Le furet et la « fusée

« 3, 2, 1, comptez ! »
ENTRAINEMENT AVANT LANCEMENT N° 2
PISTE D’ACTION PEDAGOGIQUE « MATHS 94 »
Titre de l’action proposée aux maîtres de l’école : développer des stratégies pour compter vite
Objectifs et intérêt de l’activité :
-amener les élèves à comprendre et à asseoir le fonctionnement de la numération
décimale de position et à se servir des propriétés pour calculer.
-favoriser l’appropriation de procédures par une exposition et une pratique régulières
afin de gagner en efficacité (automatisation progressive).
-Bien maîtriser la chaîne numérique orale (sans être gêné par le décalage oral/écrit
de 11 à 16 et de 71 à 79 puis de 91 à 99).
Dans le stars wars, faire un lien avec les calculs 2+2+2+2+ (additions réitérées)
Présentation de l’activité « ritualisée » : (4 à 5 minutes par jour)
-Le furet et la « fusée » (situations classiques ERMEL) : activité collective
quotidienne. affichages et outils : tableau de nombres et bande numérique (au-delà de 100 même
au CP) Mise en œuvre : Le maître anime. Il écrit un nombre de départ au tableau, annonce
la règle et désigne un élève qui dit le nombre attendu, un autre qui enchaîne en disant l’autre
nombre attendu, sans se tromper, « sans casser la chaîne ». On a l’habitude de demander à l’élève
qui se trompe de s’asseoir (ce qui peut être aménagé par un repêchage ou en enchaînant plusieurs
parties courtes limitant le temps de « mise à l’écart »). Pour la fusée il s’agit d’un compte à rebours.
Exemples : A] départ [5] « et 5 » ; « et 5 » ; «et 5 ». …. jusqu’à « 60 »..ou plus
B] départ [190] « moins 2 » ; « moins 2 »…
Conseils : ne pas commencer toujours par le même nombre.
Quand l’élève a automatisé des procédures et des résultats de 1 à 100,
proposer les mêmes situations avec des nombres à 3 chiffres (le principe étant le même : l’élève ne
sera plus déstabilisé par les « grands nombres ». 52+10+10+10 puis 352 +10 +10 + 10 …)
En fin d’année, ou dès que l’élève se sent prêt, lui demander de tourner
le dos aux affichages. Tenir un bon rythme pour soutenir l’attention et l’écoute des élèves.
Privilégier : 1 à 1 (mais si tout le monde sait, changer l’empan : de 1 à
100 on passe de 400 à 500 par exemple : c’est le même principe) ; 2 en 2 (très important) ; 5 en 5 et
surtout, 10 en 10 en « avançant » et en « reculant », toujours plus vite.
Variables didactiques et différenciation :
-Le choix de l’empan des nombres (de 1 à 60 ; de 60 à 120 ; au-delà)
-le rythme et la durée accordée pour réfléchir au résultat. (on peut
augmenter la vitesse en faisant un entraînement avec certains élèves, en petit groupe dirigé avant la
séance collective) - avec les affichages sous les yeux ou sans les affichages
- commencer par une situation simple, puis une plus « déstabilisante » et
ensuite finir par une mise en réussite (motiver et défier « pousser » e même temps )
-On peut fixer des contrats-défis aux élèves. Tu réussis jusqu’à « N », tu
peux t’entraîner avec ce groupe (ou en atelier dirigé ponctuellement) et tu me diras quand tu seras
prêt à atteindre « T ». On peut introduire une feuille de route personnalisée : chacun progresse à son
rythme. -ajouter ou décompter.
-écrire les résultats au tableau sous la dictée des élèves (ou quelques
repères) pour soutenir la mémoire et faire un lien avec l’écrit (mais sans casser le rythme rapide)
On peut le vivre en décloisonnement CP CE1. Penser à l’implication individuelle de chacun.
C
A
L
C
U
L
S