Le chemin de développement de Rita Rita (42 ans), aujourd’hui Responsable du Magasin à Rothenburg (LU), raconte son parcours professionnel. Quel métier as-tu appris après l’école? Tout de suite après l’école, j’ai suivi un apprentissage commercial, puis une formation complémentaire en gestion du personnel et enfin une formation en emploi de 3 ans à l’ESE (Ecole supérieure d’économie). Qu’est-ce que tu faisais avant d’entrer chez IKEA? Plein de choses. Je passais d’un emploi à l’autre, je voulais tout tester. J’ai été assistante de direction, j’ai travaillé à la comptabilité, été commerciale polyvalente pour deux toutes petites sociétés, eu des postes temporaires au consulat d’Italie, entre autres, et bien sûr travaillé comme assistante au service du personnel. Aucun de ces jobs n’a duré plus de 2 ans, car passée cette période je m’ennuyais. Entre-temps, j’ai encore été un semestre à San Diego pour apprendre l’anglais et un semestre à Singapour où j’ai commencé des études de créatrice de mode (que j’ai très vite interrompues, parce que je n’avais vraiment pas le talent). Depuis quand es-tu employée chez IKEA et comment es-tu arrivée chez IKEA? Depuis 1997. C’était juste après l’époque de Singapour. Je suis revenue en Suisse, je n’avais pas d’argent, pas de travail et pas d’appartement. La perspective de travailler chez IKEA était donc très attrayante. Je connaissais bien sûr IKEA, surtout en tant que magasin d’ameublement. Je ne connaissais toutefois pas la philosophie de l’entreprise, ni son état d’esprit par rapport aux employés, et j’ai été agréablement surprise de la manière dont ces valeurs étaient vécues, jusque dans l’entretien de candidature. La cheffe du personnel de l’époque m’a accueillie de manière très chaleureuse et agréable et je me suis immédiatement sentie à l’aise. Je l’ai trouvée très sympa et en même temps très compétente. Comme elle devait devenir ma cheffe, c’était très important pour moi. Je sentais que je pourrais évoluer chez IKEA. C’est une impression que je n’avais eue dans aucune autre entreprise. Quels ont été tes postes successifs chez IKEA? Assistante Ressources Humaines au Service Office Responsable des Ressources Humaines pour RDU et la catégorie d’employés Service Office Responsable des Ressources Humaines du magasin de Dietlikon Responsable de vente du magasin de Spreitenbach Coordinatrice Commercial Review International à Vienne Directrice du magasin de Lugano Directrice du magasin d’Aubonne Directrice du magasin de Rothenburg Qu’est-ce que tu apprécies particulièrement chez IKEA en tant qu’employeur? IKEA est un employeur unique. La conception du personnel, la philosophie, les valeurs ne sont pas simplement des idées abstraites, elles sont réellement vécues. J’apprécie beaucoup d’avoir eu dès le départ des responsabilités, mais aussi le soutien nécessaire. J’apprécie notamment notre culture par rapport aux erreurs. Il m’est arrivé de faire des bourdes, mais jamais d’avoir l’impression que je ne pouvais pas les avouer ou que je devais me cacher. Au contraire, ça m’a permis de beaucoup apprendre. J’aime aussi le fait qu’IKEA emprunte parfois des voies non conventionnelles et un peu dingues. Comme lorsque j’ai eu la possibilité de passer de mon emploi de Responsable des Ressources Humaines à celui de Responsable de Vente. Cette décision était très courageuse de la part d’IKEA en tant qu’employeur et aurait été inconcevable dans la plupart des autres entreprises. Ce genre de démarche me montre toute la confiance que l’on me porte, ce qui me motive énormément en retour. Ta conclusion personnelle (par rapport à ton évolution de carrière chez IKEA) Vraiment fantastique. Ce parcours professionnel me correspond parfaitement. Je m’intéresse à beaucoup de choses et j’ai eu un nombre incroyable de possibilités d’approfondir cet intérêt et de le transformer en connaissances. Je tiens toutefois aussi à dire qu’on investit beaucoup. On investit du temps dans la formation complémentaire, dans son emploi et il faut conserver une certaine flexibilité en termes de mobilité. Il est probablement difficile de progresser de cette façon lorsqu’on est lié à un endroit. Mais à l’époque, ce n’était pas un problème pour moi parce que j’aime connaître un maximum de choses et découvrir le monde.