Plan de présentation /Guinée Bissau 1. Contexte 2 - AU-IBAR

Plan de présentation /Guinée Bissau
1. Contexte
2. Situation de l’Elevage : opportunités et contraints
3. Ressources génétique Animal
4. Liste de toutes les initiatives sur les ressources génétiques
animales actuellement misent en œuvre dans vos pays
respectifs;
5. Liste de toutes les politiques, lois et autres instruments
régissant l'utilisation des ressources génétiques animales dans
vos pays respectifs,
6. Liste des principales parties prenantes impliquées dans la
gestion des ressources génétiques animales (secteur privé, les
associations des éleveurs, etc.)
1. CONTEXTE MACRO-ÉCONOMIQUE
La République de Guinée-Bissau est situé sur la côte atlantique de
l’Afrique Occidentale, entre 10º 59’ e 12º 20’ latitude Nord et 13º 40’
e 16º 43’ de longitude Ouest. Elle est limitée au Nord par le Sénégal,
à l’Est et au Sud par la Guinée-Conakry et à l’Ouest par l’Océan
Atlantique. Sur le plan administratif, elle est divisée en 8 régions qui
sont GABU et BAFATA à l’Est, TOMBALI, QUINARA et
BOLAMA/BIJAGOS au Sud, OIO et CACHEU au Nord. La capitale,
BISSAU, est classée comme District Autonome. En plus de la partie
continentale, le pays comprend aussi l’archipel des BIJAGOS composé
de plusieurs dizaines d’îles et des ilots. La superficie peut varier
considérablement par suite de l’influence des marées qui
périodiquement inondent de vastes étendues de terre.
La Guinée-Bissau couvre une superficie de 36 125 km² et a une
population estimée à 1.520.830 habitants en 2009 (d’après l’INEC.).
C’est donc un pays de taille limitée présentant une densité réduite de
population (34 hab/km²). 75% de la population est rurale et
l’essentiel de la population urbaine est concentré sur Bissau avec plus
de 350 mille habitants. Le taux de croissance de la population est
estimé à 2,3%.
Environ 64.0% vivaient en zones rurales et 36.0% en zones
urbaines. La croissance démographique reste forte avec un taux
moyen de 2,5%. L’espérance de vie à la naissance se situe à 46.4 ans
et l’indice synthétique de fécondité est de 6 enfants par femme.La
répartition en classes d'âge, selon le DENARP (2004), met en
évidence la jeunesse de la population : 50% de celle-ci à moins de 15
ans.
Sur le plan économique, la Guinée-Bissau figure dans la catégorie des
« pays les moins avancés » (PMA). Avec un PIB estimé en 2007 à 257
USD/habitant et un indice de développement humain (IDH) de 0,383
en 2007-2008, le pays se place au 175ème rang sur un total de 177
pays classés.
La pauvreté est très importante, surtout en zone rurale où se
concentrent 84,5% des pauvres. L'indice de développement humain
(IDH) de la Guinée-Bissau évalué à moins de 0,500, soit au 172ième
rang sur 177 pays (Rapport sur le DHD-PNUD, 2003) est un des plus
bas en Afrique sub-saharienne, avec un revenu par tête de 230 $ EU
(estimation année 2005 de l’UEMOA) et un faible pouvoir d’achat.
Avec un secteur primaire qui concentre 67% du PIB et 80% des
emplois (UEMOA-BCEAO, 2005), la Guinée-Bissau demeure pour
l’essentiel, une économie de subsistance.
Le climat varie beaucoup de la côte (jusqu’à 2600 mm de pluies
annuelles au sud) vers l’intérieur des terres (1200 mm). La saison
des pluies va de juin - juillet à octobre. Les sols sont principalement
argilo sableux et ferralitiques, avec une partie importante de sols
hydromorphes dérivés d’alluvions maritimes dans les bas-fonds et les
zones basses inondées par l’eau douce et les marées (zones
côtières).
Il existe aussi de grands bassins de rivières et de nombreux petits
bassins des cours d´eaux présentent des potentialités importantes
pour le développement agricole et pastoral.
Au plan agro écologique, le pays est divisé en 4 zones comprenant au
total huit régions administratives, auxquelles il faut ajouter le Secteur
Autonome de Bissau. Ce sont: dans le Nord, la zone I (les régions de
Cacheu, de Oio, de Biombo) ; dans l´Est, la zone II (régions de
Bafatá et Gabú) ; dans le Sud, la zone III (régions de Tombali,
Quinará) ;dans le Sud-Ouest, la zone IV (région de Bolama-Bijagós).
L'agriculture, au sens large (agriculture, élevage et forêts) reste
l'activité économique dominante contribuant pour plus de 50% au PIB
et pour plus de 80% aux exportations et employant 82% de la
population active. Elle est dominée par les exploitations familiales qui
sont estimées à 96.700 contre 1.200 entreprises agricoles (ponteiros)
qui s’adonnent à l’agriculture commerciale et moderne sur de grandes
superficies.
La Guinée-Bissau dispose d’énormes potentialités et de ressources
naturelles importantes, surtout en matière agropastorale.
Toutefois, le secteur agricole souffre d’insuffisances structurelles qui
ne favorisent pas la valorisation de ces atouts : le manque
d’infrastructures et la pauvreté des zones rurales sont des freins à la
diversification de la production primaire. Elle reste donc concentrée
sur la production de noix de cajou (anacarde), qui représente 93%
des recettes d’exportation du pays.
Du point de vue de l'élevage, le pays a deux grandes régions
naturelles, à savoir une la région côtière et la région intérieure, les
deux séparées par une zone dite de transition à caractère subhumide
et humide.
La région côtière couvre les îles et les bassins des fleuves sur la
partie continentale et s'étend en profondeur jusqu’à la limite des
marées. La végétation est caractérisée par les mangroves « Lalas »
typiques, les forêts, denses dans le Sud, mais plus ouvertes dans le
Centre et dans Nord avec une abondance de palmiers. La densité de
population est plus forte dans cette région.
L'élevage est fortement intégré à l'agriculture, dont il utilise les
résidus de récoltes
La région de transition, qui est située dans le centre, est couverte
par la forêt et cède progressivement la place à la savane arborée à
l'intérieur. Elle est traversée par des rivières qui sont encore sous
l’influence de l'action des marées.
La région intérieure est une zone de savane arbustive. Elle est
traversée par de nombreux cours d'eau douce. Parmi ces derniers, on
note les deux grands bassins fluviaux appartenant aux rivières GEBA
et CORUBAL, qui sont les seuls fleuves réels du pays. L'existence de
nombreux cours d'eau est d'une importance primordiale pour
l’agriculture en générale et pour l’élevage en particulier. Ici, la
population est moins dense, pratiquant une agriculture de
subsistance basée sur des cultures de coton, du maïs, du sorgho, et
arachide. Le bétail dans cette zone est dans sa meilleure condition.
Principaux indicateurs agro-écologiques par zones agricoles
Zone 1 (Nord) - Superficie : 11 412 km2
- Population : 387 700 habitants
- Densité : 34 hab/km2
- Nombre d'exploitations : 48 000
- Système de production : rizières de mangrove (bolanha) en zone
côtière, cultures vivrières (riz pluvial) sur le plateau, en association avec
l’élevage. Importance du porc dans les systèmes de production.
- Superficie d’anacardier en agriculture traditionnelle en 1995 :
48 000 ha
Zone 2 (Est) - Superficie : 15 131 km2
- Population : 301 200 habitants
- Densité : 20 hab/km2
- Nombre d'exploitations : 30 000
- Système de production : système agro-pastoral - combinaison entre
l'élevage extensif de bovins et de petits ruminants et les cultures
pluviales (mil, sorgho, maïs, arachide sur les plateaux et de riz dans les
bas-fonds) ; la culture attelée avec une extensification des cultures
plutôt qu'une intensification avec des résultats de dégradation des
sols.
- Superficie d’anacardier en agriculture traditionnelle en 1995 :
23 500 ha
Zone 3 (Sud) - Superficie : 6 871 km2
- Population : 122 200 habitants
- Densité : 18 hab/km2
- Nombre d'exploitations : 15 000
- Systèmes de production: prédominance de la riziculture de mangrove
(bolanha) en zone côtière; sur les plateaux de l'intérieur, culture
pluviale sur défriche-brûlis de riz ("pam-pam"), la riziculture de bas-
fonds et la fruiticulture (cola, banane, cajou, agrumes). L'élevage bovin
et des porcs est aussi répandu.
- Superficie d’anacardier en agriculture traditionnelle en 1995 (Y inclus
zone 4) : 16 500 ha
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