Q Particule dans un champ E et B (33-301) Page 1 sur 4 JN Beury
O
x
y
z
0
v
G
E
MOUVEMENT D’UNE PARTICULE CHARGÉE DANS
UN CHAMP ÉLECTROMAGNÉTIQUE CONSTANT
I. FORCE DE LORENTZ
I.1 Force de Lorentz
La force de Lorentz est l’un des postulats de l’électromagnétisme.
Soit une particule de charge q, de vitesse v
Gdans un référentiel
et placée dans un champ électromagnétique
)
,EB
G.
La particule est soumise à la force de Lorentz :
^
qE qv B=+
G
qE
G est appelé force électrique et ^qv B
G
G est appelé force magnétique
I.2 La force de Lorentz est une force conservative – Energie potentielle de la force électrique
Le travail élémentaire vaut :
()
)
d^dd^dWflqEqvBlqEl qvBvt
δ
=⋅= + ⋅= ⋅+ ⋅
GJJGJJGJJG
GG G
GG
Le deuxième terme est nul car le produit vectoriel ^qv B
est orthogonal au vecteur vitesse v
G.
Dans le cas d’un champ indépendant du temps : ddVEl
−⋅
JG
. On a donc ddWqEl qV
δ
=⋅=−
JG
. La force électrique
dérive donc d’une énergie potentielle : ddd
WqEl qV E
δ
= ⋅ =− =−
JG
, d’où p
EqV
La force magnétique est conservative et ne travaille pas.
La force électrique est conservative et dérive d’une énergie potentielle : p
EqV
Si on applique le théorème de l’énergie cinétique dans un référentiel galiléen, c
EW∆=
Comme la force magnétique ne travaille pas, elle ne modifie pas la norme de la vitesse.
La force électrique fait varier la norme de la vitesse.
Dans les accélérateurs de particules, le rôle accélérateur est toujours joué par la composante électrique du champ
électromagnétique.
I.3 Deux familles d’accélérateurs de particules
¾ Accélérateurs linéaires : Le champ est purement électrique et la trajectoire est rectiligne.
Exemple : accélérateur de Stanford en Californie 3,2 km de longueur.
¾ Accélérateur circulaire : dans lesquels l’intervention d’une composante magnétique remplie la trajectoire. Le
rôle accélérateur est joué par le champ électrique appliqué le long de certaines parties.
Exemple : synchrotron du CERN près de Genève – anneau de 27 km de circonférence.
http://public.web.cern.ch/public/fr/lhc/HowLHC-fr.html
II. MOUVEMENT D’UNE PARTICULE DANS LE VIDE PLACÉE DANS UN CHAMP
ÉLECTRIQUE
II.1 Cas de la déflexion électrique d’un faisceau d’électrons (oscilloscope)
On considère un électron de vitesse initiale 0
v
dans le champ qui règne entre
les armatures d’un condensateur plan.
On a vu que le champ électrique est dirigé dans le sens des potentiels
décroissants : U
Ed
=
G en appelant U la différence de potentiel entre les deux
plaques et d la distance entre les deux plaques. En projection, on a : y
EEu=
avec 0
U
Ed
−
=<
en considérant que U > 0.
• Système : {électron de charge qe=− et de masse m négligeable}
• Référentiel :
()
,,,Oi jkℜ= G
GG référentiel terrestre galiléen.
• Bilan des forces : - le poids est toujours négligeable pour les particules élémentaires.