Introduction Douleurs et Psychologie chez la personne âgée Myriam ZAGUEDOUN Psychologue clinicienne La douleur est une expé expérience purement individuelle et subjective. C’est le symptôme le plus rencontré rencontré en médecine. Seule la sé sémiologie clinique, l’l’observation et le dialogue peuvent tenter de l’appré appréhender Expé Expérience subjective et personnelle Deux exemples de patients douloureux, La douleur ne se mesure pas La douleur s’ coute, s’ s’observe, s’é s’écoute, s’entend, demande du temps La douleur est intriqué intriquée, indissociable d’une souffrance morale La douleur morale peut également être la face caché cachée d’ d’une douleur somatique La douleur silencieuse L’absence d’ d’expression verbale n’ n’est pas un critè critère de non douleur Même si le patient n’ n’en dit rien, d’ d’autres signes sont à rechercher (grimaces, pleurs, agressivité agressivité, trouble du comportement, changement de comportement, dé dépression… pression…) « Culture fataliste » du sujet âgé âgé Le rapport à la douleur est diffé différent selon: Sa personnalité personnalité Son histoire Le contexte L’âge La pathologie Les facteurs environnementaux Les facteurs familiaux La dé dépression, l’l’anxié anxiété… Dépression et douleur La dé dépression est le facteur psychopathologique le plus constamment associé associé à la douleur surtout chronique Pour certains la dé dépression pré précède la douleur pour d’ d’autres elle est secondaire à cellecelle-ci Dans la majorité majorité des cas la dé dépression et la douleur sont concomitantes 1 Les plaintes de la douleur Les douleurs mixtes Dire « j’ai mal » pour « je vais mal » est une interpellation et une demande d’ d’aide Douleurs et pathologies chroniques Angoisse due à l’approche de la mort Les plaintes ré répétées sont souvent minimisé minimisées par l’l’entourage et les soignants et interpré interprétées comme de la simulation Les pertes successives: pertes fonctionnelles, deuils des proches, isolement, soucis pé pécuniaires, changement de lieu de vie… vie… Douleurs et dé démences Douleurs et psychopathologie Douleurs et dé démences:l’ mences:l’ alté altération des fonctions cognitives est l’l’un des facteurs de soussousestimation de la douleur D’autres moyens d’ d’expression se font: gémissements, cris, agitation motrice, atonie, agressivité agressivité, anorexie, troubles du comportement, dé dépression C’est par le corps que la douleur peut s’ s’exprimer C’est en équipe multidisciplinaire que nous pouvons évaluer ce type de comportement Dans la psychopathologie les douleurs peuvent prendre des formes spé spécifiques selon les structures de personnalité personnalité ( hysté hystérie, paranoï paranoïa, état limite, psychose, hypocondrie… hypocondrie…) Douleurs et soins palliatifs Conclusion Quand la douleur psychique fait face à la mort, parfois, le lien de parole s’ s’estompe peu à peu. De la pudeur à l’indicible La douleur peut également face à la mort être verbalisé verbalisée si l’l’interlocuteur est disponible et dans l’l’empathie Douleur physique et psychique indissociables Traiter l’l’une sans traiter l’l’autre serait passer à coté coté de la problé problématique Reconnaissance de la douleur et croyance en ce que dit le patient Expliciter la prise en charge (mé (médicamenteuse et non mé médicamenteuse) est dé déjà thé thérapeutique Travailler auprè auprès de patients douloureux c’ c’est s’interroger sur sa relation à sa douleur 2