FAQ n°1 - CClin Ouest

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Enquête nationale de prévalence 2012 des infections nosocomiales
Mai-juin 2012
Réponses aux questions les plus fréquentes des établissements de santé
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mai
2012
1. ORGANISATION DE L’ENQUETE Information des patients
Q1-1 Le courrier d’information au patient hospitalisé (annexe VIII du protocole national) doit-il être remis à chaque
patient ?
Ce document peut être utilisé comme support pour l’information individuelle du patient. Lors de l’entretien avec le
patient, l’enquêteur peut le lui remettre en cas de demande. Il peut aussi être affiché dans l’ES pendant la période
de réalisation de l’enquête.
Q1-2 Comment informer un patient sous tutelle ou n’étant pas en capacité de recevoir l’information (patient
inconscient en réanimation par exemple) ?
L’information peut être délivrée à la personne de confiance du patient.
Q1-3 Un ES ayant une activité exclusive de chirurgie ambulatoire peut-il s’inscrire à l’ENP 2012 ?
Non, mais il est conseillé à ces ES de s’orienter vers le réseau de surveillance de l’incidence des ISO (ISO-Raisin).
Q1-4 Un ES ayant une activité exclusive de dialyse ambulatoire peut-il s’inscrire à l’ENP 2012?
Non, mais il est conseillé à cet ES de s’orienter vers un réseau spécialisé de surveillance de l’incidence des IN
(ex : DIALIN coordonné par le CCLIN SE et ouvert à l’ensemble des ES français).
Q1-5 Un service de soins infirmiers à domicile (SSIAD) peut-il s’inscrire à l’ENP 2012 ?
Non, l’ENP ne cible que les établissements de santé.
Q1-6 Quelles sont les contraintes d’une participation à l’échantillon européen ?
La première contrainte est celle du calendrier. Les données de l’échantillon européen sont attendus pour mi-juillet,
ce qui implique de réaliser l’enquête plutôt fin mai-début juin que fin juin. Les quelques ES concernés seront
accompagnés de façon proche par leur CCLIN pour faciliter le respect de l’échéancier.
La deuxième contrainte est celle d’être possiblement soumis à une vérification de la qualité de recueil des données
après l’enquête par une personne extérieure à l’établissement (modalités en cours de définition).
La fiche Patient spécifique à l’échantillon ne demande pas de recueil de données supplémentaires. La seule
variable ajoutée est une précision concernant les infections nosocomiales (diagnostic différé ou non).
Q1-7 Les ES participant à l’échantillon européen doivent-il limiter leur enquête au court-séjour ?
Non, l’enquête européenne est limitée au court-séjour mais l’ENP concerne tous les services d’un ES. Pour un ES
de l’échantillon, les données du court séjour seront extraites par l’InVS pour transmission à l’ECDC.
Q1-8 Comment utiliser le code service ?
Le code service sert lors de l’analyse des données et l’édition d’un rapport automatisé. Si un rapport est souhaité :
- pour chaque service, alors choisir un code par service,
- pour chaque pôle (pour les ES organisés en pôles), alors choisir un code pôle et utiliser ce code
pour chaque service du pôle,
- pour chaque site (dans le cas d’un ES multi sites ayant fait une seule inscription), alors choisir un
code site pour chaque site et utiliser ce code pour chaque service du site.
Une réflexion en amont de l’enquête est nécessaire dans chaque ES pour choisir le niveau d’analyse souhaité, le
plus utile et le plus pertinent. Il est rappelé que, quel que soit le niveau d’analyse choisi, une analyse par spécialité
du patient est possible.
L’analyse par service, pôle ou site peut également être réalisée par exportation des données avec une analyse
locale des données à effectuer par l’ES.
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Q1-9 Faut-il inclure les enfants nés le jour de l’enquête ?
Les nouveaux nés avant 08 heures je jour de l’enquête sont considérés comme des entrants du jour : ils sont donc
à inclure. Les enfants nés après 08 heures ne sont pas à inclure, une fiche sera alors renseignée pour la mère
seulement.
Q1-10 Peut-on mener l’enquête dans les services des urgences ?
Les urgences figurent dans la liste des spécialités de service mais seuls les « lits porte » sont concernés par
l’enquête (hospitalisation de plus de 24h).
Q1-11 Quelle spécialité du patient choisir en réanimation pédiatrique polyvalente ?
Si l’enfant est prématuré ou a moins de 1 mois, il est demandé de choisir la réanimation néo-natale comme
spécialité du patient. Pour les autres enfants, garder la spécialité réanimation pédiatrique.
Q1-12 Combien de temps faut-il prévoir pour remplir une fiche patient ?
Une enquête pilote réalisée au niveau européen a montré qu’il fallait compter en moyenne 16 minutes de recueil
des données et 5 minutes de saisie par patient.
Il faut remplir une fiche pour chaque patient présent mais la fiche patient n’est pas à remplir intégralement pour
chaque patient. Les résultats de l’ENP 2006 montrent en effet que :
- pour une majorité de patients (85%), seules les caractéristiques du patient (dont 3 sont facultatives) et la
présence d’un dispositif invasif sont à renseigner (durée de remplissage 5 minutes environ).
- pour 5% des fiches seulement, la partie infection nosocomiale est à remplir,
- pour 15% des fiches seulement, la partie traitement anti-infectieux est à renseigner.
A noter que la partie relative au traitement anti-infectieux contient deux items supplémentaires à 2006 (diagnostic
et justification dossier). Toutefois, le diagnostic ne concerne que les traitements curatifs (12% des patients en
2006).
Un schéma récapitulatif des données à recueillir pour l’enquête est consultable en ligne (cf. bilan général).
2. FICHE ETABLISSEMENT
Q2-1 Comment renseigner la fiche établissement pour un ES n’ayant jamais fourni de données pour le tableau de
bord des IN (ES nouvellement créé) ?
La fiche établissement présentée dans l’application sera vierge. Il conviendra de les renseigner avec les données
disponibles. S’agissant de la consommation SHA annuelle : inscrire 9999.
Q2-2 Doit-on retirer les chambres d’HDJ ou d’HDN puisque ces secteurs sont exclus de l’enquête ?
Non, pour des raisons de simplification du recueil des données, les chambres seront prises en compte globalement
pour l’ES.
Q2-3 Année de référence : les données relatives au nombre de chambre sont-elles à recueillir pour 2012 (année de
l’enquête) ou pour 2010 par homogénéité avec l’année de référence des données du TDB ?
Les données demandées sont celles de 2012 pour des questions de simplicité de recueil de cette information.
Q2-4 Doit-on compter comme chambres individuelles les chambres d’isolement psychiatrique ?
Non si ces chambres sont utilisées en cas de besoin, en plus des chambres d’hospitalisation (cf. B13/2006)
Q2-5 Doit-on comptabiliser les chambres fermées pour travaux ou par manque de personnel ?
Oui, ce type de chambres répond à la définition de chambres installées, c’est-à-dire en état de recevoir des
malades mais fermées temporairement.
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3. FICHE PATIENT
s
Q3-1 Doit-on considérer les infections materno-fœtales comme des IN ?
Non, les infections materno-foetales ne sont pas des infections nosocomiales. L’antibiothérapie éventuellement en
cours pour une telle infection doit être codée « curatif pour infection communautaire ».
Q3-2 Comment coder une infection à Clostridium difficile ?
Elle est à classer avec les gastro-entérites (code GASENT) et CLODIF pour le microorganisme, y compris pour les
diagnostics reposant sur un résultat de toxine positif.
Q3- Spécialités de service ou de patient
Q3-3 Comment classer un patient hospitalisé en service de soins palliatifs ?
Les services de soins palliatifs entrent dans la spécialité médecine générale polyvalente. Pour les patients relevant
de soins palliatifs hospitalisés dans un service d’une autre spécialité, renseigner la spécialité du service.
Dans le cas de l’HAD, choisir le code HADMED (adulte) ou HADPED (enfant).
Q3-4 Comment coder la spécialité des patients hospitalisés dans un service de chirurgie polyvalente ?
Il existe un code spécialité pour la médecine polyvalente et la réanimation polyvalente mais pas pour la chirurgie
polyvalente. Dans ce dernier cas, choisir la catégorie « chirurgie générale » pour la spécialité service et la spécialité adaptée
pour chaque patient (digestive, cardiaque, ….).
Q4- Dispositifs invasifs (DI)
Q3-5 Doit-on compter les DI posés au bloc opératoire et qui ne sont plus en place (patients opérés le jour de
l’enquête)?
Non, seuls sont tracés les DI en place le jour de l’enquête, posés avant le passage au bloc (cf. Q3-19).
Q3-6 Doit-on prendre en compte l’utilisation d’un DI ou sa seule présence ?
Tous les DI présents au moment du passage de l’enquêteur sont à prendre en compte, ce qui exclut tout dispositif
enlevé le jour même avant son passage. Qu’ils soient en cours d’utilisation ou non, tous les DI présents sont à
prendre en compte. Ceci est valable pour les CCI (chambres implantables), les PICC, etc…
Q3-7 Comment classer les cathéters sur fistule (patients de néphrologie) ?
Si un cathéter est présent au niveau de la fistule, le coder comme « cathéter veineux périphérique ».
Q3-8 Comment coder la présence d’une oxygénation par membrane extra-corporelle (ECMO)?
Prendre en compte le (les) cathéter(s) en place.
Q3-9 Cathéter périphérique artériel : quels sont les cathéters concernés ?
Un cathéter, qu’il soit artériel ou veineux, sera codé « périphérique » si son extrémité ne se situe pas à proximité
du cœur ou dans un gros vaisseau.
Par exemple, les cathéters radiaux, aussi appelés canules radiales, du fait de leur insertion dans une artère
radiale, sont à classer comme cathéters périphériques artériels.
Q3-10 PICC : quels dispositifs sont concernés ?
Que ce soit chez l’adulte ou chez l’enfant (épicutanéo-cave ou « nouille » pédiatrique), classer en PICC tout
cathéter central à insertion périphérique.
Q3-11 Comment classer les cathéters ombilicaux ?
Les cathéters ombilicaux sont à coder comme des cathéters veineux centraux.
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Q3-12 Faut-il coder les cathéters sus-pubiens ?
Non, les cathéters sus-pubiens, même s’ils sont utilisés à demeure, sont exclus de cette enquête.
- Age du patient
Q3-13 Quand et comment remplir le champ « mois » ?
Adulte : ne renseigner que le champ « années »
Pour les enfants de moins de 2 ans :
remplir le champ « années » : 0 ou 1
convertir en nombre de mois si l’enfant a moins de 2 ans (jusqu’à 23 mois) et remplir le champ « mois » :
o pour un enfant de moins de 1 an, coder « 0 » pour l’année, l’âge en mois révolus va de 0 à
11 ;
o pour un enfant de 1 an, coder « 1 » pour l’année, l’âge en mois révolus va de 12 à 23
mois ;
o pour un nouveau né de moins de 1 mois, coder âge (années) =0 et âge (mois) =0.
Q3-14 Où trouver l’information sur la durée de l’antibioprophylaxie chirurgicale ?
Il peut être nécessaire d’aller voir dans le dossier d’anesthésie ce qui a été prescrit les jours précédents
l’intervention.
Q3-15 Les modes d’organisation peuvent entraîner l’absence ou un décalage dans le temps de la traçabilité du motif
de prescription d’un anti-infectieux dans le dossier médical (informatisation, compte-rendu de fin d’hospitalisation,
protocolisation de l’antibioprophylaxie,…) . Que faire dans ces cas pour la justification dossier ?
Il est demandé de prendre en compte les informations disponibles le jour de l’enquête, même si la justification est
inscrite à une date ultérieure à la prescription. Pour être prise en compte, la justification du traitement doit être
notée dans le dossier médical.
S’agissant des traitements curatifs, il est rappelé que tout signe clinique évocateur d’infection retrouvé dans le
dossier médical peut être pris en compte comme motif de prescription.
S’agissant de l’antibioprophylaxie, la présence d’un protocole écrit décrivant les situations nécessitant une
antibioprophylaxie peut être considérée comme une réponse positive à cette question.
Q3-16 Origine de l’infection : que signifie non déterminée ( ND) ?
Ce code est à utiliser si l’infection est nosocomiale mais que les éléments disponibles ne permettent pas de
déterminer le lieu de l’acquisition.
Q3-17 Année de référence des données
Pour des questions de disponibilité des données et d’harmonisation, il s’agit de l’année 2010 pour les données
relevant du tableau de bord des IN. Ces données sont modifiables : il est conseillé de ne les modifier que si l’écart
avec les données 2011 est très important (du fait de changements structurels…). Ceci doit faire l’objet d’une
réflexion locale.
Q3-18 Doit-on prendre en compte l’antibioprophylaxie dentaire ?
Oui, si elle est administrée par voie générale.
Q3-19 Patient au bloc opératoire au moment du passage de l’enquêteur : quelles informations sont à recueillir ?
Une fiche patient est à renseigner avec les informations disponibles avant son passage au bloc. S’il s’agit de la
première intervention depuis son admission, il ne doit pas être considéré comme opéré (intervention chirurgicale
depuis l’admission = non). S’il avait un dispositif invasif, un traitement antiinfectieux ou une infection nosocomiale
avant son passage au bloc, ces éléments sont à renseigner comme pour les autres patients. Les dispositifs
invasifs éventuellement mis en place au cours de l’intervention ne sont pas à prendre en compte. Pour ce patient, il
n’est pas demandé de recueillir l’information relative à l’antibioprophylaxie administrée au bloc.
Q3-20 La pose d’une sonde double J (JJ) est-elle à considérer comme une intervention chirurgicale ?
Non, cela fait partie des interventions exclues, à ne pas prendre en compte (Cf. page 15 du protocole).
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4. SAISIE DES DONNEES – APPLICATION INFORMATIQUE
Q4-1 Peut-on saisir une fiche patient incomplète ?
Pour pouvoir enregistrer une fiche, il faut qu’elle soit complète sur l’ensemble des données obligatoires, c’est-à-dire
toutes caractéristiques du patient (sauf les variables score de Mac Cabe, immunodépression et cancer évolutif), et
l’information sur la présence ou non de dispositif invasif, d’un traitement anti-infectieux et/ou d’une infection
nosocomiale.
5. HOSPITALISATION A DOMICILE (HAD) – QUESTIONS SPECIFIQUES
s à utiliser
Q5-1 La fiche Patient est-elle la même en HAD que celle utilisée par les autres ES ?
Oui, le document à remplir pour l’ENP est le même que pour le autres ES. Ce qui diffère en HAD, c’est le codage
de certaines variables (ex : codes spécifiques pour les spécialités de service ou patient). Le remplissage de la fiche
ES tient également compte des spécificités de l’HAD.
Pour l’HAD, des documents complémentaires sont mis à disposition pour faciliter le recueil des informations et la
gestion de l’enquête : fiche de pré-détection, fiche unité….
Q5-2 Est-il possible de faire remplir la fiche de pré-détection à des aides-soignants ?
Il est très recommandé, dans la mesure où les patients en HAD sont systématiquement suivis par une infirmière,
une puéricultrice ou une sage-femme pour des soins, de laisser à celles-ci le rôle de détecter les signes d’infection.
Q3- Codage des spécialités service ou patient
Q5-3 Comment faire le lien entre le mode de prise en charge en HAD et le codage de la spécialité HAD ?
Le codage choisi est différent de la classification habituelle selon le mode de prise en charge du patient (principal
ou secondaire). Le nombre de codes est limité à 5 en distinguant certaines spécialités comme l’obstétrique, la
psychiatrie ou la rééducation. Les autres modes de prise en charge devraient pouvoir être répartis, en fonction de
l’âge du patient, soit en médecine adulte (HADMED) soit en médecine pédiatrique (HADPED). Un code « autres
spécialités » est prévu pour les cas particuliers.
Exemple : les patients pris en charge pour des soins post-chirurgicaux ou des soins palliatifs sont à classer en
fonction de leur âge soit en médecine adulte (HADMED) soit en pédiatrie (HADPED).
Q5-4 Comment répondre à la question « intervention chirurgicale depuis l’admission » de la fiche patient ?
Cette question ne concerne pas les HAD. Au niveau de la fiche papier, cocher « non ». Au niveau de l’application
informatique, ne pas cocher « oui » (seule réponse proposée).
Q5-5 Comment transmettre les fiches de pré-détection à l’enquêteur quand les soignants ne passent à l’unité
administrative la semaine de l’enquête?
Le document n’étant à ce stade pas anonymisé, il ne peut être transmis que par des moyens de communication
sécurisés.
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