Les infections digestives à Clostridium difficile sont - CClin Sud-Est

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Erratum page 22
Les infections digestives à Clostridium difficile sont à coder GASENT contrairement à ce qui est indiqué page 22. Pour
le microorganisme coder CLODIF.
Erratum page 25
La sensibilité aux antibiotiques des staphylocoques n’est à renseigner que pour S. aureus contrairement à ce qui est
indiqué page 25 du protocole.
A1 - Un ES ayant une activité exclusive de chirurgie ambulatoire peut-il s’inscrire à l’ENP 2012 ?
Non, mais il est conseillé à ces ES de s’orienter vers le réseau de surveillance de l’incidence des ISO (ISO-Raisin).
A2 - Un ES ayant une activité exclusive de dialyse ambulatoire peut-il s’inscrire à l’ENP 2012 ?
Non, mais il est conseillé à cet ES de s’orienter vers un réseau spécialisé de surveillance de l’incidence des IN (ex :
DIALIN coordonné par le CCLIN SE et ouvert à l’ensemble des ES français).
A3 - Un service de soins infirmiers à domicile (SSIAD) peut-il s’inscrire à l’ENP 2012 ?
Non, l’ENP ne cible que les établissements de santé.
A4 - Quelles sont les contraintes d’une participation à l’échantillon européen ?
La première contrainte est celle du calendrier. Les données de l’échantillon européen sont attendus pour mi-juillet, ce
qui implique de réaliser l’enquête plutôt fin mai-début juin que fin juin. Les quelques ES concernés seront accompagnés
de façon proche par leur CCLIN pour faciliter le respect de l’échéancier.
La deuxième contrainte est celle d’être possiblement soumis à une vérification de la qualité de recueil des données
après l’enquête par une personne extérieure à l’établissement (modalités en cours de définition).
La fiche Patient spécifique à l’échantillon ne demande pas de recueil de données supplémentaires. La seule variable
ajoutée est une précision concernant les infections nosocomiales (diagnostic différé ou non).
A5 - Les ES participant à l’échantillon européen doivent-il limiter leur enquête au court-séjour ?
Non, l’enquête européenne est limitée au court-séjour mais l’ENP concerne tous les services d’un ES. Pour un ES de
l’échantillon, les données du court séjour seront extraites par l’InVS pour transmission à l’ECDC.
A6 - Comment utiliser le code service ?
Le code service sert lors de l’analyse des données et l’édition d’un rapport automatisé. Si un rapport est souhaité :
pour chaque service, alors choisir un code par service,
pour chaque pôle (pour les ES organisés en pôles), alors choisir un code pôle et utiliser ce code pour chaque service
du pôle,
pour chaque site (dans le cas d’un ES multi sites ayant fait une seule inscription), alors choisir un code site pour
chaque site et utiliser ce code pour chaque service du site.
Une réflexion en amont de l’enquête est nécessaire dans chaque ES pour choisir le niveau d’analyse souhaité, le plus
utile et le plus pertinent. Il est rappelé que, quel que soit le niveau d’analyse choisi, une analyse par spécialité du
patient est possible.
L’analyse par service, pôle ou site peut également être réalisée par exportation des données avec une analyse locale
des données à effectuer par l’ES.
A7 - Faut-il inclure les enfants nés le jour de l’enquête ?
Les nouveaux nés avant 08 heures je jour de l’enquête sont considérés comme des entrants du jour : ils sont donc à
inclure. Les enfants nés après 08 heures ne sont pas à inclure, une fiche sera alors renseignée pour la mère
seulement.
A8 - Peut-on mener l’enquête dans les services des urgences ?
Les urgences figurent dans la liste des spécialités de service mais seuls les « lits porte » sont concernés par l’enquête
(hospitalisation de plus de 24h).
A9 - Quelle spécialité du patient choisir en réanimation pédiatrique polyvalente ?
Si l’enfant est prématuré ou a moins de 1 mois, il est demandé de choisir la réanimation néo-natale comme spécialité
du patient. Pour les autres enfants, garder la spécialité réanimation pédiatrique.
A10 - Combien de temps faut-il prévoir pour remplir une fiche patient ?
Une enquête pilote réalisée au niveau européen a montré qu’il fallait compter en moyenne 16 minutes de recueil des
données et 5 minutes de saisie par patient.
Il faut remplir une fiche pour chaque patient présent mais la fiche patient n’est pas à remplir intégralement pour chaque
patient. Les résultats de l’ENP 2006 montrent en effet que :
pour une majorité de patients (85 %), seules les caractéristiques du patient (dont 3 sont facultatives) et la présence
d’un dispositif invasif sont à renseigner (durée de remplissage 5 minutes environ).
pour 5 % des fiches seulement, la partie infection nosocomiale est à remplir,
pour 15 % des fiches seulement, la partie traitement anti-infectieux est à renseigner.
A noter que la partie relative au traitement anti-infectieux contient deux items supplémentaires à 2006 (diagnostic et
justification dossier). Toutefois, le diagnostic ne concerne que les traitements curatifs (12 % des patients en 2006).
Un schéma récapitulatif des données à recueillir pour l’enquête est consultable en ligne (cf. bilan général).
A11 - Faut-il remplir une fiche pour tous les patients présents ?
Oui, sous réserve de répondre aux critères d’inclusion, et même si le patient ne présente pas d’IN ni de traitement antiinfectieux. La prévalence se mesure sur le nombre total de patients présents (dénominateur). Ce type d’enquête
cherche à recueillir pour chaque patient présent ses caractéristiques et la présence d’un dispositif invasif.
A12 - La partie « traitement anti-infectieux » de l’enquête est-elle un module facultatif ?
Non, l’enquête de 2012 mesure la prévalence des infections nosocomiales ET celle des traitements anti-infectieux : la
réponse est obligatoire (oui ou non). Pour mémoire, en 2006, 15 % des patients avaient un traitement antiinfectieux le
jour de l’enquête.
A13 - Faut-il inclure les patients sortants le jour de l’enquête ?
Oui, si leur sortie est programmée après le passage de l’enquêteur.
A14 - Faut-il inclure les patients en permission au moment du passage de l’enquêteur ?
Non.
B1 - Année de référence des données
Pour des questions de disponibilité des données et d’harmonisation, il s’agit de l’année 2010 pour les données relevant
du tableau de bord des IN. Ces données sont modifiables : il est conseillé de ne les modifier que si l’écart avec les
données 2011 est très important (du fait de changements structurels…). Ceci doit faire l’objet d’une réflexion locale. Les
données sont aussi à modifier si une erreur s’est produite lors de leur chargement dans l’application.
B2 - Comment renseigner la fiche établissement pour un ES n’ayant jamais fourni de données pour le tableau de bord des IN (ES nouvellement
créé) ?
La fiche établissement présentée dans l’application sera vierge. Il conviendra de les renseigner avec les données
disponibles. S’agissant de la consommation SHA annuelle : inscrire 9999.
B3 - Doit-on retirer les chambres d’HDJ ou d’HDN puisque ces secteurs sont exclus de l’enquête ?
Non, pour des raisons de simplification du recueil des données, les chambres seront prises en compte globalement
pour l’ES.
B4 - Année de référence : les données relatives au nombre de chambre sont-elles à recueillir pour 2012 (année de l’enquête) ou pour 2010 par
homogénéité avec l’année de référence des données du TDB ?
Les données demandées sont celles de 2012 pour des questions de simplicité de recueil de cette information.
B5 - Doit-on compter comme chambres individuelles les chambres d’isolement psychiatrique ?
Non si ces chambres sont utilisées en cas de besoin, en plus des chambres d’hospitalisation (cf. B13/2006)
B6 - Doit-on comptabiliser les chambres fermées pour travaux ou par manque de personnel ?
Oui, ce type de chambres répond à la définition de chambres installées, c’est-à-dire en état de recevoir des malades
mais fermées temporairement.
C1 - Doit-on considérer les infections materno-foetales comme des IN ?
Non, les infections materno-foetales ne sont pas des infections nosocomiales. L’antibiothérapie éventuellement en
cours pour une telle infection doit être codée « curatif pour infection communautaire ».
C2 - Comment coder une infection à Clostridium difficile ?
Elle est à classer avec les gastro-entérites (code GASENT) et CLODIF pour le microorganisme, y compris pour les
diagnostics reposant sur un résultat de toxine positif.
C3 - Comment classer un patient hospitalisé en service de soins palliatifs ?
Les services de soins palliatifs entrent dans la spécialité médecine générale polyvalente. Pour les patients relevant de
soins palliatifs hospitalisés dans un service d’une autre spécialité, renseigner la spécialité du service.
Dans le cas de l’HAD, choisir le code HADMED (adulte) ou HADPED (enfant).
C4 - Comment coder la spécialité des patients hospitalisés dans un service de chirurgie polyvalente ?
Il existe un code spécialité pour la médecine polyvalente et la réanimation polyvalente mais pas pour la chirurgie
polyvalente. Dans ce dernier cas, choisir la catégorie « chirurgie générale » pour la spécialité service et la spécialité
adaptée pour chaque patient (digestive, cardiaque, ….).
C5 - Doit-on compter les DI posés au bloc opératoire et qui ne sont plus en place (patients opérés le jour de l’enquête) ?
Non, seuls sont tracés les DI en place le jour de l’enquête, posés avant le passage au bloc (cf. Q3-19).
C6 - Doit-on prendre en compte l’utilisation d’un DI ou sa seule présence ?
Tous les DI présents au moment du passage de l’enquêteur sont à prendre en compte, ce qui exclut tout dispositif
enlevé le jour même avant son passage. Qu’ils soient en cours d’utilisation ou non, tous les DI présents sont à prendre
en compte. Ceci est valable pour les CCI (chambres implantables), les PICC, etc…
C7 - Comment classer les cathéters sur fistule (patients de néphrologie) ?
Si un cathéter est présent au niveau de la fistule, le coder comme « cathéter veineux périphérique ».
C8 - Comment coder la présence d’une oxygénation par membrane extra-corporelle (ECMO) ?
Prendre en compte le (les) cathéter(s) en place.
C9 - Cathéter périphérique artériel : quels sont les cathéters concernés ?
Un cathéter, qu’il soit artériel ou veineux, sera codé « périphérique » si son extrémité ne se situe pas à proximité du
coeur ou dans un gros vaisseau.
Par exemple, les cathéters radiaux, aussi appelés canules radiales, du fait de leur insertion dans une artère radiale,
sont à classer comme cathéters périphériques artériels.
C10 - PICC : quels dispositifs sont concernés ?
Que ce soit chez l’adulte ou chez l’enfant (épicutanéo-cave ou « nouille » pédiatrique), classer en PICC tout cathéter
central à insertion périphérique.
C11 - Comment classer les cathéters ombilicaux ?
Les cathéters ombilicaux sont à coder comme des cathéters veineux centraux.
C12 - Faut-il coder les cathéters sus-pubiens ?
Non, les cathéters sus-pubiens, même s’ils sont utilisés à demeure, sont exclus de cette enquête.
C13 - Quand et comment remplir le champ « mois » ?
Adulte : ne renseigner que le champ « années »
Pour les enfants de moins de 2 ans :
remplir le champ « années » : 0 ou 1
convertir en nombre de mois si l’enfant a moins de 2 ans (jusqu’à 23 mois) et remplir le champ « mois » :
pour un enfant de moins de 1 an, coder « 0 » pour l’année, l’âge en mois révolus va de 0 à 11 ;
pour un enfant de 1 an, coder « 1 » pour l’année, l’âge en mois révolus va de 12 à 23 mois ;
pour un nouveau né de moins de 1 mois, coder âge (années) =0 et âge (mois) =0.
C14 - Où trouver l’information sur la durée de l’antibioprophylaxie chirurgicale ?
Il peut être nécessaire d’aller voir dans le dossier d’anesthésie ce qui a été prescrit les jours précédents l’intervention.
C15 - Les modes d’organisation peuvent entraîner l’absence ou un décalage dans le temps de la traçabilité du motif de prescription d’un antiinfectieux dans le dossier médical.
Les modes d’organisation peuvent entraîner l’absence ou un décalage dans le temps de la traçabilité du motif
de prescription d’un anti-infectieux dans le dossier médical (informatisation, compte-rendu de fin
d’hospitalisation, protocolisation de l’antibioprophylaxie,…). Que faire dans ces cas pour la justification
dossier ?
Il est demandé de prendre en compte les informations disponibles le jour de l’enquête, même si la justification est
inscrite à une date ultérieure à la prescription. Pour être prise en compte, la justification du traitement doit être notée
dans le dossier médical.
S’agissant des traitements curatifs, il est rappelé que tout signe clinique évocateur d’infection retrouvé dans le dossier
médical peut être pris en compte comme motif de prescription.
S’agissant de l’antibioprophylaxie, la présence d’un protocole écrit décrivant les situations nécessitant une
antibioprophylaxie peut être considérée comme une réponse positive à cette question.
C16 - Origine de l’infection : que signifie non déterminée ( ND) ?
Ce code est à utiliser si l’infection est nosocomiale mais que les éléments disponibles ne permettent pas de déterminer
le lieu de l’acquisition.
C17 - Doit-on prendre en compte l’antibioprophylaxie dentaire ?
Oui, si elle est administrée par voie générale.
C18 - Patient au bloc opératoire au moment du passage de l’enquêteur : quelles informations sont à recueillir ?
Une fiche patient est à renseigner avec les informations disponibles avant son passage au bloc. S’il s’agit de la
première intervention depuis son admission, il ne doit pas être considéré comme opéré (intervention chirurgicale depuis
l’admission = non). S’il avait un dispositif invasif, un traitement antiinfectieux ou une infection nosocomiale avant son
passage au bloc, ces éléments sont à renseigner comme pour les autres patients. Les dispositifs invasifs
éventuellement mis en place au cours de l’intervention ne sont pas à prendre en compte. Pour ce patient, il n’est pas
demandé de recueillir l’information relative à l’antibioprophylaxie administrée au bloc.
C19 - La pose d’une sonde double J est-elle à considérer comme une intervention chirurgicale ?
Non, cela fait partie des interventions exclues, à ne pas prendre en compte (Cf. page 15 du protocole).
C20 - Différences entre médecine interne (MEDINT), médecine polyvalente (MEDGEN) et médecine générale (MEDGEN) ?
La médecine interne correspond à un service spécialisé dans la prise en charge de maladies systémiques, autoimmunes, ….
La médecine polyvalente, classée dans le cadre de cette enquête avec la médecine générale (code commun
MEDGEN), correspond à des services assurant plusieurs spécialités de médecine.
C21 - Comment coder un patient hospitalisé dans un service de chirurgie traité pour un cancer ORL : CHICAN (chirurgie carcinologique) ou
CHIORL (chirurgie ORL)
Le service doit être codé CHIORL (chirurgie ORL) et le patient CHICAN (chirurgie carcinologique). Le même principe
sera à appliquer dans d’autres spécialités (chirurgie digestive…).
C22 - Code service : en lettres ou en chiffres, quelle taille ?
Le code service peut comprendre 50 caractères : chiffres ou lettres.
C23 - Comment coder la spécialité des patients hospitalisés en USI/USC ?
La spécialité (service et patient) ne doit pas être codée en réanimation mais dans la spécialité médicale ou chirurgicale
dont ils relèvent.
Exemples :
USI cardiologique : cardiologie médicale (MEDCAR) ou chirurgicale (CHICAR)
USI néonatale : néonatologie (PEDNEO)
USC polyvalente : réaffecter les patients dans leurs spécialités respectives : pneumologie, neurologie, gastroentérologie ….
C24 - Si un patient est concerné par une intervention exclue pour le codage de la variable « Chirurgie depuis l’admission » doit-il être exclu de
l’enquête ?
Non, les critères d’inclusion des patients ne tiennent pas compte du type d’intervention auquel le patient a été soumis.
Exemple : ce n’est pas parce que les interventions dentaires sont exclues qu’il faut exclure de l’enquête les patients
concernés (1 fiche patient est à remplir avec chirurgie depuis l’admission = non).
C25 - Chirurgie depuis l’admission : doit-on prendre en compte les interventions réalisées en dehors du bloc opératoire qui ne sont pas décrites
dans la liste d’exclusion ?
Non, seules sont prises en compte celles réalisées au bloc opératoire (cf. protocole).
Ex : l’autogreffe de peau en pastille est classée comme acte de chirurgie dans la CCAM mais elle n’est pas prise en
compte si elle n’est pas réalisée au bloc opératoire.
C26 - Chirurgie depuis l’admission : si un patient est hébergé dans l’ES depuis plus d’un an (ex : USLD, SSR), doit-on rechercher la trace d’une
intervention dans l’année précédente ou au-delà ?
Dans l’année précédente uniquement.
C27 - Immunodépression : la définition ne prend pas en compte des états connus pour être associés à une immunodépression (ex : grande
prématurité, diabète évolué….). Faut-il noter « oui » pour ce type de patient ?
Non, il est demandé de se limiter à la définition proposée par le protocole d’enquête.
C28 - Comment coder les patients en SSPI (salle de soins post-interventionnels) ?
Ces patients sont inclus dans l’enquête et relèvent de la spécialité chirurgicale concernée.
C29 - Le fait de ne prendre en compte que les dispositifs invasifs (DI) présents au moment du passage de l’enquêteur peut conduire à sousestimer la prévalence des DI en gériatrie et en psychiatrie notamment.
Le fait de ne prendre en compte que les dispositifs invasifs (DI) présents au moment du passage de l’enquêteur peut
conduire à sous-estimer la prévalence des DI en gériatrie (une majorité de cathéters posés le soir ou la nuit) et en
psychiatrie (cathéters non laissés en place même si traitement prolongé, cathéter intermittent) notamment. Est-il
possible de les comptabiliser quand même ?
Non, il n’est pas demandé de les comptabiliser. La non-exhaustivité du recueil est une des limites de mesure de la
prévalence.
C30 - PICC et CCI : doit-on coder CVC également ?
Non, les PICC et CCI sont des CVC mais le code CVC est réservé aux cathéters hors PICC et CCI.
Le tableau ci-dessous est une aide à ce codage :
Artériel
Veineux
Cas général
CENTRAL
CAC
CVC
But* : artère pulmonaire
But* : veine cave supérieure
Cathéter CCPICC
via veine jugulaire, sous-clavièrevia veine jugulaire ou sous-claviè via veine jugvia veine bas
fémorale
(cas le plus fréquent)
sous-clavi
humorale
ex : Swan-Ganz
But : veine cave inférieure
via veine porte
Ex : cathéter ombilical NN
PERIPHERIQUE CAP
CVP
But* : artère radiale ou artère fémBut* : veine céphalique, basilique
ex : canule radiale, la plupart descubitale (cas le plus fréquent)
artériels
But : veine radiale
Ex : cathéter de fistule artério-vein
(dialyse)
OBJECTIFS
Monitorage/mesure de la pressioAdministration de médicaments, nutrition parentérale, tran
artérielle, prélèvements artériels prélèvements veineux…
sang)
but = vaisseau à atteindre
C31 - Comment classer les cathéters sur fistule d’hémodialyse ?
Ils sont à classer dans la catégorie des cathéters veineux périphériques (CVP, cf. tableau). En effet, il s’agit le plus
souvent de cathéters branchés sur une veine, la veine radiale. Dans le cas de la fistule, cette veine est artériolisée par
anastomose avec l’artère radiale.
C32 - Comment classer les cathéters (canules) utilisés pour une ECMO (technique d’assistance cardiaque et circulatoire) ?
Ils sont à coder CVC.
C33 - Que faire dans le cas d’un traitement anti-infectieux associant plus de 5 molécules ?
Cette situation devrait être rare (5 antiinfectieux étaient documentés pour 123 patients au cours de l’ENP2006), la
polythérapie antibiotique se limitant généralement à 2 ou 3 molécules simultanées. Une réflexion locale avec les
cliniciens est la démarche de 1ère intention suggérée après avoir réuni toutes les informations nécessaires pour le choix
des antiinfectieux à documenter.
Il est rappelé que les traitements locaux et les traitements anti-viraux ne sont pas à prendre en compte.
C34 - Justification dossier (traçabilité du motif de prescription) : est-ce qu’un antibiogramme peut servir de justification ?
Non, l’antibiogramme sert à caractériser la résistance des souches identifiées, mais ne justifie pas à lui seul le
traitement.
C35 - Comment coder le contexte de prescription dans les situations de prophylaxie dite médicale (prévention des infections dans des
situations médicales à risque) ?
Il est demandé de les coder AM, le même code que la prophylaxie des infections opportunistes.
Exemples :
accouchement par voie basse avec colonisation de la mère à Streptocoque B
accouchement par voie basse avec rupture prématurée des membranes
asplénie (absence de rate)
rupture de varices oesophagiennes
Nota : dans ce cas, il n’y a pas de diagnostic à identifier puisque celui-ci est limité au contexte curatif.
C36 - Quel diagnostic choisir pour une médiastinite ?
Le code à utiliser pour cette situation est celui de l’infection cardio-vasculaire (CVA). Plus généralement, pour les
diagnostics non envisagés dans le thesaurus, choisir le code se rapprochant le plus de l’indication (par appareil).
C37 - IN à l’admission : établissement ou service ?
Il s’agit de l’admission dans l’établissement.
C38 - Transfert au sein d’un établissement multisites : comment définir l’origine des infections nosocomiales ?
Lorsqu’une même inscription concerne plusieurs sites, la date d’hospitalisation est celle de l’entrée dans l’ES (1er site
où a séjourné le patient). Si des transferts ont lieu entre les deux sites, on considérera qu’il s’agit de l’équivalent d’un
transfert entre services d’un même ES.
C39 - Dispositif invasif concerné : en cas de bactériémie non liée à un cathéter, il est demandé de noter la présence d’un CVC dans les 48h
précédentes :
Dispositif invasif concerné : en cas de bactériémie non liée à un cathéter (code SANBAC), il est de mandé de noter la
présence d’un CVC dans les 48h précédentes : faut-il considérer les CVC au sens strict (CVC hors CCI et PICC) ou au
sens large (CVC + CCI + PICC…) ?
Il s’agit de CVC au sens large, que ce soit un cathéter à chambre implantable ou un PICC ou tout autre cathéter
veineux central.
C40 - Que faire dans le cas de plus de deux micro-organismes identifiés pour une même infection ?
Vérifier qu’il ne s’agit pas d’une contamination du prélèvement (ECBU, HC…). Certains modes de prélèvement sont en
effet plus à risque que d’autres.
Il est difficile d’établir de façon générale des critères de choix pour l’enquête : une réflexion locale avec les cliniciens est
la démarche de 1ère intention suggérée après avoir réuni toutes les informations nécessaires (bilan microbiologique,
mode de prélèvement, type d’infection, ….).
C41 - Que faire dans le cas d’un patient avec plus de 3 IN ?
Cette situation devrait être rare (3 localisations infectieuses étaient documentées pour 149 patients au cours de l’ENP
2006).
Si le cas se présentait, une réflexion locale avec les cliniciens serait la démarche de 1ère intention proposée après avoir
réuni toutes les informations nécessaires (type d’infection, caractéristiques du patient, vérification du caractère
nosocomial).
C42 - Comment coder les neutropénies fébriles ?
Le choix des codes dépend de la documentation microbiologique.
Neutropénie fébrile documentée
Neutropénie fébrile non documentée
Infection nosocomiale
oui
non
Type d’IN
Bactériémie (SANBAC)
-
Traitement anti-infectieux
Contexte de prescription Curatif (IC)
Curatif (IC ou ICS ou IAS)
Diagnostic
NEF
BAC
C43 - Comment coder les infections urinaires basses (homme/femme) et les infections urinaires hautes ?
L’enquête européenne ne prévoit pas de distinguer les infections hautes ou basses : choisir entre URIN1 et URIN2 en
fonction de la confirmation microbiologique.
C44 - Comment coder les infections sur CCI ?
Elles doivent être codées comme infections liées aux cathéters (ILC) (cf. recommandations CCI de la SF2H, mars
2012).
C45 - Schéma sur les infections liées au cathéter : que signifie « culture sur cathéter » ?
Il s’agit de culture quantitative du cathéter en cas de retrait du cathéter et de culture du point d’insertion en cas de
cathéter en place.
C46 - Comment coder une tuberculose pulmonaire, une tuberculose à localisation extra-pulmonaire ?
Coder l’infection selon la localisation infectieuse et MYCTUB pour le micro-organisme. Compte tenu de la durée
d’incubation de la tuberculose, son implication dans une IN devrait être exceptionnelle et discutée avec les praticiens
prenant en charge le patient.
C47 - Comment coder une surinfection d’escarre non documentée microbiologiquement ?
Le code à utiliser pour cette situation est celui de l’infection cutanée (PEACUT).
D1 - Peut-on saisir une fiche patient incomplète ?
Pour pouvoir enregistrer une fiche, il faut qu’elle soit complète sur l’ensemble des données obligatoires, c’est-à-dire
toutes caractéristiques du patient (sauf les variables score de Mac Cabe, immunodépression et cancer évolutif), et
l’information sur la présence ou non de dispositif invasif, d’un traitement anti-infectieux et/ou d’une infection
nosocomiale.
D2 - Édition des résultats
Le poster de 2 pages peut être imprimé directement.
Pour obtenir un rapport, il y a deux possibilités :
soit exporter chaque tableau de résultats dans un fichier à mettre en forme ultérieurement,
soit faire des copies d’écran.
Les tableaux de résultats sont consultables à partir de la saisie de 5 fiches patient.
D3 - Comment disposer du code établissement ?
Le code ES correspond à l’identifiant reçu par le référent de l’enquête via sa messagerie en même temps que le mot de
passe permettant l’accès à l’application informatique. Le message reçu de la part de l’expéditeur [email protected]
s’intitule « e-PREV : création de votre compte utilisateur ».
Les ES n’ayant pas reçu ces informations doivent le signaler à l’InVS au moyen de l’adresse suivante : [email protected]
D4 - Analyse des données : par spécialité service ou spécialité patient ?
Elle sera faite par spécialité patient.
D5 - Une saisie simultanée des données est-elle possible ?
Oui, deux personnes d’un même ES peuvent saisir les données en même temps.
E1 - La fiche Patient est-elle la même en HAD que celle utilisée par les autres ES ?
Oui, le document à remplir pour l’ENP est le même que pour le autres ES. Ce qui diffère en HAD, c’est le codage de
certaines variables (ex : codes spécifiques pour les spécialités de service ou patient). Le remplissage de la fiche ES
tient également compte des spécificités de l’HAD.
Pour l’HAD, des documents complémentaires sont mis à disposition pour faciliter le recueil des informations et la
gestion de l’enquête : fiche de pré-détection, fiche unité….
E2 - Est-il possible de faire remplir la fiche de pré-détection à des aides-soignants ?
Il est très recommandé, dans la mesure où les patients en HAD sont systématiquement suivis par une infirmière, une
puéricultrice ou une sage-femme pour des soins, de laisser à celles-ci le rôle de détecter les signes d’infection.
E3 - Comment faire le lien entre le mode de prise en charge en HAD et le codage de la spécialité HAD ?
Le codage choisi est différent de la classification habituelle selon le mode de prise en charge du patient (principal ou
secondaire). Le nombre de codes est limité à 5 en distinguant certaines spécialités comme l’obstétrique, la psychiatrie
ou la rééducation. Les autres modes de prise en charge devraient pouvoir être répartis, en fonction de l’âge du patient,
soit en médecine adulte (HADMED) soit en médecine pédiatrique (HADPED). Un code « autres spécialités » est prévu
pour les cas particuliers.
Exemple : les patients pris en charge pour des soins post-chirurgicaux ou des soins palliatifs sont à classer en fonction
de leur âge soit en médecine adulte (HADMED) soit en pédiatrie (HADPED).
E4 - Comment répondre à la question « intervention chirurgicale depuis l’admission » de la fiche patient ?
Cette question ne concerne pas les HAD. Au niveau de la fiche papier, cocher « non ». Au niveau de l’application
informatique, ne pas cocher « oui » (seule réponse proposée).
E5 - Comment transmettre les fiches de pré-détection à l’enquêteur quand les soignants ne passent à l’unité administrative la semaine de
l’enquête ?
Le document n’étant à ce stade pas anonymisé, il ne peut être transmis que par des moyens de communication
sécurisés.
E6 - Prise en charge en « service » HAD d’un patient de l’ES : comment définir l’origine des infections nosocomiales ?
Même lorsque l’HAD est inscrite de façon commune avec l’établissement auquel elle est rattachée, il est demandé de
considérer l’HAD comme un établissement indépendant (mode d’hospitalisation particulier). En conséquence :
la date d’hospitalisation sera celle de prise en charge du patient en HAD ;
il n’y aura pas de chirurgie depuis l’admission (ne pas cocher « oui » dans le masque de saisie) ;
toute infection identifiée en HAD lors de l’enquête sera attribuée à l’HAD mais considérée comme acquise dans un
autre établissement si les premiers signes d’infection sont antérieurs à la date de prise en charge en HAD.
F1 - Le courrier d’information au patient hospitalisé (annexe VIII du protocole national) doit-il être remis à chaque patient ?
Ce document peut être utilisé comme support pour l’information individuelle du patient. Lors de l’entretien avec le
patient, l’enquêteur peut le lui remettre en cas de demande. Il peut aussi être affiché dans l’ES pendant la période de
réalisation de l’enquête.
F2 - Comment informer un patient sous tutelle ou n’étant pas en capacité de recevoir l’information (patient inconscient en réanimation par
exemple) ?
L’information peut être délivrée à la personne de confiance du patient.
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