Contenu de l’activité :
Le Bassin parisien est un vaste bassin sédimentaire représentant 1/3 de la surface de la France.
Il s’agit d’un empilement de roches sédimentaires ; les plus anciennes affleurant sur le pourtour,
les plus jeunes au centre.
Le Perche et la Beauce se situent à l’ouest de ce grand ensemble ; le Perche étant à la limite
du Bassin parisien au contact du Massif armoricain. Ainsi, les roches de cette région naturelle,
du moins, celles visibles en surface, sont plus anciennes que celles de Beauce.
Les fossiles : des machines à remonter le temps
Les fossiles sont des indicateurs très importants autant pour connaître l’environnement dans
lequel l’organisme à évoluer que pour dater la roche qui l’accueille.
Des ammonites ou encore des oursins emprisonnés dans les craies ou les argiles à silex (argile
résiduelle provenant de la décalcification des craies) montrent que la mer a recouvert notre
région.
Dans le sud-est de notre département, en pleine Beauce, d’autres fossiles sont incrustés dans le
calcaire de Beauce : des limnées et des planorbes. Ces coquillages vivent encore de nos jours
dans les eaux douces stagnantes. Ainsi, la formation des calcaires de Beauce serait le résultat
de l’atterrissement d’un énorme lac, le lac de Beauce, s’étendant jusqu’en Sologne actuelle.
Le paysage influencé par la nature du sous-sol
Le paysage est l’expression de l’aménagement du territoire par les hommes et de son évolution,
influencé par les réalités politiques, économiques, sociales et culturelles. Même si aujourd’hui,
l’homme est capable de s’affranchir des contraintes physiques de terrain (culture ou élevage
hors-sol par exemple), l’observation des paysages (matériaux de construction des habitations
traditionnelles, essences d’arbres, irrigation ou drainage, implantation des massifs forestiers...)
peut nous donner des indications sur les types de sols et par extension, de roches sous-jacentes.
Ressources pédagogiques :
• Ouvrages :
- F. Perchet, J. Sigonneau, Histoire du sous-sol d’Eure-et-Loir, Eure-et-Loir Nature, 1995.
- Eure-et-Loir, Encyclopédies régionales, Bonneton, 1994.
© Conservatoire de l’agriculture - Chartres - septembre 2012