Les infections digestives à Clostridium difficile sont - CClin Sud-Est

Erratum page 22
Les infections digestives à Clostridium difficile sont à coder GASENT contrairement à ce qui est indiqué page 22. Pour
le microorganisme coder CLODIF.
Erratum page 25
La sensibilité aux antibiotiques des staphylocoques n’est à renseigner que pour S. aureus contrairement à ce qui est
indiqué page 25 du protocole.
A1 - Un ES ayant une activité exclusive de chirurgie ambulatoire peut-il s’inscrire à l’ENP 2012 ?
Non, mais il est conseillé à ces ES de s’orienter vers le réseau de surveillance de l’incidence des ISO (ISO-Raisin).
A2 - Un ES ayant une activité exclusive de dialyse ambulatoire peut-il s’inscrire à l’ENP 2012 ?
Non, mais il est conseillé à cet ES de s’orienter vers un réseau spécialisé de surveillance de l’incidence des IN (ex :
DIALIN coordonné par le CCLIN SE et ouvert à l’ensemble des ES français).
A3 - Un service de soins infirmiers à domicile (SSIAD) peut-il s’inscrire à l’ENP 2012 ?
Non, l’ENP ne cible que les établissements de santé.
A4 - Quelles sont les contraintes d’une participation à l’échantillon européen ?
La première contrainte est celle du calendrier. Les données de l’échantillon européen sont attendus pour mi-juillet, ce
qui implique de réaliser l’enquête plutôt fin mai-début juin que fin juin. Les quelques ES concernés seront accompagnés
de façon proche par leur CCLIN pour faciliter le respect de l’échéancier.
La deuxième contrainte est celle d’être possiblement soumis à une vérification de la qualité de recueil des données
après l’enquête par une personne extérieure à l’établissement (modalités en cours de définition).
La fiche Patient spécifique à l’échantillon ne demande pas de recueil de données supplémentaires. La seule variable
ajoutée est une précision concernant les infections nosocomiales (diagnostic différé ou non).
A5 - Les ES participant à l’échantillon européen doivent-il limiter leur enquête au court-séjour ?
Non, l’enquête européenne est limitée au court-séjour mais l’ENP concerne tous les services d’un ES. Pour un ES de
l’échantillon, les données du court séjour seront extraites par l’InVS pour transmission à l’ECDC.
A6 - Comment utiliser le code service ?
Le code service sert lors de l’analyse des données et l’édition d’un rapport automatisé. Si un rapport est souhaité :
pour chaque service, alors choisir un code par service,
pour chaque pôle (pour les ES organisés en pôles), alors choisir un code pôle et utiliser ce code pour chaque service
du pôle,
pour chaque site (dans le cas d’un ES multi sites ayant fait une seule inscription), alors choisir un code site pour
chaque site et utiliser ce code pour chaque service du site.
Une réflexion en amont de l’enquête est nécessaire dans chaque ES pour choisir le niveau d’analyse souhaité, le plus
utile et le plus pertinent. Il est rappelé que, quel que soit le niveau d’analyse choisi, une analyse par spécialité du
patient est possible.
L’analyse par service, pôle ou site peut également être réalisée par exportation des données avec une analyse locale
des données à effectuer par l’ES.
A7 - Faut-il inclure les enfants nés le jour de l’enquête ?
Les nouveaux nés avant 08 heures je jour de l’enquête sont considérés comme des entrants du jour : ils sont donc à
inclure. Les enfants nés après 08 heures ne sont pas à inclure, une fiche sera alors renseignée pour la mère
seulement.
A8 - Peut-on mener l’enquête dans les services des urgences ?
Les urgences figurent dans la liste des spécialités de service mais seuls les « lits porte » sont concernés par l’enquête
(hospitalisation de plus de 24h).
A9 - Quelle spécialité du patient choisir en réanimation pédiatrique polyvalente ?
Si l’enfant est prématuré ou a moins de 1 mois, il est demandé de choisir la réanimation néo-natale comme spécialité
du patient. Pour les autres enfants, garder la spécialité réanimation pédiatrique.
A10 - Combien de temps faut-il prévoir pour remplir une fiche patient ?
Une enquête pilote réalisée au niveau européen a montré qu’il fallait compter en moyenne 16 minutes de recueil des
données et 5 minutes de saisie par patient.
Il faut remplir une fiche pour chaque patient présent mais la fiche patient n’est pas à remplir intégralement pour chaque
patient. Les résultats de l’ENP 2006 montrent en effet que :
pour une majorité de patients (85 %), seules les caractéristiques du patient (dont 3 sont facultatives) et la présence
d’un dispositif invasif sont à renseigner (durée de remplissage 5 minutes environ).
pour 5 % des fiches seulement, la partie infection nosocomiale est à remplir,
pour 15 % des fiches seulement, la partie traitement anti-infectieux est à renseigner.
A noter que la partie relative au traitement anti-infectieux contient deux items supplémentaires à 2006 (diagnostic et
justification dossier). Toutefois, le diagnostic ne concerne que les traitements curatifs (12 % des patients en 2006).
Un schéma récapitulatif des données à recueillir pour l’enquête est consultable en ligne (cf. bilan général).
A11 - Faut-il remplir une fiche pour tous les patients présents ?
Oui, sous réserve de répondre aux critères d’inclusion, et même si le patient ne présente pas d’IN ni de traitement anti-
infectieux. La prévalence se mesure sur le nombre total de patients présents (dénominateur). Ce type d’enquête
cherche à recueillir pour chaque patient présent ses caractéristiques et la présence d’un dispositif invasif.
A12 - La partie « traitement anti-infectieux » de l’enquête est-elle un module facultatif ?
Non, l’enquête de 2012 mesure la prévalence des infections nosocomiales ET celle des traitements anti-infectieux : la
réponse est obligatoire (oui ou non). Pour mémoire, en 2006, 15 % des patients avaient un traitement antiinfectieux le
jour de l’enquête.
A13 - Faut-il inclure les patients sortants le jour de l’enquête ?
Oui, si leur sortie est programmée après le passage de l’enquêteur.
A14 - Faut-il inclure les patients en permission au moment du passage de l’enquêteur ?
Non.
B1 - Année de référence des données
Pour des questions de disponibilité des données et d’harmonisation, il s’agit de l’année 2010 pour les données relevant
du tableau de bord des IN. Ces données sont modifiables : il est conseillé de ne les modifier que si l’écart avec les
données 2011 est très important (du fait de changements structurels…). Ceci doit faire l’objet d’une réflexion locale. Les
données sont aussi à modifier si une erreur s’est produite lors de leur chargement dans l’application.
B2 - Comment renseigner la fiche établissement pour un ES n’ayant jamais fourni de données pour le tableau de bord des IN (ES nouvellement
créé) ?
La fiche établissement présentée dans l’application sera vierge. Il conviendra de les renseigner avec les données
disponibles. S’agissant de la consommation SHA annuelle : inscrire 9999.
B3 - Doit-on retirer les chambres d’HDJ ou d’HDN puisque ces secteurs sont exclus de l’enquête ?
Non, pour des raisons de simplification du recueil des données, les chambres seront prises en compte globalement
pour l’ES.
B4 - Année de référence : les données relatives au nombre de chambre sont-elles à recueillir pour 2012 (année de l’enquête) ou pour 2010 par
homogénéité avec l’année de référence des données du TDB ?
Les données demandées sont celles de 2012 pour des questions de simplicité de recueil de cette information.
B5 - Doit-on compter comme chambres individuelles les chambres d’isolement psychiatrique ?
Non si ces chambres sont utilisées en cas de besoin, en plus des chambres d’hospitalisation (cf. B13/2006)
B6 - Doit-on comptabiliser les chambres fermées pour travaux ou par manque de personnel ?
Oui, ce type de chambres répond à la définition de chambres installées, c’est-à-dire en état de recevoir des malades
mais fermées temporairement.
C1 - Doit-on considérer les infections materno-foetales comme des IN ?
Non, les infections materno-foetales ne sont pas des infections nosocomiales. L’antibiothérapie éventuellement en
cours pour une telle infection doit être codée « curatif pour infection communautaire ».
C2 - Comment coder une infection à Clostridium difficile ?
Elle est à classer avec les gastro-entérites (code GASENT) et CLODIF pour le microorganisme, y compris pour les
diagnostics reposant sur un résultat de toxine positif.
C3 - Comment classer un patient hospitalisé en service de soins palliatifs ?
Les services de soins palliatifs entrent dans la spécialité médecine générale polyvalente. Pour les patients relevant de
soins palliatifs hospitalisés dans un service d’une autre spécialité, renseigner la spécialité du service.
Dans le cas de l’HAD, choisir le code HADMED (adulte) ou HADPED (enfant).
C4 - Comment coder la spécialité des patients hospitalisés dans un service de chirurgie polyvalente ?
Il existe un code spécialité pour la médecine polyvalente et la réanimation polyvalente mais pas pour la chirurgie
polyvalente. Dans ce dernier cas, choisir la catégorie « chirurgie générale » pour la spécialité service et la spécialité
adaptée pour chaque patient (digestive, cardiaque, ….).
C5 - Doit-on compter les DI posés au bloc opératoire et qui ne sont plus en place (patients opérés le jour de l’enquête) ?
Non, seuls sont tracés les DI en place le jour de l’enquête, posés avant le passage au bloc (cf. Q3-19).
C6 - Doit-on prendre en compte l’utilisation d’un DI ou sa seule présence ?
Tous les DI présents au moment du passage de l’enquêteur sont à prendre en compte, ce qui exclut tout dispositif
enlevé le jour même avant son passage. Qu’ils soient en cours d’utilisation ou non, tous les DI présents sont à prendre
en compte. Ceci est valable pour les CCI (chambres implantables), les PICC, etc…
C7 - Comment classer les cathéters sur fistule (patients de néphrologie) ?
Si un cathéter est présent au niveau de la fistule, le coder comme « cathéter veineux périphérique ».
C8 - Comment coder la présence d’une oxygénation par membrane extra-corporelle (ECMO) ?
Prendre en compte le (les) cathéter(s) en place.
C9 - Cathéter périphérique artériel : quels sont les cathéters concernés ?
Un cathéter, qu’il soit artériel ou veineux, sera codé « périphérique » si son extrémité ne se situe pas à proximité du
coeur ou dans un gros vaisseau.
Par exemple, les cathéters radiaux, aussi appelés canules radiales, du fait de leur insertion dans une artère radiale,
sont à classer comme cathéters périphériques artériels.
C10 - PICC : quels dispositifs sont concernés ?
Que ce soit chez l’adulte ou chez l’enfant (épicutanéo-cave ou « nouille » pédiatrique), classer en PICC tout cathéter
central à insertion périphérique.
C11 - Comment classer les cathéters ombilicaux ?
Les cathéters ombilicaux sont à coder comme des cathéters veineux centraux.
C12 - Faut-il coder les cathéters sus-pubiens ?
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