ÉDITION DE MARS 2016
Revue mensuelle
À L’USAGE EXCLUSIF DES CONSEILLERS – NE PAS DISTRIBUER AUX CLIENTS WWW.CI.COM
Au cours des premières semaines de 2016, le
dollar canadien a été à la fois une source de
pertes et de gains. En un seul mois, tant les
investisseurs pessimistes qu’optimistes ont vécu
des émotions fortes. La monnaie canadienne
a d’abord chuté de manière spectaculaire
au début de janvier, pour ensuite rebondir
complètement au début de février.
Or, comment peut-on gérer ces risques dans un
portefeuille? Devrait-on protéger complètement
les actifs contre le risque de change, ou pas
du tout? Peut-être la solution n’est ni l’une ni
l’autre, car ces deux stratégies expriment des
perspectives directionnelles très fortes en ce qui
concerne une paire de devises, alors que nous
traversons une période où les fortes convictions
peuvent facilement se transformer en profonds
regrets, surtout en raison des politiques non
conventionnelles des banques centrales.
Un investisseur peut couvrir complètement
son portefeuille et réduire considérablement la
volatilité des taux de change, mais cela signifie
qu’il est prêt à perdre des rendements potentiels,
en cas de baisse de la monnaie nationale. Par
exemple, si un investisseur canadien décidait
de couvrir complètement ses placements
en dollars américains, toute baisse du dollar
canadien nuirait à la valeur de son portefeuille.
Par contre, en appliquant la stratégie opposée,
soit aucune couverture, l’investisseur assume
le plein risque de change et les gains et pertes
qui peuvent en découler. Bref, ces deux
stratégies engendrent un résultat binaire : soit
la perspective d’un investisseur à l’égard d’une
monnaie s’avère exacte, soit elle est totalement
erronée; il n’y a pas de juste milieu.
Gestion active des devises
Au cours des dernières années, les fluctuations
des taux de change indiquent que les stratégies
de couverture statiques peuvent être néfastes,
car les monnaies, comme toute autre catégorie
d’actif, fluctuent constamment. Actuellement,
l’augmentation de la volatilité de tous les
marchés, qui est manifeste sur les marchés des
changes au cours des dix-huit derniers mois, a
fait croître, plutôt que diminuer, le besoin de
gérer activement la volatilité des monnaies,
l’exposition des portefeuilles et le ratio de
couverture.
À Signature, nous croyons que la couverture est
une stratégie de gestion des devises complète
et qu’elle devrait être prise en compte lors
de l’élaboration d’un portefeuille, de la
répartition de l’actif et dans une perspective
macroéconomique. À titre de gestionnaire
canadien d’actifs mondiaux, Signature gère
activement l’exposition aux devises étrangères
depuis plus d’une décennie, et continue
d’accroître ses opérations de change et ses
capacités d’investissement. La couverture du
risque de change demeure un outil essentiel
dans la gestion des risques et la protection des
rendements des placements.
PLEINS FEUX SUR UN PRODUIT LE COIN DU BLOGUE
Compenser les risques par des
occasions d’investissement à
l’échelle mondiale
page 5
Maximiser le rendement,
tout en limitant la volatilité
page 6
Un revenu prévisible
lors de marchés volatils
Stratégies
de gestion
active des
devises
Pour les clients qui ont besoin d’un revenu
prévisible et garanti, CI offre les fonds communs
de placement Série G5|20. Ce produit confère
les avantages suivants :
20 ans de revenu prévisible, équivalant à 5 %
de la valeur liquidative garantie, cautionnée
par la Banque de Montréal.
Un revenu garanti qui peut augmenter, mais
ne jamais diminuer, grâce à l’immobilisation
d’une partie des gains.
La possibilité de commencer à tirer un
revenu immédiatement ou plus tard.
Permet de tirer profit des gains du marché et
de protéger le capital contre les baisses.
La simplicité et liquidité des fonds communs
de placement.
Les solutions garanties peuvent être
particulièrement attrayantes aux yeux des
investisseurs qui ont une aversion pour le risque,
en cas de volatilité ou baisse des marchés. Ce
qui suit sont des exemples de cas pour lesquels
la Série G5|20 est une solution convenable.
Source de liquidités stable
à la retraite
Étant donné que plusieurs marchés boursiers
mondiaux ont subi une correction des cours et
que les taux d’intérêt demeurent près de leurs
creux historiques, les investisseurs qui se fient
à une source stable de liquidités provenant
de leurs investissements se trouvent dans une
position précaire : ils ont besoin de rester
investis dans le marché à long terme afin de faire
croître leur épargne et d’éviter qu’il ne s’épuise
prématurément, mais ils ont aussi besoin de
tirer un revenu stable de leurs investissements,
même lorsque les marchés sont à la baisse.
Cela s’avère particulièrement problématique
pour les retraités, plusieurs d’entre eux ayant
besoin de tirer un revenu mensuel fixe de
leurs investissements pour couvrir leurs
frais de subsistances. Si la valeur de leurs
investissements baisse en raison de la pauvre
performance du marché, ils doivent soit retirer
un pourcentage important de leur capital, ce
qui épuise leur épargne plus rapidement, soit
réduire leurs mensualités, ce qui réduit leur
capacité de couvrir leurs frais de subsistance.
Le tableau ci-dessous illustre de quelle manière
les marchés boursiers mondiaux ont baissé
simultanément à la fin de 2015 et au début
de 2016, laissant à ces investisseurs très peu
d’options d’investissement.
À long terme, la durée d’investissement dans
le marché est essentielle à la croissance du
capital. Malgré les baisses de marché récentes,
les investisseurs ont tiré profit de rendements
solides au cours des années suivant la
crise financière.
Pour ceux qui craignent une correction des
cours, le moment est propice pour immobiliser
les gains accumulés au cours des dernières
années qui ont été haussières. La Série G5|20
permet aux investisseurs d’immobiliser ces
gains, tout en tirant profit d’autres hausses du
marché. En revanche, si l’actif est réparti dans
le volet espèces, bien qu’il soit à l’abri en
période baissière, cette stratégie pourrait faire
perdre des gains aux investisseurs si elle est
maintenue à long terme.
130
120
110
100
90
80
70
60
Avr./15 Mai/15 Juin/15 Juill./15 Août/15 Sept./15 Oct./15 Nov./15 Déc./15 Janv./16
Indice S&P 500
Indice MSCI mondial (tous les pays)
Indice STOXX Europe 600 Prix à la consommation EUR
Indice MSCI des marchés émergents
SSE Composite Index (indice boursier de Shanghai)
Matthew Strauss,
Vice-président et
gestionnaire de portefeuille
Lorne Gavsie,
Analyste principal des devises
Comparaison avec les indices boursiers mondiaux
Source : Bloomberg
suite à la page 4
suite à la page 2
2 | Revue mensuelle | MARS 2016
Chers conseillers,
Le retour vers fin février et début mars d’une certaine stabilité dans les marchés a apporté une bouffée d’air
frais, surtout après le début d’année difficile. Néanmoins, des incertitudes persistent autour de plusieurs facteurs
déterminants du marché, dont les taux d’intérêt, le prix des produits de base et les devises. À la page 3, le rapport
Cambridge de ce mois-ci traite de façon opportune du phénomène relativement récent des taux intérêts négatifs et
de la manière dont les politiques de banques centrales continuent d’influencer la tendance des marchés financiers.
Ce type d’analyse illustre notre engagement à vous garder au fait des perspectives actuelles de nos équipes de gestion
de portefeuille et du positionnement de leurs portefeuilles. Cette année, nos équipes Cambridge Gestion mondiale
d’actifs et Signature Gestion mondiale d’actifs ont été choisies pour donner des présentations durant la Tournée du
printemps qui se tiendra du 2 au 18 mai, à travers le Canada. Pour consulter l’ordre du jour et pour vous inscrire,
rendez-vous à l’adresse ci.com/roadshow, ou communiquez avec votre équipe des ventes CI.
L’arrivée du printemps est un moment idéal pour vous assurer que les portefeuilles de vos clients sont bien diversifiés
et que leurs investissements tiennent compte de leurs objectifs financiers à long terme. À la page 7 de ce numéro de
la Revue mensuelle, notre équipe de Développement professionnel aborde le sujet épineux des comportements des
investisseurs en proposant certaines stratégies pratiques pour aider vos clients à garder le cap sur leurs objectifs. CI
offre également une grande variété de fonds équilibrés, d’actions et de revenu, ainsi que des solutions garanties et
gérées qui peuvent vous aider à atteindre cet objectif. Le Fonds mondial de croissance et de revenu Signature, dont
le profil est présenté à la page 5, illustre parfaitement un portefeuille qui est bien positionné en cette conjoncture
du marché pour réaliser des gains, tout en étant protégé contre davantage de volatilité.
Pour terminer, je tiens à vous remercier de faire affaire avec nous et à vous rappeler que nous sommes à votre entière
disposition. Si vous avez des questions concernant les produits ou services CI, n’hésitez pas à communiquer avec
votre équipe des ventes CI.
Meilleures salutations.
Des perspectives opportunes
Derek J. Green
Président,
Placements CI
LETTRE AUX CONSEILLERS
Stratégies de gestion
active des devises suite de la page 1
L’élaboration de stratégies de gestion des devises
et leur mise en œuvre ne sont que deux des
étapes d’un long processus : le positionnement
sur le marché, les flux de capitaux, les taux
d’intérêt, les risques géopolitiques, les données
économiques fondamentales, l’analyse
technique, entre autres, ont tous une incidence
sur l’évolution des cours des devises. Les
gestionnaires de devises chevronnés tendent à
accroître leur positionnement sur les devises
(ou couverture) lorsque leurs perspectives (ou
préoccupations) sont les plus fortes, et à réduire
la couverture dès que la situation s’est réglée, ou
même qu’ils se rendent compte qu’ils s’étaient
trompés. Dans ce cas, il s’agit pour eux de
déterminer la position de change neutre la plus
efficace en guise de couverture du risque de
change dans un portefeuille donné.
Déterminer le positionnement
neutre d’un portefeuille
Il est essentiel de déterminer le positionnement
neutre d’un portefeuille d’investissement. Le
processus suivi par Signature tient compte,
entre autres facteurs, de la combinaison des
avoirs sous-jacente et de sa relation avec les
avoirs en devises et la monnaie de base du
portefeuille, des attentes des investisseurs, du
mandat d’investissement, et de l’équilibre entre
la stabilité des prix et les rendements. Cette
analyse qualitative et quantitative détermine
un niveau de couverture neutre adéquat.
La perspective d’évolution du cours d’une
devise n’a pas été analysée à ce stade. Elle a
plutôt fourni une base objective et un ratio de
couverture comme point de départ pour une
couverture de risque de change active.
Un taux de couverture neutre varie entre 0 %
et 100 %, et il se maintient souvent autour de
50 %, procurant ainsi flexibilité et protection
contre l’appréciation et la dépréciation d’une
monnaie. La question suivante est de savoir à
quel point la couverture de risque de change
peut s’éloigner du positionnement neutre. Si
50 % du ratio de couverture est neutre, l’analyse
décrite ci-dessus devrait aussi déterminer les
limites externes appropriées pour chaque
portefeuille (par exemple, 30 % à 70 %, ou
0 % à 100 %). Une fois que ce cadre est en place,
la perspective d’une monnaie devrait entrer
en jeu. C’est à ce stade que la méthodologie,
l’expérience et les connaissances distinguent
les gestionnaires de couverture de risque de
change, et que la gestion active de couverture de
risque de change se distingue d’une couverture
statique de risque de change, cette dernière
consistant en la gestion passive des mandats.
« Au cours des dernières années,
les fluctuations des taux de
change indiquent que les
stratégies de couverture statiques
peuvent être néfastes »
Nouvelles de la dernière heure
Vous pouvez obtenir les perspectives
et points de vue les plus récents de
Cambridge Gestion mondiale d’actifs,
Harbour Advisors et Signature Gestion
mondiale d’actifs en visitant leurs blogues
et en écoutant leurs balados. Pour ce faire,
allez sur la page d’accueil du site Web de
CI, à www.ci.com. Cliquez ensuite sur le
logo du gestionnaire de portefeuille, puis
sur « Blogue », ou « Balados ». Vous avez
également la possibilité de vous inscrire,
en fournissant votre adresse de courriel,
pour recevoir les dernières nouvelles
par courriel. Veuillez noter que les blogues
sont offerts en anglais seulement.
blogue
coin du
Le
3 | Revue mensuelle | MARS 2016
Nous recevons depuis quelque temps des
questions relatives aux conséquences des
politiques de taux d’intérêt nuls ou négatifs
que mènent certaines banques centrales, et à
l’influence de ces politiques sur nos projections
de même que sur la composition de nos
portefeuilles.
Puisqu’il n’existe, dans les milieux académiques
et financiers, aucune thèse sur les taux d’intérêt
nuls ou négatifs, les conséquences pratiques de
ces politiques sont inconnues. L’intention des
banques centrales est de stimuler la croissance
et l’inflation en encourageant les investisseurs
tant particuliers qu’institutionnels à opter pour
des placements plus risqués. Elles visent aussi à
susciter un accroissement de la confiance des
marchés et de la consommation, et à provoquer
une dépréciation des monnaies rendant les
produits des pays concernés plus concurrentiels
à l’échelle mondiale. Jusqu’à maintenant, ces
politiques se sont révélées efficaces pour la
dépréciation monétaire, mais il n’existe que
très peu d’indications quant à leur capacité de
stimuler l’activité économique et l’inflation. Au
contraire même, nous commençons à constater
des résultats qui vont à l’encontre des objectifs.
Initialement, la baisse des taux d’intérêt a eu,
comme prévu, pour effet d’encourager les
investisseurs à opter pour des instruments de
placement non traditionnels, et plus risqués,
pour obtenir des rendements. Les particuliers
ont investi notamment dans des instruments
s’apparentant aux obligations, comme les
fiducies de placement immobilier et les
sociétés en commandite énergétiques, dont
les rendements sont habituellement plus
élevés. Les caisses de retraite et les compagnies
d’assurance ont, elles aussi, pris davantage de
risques en investissant dans des instruments
de placement non traditionnels, dans
l’immobilier et dans les placements directs.
Les rendements de ces stratégies, toutefois,
sont devenus de moins en moins intéressants
à mesure que les taux d’intérêt devenaient
presque nuls. Des taux d’intérêt nuls, ou
presque, ou même négatifs posent problème
pour les particuliers qui comptent sur leurs
revenus de placement pour vivre à la retraite.
Ils sont également problématiques pour les
compagnies d’assurance et les caisses de retraite
qui doivent financer leurs engagements, et pour
les banques et autres institutions financières qui
comptent sur les écarts de taux pour exercer
leurs activités. Plus les taux s’approchent de
zéro, plus il devient difficile de tirer un revenu,
de financer des engagements et de générer un
bénéfice, et plus les tensions au sein du système
financier augmentent.
Au Japon et en Chine, semble-t-il, les craintes
d’une dépréciation monétaire encore plus forte
ont incité les épargnants à mettre leurs actifs à
l’abri dans d’autres marchés. Pour les banques,
cet exode financier peut rendre plus difficile
l’obtention des capitaux dont elles ont besoin
et mener à des compressions des marges et de
la rentabilité. Les cours boursiers et les écarts
de crédit des banques subissent depuis le début
de l’année d’importantes pressions, les marchés
s’inquiétant des répercussions de la faiblesse
des taux d’intérêt sur la rentabilité de celles-
ci. La volatilité globale du secteur bancaire
est donc en hausse, et l’on craint qu’elle ne
se communique à d’autres secteurs. Jusqu’à
présent, les taux d’intérêt négatifs ont donc,
en réalité, rendu les placements plus risqués
et, par conséquent, découragé l’investissement –
alimentant précisément le problème qu’ils
avaient pour objectif de résoudre.
Par leur effet de dépréciation monétaire, les
politiques de taux d’intérêt négatifs de plus
en plus nombreuses perturbent les marchés
de change. Le recours au dollar américain
comme monnaie refuge qui en a résulté a fait
monter celui-ci et, par ricochet, exercé des
pressions à la fois sur les prix des marchandises
et sur les monnaies des pays producteurs de
marchandises. La faiblesse des prix de l’énergie
a eu d’importantes répercussions sur les
marchés boursiers et du crédit, où les écarts de
crédit ont atteint des niveaux sans précédent. Et
ce ne sont pas que les risques se rattachant aux
titres de créance des sociétés qui ont augmenté.
Les risques liés aux créances d’État sont en
hausse eux aussi. De nombreux pays émergents
qui ont contracté des dettes remboursables
en dollars américains éprouvent, en effet, des
difficultés croissantes à assurer le service de
cette dette par suite de la dépréciation de leur
monnaie. Le niveau de risque dans l’ensemble
du système financier est donc plus élevé,
ravivant les craintes d’une crise de la dette des
marchés émergents comme celle que l’on a
connue pendant les années 1980.
Quelle a donc été l’influence de ces politiques
sur nos portefeuilles? Les portefeuilles de
Cambridge reflètent nos préoccupations
relatives aux conséquences imprévues de ces
mesures : nous avons accru notre diversification
en augmentant nos placements dans les
catégories d’actif comme les fiducies de
placement immobilier, l’infrastructure et les
actions de sociétés versant des dividendes, et
réduit nos positions en obligations et notre
pondération des secteurs liés aux marchandises.
Malheureusement, les politiques de taux
d’intérêt nuls ou négatifs ont provoqué une
hausse du risque généralisée, et non limitée
aux obligations et aux marchandises. Pour
nos portefeuilles d’actions, nous continuons
de privilégier les sociétés de grande qualité
qui sont généralement moins affectées par
l’économie et ont des bilans plus robustes.
De plus, nous conservons une proportion
d’espèces plus élevée qu’à la normale puisque
nous estimons les valorisations peu attrayantes
et désirons nous protéger contre les risques
de pertes. Le pourcentage d’espèces dans le
portefeuille du fonds Catégorie de société de
répartition de l’actif Cambridge, notamment,
est particulièrement élevé. Une partie de ces
capitaux est destinée aux achats d’actions, mais
nous en détenons aussi une forte proportion au
lieu d’obligations, surtout les obligations d’État.
Le ratio risque-rendement des obligations d’État
à faible rendement, conjugué aux avantages de
moins en moins importants à y investir à des
fins de diversification, en fait un placement
moins intéressant.
Pour conclure, l’abaissement des taux
d’intérêt à zéro ou moins représente un défi
inédit pour tous les investisseurs. Loin de
stimuler l’investissement, ces mesures ont
pour conséquence de réduire les rendements
attendus des obligations et des actions tout en
faisant augmenter tant les risques systémiques
que ceux liés aux sociétés individuelles. Les
investisseurs devront adapter leurs attentes à
un environnement de faibles taux d’intérêt – et
possiblement de volatilité accrue.
Les conséquences imprévues
des politiques de taux d’intérêt négatifs
RAPPORT CAMBRIDGE
Robert Swanson,
Stratège principal des marchés
2,5
2,0
1,5
1,0
0,5
0
-0,5
-1,0
2011 2012 2013 2014 2015
Japon : Taux cible au jour le jour non garanti
Suisse : Taux LIBOR cible à 3 mois
Zone euro : Taux d’intérêt de la facilité de dépôt
Danemark : Taux des certificats de dépôt
Suède : Taux de prise en pension
-0,65 %
-0,5 %
-0,3 %
-0,1 %
-0,75 %
Plusieurs banques centrales ont maintenant des taux d’intérêt négatifs
Source : Banque du Japon, BCE, Riksbank, BNS, Banque nationale du Danemark
Plusieurs banques centrales offrent des taux d’intérêt négatifs dans l’espoir
d’encourager les investisseurs à opter pour des placements plus risqués.
Disponible prochainement...
Nous avons le plaisir de vous annoncer le lancement prochain de l’Outil de planification de patrimoineMC de Placements CI,
un programme d’illustration de portefeuille en ligne conçu pour soutenir les activités commerciales des conseillers. Alimenté par
EquiSoft©, l’Outil de planification de patrimoine est un programme offert sur le Web qui aide les conseillers à choisir les produits
et solutions CI qui répondent le mieux aux circonstances et aux besoins de leurs clients existants ou potentiels.
Caractéristiques importantes
L’Outil de planification de patrimoine est un outil offert en ligne, facile à utiliser, qui permet aux conseillers de
générer des rapports personnalisés en français et en anglais, sur-le-champ. Les rapports ont pour but
d’aider les conseillers à élaborer des arguments convaincants pour soutenir leurs recommandations
de placements en identifiant la répartition d’actifs optimale pour améliorer le profil de risque et le
rendement du portefeuille de leurs clients. Les modules de l’outil comprennent :
1. Modules de planification financière – les calculatrices de valeur nette et de flux
monétaire aident les conseillers à évaluer la situation financière actuelle de leurs
clients, ainsi qu’à identifier leurs objectifs et contraintes.
2. Module de placements – un processus d’analyse de portefeuille et
de répartition d’actifs en quatre étapes qui permet aux utilisateurs
d’évaluer et de comparer les portefeuilles actuels à ceux qui ont
été proposés.
3. Modules de planification de patrimoine – ces modules évaluent
les besoins en vue de la retraite et des études post-secondaires, et
démontrent par des scénarios alternatifs comment les clients peuvent
atteindre leurs objectifs financiers.
LE LANCEMENT DE L’OUTIL DE PLANIFICATION DE PATRIMOINE CI EST PRÉVU POUR LA MI-AVRIL – RESTEZ À L’ÉCOUTE.
4 | Revue mensuelle | MARS 2016
Une solution de rechange à la
Catégorie T
Au Canada, la demande en produits
d’investissement qui offrent une source de
liquidités stable, prévisible et fiscalement
avantageuse demeure soutenue, en raison
de la population vieillissante et du contexte
actuel de bas taux d’intérêt. Les fonds de la
Catégorie T ou Série T sont depuis longtemps
un choix populaire pour les investisseurs qui ont
besoin de tirer un revenu de leur portefeuille
d’investissement.
Bien que les fonds de Catégorie T génèrent
un flux de liquidités fiscalement avantageux,
le montant n’est pas nécessairement
stable ou prévisible. Les distributions de la
Catégorie T sont basées sur la valeur liquidative
de fin d’exercice de l’année dernière (ou la
valeur liquidative moyenne pour l’année),
donc, si le fonds de la Catégorie T subit
une baisse, le flux de liquidités est réduit en
conséquence. En supposant une distribution
de 5 %, le fonds de Catégorie T aurait besoin
de générer un rendement net d’au moins 5 %
pour que le flux de liquidités reste le même, par
rapport à l’année précédente.
Les tableaux ci-contre illustrent l’incidence
d’une baisse de la valeur liquidative sur le flux
de liquidités annuel des fonds de la Catégorie T
et Série G5|20.
Cette imprévisibilité est particulièrement
inquiétante du point de vue des retraités qui
se fient à la source de liquidités qu’ils tirent de
leurs investissements pour financer leurs frais
de subsistance. Une baisse du flux de liquidités
généré par un fonds de Catégorie T résultant
d’une valeur liquidative de fin d’exercice ou
moyenne plus faible entraverait leur capacité
d’assumer leurs frais de subsistance et susciterait
de l’incertitude et de l’inquiétude durant les
années de retraite.
La Série G5|20 comble cette lacune en
générant un revenu stable et prévisible
pendant vingt ans, peu importe la conjoncture.
En plus d’offrir un flux de liquidités qui ne
baisse jamais, elle offre la possibilité de voir ce
revenu augmenter, grâce à l’augmentation de
la valeur liquidative garantie. Enfin, le revenu
de la Série G5|20 est garanti, alors que celui
généré par Catégorie T ne l’est pas.
Pour obtenir de plus amples renseignements,
au sujet de la Série G5|20, communiquez avec
votre équipe des ventes de Placements CI,
ou visitez le site Web www.ci.com/g520.
Un revenu prévisible
lors de marchés volatils suite de la page 1
PLEINS FEUX SUR UN PRODUIT
La note FundGradeMC A+ est utilisée avec la permission de Fundata Canada Inc., tous droits réservés. Les Trophées annuels FundGrade A+, qui distinguent la « crème de la crème » des fonds d’investissement canadiens, sont remis
par Fundata Canada Inc. Le calcul de la note FundGrade A+, complémentaire de la notation mensuelle FundGrade, est déterminé à la fin de chaque année civile. Le système de notation FundGrade évalue les fonds en fonction de leur
rendement ajusté au risque, mesuré par le ratio de Sharpe, le ratio de Sortino et le ratio d’information. Le résultat pour chaque ratio est calculé individuellement, sur des périodes de 2 à 10 ans. Les résultats sont alors équipondérés
en calculant une note mensuelle FundGrade. Les notes FundGrade sont réparties en cinq tranches qui vont de « A » (performance supérieure) à « E » (performance inférieure). Ainsi, 10 % des fonds gagnent la note A, 20 % des fonds
obtiennent la note B, 40 % des fonds reçoivent la note C, 20 % des fonds recueillent la note D et 10 % des fonds reçoivent la note E. Tous les fonds éligibles doivent avoir reçu une note mensuelle FundGrade au cours de l’année
précédente. La note FundGrade A+ utilise un calcul dans le style de « moyenne pondérée cumulative » (MPC). Les notes mensuelles FundGrade de « A » à « E » reçoivent des notations allant respectivement de 4 à 0. Le résultat moyen
d’un fonds détermine son MPC. Tout fonds possédant un MPC supérieur ou égal à 3,5 reçoit la note A+. Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site Web www.FundGradeAwards.com. Même si Fundata fait de son mieux pour
s’assurer de la fiabilité et de la précision des données contenues dans la présente, l’exactitude de ces dernières n’est pas garantie par Fundata.
Fonds de Catégorie T comparés aux fonds de la Série G5|20 –
Incidence sur le flux de liquidités
Série G5|20 par rapport à Catégorie T
Pourcentage de
distribution Investissement initial
Flux de liquidités
annuel de la
Catégorie T
Flux de liquidités
annuel de la
Série G5|20
5 % 1 000 000 $ 50 000 $ 50 000 $
Baisse de la valeur
liquidative
Valeur de
l’investissement
Flux de liquidités
annuel de la
Catégorie T
Flux de liquidités
annuel de la
Série G5|20
-10 % 900 000 $ 45 000 $ 50 000 $
-20 % 800 000 $ 40 000 $ 50 000 $
Série G5|20 Catégorie T
Remboursements de capital aRemboursements de capital a
Investissement sur le
marché boursier aInvestissement sur
le marché boursier a
La source de liquidités
ne diminue jamais aLa source de liquidités
peut diminuer r
Stratégie intégrée de gestion des
risques qui procure une protection
contre le risque de baisse aAucune stratégie intégrée
de gestion des risques r
Flux de liquidités garanti aFlux de liquidités non garanti r
Flux de liquidités stable
et prévisible aFlux de liquidités fluctuant
d’une année à l’autre r
5 | Revue mensuelle | MARS 2016
PROFIL DE FONDS
Compenser les risques par des occasions
d’investissement à l’échelle mondiale
Les taux sans risque près de zéro fixés dans
plusieurs régions et les prévisions de croissance
faibles pesant sur les marchés boursiers ont
entraîné la diminution des corrélations qui,
jusqu’à maintenant, soutenaient les fonds
équilibrés, dont la composition des avoirs
renferme typiquement 60 % d’actions et
40 % d’obligations d’État et de sociétés. Cette
conjoncture nécessite le recours aux mandats
de titres mondiaux fortement diversifiés, tels
que le Fonds mondial de croissance et de revenu
Signature, qui peuvent ajouter de la valeur aux
portefeuilles des investisseurs.
« Nous croyons que nous entrons dans une
période de forte volatilité et de bas rendements
dans toutes les catégories d’actif, ce qui rend
nécessaire la répartition de l’actif dans un
vaste éventail d’options d’investissement, afin
d’ajouter de la valeur, explique Eric Bushell,
directeur des placements à Signature Gestion
mondiale d’actifs. Ce fonds diffère des fonds
comparables par sa grande capacité à modérer
la volatilité et à trouver des moyens moins
conventionnels pour stimuler les rendements
dans le portefeuille. »
Le Fonds mondial de croissance et de revenu
Signature est une solution de placements
en titres mondiaux très diversifiés répartis
dans plusieurs catégories d’actif. Le fonds
comporte très peu de restrictions en matière
d’investissement et a pour but de produire
de solides rendements corrigés du risque en
investissant dans une vaste gamme de catégories
d’actif, notamment des actions mondiales, des
obligations d’État des marchés émergents
et développés, des obligations de sociétés de
bonne qualité et à rendement élevé, des
devises, des valeurs immobilières, ainsi qu’une
composante en espèces. Au cours des neuf
années suivant le lancement du fonds, ce
dernier s’est classé soit dans le premier quartile,
soit dans le deuxième, sur toutes les périodes,
grâce aux compétences de l’équipe Signature
qui a su investir l’actif avec succès dans
différentes options d’investissement.
Signature est le plus important gestionnaire
de portefeuille interne de CI. L’équipe gère
actuellement un actif de plus de 55 milliards
de dollars répartis dans plusieurs mandats
mondiaux et nationaux d’actions, de revenu et
équilibrés, pour le compte de Placements CI.
Elle est actuellement composée de plus de
40 professionnels en placement, notamment
des spécialistes en placements boursiers et des
gestionnaires de portefeuille de titres à revenu
fixe, ainsi que des analystes et stratèges en
matière d’investissement.
« À mesure que Signature a ajouté de nouvelles
recrues à son équipe, nous nous sommes assuré
de mettre à profit leurs compétences variées
dans la gestion de nos stratégies flexibles et
équilibrées, telles que le Fonds mondial de
croissance et de revenu Signature, ajoute
M. Bushell. En élargissant l’équipe, nous avons
réussi à attirer plus d’actifs, ce qui nous a permis
d’améliorer sans cesse nos compétences et
nos produits. »
L’une des pierres angulaires de l’approche
d’investissement de Signature c’est sa capacité à
discerner les tendances de l’économie mondiale
et leur incidence sur les marchés financiers
dans leur ensemble. Pendant que la Réserve
fédérale américaine procède à l’augmentation
graduelle des taux d’intérêt, mettant fin ainsi à
des années de stimulation monétaire, malgré
la faible croissance économique, les banques
centrales européennes et du Japon tentent de
faire baisser les taux d’intérêt par l’intermédiaire
de mesures d’assouplissement quantitatif et
d’autres méthodes de stimulation monétaire.
Signature s’attend à ce que ces politiques
divergentes entraînent une volatilité accrue des
marchés boursiers, et une période prolongée de
taux de défaillance plus élevés et de rendements
boursiers plus bas.
Comme les risques mondiaux suivent une
tendance à la hausse, le Fonds mondial
de croissance et de revenu Signature a été
prudemment positionné suivant une stratégie
fondée sur les segments aux extrémités de la
courbe (barbell strategy), depuis le milieu de
2015, poursuit M. Bushell. Cette dernière
consiste à détenir une pondération élevée en
liquidités, d’investir dans des secteurs et des
actions plus traditionnels, ainsi que dans des
placements privilégiant le marché des États-
Unis. À la mi-mars, environ 38 % des actifs
ont été investis dans les actions mondiales,
19 % dans les obligations d’État, 12 % dans les
obligations à rendement élevé, 6 % dans l’or
(une combinaison de contrat d’option d’achat,
de lingots d’or et de titres aurifères) et 3 %
dans les obligations de sociétés américaines de
bonne qualité. Ce positionnement a contribué à
maîtriser la volatilité dans le fonds, et il a permis
à Signature de protéger le capital, lorsque les
taux d’intérêt américains ont augmenté en
automne dernier, et lors du repli du marché au
début de cette année.
Dans un contexte de bas taux d’intérêt et
de croissance faible, le Fonds mondial de
croissance et de revenu Signature est positionné
de manière à saisir les occasions offertes par
une vaste gamme de placements mondiaux
qui sont souvent inaccessibles aux investisseurs
individuels de fonds communs de placement.
Par exemple, Signature a récemment investi
dans des titres convertibles en fonds propres
et des obligations de niveau 1, mettant à profit
sa vaste expérience dans le secteur des services
financiers et dans les obligations de sociétés.
Ces titres, émis par des banques mondiales
dans le but de reconstituer leurs fonds propres
à la suite de l’entrée en vigueur de nouvelles
réglementations après la crise financière,
offrent des taux de rendement plus élevés que
les obligations bancaires traditionnelles, mais
ils comportent également d’autres risques qui
ont été bien définis par l’équipe Signature.
Les gestionnaires Signature continuent
de rechercher des occasions différenciées
dans des actifs de qualité supérieure et aux
taux de rendement plus élevés, ceci afin de
produire des rendements supérieurs à ceux du
marché (alpha).
« Le Fonds mondial de croissance et de
revenu Signature a la capacité de délaisser les
stratégies d’investissement plus traditionnelles,
poursuit M. Bushell. Il est suffisamment
dynamique et flexible pour saisir les occasions
d’ajouter de la valeur, tout en profitant d’une
couverture contre les risques. Ce fonds est
un bon exemple de stratégie d’investissement
offerte par Signature. »
Meilleure gestion des
risques en ces temps
incertains
En plus d’avoir recruté plus de
spécialistes en placement au cours
des dernières années, Signature a
récemment augmenté ses capacités
analytiques afin d’effectuer une
répartition de l’actif mieux avisée dans
le Fonds mondial de croissance et de
revenu Signature.
Les spécialistes en titres à revenu fixe
et en actions de l’équipe Signature
travaillent étroitement ensemble, afin
d’échanger leurs idées et perspectives
au sujet de titres de sociétés de
différents niveaux de capitalisation.
Cependant, l’on reconnaît que cette
approche ne prend pas toujours en
compte la complexité de la gestion
d’un portefeuille de titres de différentes
catégories d’actif ayant plusieurs
corrélations entre elles qui peuvent
avoir une incidence sur le rendement,
explique Allan Maclean-Howard, vice-
président, Répartition de l’actif et
gestion des risques. Dans le cadre de sa
stratégie de gestion complète, Signature
emploie également un processus intégré
de gestion des devises (voir l’article
à la page 1).
« Un portefeuille peut être élaboré
suivant différentes approches, selon la
perspective globale des investissements,
en répartissant l’actif dans plusieurs
catégories, en exposant le portefeuille
aux devises et en effectuant des
investissements particuliers dans
chacune de ces catégories, poursuit
M. Maclean-Howard. La manière dont
ces actifs interagissent entre eux à
l’intérieur d’un seul portefeuille aura
une forte incidence sur la volatilité et
les rendements globaux. Pour cette
raison, nous améliorons nos techniques
d’analyse afin de nous assurer qu’ils
produisent les meilleurs résultats
possible. »
En travaillant étroitement avec
les gestionnaires des répartitions
sectorielles de Signature, et en se
fondant sur les données historiques et
les perspectives globales de l’équipe,
M. Maclean-Howard développe des
techniques d’analyse et de réduction
des risques liés à certains secteurs dans
lesquels les portefeuilles équilibrés sont
investis. Actuellement, il a recours à
une stratégie de couverture au moyen
d’instruments dérivés bon marché dans
le Fonds mondial de croissance et de
revenu Signature qui aide à maximiser
les rendements et à protéger le capital
durant les périodes de volatilité accrue
des marchés.
100 %
80 %
60 %
40 %
20 %
0 %
Janv./15 Avril/15 Juill./15 Oct./15 Janv./16
Pondération de liquidités
Pondération d’or ajustée en fonction des
options d’achat et vente
Pondération théorique d’option d’achat d’or
Pondération d’or
Pondération d’actions ajustée en fonction
des options d’achat et vente
Pondération théorique d’option d’achat d’actions
Pondération d’actions
Pondération de titres à revenu fixe
Répartition des actifs dans le Fonds mondial de revenu et de
croissance Signature
Source : Placements CI
Catégorie A 6 mois 1 an 3 ans 5 ans Depuis la création
-2,4 % -3,8 % 8,2 % 7,3 % 3,9 % (févr./07)
Rendements au 29 février 2016
Fonds mondial de croissance et de revenu Signature
Également offert dans la Catégorie de société, Catégorie T et Gestion de
placement privée CI.
Gestionnaires : Eric Bushell, Geof Marshall et John Shaw
Le Fonds mondial de croissance et de revenu Signature est un portefeuille équilibré de
titres mondiaux très diversifiés qui tire parti des vastes compétences de l’équipe Signature
Gestion mondiale d’actifs. Le fonds a de solides antécédents, s’étant toujours classé dans le
premier ou deuxième quartile de sa catégorie, sur toutes les périodes, depuis sa création.
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