Économie des minéraux et de l’énergie Description de la formation Cette formation collaborative classique propose des cours d’économie des minéraux et de l’énergie dispensés à l’université de Pretoria (UP) en Afrique du Sud et à l’université nationale australienne (Australian National University ou ANU), en Australie. Pour les étudiants qui auront la chance de suivre cette formation, elle leur permettra de : consolider leurs connaissances des marchés énergétiques et miniers ; renforcer leurs capacités d’analyse des sources de données et d’informations disponibles ; utiliser des outils d’analyse et des méthodes permettant de procéder à une évaluation solide et scientifiquement fondée des politiques et stratégies qui sont le fondement de l’économie des minéraux et de l’énergie. La formation traite des coûts-avantages financiers et économiques directs, propose d’explorer les aspects sociaux, technologiques et écologiques, ainsi que les tendances mondiales actuelles pouvant avoir un impact dans ce domaine. Elle se déroule sur six semaines et implique pour les participants : des activités préparatoires intenses, des cours théoriques et pratiques d’économie des minéraux et de l’énergie à l’UP et à l’ANU, des travaux sur le terrain à réaliser après la formation, un soutien scolaire et un mentorat, ainsi que la possibilité d’une reconnaissance des unités de valeur universitaires. Un apprentissage participatif et une participation interactive des participants leur permettront de mettre la théorie en pratique grâce à des études de cas qu’ils auront choisies avec leurs professeurs, à des présentations d’experts du secteur et à des visites de sites durant lesquelles ils pourront se confronter aux aspects pratiques et de terrain. Objectifs de la formation À la fin de leurs six semaines de formation classique à Pretoria et à Canberra, les boursiers : en sauront davantage sur les différents types de ressources énergétiques et sur leurs rôles dans le développement économique ; auront compris le rôle des secteurs énergétique et minier au sein de l’économie ; auront acquis des connaissances poussées sur les différences entre analyse financière et analyse économique ; seront capables de discuter de modèles énergétiques de dynamique de systèmes pour évaluer les différents enjeux économiques et financiers liés au développement d’un projet énergétique ; se seront familiarisés avec les moyens d’évaluer l’élasticité de la demande en électricité et l’intensité des émissions de carbone d’un pays et les méthodes de rédaction de rapports et comptes rendus à ce sujet ; auront exploré la structure des marchés de l’énergie et les différents modèles de consommation et de production d’énergie ; auront compris la fixation des prix et la fiscalité des ressources et des minerais ainsi que les mécanismes de gestion des revenus des ressources ; sauront tenir compte des aspects sociaux et environnementaux de l’exploitation des ressources énergétiques et minières ; comprendront mieux le contexte international des marchés énergétiques et miniers, notamment l’intérêt toujours plus prononcé de l’Asie pour l’Afrique ; auront analysé et exploré les différentes sources de bases de données énergétiques ; auront procédé à des évaluations et des comparaisons de données et informations afin de façonner des opinions valables et fondées ; auront une meilleure compréhension des techniques fondamentales de résolution des problèmes et des cadres de recherches méthodiques ; connaîtront les principales méthodes d’évaluation des projets, des technologies et des politiques du secteur énergétique et minier (y compris les techniques d’analyse de rendement et d’évaluation environnementale) ; connaîtront les paramètres et principes fondamentaux d’évaluation des différentes politiques énergétiques et minières. Profil du candidat idéal Les candidats doivent occuper un poste de cadre intermédiaire ou supérieur dans le domaine de l’élaboration de politiques, de la mise en œuvre et de la prestation de services, de la recherche ou des réformes, dans le secteur public, le secteur privé ou la société civile. Ils peuvent être au service de ministères comme ceux chargés de l’élaboration de politiques, de l’énergie, des minerais, des mines et de l’exploitation minière, mais aussi d’organismes de réglementation du secteur énergétique ou d’audit minier, d’organisations dans les domaines de la recherche géoscientifique, du pétrole, des ressources, du droit, de l’environnement, des infrastructures, des échanges commerciaux, des affaires, des finances et de la fiscalité. Les participants auront au minimum obtenu un diplôme de premier cycle universitaire et cinq ans d’expérience professionnelle à des niveaux de cadre intermédiaire ou élevé, ainsi qu’une bonne compréhension des thèmes de cette formation. Programme d’étude et activités avant et après la formation Avant la formation, les boursiers devront se soumettre à un entretien visant à mieux connaître leurs centres d’intérêt et leur expérience, et à évaluer leur niveau d’anglais pour savoir s’ils ont besoin de cours de rattrapage en anglais pendant la formation. Leurs connaissances théoriques et empiriques, leur niveau scolaire et leur intérêt pour une reconnaissance des unités de valeur universitaires seront également évalués. Leur expérience professionnelle, les postes qu’ils ont occupés ou vont occuper, leurs responsabilités actuelles et à venir au sein de l’organisation pour laquelle ils travaillent, et leurs besoins et objectifs de développement personnel à court et long terme seront également examinés. Enfin, des superviseurs et des mentors seront désignés pour les aider à progresser dès leur retour et identifier leurs besoins spécifiques et restrictions alimentaires. Le cours classique s’articule autour de cinq thèmes : cours théoriques, cours pratiques, leadership, inclusion social et égalité hommes-femmes, et mise en pratique avec un plan de travail à la reprise des fonctions que chaque participant devra mettre en œuvre après la formation. Les cours théoriques permettront aux boursiers de comprendre les concepts fondamentaux, les enjeux et les débats sur les évaluations et analyses factuelles des différentes politiques minières, énergétiques et économiques. Ils pourront également se familiariser avec les modes de pensée actuels et nouveaux et se renseigner sur les recherches dans ce domaine. En Afrique du Sud, ils exploreront la mise en pratique des théories et principes économiques qui sont le fondement de l’économie des minéraux et de l’énergie grâce à des études de cas australiennes et sud-africaines. La mise en pratique inclut, dans un contexte de plan de travail à la reprise des fonctions, les thèmes suivants : leadership, égalité hommes-femmes, inclusion sociale, communication, gestion de projet, gestion des changements, planification stratégique, renforcement du travail d’équipe, négociation, prise de parole en public, etc. Des visites d’institutions australiennes seront organisées notamment celle du ministère de l’Industrie et celle du secrétariat de la Commission d’examen des investissements étrangers (FIRB) au sein du ministère des Finances. Des visites d’agences et sur le terrain seront également organisées avec notamment celle d’une mine aurifère près de la ville d’Orange, en Nouvelle-Galles du Sud. La rédaction, par chaque boursier, d’un rapport final sur le plan de travail à la reprise des fonctions sera accompagnée d’un mentorat sur le lieu de travail et d’un soutien du personnel enseignant de l’ANU et de l’UP et des organisateurs. Les rapports, de 2 000 mots chacun, devront être remis trois à six mois après la fin du cours. Les boursiers souhaitant une reconnaissance des unités de valeur devront rédiger et remettre un rapport de plan de travail à la reprise des fonctions d’une longueur de 6 000 mots sous forme de mini-dissertation. Cela correspondra à une unité de valeur de master de l’ANU (Masters of Studies Programme). Détails des cours par semaine de formation SEMAINE 1 SEMAINE 2 MODULE Rôle des ressources énergétiques dans le développement économique et les modèles économiques et financiers Techniques de résolution des problèmes et recherches DESCRIPTION Gestion des avantages et inconvénients, et des externalités. Bases de données, sources, intégrité des données et analyses comparatives. Modélisation de dynamique de systèmes : étude de cas du coût économique de Kusile revisité. Élasticités, intensité énergétique, intensité des émissions de carbone et autres moyens de mesurer les gains d’efficacité. Études de cas sud-africains (interventions d’experts et de professionnels du secteur). Études de cas en contexte et exercices de résolution des problèmes. Cinq études de cas de boursiers pour leur pays respectif suivies d’une séance de questions / réponses avec revue et commentaires par un panel d’experts. Discussion plénière sur les questions en souffrance et les problèmes irrésolus. LIEU Université de Pretoria (UP), Pretoria, Afrique du Sud Université de Pretoria (UP), Pretoria, Afrique du Sud SEMAINE 3 SEMAINE 4 SEMAINE 5 SEMAINE 6 Économie de l’énergie et des minerais, tendances, marchés, fiscalité et fixation des prix des ressources et marchandises Évaluation et modélisation des ressources énergétiques, considérations intergénérationnelles, techniques d’évaluation des impacts environnementaux des projets d’extraction de ressources, économie de l’environnement dans le secteur de l’énergie et des minerais, analyse de rendement. Énergie renouvelable, conservation de la nature et changement climatique, dernières tendances sur les marchés des ressources énergétiques et minières, sujets de discussion et intérêts grandissants de l’Asie pour les ressources africaines. Leadership, égalité hommes-femmes, handicap, inclusion sociale et ateliers de travail sur le rapport de plan de travail à la reprise des fonctions L’ANU vous souhaite la bienvenue, présentations. Histoire du secteur énergétique et tendances mondiales. Imperfections et caractère cyclique des marchés des marchandises en vrac. Rareté des ressources non renouvelables. Sources des bases de données et crédibilité des informations. Discussion sur les ressources énergétiques, l’exploitation minière et l’économie. Fixation des prix des ressources et des marchandises. Imposition des ressources. La nouvelle économie de l’essor du gaz de schiste OU quel rôle le gouvernement peut-il jouer dans le secteur minier. Outils d’évaluation pour les projets, les technologies et les politiques énergétiques. Qualité des ressources énergétiques et indices. Marchés de l’électricité en Australie et à l’étranger. Économie des ressources dans un contexte de développement. Gestion efficace des revenus provenant des ressources. Étude de cas « Henry Tax Review » : recommandations pour le secteur minier. Déficience du marché. Approches économiques de lutte contre la pollution ; étude de cas / discussion. Techniques d’évaluation marchandes et non marchandes. Raison d’être et techniques de planification, de mise en application et de mise en œuvre des études d’analyse de rendement ; étude de cas / discussion. Visite sur le terrain A : Bureau de l’économie de l’énergie et des ressources (Bureau of Resources and Energy Economics, BREE) Énergie nucléaire et renouvelable. Efficacité et économies d’énergie : innovations et gains d’efficacité. Liens entre l’énergie et le changement climatique. Économie du changement climatique : démarches et méthodes. Étude de cas / discussion. Initiatives internationales d’amélioration de la gouvernance des ressources. Montée de l’Afrique en tant que puissance minière. Augmentation des dividendes sociaux issus de l’extraction des ressources. Des institutions pour gérer les investissements dans les ressources en Australie. Investissements chinois en Afrique. Entreprises publiques chinoises et ce que les hôtes doivent savoir. Impact de la Chine sur le marché mondial du minerai de fer : échanges commerciaux et investissements. Atelier de travail théorique sur les intérêts asiatiques et mondiaux en Afrique. Présentations par des boursiers suivies d’un débat. Visite de terrain B : ministère de l’Industrie ou Commission d’examen des investissements étrangers (FIRB). Égalité hommes-femmes et inclusion des personnes handicapées dans les cadres de gouvernance locale : formulation des égalités hommes-femmes au sein d’un cadre plus large d’inclusion social et répartition équitable pour que les femmes, les personnes handicapées et les personnes atteintes du VIH / SIDA bénéficient également du développement. Concepts et enjeux d’égalité de genre, études de cas, outils et compétences pratiques permettant d’intégrer les évaluations sociales et de genre au travail minier. Leadership, égalité hommes-femmes, inclusion sociale et ateliers de travail sur le plan de travail à la reprise des fonctions. Université nationale australienne (ANU), Canberra, Australie Université nationale australienne (ANU), Canberra, Australie Canberra, Australie Canberra, Australie