des « moments difficiles »
aux heures de repas sont habituellement des comportements normaux
des enfants faisant partie de leur apprentissage de l’alimentation.
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euve -et-Labrador
Ma fille me demande
toujours à manger,
même lorsque ce n’est
pas l’heure du repas ou
de la collation. Est-ce
que je devrais quand
même lui en donner?
Mon fils ne semble pas
se calmer suffisamment
pour manger. À l’aide!
Depuis quelque
temps, ma fille de
22 mois refuse
plusieurs aliments que
je lui présente. J’ai
l’impression qu’elle dit
« non » à presque tout.
Que devrais-je faire?
Souvent,
mon fils ne veut pas
essayer de nouveaux
aliments. Qu’est-ce que
je peux faire?
Vous devriez éviter de
lui donner une collation
lorsque ce n’est pas
l’heure. Consommer
trop de collations peut
entraîner la formation
de caries dentaires
et interférer avec le
développement de saines
habitudes alimentaires.
Offrez de l’eau si votre
enfant a soif. Si votre
enfant prend encore
le sein, laissez-le boire
quand il le veut. En lui
offrant ainsi le sein, vous
l’aiderez à continuer de
boire du lait maternel
après l’âge de 12 mois.
Il s’agit d’un comportement
normal chez certains
enfants. Vous pouvez
essayer certaines choses
dans une telle situation.
Assurez-vous que la
période entre les repas et
les collations n’est pas trop
longue afin que votre enfant
ne devienne pas trop affamé
et contrarié. Prévoyez des
jeux calmes avant les repas
et les collations, comme des
jeux de blocs ou la lecture
d’une histoire. Évitez aussi
les distractions à la table
comme la télévision, la
musique ou les jouets.
Rappelez-vous que votre
tâche consiste à offrir les
aliments et que celle de
votre enfant consiste à
décider s’il veut manger
et en quelle quantité. Il
n’y a pas de problème à
ce que votre enfant dise
« non » à certains
aliments. Ne le forcez
pas à les manger et ne
faites rien d’autre. Il
est préférable d’éviter
les disputes pour que
les repas demeurent
agréables.
Ne vous inquiétez pas, faites
preuve de patience et continuez
de lui offrir les nouveaux
aliments. Laissez votre enfant
décider s’il veut les manger ou
non. Il aura peut-être besoin
qu’on lui offre un aliment 20 fois
ou plus pour qu’il apprenne
à l’aimer. Il souhaitera peutêtre le regarder, le toucher, le
goûter et le cracher. C’est ainsi
que les tout-petits apprennent
à connaître les nouveaux
aliments. Offrez une variété
d’aliments à chaque repas,
y compris des aliments que
votre enfant a déjà mangés
auparavant. S’il décide de
ne pas manger un ou deux
aliments, il aura probablement
encore suffisamment à manger
dans ce que vous lui aurez
servi. Montrez-lui l’exemple
en prenant plaisir à manger
votre propre repas. Lorsque les
tout-petits voient le reste de la
famille prendre plaisir à manger
un aliment, ils seront plus
susceptibles de vouloir l’essayer.
Mon enfant de 19 mois
joue avec sa
nourriture, parfois
en se salissant ou en
jetant des aliments
par terre. Est-ce que
c’est normal?
Ma fille de 18 mois refuse
souvent ce que je cuisine!
Est-elle juste une enfant
difficile?
Mon enfant d’un an
mange parfois beaucoup
une journée et très
peu le jour suivant. J’ai
peur qu’il ne mange pas
suffisamment.
Lorsque ma
fille refuse les
aliments que je lui
offre, elle gémit,
pleure et se
comporte mal. Je n’ai
aucune idée de ce
qu’il faut faire!
Oui, c’est une façon
tout à fait normale pour
un enfant d’apprendre
à connaître les
nouveaux aliments —
leur apparence, leur
texture, leur odeur et
leur goût. Les « jeux »
auxquels votre enfant
semble jouer sont
probablement sa façon
à lui d’apprendre à
manger par lui-même.
Faites preuve de
patience et évitez de lui
mettre la pression pour
qu’il mange. Un enfant a
le droit de se salir! C’est
ainsi qu’il apprend et
qu’il se développe.
Pas nécessairement. C’est
une question difficile, car cela
peut dépendre de plusieurs
éléments. Il s’agit parfois
uniquement d’une façon
normale pour les tout-petits
de découvrir les aliments, et ça
prend du temps. Parfois aussi
un enfant veut voir comment
ses parents réagiront ou encore
il ne s’intéresse tout simplement
pas à un aliment ce jour-là,
même s’il en a déjà mangé
auparavant. La portion peut
également être trop grosse et
l’enfant se sent incapable de
tout avaler, ou il refuse tout
bonnement de goûter parce
qu’il préférerait avoir un de ses
aliments préférés. Enfin, il se
pourrait que votre enfant n’ait
tout simplement pas faim —
faites confiance à son appétit.
Voici la bonne nouvelle :
un enfant ne mourra pas
de faim même s’il mange
très peu certains jours ou
s’il ne prend pas un repas
de temps en temps. Offrez
à votre enfant trois repas et
deux ou trois collations par
jour. S’il refuse de manger
une fois, il aura une autre
occasion de manger en
l’espace de quelques
heures. Vous pouvez vous
fier à son appétit. À l’âge de
12 mois, il arrive parfois que
les enfants commencent
à manger moins en raison
d’un ralentissement de leur
croissance. Donnez-lui le
temps de manger à son
propre rythme. Lorsqu’il ne
semble plus vouloir manger,
vous pouvez lui retirer son
assiette.
Soyez résolu à ne pas
lui donner quelque
chose d’autre, car cela
ne ferait que renforcer
son attitude. Avec le
temps, votre enfant
continuera peut-être à
gémir et à demander
des aliments
différents plutôt que
d’apprendre à essayer
ceux que vous lui
offrez. Faites preuve
de patience, diteslui calmement que
« c’est ça le souper
d’aujourd’hui » et
laissez ensuite votre
enfant décider ce qu’il
mangera parmi les
aliments sur la table et
en quelle quantité.
Que pouvez-vous faire?
On ne recommande pas de
préparer quelque chose de
différent pour votre enfant,
car cela pourrait l’encourager
à refuser de manger certains
aliments que vous lui offrez.
Votre enfant doit apprendre à
aimer ce que la famille mange.
Il n’est toutefois pas nécessaire
qu’il essaie tous les aliments
qui sont sur la table. Si votre
enfant a faim, il mangera
probablement certains
aliments parmi ceux offerts à
la famille. Servez-lui une petite
quantité, et offrez-en plus s’il en
redemande.
Les quantités différentes
d’aliments qu’un enfant
consomme d’une journée
à l’autre ont tendance à
s’équilibrer en moyenne,
de sorte que l’enfant
comble ses besoins en
calories et en nutriments.
Cela est particulièrement
vrai si l’enfant a une saine
alimentation et mange ses
repas et ses collations à des
heures régulières, et si on
lui permet de consommer
la quantité d’aliments qu’il
veut et d’arrêter de manger
lorsqu’il est rassasié.
7
Repas en famille
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Donnez
l’exemple
Réunissez toute la famille à table au moment des repas afin de pouvoir
donner l’exemple. Les enfants ont tendance à copier ce que les adultes
font. Servez les repas à table. Aidez votre enfant à se concentrer sur ce
qu’il mange en éliminant les distractions, par exemple en éteignant la
télévision et en retirant les jouets de la table.
Créez une
ambiance
agréable
Prenez plaisir à vous retrouver tous ensemble autour de la table.
Simplement en prenant les repas en famille, votre enfant en apprendra
plus sur l’alimentation et sur la manière d’agir à table. Il prendra
également plaisir à prendre part aux discussions et à partager du temps
en famille. Les enfants qui passent les repas à table avec leur famille ont
en général une meilleure alimentation.
Ne
prévoyez
pas
d’aliments
particuliers
Offrez à votre tout-petit les mêmes aliments nutritifs que pour le reste
de la famille (à l’exception des aliments qui présentent des risques
d’étouffement — voir l’information aux pages 12 et 13). Votre enfant
n’a pas besoin d’aliments « pour bébés » à la maison ou d’un « menu
pour enfants » au restaurant. Les plats de ce type de menu contiennent
souvent trop de gras, de sucre ou de sel et pas assez de légumes et de
fruits. Votre enfant peut tout simplement prendre une petite portion
d’un plat que l’on trouve dans un menu pour adultes.
Laissez-lui
le temps
d’apprendre
Ne vous inquiétez pas si votre enfant refuse parfois ce que vous lui offrez.
C’est un comportement normal chez les tout-petits. Il faut du temps pour
apprendre à aimer toute la variété d’aliments offerts. Continuez de lui
présenter les aliments et il s’habituera à eux avec le temps.
Photo du gouvernement du Yukon
8
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Le développement de saines habitudes alimentaires chez
votre enfant repose en grande partie sur l’établissement
d’une ambiance agréable à l’heure des repas.
Comment savoir si mon enfant développe de
saines habitudes alimentaires?
1. Il essaie de nouveaux aliments.
2. Il mange à table avec le reste de la famille.
3. Il mange ce que les autres membres de la famille mangent.
4. Il participe aux discussions qui ont lieu pendant les repas, mais il n’est pas le
centre de l’attention (par exemple, ne faites pas de commentaires sur ce qu’il
mange ou ne mange pas, et ne portez pas une attention démesurée sur lui).
5. Il cesse de manger lorsqu’il se sent rassasié.
6. Il indique qu’il en veut encore lorsqu’il a faim.
9
C’est vous qui décidez
Limites
Tout le monde doit limiter sa consommation de certains types d’aliments. Même chez les
enfants plus âgés et les adultes, le Guide alimentaire canadien indique qu’il est important de
limiter la consommation d’aliments et de boissons riches en calories, en gras, en sucre ou
en sel (sodium). On suggère donc de limiter la quantité des aliments suivants :
Gâteaux
Beignes
Pâtisseries
Muffins
Chocolat
Crème glacée
Bonbons
Desserts glacés
Biscuits
Frites
Barres de céréales
Croustilles
Nachos
Autres collations salées
Boissons aromatisées aux fruits
Boissons gazeuses
Boissons pour sportifs et
boissons énergisantes
Boissons sucrées chaudes ou froides
Si un enfant n’a jamais goûté à un aliment,
cet aliment ne lui manquera pas!
Ne vous empressez pas de présenter à votre tout-petit des aliments dont la consommation
est « limitée ». Lorsqu’un enfant n’a jamais goûté à un aliment ou qu’il ne l’a tout
simplement jamais vu dans la maison, cet aliment ne lui manquera
pas. Si votre enfant sait qu’il y a des biscuits quelque part, il
pourrait les réclamer sans cesse et avoir moins d’intérêt pour les
aliments suggérés dans le Guide alimentaire canadien.
Limiter certains aliments ne
veut pas dire être « méchant »
Un tout-petit ne peut manger que la
quantité d’aliments qui le nourrit
réellement. Vous n’êtes pas
« méchant » envers votre enfant
si vous ne lui offrez pas des
aliments tels que des biscuits,
chaque jour. Il est très facile
d’aimer ce type d’aliment. Si
votre enfant en consomme
trop, il pourrait ne plus avoir
suffisamment faim pour manger
des aliments nutritifs.
10
Petit verre
d’eau
Boissons non recommandées
Lorsque certaines boissons prennent la place d’aliments plus sains dans le régime
alimentaire du tout-petit, elles peuvent entraîner la formation de caries dentaires et elles
n’aident pas l’enfant à grandir.
Les tout-petits ne devraient pas consommer les types de boissons suivants :
Les boissons sucrées, comme les boissons gazeuses, les boissons aromatisées aux fruits, les
punchs aux fruits, les boissons pour sportifs et l’eau aromatisée, contiennent beaucoup de
sucre ajouté ou d’édulcorant artificiel et peu ou pas de valeur nutritive. Les fabricants de
ces produits essayent parfois de leur donner l’apparence de produits sains en y ajoutant
un ou plusieurs nutriments tels que la vitamine C. Toutefois, un punch aux fruits qui
indique 100 % de la valeur quotidienne recommandée de vitamine C n’est pas la même
chose qu’un jus de fruits pur à 100 %, lequel contient plus que de la simple vitamine C.
Les boissons pour sportifs sont parfois vues comme « bonnes » parce qu’elles sont
associées à l’exercice, mais elles sont principalement composées d’eau sucrée à laquelle on
a ajouté certains minéraux et vitamines. La plupart des gens n’ont pas besoin de boissons
pour sportifs lorsqu’ils font de l’exercice. Ces boissons ne conviennent pas aux tout-petits.
Évitez d’offrir du thé chaud ou glacé, du café, du cappuccino et d’autres boissons
contenant de la caféine. Certaines de ces boissons sont également riches en sucre.
On ne doit jamais servir de boissons énergisantes à des enfants, puisque ces boissons
contiennent de la caféine, parfois en grande quantité, et d’autres ingrédients
potentiellement préoccupants. Les étiquettes comportent des mises en garde indiquant
que ces produits ne sont pas recommandés pour les enfants.
Les aliments ne devraient pas
remplacer la tétine ni servir de
récompense
N’utilisez pas les aliments pour calmer un enfant
contrarié, à moins qu’il ne soit contrarié parce qu’il a
trop faim. Essayez de voir si votre enfant est réellement
affamé ou s’il est triste, apeuré ou fatigué, ou encore s’il
se sent mal. S’il n’a pas faim, calmez-le en lui donnant de
l’attention et des câlins ou en lui faisant faire une sieste.
N’utilisez pas les aliments comme récompense pour
un bon comportement, car cela ne favorise pas le
développement d’une attitude saine à l’égard de
l’alimentation.
11
Coupez le fromage
en petits cubes
Risque d’étouffement
Les enfants de moins de quatre ans sont les plus à risque de s’étouffer avec des aliments,
puisqu’ils ne mastiquent pas aussi bien que les enfants plus âgés ou que les adultes.
Certains aliments ont une forme et une taille qui peuvent bloquer les voies respiratoires
d’un jeune enfant.
Un enfant risque de s’étouffer s’il :
 Mange des morceaux qui sont trop gros
 Mange trop vite
 Mastique incorrectement
 Pleure, rit, court ou saute avec des aliments dans la bouche
Votre enfant devrait toujours être assis pour manger. Restez avec votre enfant lorsqu’il
mange, car un enfant qui s’étouffe pourrait ne pas pouvoir faire du bruit ou attirer
l’attention. La toux est un signe que l’enfant tente d’éliminer l’objet naturellement. Tous les
aliments peuvent causer un étouffement. Certains aliments peuvent être particulièrement
dangereux pour les enfants de moins de quatre ans.
Miam!
Le melon d’eau est une
excellente collation pour moi!
12
Morceaux de
poulet désossé
Ne servez pas les aliments suivants à un enfant de moins de quatre ans :
Aliments durs ou
difficiles à mastiquer,
tels que :
noix, graines, maïs soufflé, raisins, maïs, croustilles, bonbons (y compris les
guimauves); également pastilles contre la toux et gomme à mâcher
bâtonnets de carottes crues, céleri cru, autres légumes ou fruits crus. Râpez
les légumes ou ramollissez les légumes ou fruits durs en les faisant cuire.
Enlevez la peau dure (ex. la peau de pommes de terre cuites) avant de servir
un aliment à un tout-petit.
Conseil pour un plateau de crudités avec trempette — Faites cuire les légumes
durs comme les carottes et le navet jusqu’à ce qu’ils soient mous sans être
trop ramollis, puis laissez refroidir et coupez en minces bâtonnets afin de
pouvoir les utiliser avec la trempette. On peut aussi mettre dans le plateau des
légumes crus plus mous, comme de minces languettes de poivrons ou des
demi-tranches minces de concombre ou de courgette.
Aliments ronds ou
dont la taille pourrait
bloquer les voies
respiratoires d’un
enfant, tels que :
raisins entiers, cerises entières ou tomates raisins, et saucisses entières.
Coupez ces types d’aliments en quatre sur la longueur, puis en petits
morceaux. Les saucisses contiennent habituellement beaucoup de gras et de
sel (sodium) et devraient être évitées.
Poisson, viande ou
volaille avec os ou
arêtes
Enlevez avec soin tous les os et arêtes du poisson,
de la viande ou de la volaille avant de servir.
Aliments servis avec
des cure-dents ou
sur des brochettes
Gros morceaux d’aliments comme des fruits ou du fromage, et tout
particulièrement des morceaux difficiles à mastiquer, comme de la viande, de
la volaille et certains fruits de mer. Coupez les gros aliments en morceaux plus
petits, notamment dans le cas des plats composés tels que soupes, ragoûts et
casseroles ainsi que pour les garnitures de pizza.
On doit couper les
raisins en quatre
Aliments contenant
des noyaux ou des
pépins
Enlevez les noyaux, les pépins
ou les graines des fruits (pêches,
cerises, melon d’eau, oranges,
pommes, raisins, etc.) avant de servir.
Beurre d’arachide ou
fromage fondu servi
à la cuillère
Étalez le beurre d’arachide ou le fromage
fondu en une mince couche sur du pain
ou des craquelins. Ne servez jamais ces
aliments seuls à la cuillère, puisqu’ils
pourraient rester coincés dans la gorge
et bloquer la circulation d’air.
Faites
ramollir les
carottes
crues en les
faisant cuire
13
Partie 2
Utilisation du Guide alimentaire canadien
pour l’alimentation de votre tout-petit
Le Guide alimentaire canadien est l’outil de base pour favoriser une saine
alimentation chez les enfants de deux ans et plus. La présente brochure
concerne les enfants de 12 à 24 mois, mais comme les tout-petits devraient
manger en principe les mêmes aliments que le reste de la famille, vous pouvez
utiliser le Guide alimentaire canadien pour planifier les repas et les collations de
votre enfant.
Pour obtenir plus de renseignements et de conseils sur le Guide
alimentaire canadien, consultez :
www.santecanada.gc.ca/guidealimentaire.
Les quatre groupes alimentaires du Guide alimentaire
canadien sont les suivants :
Légumes et
fruits
14
Produits
céréaliers
Lait et
substituts
Viandes et
substituts
Suggestions pour veiller à ce
que l’alimentation de votre
enfant soit suffisamment
variée :
 Offrez des aliments provenant d’au moins
trois groupes alimentaires au déjeuner.
Un de ces aliments devrait appartenir au
groupe des légumes et fruits.
 Offrez des aliments provenant des
quatre groupes alimentaires au dîner
et au souper. Chaque repas devrait
contenir au moins un légume et un fruit.
 Offrez des aliments provenant d’au
moins deux groupes alimentaires à la
collation, y compris au moins un aliment
du groupe des légumes et fruits.
Quelle quantité d’aliments
devrais-je offrir?
Que dire des aliments pour
tout-petits, en pot?
Le Guide alimentaire canadien décrit
la taille des portions des aliments
appartenant à chaque groupe alimentaire.
Pour chacun de ces groupes, servez
environ la moitié des portions indiquées
dans le Guide alimentaire. Fiez-vous à
l’appétit de votre enfant. Il est possible
que votre enfant ne mange pas tout ce
que vous lui offrez, et
c’est correct. Ne
le forcez pas à
manger. Par
contre, s’il
montre qu’il
en veut
davantage,
vous pouvez
lui en redonner.
Les aliments « pour tout-petits » en
pot ne sont pas nécessaires et n’offrent
pas vraiment la possibilité à l’enfant
d’apprendre à bien mastiquer. Par ailleurs,
si vous servez à votre tout-petit des
aliments en pot, cela ne l’aidera pas à
apprendre à manger les mêmes aliments
que le reste de la famille consomme.
Modifiez simplement la grosseur des
morceaux ou la texture de certains
aliments que vous offrez à la famille pour
qu’ils conviennent à votre enfant et ne
présentent pas de risque d’étouffement.
Vous devrez par exemple couper en petits
morceaux la viande, le poisson et la volaille
ainsi que les autres gros aliments, et faire
cuire les légumes durs comme les carottes
plutôt que de les servir crus.
15
Les quatre groupes
alimentaires
Le Guide alimentaire canadien indique la
quantité d’aliments correspondant à une
portion. Si votre enfant est âgé de 12 à
24 mois, servez-lui la moitié de la portion
suggérée dans le Guide alimentaire et
donnez-lui-en plus s’il en redemande.
Les sections suivantes présentent des
exemples de moitiés de portions du
Guide alimentaire.
Légumes et fruits
Le Guide alimentaire canadien
recommande de manger des légumes
et des fruits à tous les repas et
collations.
Exemples de moitiés de portions du
Guide alimentaire :
 4 cuillères à soupe (60 ml) de légumes
frais, congelés ou en conserve, ou de
légumes-feuilles cuits
 8 cuillères à soupe (125 ml) de
légumes-feuilles crus
 4 cuillères à soupe (60 ml) de fruits frais,
congelés ou en conserve
 ¼ tasse (60 ml) de jus de fruits ou de
légumes pur à 100 %
 ½ fruit, comme une orange ou une
banane
Conseils
 Offrez des légumes et des fruits plus souvent que du
jus afin de vous assurer que votre enfant consomme
suffisamment de fibres.
 Si vous servez du jus, choisissez un jus non sucré pur
à 100 %, ce qui comprend le jus « concentré » (comme
le jus d’orange concentré congelé) ou le jus « fait
de concentré » (comme certains jus de pomme en
conserve).
 Limitez la consommation de jus de votre tout-petit
à ½ tasse (125 ml) par jour. Une trop grande quantité
de jus laisse moins de place pour les aliments sains.
 Si vous offrez du jus de fruits dans un gobelet à votre
enfant au cours d’un repas ou d’une collation, ne le
laissez pas quitter la table avec son gobelet. Boire du
jus de fruits à petites gorgées sur une longue période
peut entraîner la formation de caries dentaires.
 De nombreuses boissons comportent le mot
« fruit » dans leur nom, mais ne sont pas des jus de
fruits purs à 100 %. Ces boissons sont désignées par
des mots comme « boisson », « punch », « cocktail »
ou des expressions se terminant par « ade » (comme
limonade), ou encore elles comportent des mentions
comme « fait avec du jus » ou « contient du jus de
fruits » (ce qui n’est pas la même chose que du jus pur
à 100 %).
 Optez pour des aliments à teneur réduite en sodium
notamment pour les légumes en conserve, les jus de
légumes et le jus de tomate.
 Les fruits sauvages locaux comme les bleuets, les
canneberges et les framboises sont inclus dans ce
groupe alimentaire.
 Servez les légumes de différentes façons : cuits, râpés,
en salade ou crus avec une trempette (voir la section
sur le risque d’étouffement aux pages 12 et 13).
Certains livres populaires recommandent d’intégrer
des légumes râpés ou en purée dans d’autres recettes.
Même s’il n’y a pas de mal à essayer de nouvelles
façons d’inclure des légumes à votre menu, il ne faut
pas non plus toujours les dissimuler à votre enfant.
Vous devriez aussi servir ces mêmes légumes « tels
quels » afin que votre enfant apprenne à apprécier
leurs goûts et leurs textures uniques.
16
Produits céréaliers
Conseils
Si votre enfant est âgé de 12 à 24
mois, servez-lui la moitié de la portion
suggérée dans le Guide alimentaire et
donnez-lui-en plus s’il en redemande.
 Choisissez au moins la moitié de vos portions
quotidiennes de produits céréaliers parmi ceux à
base de céréales entières. Recherchez les mots
« grains entiers » après tout type de grain comme
le blé ou le seigle, ou encore accolés à la mention
« multigrain ». Le riz brun, les flocons d’avoine et
le gruau sont par nature des grains entiers, même
si les mots « grains entiers » ne figurent pas sur
l’étiquette.
Exemples de moitiés de portions du
Guide alimentaire :
 ½ tranche de pain (15 g)
 ¼ bagel (20 g)
 ¼ pita ou ¼ tortilla (15 g)
 4 cuillères à soupe (60 ml) de riz cuit ou
de pâtes cuites
 Choisissez des produits céréaliers faibles en gras, en
sucre et en sel (par exemple, choisissez des céréales
nature plutôt que des céréales sucrées).
 6 cuillères à soupe (90 ml) de céréales
chaudes ou 1/3 tasse (15 g) de céréales
froides
 ½ muffin à base de grains entiers (15 g)
Pain
Riz
Céréales sèches
17
Cubes de fromage
Conseils
Lait et substituts
Si votre enfant est âgé de 12 à 24 mois,
servez-lui la moitié de la portion
suggérée dans le Guide alimentaire et
donnez-lui-en plus s’il en redemande.
Exemples de moitiés de portions du Guide
alimentaire :
 ½ tasse (125 ml) de lait entier (3,25 % M.G.)
pour les enfants de moins de deux ans.
On recommande le lait faible en matières
grasses (1 % ou 2 %) pour les enfants de
plus de deux ans.
 6 cuillères à soupe (90 g ou 90 ml) de
yogourt
 ¾ oz (25 g) de fromage
18
 Offrez à votre enfant 2 tasses (500 ml) de lait entier
chaque jour afin de combler ses besoins en calcium et en
vitamine D.
 Dans les 2 tasses (500 ml), comptez le lait que vous
ajoutez aux céréales, aux potages et aux chaudrées ainsi
qu’aux poudings que vous cuisinez à la maison (y compris
les poudings instantanés faits à partir d’une poudre). Les
poudings prêts à servir contiennent beaucoup moins de
calcium que les poudings maison et ne contiennent pas
toujours de vitamine D.
 En plus des 2 tasses (500 ml) de lait recommandées, vous
pouvez aussi servir de petites quantités de substituts
laitiers comme du yogourt, du fromage cottage et du
fromage à pâte dure. Ces produits donnent la chance
à votre enfant d’explorer des textures et des goûts
différents. Choisissez des fromages à pâte dure plutôt
que du fromage fondu, car les fromages fondus et les
fromages à tartiner contiennent plus de sodium (sel).
Allaitement
Mises en garde
Santé Canada recommande
l’allaitement maternel exclusif pendant
les six premiers mois de la vie des
enfants nés à terme et en santé. Il est
souhaitable de poursuivre l’allaitement
maternel jusqu’à l’âge de deux ans ou
plus. La plupart des bébés sont prêts à
recevoir des aliments complémentaires
riches en fer à l’âge de six mois. Les
enfants nourris au sein ont besoin
d’un supplément de 400 UI (10 µg)
de vitamine D par jour à partir de
la naissance jusqu’à ce que leur
alimentation leur fournisse un apport
adéquat de vitamine D.
 Un enfant a besoin de lait chaque jour, mais la
consommation d’une trop grande quantité de lait peut
empêcher de manger d’autres aliments. Si votre enfant
boit beaucoup plus que 2 tasses (500 ml) de lait par jour
et qu’il n’a pas beaucoup d’appétit pour d’autres aliments,
vous pourriez devoir limiter sa consommation de lait. Ne
lui donnez pas beaucoup plus que 2 tasses (500 ml) par
jour.
Yogourt
 Même si elles sont enrichies, les boissons de soya ou de
riz ainsi que les autres boissons végétariennes (comme
le lait d’amande) ne contiennent pas suffisamment de
matières grasses pour combler les besoins des tout-petits
et ne devraient pas être servies aux enfants de moins
de deux ans. Certaines de ces boissons sont également
faibles en protéines et en autres nutriments.
Viandes et substituts
Si votre enfant est âgé de 12 à 24 mois,
servez-lui la moitié de la portion
suggérée dans le Guide alimentaire et
donnez-lui-en plus s’il en redemande.
Exemples de moitiés de portions du
Guide alimentaire :
 1 œuf
 4 cuillères à soupe (60 ml) ou 1 ¼ oz
(37 g) de poissons, fruits de mer, volailles
ou viandes maigres, cuits
 6 cuillères à soupe (90 ml) de
légumineuses cuites ou en conserve,
comme les haricots rouges, la purée de
pois cassés, les « fèves au lard » ou les
pois chiches
 1 cuillère à soupe (15 ml) de beurre
d’arachide ou de beurre de noix
Conseils
 Choisissez de la viande maigre et préparez-la en
utilisant peu ou pas de gras ou de sel.
 Optez pour de la viande fraîche plutôt que de la
viande transformée, car la viande transformée
contient habituellement beaucoup de matières
grasses et de sel (sodium). Les viandes transformées
comprennent notamment le saucisson de Bologne,
les saucisses et le salami.
 Certains enfants trouvent que la viande est difficile
à mastiquer. Si tel est le cas avec votre enfant, faites
cuire la viande jusqu’à ce qu’elle devienne plus
tendre. La cuisson dans beaucoup de liquide est un
bon moyen d’attendrir la viande.
 Servez deux portions de poisson par semaine à votre
famille.
 Intégrez différentes sources de fibres à votre menu,
comme des légumineuses, des pois secs dans la
soupe aux pois, des « fèves au lard », des haricots
rouges dans le chili, des lentilles dans la soupe et des
pois chiches dans le hoummos.
 Ce groupe alimentaire inclut aussi des aliments
traditionnels tels que le saumon, la perdrix et le
gibier (orignal, lièvre et caribou).
Poulet
Mises en garde
 Étalez le beurre d’arachide ou le beurre de noix en
une couche mince sur du pain ou des craquelins.
Ne servez jamais ces aliments seuls à la cuillère,
puisqu’ils pourraient rester coincés dans la gorge et
bloquer la circulation d’air.
 Ne donnez pas de noix ou de graines à votre
enfant, car ces aliments présentent des risques
d’étouffement pour les tout-petits.
 Même si l’orignal et le caribou constituent des choix
d’aliments santé, on recommande d’éviter de servir
du foie et des reins d’orignal aux tout-petits et de ne
servir qu’occasionnellement de la viande de caribou.
De telles restrictions s’expliquent par la forte teneur
en cadmium* dans les organes de ce gibier.
Pois chiches
*Pour de plus amples renseignements
sur le cadmium, consultez la page
www.hss.gov.yk.ca/fr/pdf/cadmium-fact-sheet_fr.pdf
19
Huiles et autres matières
grasses
Conseils
Il est important que votre enfant
consomme de saines matières grasses
pour le développement de son cerveau et
pour répondre à ses besoins nutritionnels.
Intégrez à ses repas et à ses collations
certains lipides insaturés tels que :
 Lait entier (3,25 % M.G.) ou lait maternel
 Des huiles végétales, comme les huiles
de canola, d’olive ou de soya
Vous pouvez offrir à votre enfant les aliments
suivants :
 Yogourt (contenant plus de 2 % M.G.)
 Avocat
 Fromage à pâte dure
 Beurre d’arachide et beurre de noix, comme le beurre
d’amande (étalé en une mince couche)
 Poisson gras (comme le saumon et la truite)
 De petites quantités de sauce à salade et
de mayonnaise
 Des margarines non hydrogénées molles
faibles en lipides saturés et en gras trans
Mise en garde : Chez les tout-petits
et les autres membres de la famille, il
convient de limiter la consommation
de beurre, de margarine dure, de
saindoux et de shortening, car ces
produits contiennent beaucoup
de lipides saturés ou de gras trans.
Toutefois, il est important de ne pas
limiter la consommation d’autres
aliments nutritifs qui contiennent de
saines matières grasses.
Eau
Offrez de l’eau du
robinet si votre enfant
a soif. Lorsqu’il fait
chaud ou que votre
enfant est très actif,
servez-lui de l’eau
plus souvent. Vous
pouvez lui offrir de
l’eau embouteillée si
l’eau du robinet n’est
pas sûre.
Petit verre d’eau
Salmon
Saumon
20
Exemple de menu
Déjeuner
Céréales à grains entiers, bleuets
frais ou décongelés, ½ tasse de lait
entier (3,25 % M.G.)*, pain de grains
entiers rôti et tartiné avec de la
margarine non hydrogénée molle
Collation
Yogourt et banane tranchée
Eau
Dîner
Quart de sandwich à la salade aux œufs, fait avec du pain de grains
entiers tartiné de margarine non hydrogénée molle et de la sauce de type
mayonnaise (on peut servir aux tout-petits plus jeunes les mêmes aliments
servis séparément : ½ œuf à la coque haché et mélangé à la sauce, ½ tranche
de pain de grains entiers, tartinée de margarine non hydrogénée molle), minces
lanières de poivron vert, ½ tasse de lait entier (3,25 % M.G.)*, minces tranches de pomme
Collation
Pain de grains entiers
tartiné de beurre d’arachide
crémeux, carotte râpée,
½ tasse de lait entier
(3,25 % M.G.)*
Certains enfants
ont besoin d’une
collation entre le
souper et l’heure
du coucher.
Souper
Spaghetti garni de sauce à la viande maison, salade du jardin faite avec de la
laitue romaine et assaisonnée de sauce pour salade, petit pain mollet (¼ à ½
selon la taille) tartiné de margarine non hydrogénée molle, pêches en conserve
(dans du jus ou de l’eau, coupées en petits morceaux), ½ tasse de lait entier
(3,25 % M.G.)*
*Voir la page 18 pour les conseils et les mises en garde sur les portions de lait recommandées pour les tout-petits.
21
Points importants pour la
planification des menus
Quoi?
 Déjeuner — aliments d’au moins trois groupes alimentaires
 Dîner et souper — aliments des quatre groupes alimentaires
Intégrez des
aliments du
groupe des
légumes et fruits
à tous les repas et
collations.
 Collations — aliments d’au moins deux groupes alimentaires
Quelle quantité?
 Offrez la moitié de chaque portion recommandée dans le Guide alimentaire
 Votre enfant ne terminera peut-être pas son assiette ou il en voudra plus...
laissez-le décider
Photo du gouvernement du Yukon
22
Sodium (sel)
En moyenne, les enfants de 12 à 24 mois consomment le double du
sodium dont ils ont besoin. Développer le goût du sel dès le plus jeune
âge peut faire en sorte qu’une personne préférera cette saveur toute sa vie.
La consommation d’une trop grande quantité de sodium peut causer de
l’hypertension qui peut entraîner un accident vasculaire cérébral, une maladie
cardiaque ou une maladie rénale.
La plus grande partie du sodium que nous consommons provient des aliments
transformés comme les charcuteries, les soupes, les mélanges de nouilles, riz ou
pommes de terre préemballés, les repas congelés ou en conserve, les aliments prêts à
manger, les repas rapides et les repas pris au restaurant. Limitez la consommation de
ces aliments chez votre enfant. Comparez les informations nutritionnelles indiquées
sur l’emballage d’aliments similaires afin de choisir les produits qui contiennent le
moins de sodium.
Édulcorants artificiels
Allergies alimentaires
Les enfants n’ont pas besoin
d’édulcorants artificiels. Les
édulcorants artificiels comprennent
l’aspartame, le sucralose et
l’acésulfame potassium.
Si votre famille n’a aucun antécédent
d’allergie, il n’est pas nécessaire de
reporter l’introduction d’un aliment
en particulier. Si votre famille a des
antécédents d’allergies, discutez
avec votre médecin de tout sujet qui
vous préoccupe. Voir à la page 24 les
questions et réponses sur les allergies.
Santé Canada a établi les limites
supérieures pour la dose journalière
admissible des édulcorants artificiels.
Certains craignent cependant que
les enfants dépassent ces limites s’ils
mangent ou boivent trop de produits
sucrés à l’aspartame, au sucralose ou à
l’acésulfame potassium.
Laissez votre enfant savourer la saveur
naturelle des aliments auxquels on n’a
ajouté aucun édulcorant.
23
Questions et réponses sur les allergies
Q. Quels sont les signes d’une
allergie alimentaire?
A. Les signes possibles d’une allergie
alimentaire sont les suivants :
 éruption cutanée ou urticaire
 vomissements, diarrhée ou
douleur à l’estomac
 écoulement nasal clair qui dure
longtemps
 yeux larmoyants ou gonflés
 croissance faible
Q. Que dois-je faire si mon
tout-petit montre des signes
d’allergie alimentaire?
A. Si vous pensez que votre tout-petit a
une allergie, faites ce qui suit.
 Arrêtez de lui donner l’aliment
que vous soupçonnez être
la cause de l’allergie. C’est
pour cette raison qu’il est très
important d’introduire un seul
nouvel aliment à la fois.
Q. Que dois-je faire si mon toutpetit montre des signes graves
ou soudains d’allergie?
A. Les tout-petits qui montrent des
signes graves ou soudains d’allergie
doivent recevoir immédiatement
des soins d’urgence. Si un des
symptômes graves suivants se
manifeste, amenez immédiatement
votre enfant au service d’urgence le
plus proche ou au centre de santé
communautaire. À Whitehorse
ou à Marsh Lake, composez le
911 pour appeler une ambulance
si les symptômes apparaissent
soudainement ou s’ils s’empirent
rapidement.
Les symptômes peuvent être :
 difficulté à respirer
 incapacité à avaler
 gonflement de la langue ou de la
bouche
 gonflement à l’intérieur de la
gorge
 Prenez un rendez-vous chez le
médecin de votre tout-petit.
 Il se peut que vous ayez à
rencontrer un allergologue
(spécialiste des allergies) pour
enfants.
24
Si vous avez des préoccupations à propos
des allergies alimentaires et des aliments à
éviter, vous pouvez appeler la ligne Infosanté du Yukon en composant le 811.
Partie 3
Vous souhaitez obtenir
plus de renseignements?
Communiquez avec votre fournisseur de soins de santé,
une infirmière de la santé publique ou un diététiste
professionnel.
Centre de santé
de Whitehorse...............................667-8864,
ou sans frais au Yukon,
1-800-661-0408, poste 8864
À l’extérieur de Whitehorse.......Communiquez avec le
centre de santé de votre localité
Pour de plus amples renseignements,
consultez les sites web suivants :
• www.hss.gov.yk.ca/fr/pr_nutrition.php
• www.santecanada.gc.ca/guidealimentaire
Remerciements du ministère
de la Santé et des Affaires
sociales du Yukon
Le présent document est une adaptation avec
permission d’un document protégé par un droit
d’auteur, qui a été gracieusement fourni par le
gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador.
25
Ph
ot
od
u
g
ou
ISBN 978-1-55362-620-6
Février 2013
ve
rn
em
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