LE
PASSE-TEMPS
LT
LE
PARTERRE
REUNIS
3
Le
grand
concours
international
de
mu-
e
devait
être
clos
le
3i
octobre
1906.
A
amande
d'un
grand
nombre
de
concur-
«
la
date
extrême
pour
la
remise
des
manuscrits
sera
prorogée
de
quatre
mois.
L
es
concurrents
devront
donc
envoyer
leurs
manuscrits
avant
le
3
1
janvier
1907,
,
i-
a
j
r
esse
suivante:
M
.
le
secrétaire
général
concours
international
de
musique.
32,
rue
Louis-le-Grand,
Paris.
Rappelons
que
les
prix
sont
les
suivants
:
30
000
francs
pour
l'opéra,
12.000
francs
pour
l'opéra
comique,
8.000
francs
pour
le
ballet,
3.ooo
francs
pour
un
trio
et
2.000
fr.
pour
une
sonne.
.%
Croyant
mettre
un
terme
aux
trafics
de
quelques
industriels
peu
scrupuleux,
la
Société
des
auteurs
et
compositeurs
de
mu-
sique
avait
décidé
qu'un
droit
fixe
serait
at-
tribué
aux
levers
de
rideau
et
non
plus
un
droit
proportionnel:
c'est-à-dire
qu'un
au-
teur
ayant,
par
exemple,
une
pièce
en
un
acte
jouée
dans
la
même
soirée
qu'une
autre
en
trois
actes,
ne
toucherait
plus
le
quart
des
droits
afférents,
mais
dix
francs-
en
tout
et
pour
tout.
On
s'est
aperçu
que
parmi
plusieurs
in-
convénients,
la
mesure
prise
présentait
celui
de
ne
remédier
à
aucun
abus,
nous
dirions
plutôt,
au
contraire.
Aussi
bien
probablement
va-t-on
revenir
à
l'ancien
règlement.
•\
Le
tribunal
de
Milan
vient
de
rendre
son
jugement
dans
un
procès
que
plusieurs
éditeurs
et
compositeurs
de
musique
avaient
intenté
à
une
société
de
gramophones
qui
vendait,
sans
autorisation
préalable,
des
cy-
lindres
reproduisant
des
fragments
de
leurs
œuvres.
Le
tribunal
a
statué
qu'aucune
œu-
vre
ou
partie
ne
peut
être
reproduite
par
le
gramophone
sans
autorisation
de
l'auteur
et
del'éditeur,
pendant
la
première
période
de
la
protection
des
droits
dont
la
durée
est
de
quarante
ans.
Passé
cette
période,
l'autori-
sation
n'est
plus
nécessaire,
mais
l'acquitte-
ment
des
droits
d'auteur
reste
obligatoire.
*
* *
D'après
le
«
Trovatore
»
il
résulte
d'une
statistique
récente
que
de
1871
à
1881,
Mme
Patti
a
tiré
annuellement
de
l'exercice
de
son
art
de
7
.
c
o
à
875.000
francs.
En
1888,
sa
tournée
dans
la
République
Argentine
lui
a
rapporté
i.25o.ooo
francs.
La
fortune
amassée
par
Mme
Patti
dans
sa
carrière
ar-
tistique
dépasse
18
millions.
.*.
Une
première
à
Milan.
Cette
semaine,
à
Milan,
a
eu
lieu,
au
théâtre
lyrique
international,
la
première
représentation
de
Mademoiselle
de
Belle-
»'e,
opéra
en
quatre
actes,
de
M.
Spiro
Mmara;
l'oe
Uvre
a
obtenu
un
grand
succès.
L
auteur
a
paraître
en
scène
accom-
pagne
par
le
baryton
Renaud,
qui
interpré-
wtt
le
rôle
du
duc
de
Richelieu.
.**
Les
doléances
de
nos
directeurs
de
théâ-
au
moment
les
théâtres
rouvrent
rs
portes,
ces
confidences
qu'un
rédac-
teur
des
«
Lectures
pour
tous
»
a
obtenues
des
directeurs
de
nos
grandes
scènes
pari-
siennes,
ont
toute
leur
saveur
d'actualité:
Tous
ces
messieurs
se
plaignent
de
quel-
qu'un
ou
de
quelque
chose,
et
d'abord
d
avoir
à
fournir
une
écrasante
somme
de
travail
:
t
J'arrive
ici
à
une
heure
de
l'après-midi,
gémit
M.
Gailhard,
et
j'en
sors
à
une
heure
du
matin
»,
Ce
qui
désole
M.
Carré,
c'est
qu'il
y
ait
en
France
trop
de
compositeurs
de
talent,
et
pas
assez
de
débouchés
:
«
J'aide
le
plus
que
je
peux
à
l'éclosion
des-œuvres
nouvelles.
Mais
je
ne
suffis
pas
à
la
tâche.
Ce
qu'il
faudrait,
c'est
un
troi-
sième
théâtre
lyrique
».
M.
Porel
en
veut
aux
gens
d'aujourd'hui
qui
ne
songent
qu'à
s'amuser:
>t
Dès
qu'on
veut
les
intéresser,
ils
vous
préfèrent
le
music-hall.
»
Mais
son
cauchemar,
ce
sont
les
grandes
vedettes
:
Les
étoiles
ont
une
facilité
fâcheuse
à
filer...
à
l'étranger.
Et
pourtant,
comment
s'en
passer
?
»
M.
Franck,
non
moins
sceptique,
mais
plus
philosophe,
tient
les
acteurs
«
pour
de
grands
entants
».
Que
de
mécontents
!
N'y
a-t-il
donc
à
Pa-
ris
aucun
directeur
content
de
son
sort,
de
son
métier
et
de
sa
troupe
?
Il
y
en
a
un
:
«
Mes
artistes,
assure-t-il,
sont
tous
très
gentils,
très
aimables
et
je
les
aime
beau-
coup.
Et
puis
avec
le
sentiment,
on
en
fait
tout
ce
qu'on
veut.
»
Le
nom
de
ce
directeur
unique
en
son
genre
î
M.
Jules
Claretie.
NOS
THÉÂTRES
GRfl^D-THEflTRE
La
plus
grande
activité
règne
au
Grand-Théâtre.
Déjà
les
artistes
sont,
pour
la
plupart,
arrivés
et
la
troupe
se
complète
chaque
jour.
Le
tableau
de
service
ce
terrible
tableau
que
d'aucuns
consultent
tou-
jours
avec
angoisse
et
effroi
a
tou-
tes
ses
cases
occupées
et
on
répète
un
peu
partout
sur
la
scène
et
dans
les
foyers.
Electriciens
et
machinistes
rivalisent
de
zèle
et,
sous
la
haute
surveillance
des
régisseurs,
tout
s'organise.
M.
Al-
manz
U
n
artiste
sur
lequel
nous
au-
rons
à
revenir
fixe
sa
mise
en
scène.
La
direction
apporte
l'attention
la
plus
jalouse
pour
que
tout
soit
prêt
lorsque,
le
mercredi
10
octobre,
Sigurd
ouvrira
la
saison.
THÉflTHE
DES
CÉLtESTIflS
Direction
H.
HERTZ
et
CH.MONCHARMONT
Saison
1906-1907
TABLEAU
DE
LA
TROUPE
ADMINISTRATION
M.
Boulle,
régisseur,
metteur
en
scène
du
drame
et
des
pièces
à
specta-
cle
;
M.
Léon
Christian,
régisseur,
metteur
en
scène
de
comédie;
M.
Re-
vel,
régisseur,
metteur
en
scène,
réper-
toir
classique;
M
.
Bruneton,
régis-
seur,
metteur
en
scène
du
vaudeville
;
M.
Faivre,
i
er
régisseur;
M.
Lemer-
cier,
2
e
régisseur;
M.
Boquet,
chef
machiniste;
M.
Bonnetin,
contrôleur
en
chef;
M.
Chavrier,
préposé
à
la
location;
M.
Jacob,
tapissier.
Meubles
de
la
maison
Ponsonnet
de
Lyon.
M.
ARDIT,
secrétaire.
PERSONNEL
ARTISTIQUE
ARTISTES
[USAGÉS
POUR
LA
SAISON
Mmes
Kerville,du
Théâtre
du
Parc,
Bruxelles
;
Guerraz,
du
Théâtre
de
la
Gaîté
;
F.
Fabrèges,
du
Théâtre
du
Gymnase;
J.
de
Frezia,
du
Vaude-
ville;
Daisy,
du
Théâtre
du
Parc,
Bruxelles
;
Maud
Gauthier,
du
Théâ-
tre
Saruh-Bernhardt
;
P.
Lorsy,
du
Théâtre
des
Nouveautés;
Roussillon,
des
Nouveautés
;
C.
Darlot,
du
Théâ-
tre
Antoine;
Lucienne
Méry,
de
l'Athénée;
Bert,
.du
Théâtre
des
Arts,
Bordeaux
;
Rossât,
du
Théâtre
An-
toine;
Larbet,
du
Théâtre
de
la
Gaîté;
Pernet,
des
Variétés
d'Anvers.
MM.
Boulle,
du
Théâtre
des
Varié-
tés,
Marseille;
Revel,
du
Théâtre
de
l'Odéon
;
Muffat,
du
Théâtre
des
Nou-
veautés;
Lorrain,
du
Théâtre
des
Nou-
veautés
;
Frémont,
de
l'Athénée
;
Léon
Christian,
du
Théâtre
Antoine;
Margeot,
du
Théâtre
Antoine;
Bru-
neton,
du
Théâtre
de
Reims;
Le
Lin-
gon,
du
Théâtre
de
la
Gaité
;
Mal-
herbe,
du
Théâtre
Antoine
;
Bert,
du
Théâtre
des
Arts,
Bordeaux;
Jahier,
du
Théâtre
de
la
Gaîté
,
Faivre,
du
Théâtre
des
Arts,
Bordeaux;
Carlet,
Marsy,
Dobrel,
Beaulieu,
élèves
du
Conservatoire
de
Lyon.
ARTISTES
EN
REPRÉSENTATION
Mmes
Marguerite
Moreno,
Del-
vair,
Louise
Sylvain,
de
la
Comédie
Française;
Suzanne
Devoyod,
de
l'Odéon;
Blanche
Toutain,
du
Vau-
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