Cas clinique du dr Mohamed Dammak

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Cas Cliniques Complexes de
Bipolarité & Dépression
Dr Alessandra NIVOLI
MD, Psychiatrist au service de
psychiatrie du professeur E.VIETA
à Barcelone
APEPSS, 06 Février, 2014
1
er
1
Cas
le premiere diagnostique et traitement.





Decembre 2012 :
Il s’agit d’un patient âgé de 25 ans, que se présente au
cabinet médical et à l’examen manifestes signes OC
sévères l’occupant tout le temps, faiblement critiqués,
anxiété importante et humeur triste. symptômes
obsessionnels qui ont été effectivement liés à des
sentiments de dépression « peur de se suicider ».
Avec antécédents familiaux de TOC
Le diagnostic retenu était un
1. TOC sévère avec faible niveau d’insight
Le traitement :
1. Escitalopram 10 mg par jour, anxiolytique et faible dose
de Rispéridone 1 mg par jour.
• Element clinique I: l'apparition précoce de symptômes
obsessionels severes et dépressifs, anxieté, peur de se
suicider, antécédents familiaux
3
antécédents cliniques: l'évolution des symptômes et la
reponse au traitement

2006 (17 ans) : symptômes obsessionnels accompagnés
d’une humeur dépressive : traités par du
i. Prozac 40 mg (amélioration quasi-totale en 2 à 3 mois)
(pauvre adhésion thérapeutique en 5 mois)
•Element clinique II: l'apparition tres précoce de symptômes
obsessionels et dépressifs, pauvre adhesiòn au traitement.
•Prozac?


2011 : meme symptomes en plus une autre idée
obsédante : la peur de vieillir.
Meme traitement et pauvre adhesiòn. arrêt du traitement
après quelques mois suite à l’amélioration.
•Element clinique III: deuxième épisode avec humeur dépressive,
niveaux élevés d'anxiété, pauvre adhesiòn au traitement, idee
obsedante depresive
4

Decembre 2012 :

manifestes signes OC sévères, anxiété importante et
humeur triste « peur de se suicider ».
•Element clinique IV: cronicité, aggravation des symptômes
de dépression y OC, idées de mort (risque de suicide?),
anxietè importante (caractère mixte de l'humeur?)
5
la gestion pharmacologique


Escitalopram 20 mg par jour, anxiolytique et faible
dose de Rispéridone 2 mg par jour avec une
rémission partielle des signes OC et persistance de
l’humeur dépressive et du retrait social important.
Resistance au traitement.
• Element clinique V: remissiòn partielle avec AD (2°),
persistence de l’humeur depressive, resistance ou
pseudo-resistance?
6
La revisiòn du diagnostic



analyse plus fine des antécédents familiaux :
Son père est décrit comme ayant une fluctuation
thymique évidente; alternant des épisodes d’excitation
et d’autres de dépression
le diagnostic a été corrigé :
A)trouble bipolaire épisode actuel dépressif
majeur qui explique les symptômes OC.
7
La revisiòn du traitement



Juillet 2013 :
Le nouveau traitement instauré depuis mois était à base
de
A)Depamide (Valpromide) 1200 mg par jour et Seroquel
(Quetiapine) 300 mg par jour.
Efficacité : L’évolution a consisté en une disparition totale
des signes OC et amélioration significative de l’humeur
dépressive cependant le patient signale un certain degré
d’anhédonie

Tolerance : une prise de poids importante (BMI a
augmenté en 03 mois de 25.7 à 31.2)

Octobre 2013 :
A)Lamotrigine à 300 mg à atteindre en 02 en association
à la Quetiapine 300 mg par jour
8
Premier problème: la formulation d'un
diagnostic correct
TOC sévère
Trouble bipolaire, épisode actuel dépressif majeur
10
•
Les patients avec TOC ont des taux élevés de comorbidité sur une large
gamme de troubles affectives et de anxiété par rapport à la population
générale.
•
Seulement une faible proportion de personnes souffrant de TOC, environ
8%, ne semblent pas avoir troubles concomitants.
•
Le trouble bipolaire (BPD), est communément comorbide et affecte une
gamme déclarée de 1-23% des cas cliniques de TOC.
•
Le TOC comorbide avec le trouble bipolaire est associé à un taux plus élevé
d'épisodes dépressifs, suicidaires supérieur et hospitalisations plus
fréquentes, ce qui suggère une plus grande morbidité.
•
Les symptoms de TOC dans un pacient bipolaire peuvent être caractérisés
par certaines obsessions qui sont souvent congruente avec l'humeur
(agressif / impulsif, sexuelle, religieuse, et doutes obsessionnels) et des
compulsions (compulsions de contrôle, la thésaurisation, la commande /
organisation), qui nécessitent des hospitalisations plus fréquentes et
interventions pharmacologique complexe .
•
Les troubles bipolaires, sont caractérisés par un âge de début se situant
fréquemment entre 15 et 19 ans (médiane aux alentours de 17,5 ans) et un
diagnostic souvent retardé de 5 à 10 ans
11
quels sont les indicateurs de bipolarité ?
• Bookmarks de
Bookmarks de unipolarité
bipolarité
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Hypersomnie
Persistante d'humeur
Anhedonia
Retard psychomoteur
Humour non réactif
Réponse verbale retardé
Immobilité du visage
Dépression psychotique
Augmenté variation diurne de l'humeur
Grande variabilité des symptômes
Major déréalisation
• Pleurs
• Désespoir
• Cognitive triad
• Anxiété
• Attribution externe
• Insomnie de réconciliation
Deuxième problème: établir un un
traitement médicamenteux
Fluoxetine (Prozac) 40 mg/j
Depamide (Valpromide) 1200 mg/j
Seroquel (Quetiapine) 300 mg/j
Lamotrigine à 300 mg/j
Quetiapine 300 mg/j
Le débat international...
Le traitement doit être considéré séparément dans le cours de la maladie
pour les épisodes maniaques / hypomaniaques, mixtes ou dépressifs 1-2.
Parmi toutes les classes de médicaments utilisés pour traiter le TB, les
antidépresseurs (AD) est la plus controversée 3
L'utilisation fréquente de AD dans la pratique clinique VS
incertain bénéfice/risque (preuves scientifiques):
Une efficacité incertaine à court et à long terme;
Risque de tours et l'accélération des cycles .
1:Sachs GS, Acta Psychiatr Scand 2004; 110:7-17; 2: Fountoulakis K et al, 2008; 3: Vieta, Acta Psych Scand 2008; 4: Kupka
RW BD 2007; 9:531-535; 5: Vieta E et al, JAD 2008; 107-169-174. Ghaemi, Bipolar Disord, 2000-2003-2008; Vieta Acta
Psychiatr Scand 2009; Bipolar Disord 2003; Grunze , CNS Spectrum 2008, Moller HJ, Grunze H. Eur Arch Psychiatry Clin
Neurosci 2000;
Virages: facteurs de risque cliniques
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Des antécédents de manie ou ipomanie induite par AD;
Le cycle rapide;
Dépression mélangé ou agité;
Dépression Post-maníac;
Méconnaissance de la maladie;
L'abus de substances;
Trouble de la personnalité;
Hypothyroïdie sub-clinique;
Spectre bipolaire
1:Pichot , Eur Psychiatry. 1995;10(1):1-10; 2: Baillarger, J. (1854) Annales Médico-Psychologiques, 2nd Series, 6, 369-91. 3: Ballet G. In:
Bouchard C-J, Brissaud E, eds. Paris: G. Masson, 1894: Peet M, Br J Psychiatry 1994; 164:549-550; 5: Altshuler et al, Am J Psychiatry.
1995 Aug;152(8):1130-81122–1134; 4: Grunze 2008; 5: Licht et al, Acta Psychiatr Scand 2008; 118:337-346; 56 Sachs et al 2007;
Baldessarini et al, Arch Pediatr Adolesc Med 2005; Koukoupulos et al, Psychiatr Clin North Am 1999; Angst et al, Bipol Disord 2002; Akiskal
et al, J Affect Disord 2003; Serretti et al, Prog Neuropsychopharmacol Biol Psych 2003;
•N = 95 patients traités par monothérapie avec AD versus AD plus MS (suivi de 19
années)
p=0.02
p=0.001
Pacchiarotti et al, JAD 2010
Administration de AD chez les patients avec TB
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Ne pas utiliser dans la dépression légère sans risque de suicide;
Ne pas utiliser en monothérapie, mais en combinaison;
Essayez d'abord les ISRS et le bupropion;
Soyez prudent avec les noradrénergiques et TCA;
Pensez à combiner avec AAP;
Informer le patient du risque de virage;
Évaluer la possibilité d'utiliser LMT;
Interrompre après la réponse;
Évaluer la possibilité de TEC
Vieta et al, 2004; 2009
Grunze et al., 2009Goodwing et al., 2009
Yatham et al., 2009
National Institute of CEMalhi et al., 2009
WFSBP
BAP
CANMAT & ISBD
NICE., 2009
NHMRC
Les recommandations cliniques pour le traitement aigu de la
dépression bipolaire
Nivoli A. et al., 2010
Anticonvulsivantes
M
m
I
d
D
ANTICONVULSIVANTES
•
•
Lamotrigina en la depresión bipolar:
•
Efecto global modesto en monoterapia y
más eficaz en las depresiones severas
•
Eficaz como terapia coadyuvante
•
Ácido valproico en la depresión bipolar:
Dos estudios a doble ciego vs PBO con una muestra
pequeña (N=25, N=18): VPA>PBO
(Davis LL, 2005; Ghaemi SN, 2005)
•
Necesidad de confirmar estos resultados con
muestras más amplias
Valproate dans la dépression bipolaire
Smith, L.A., et al., J. Affect. Disord. (2009), doi: 10.1016/j.jad.2009.10.033; replicate d by Yatham et al, 2010.
Lamotrigine dans la dépression bipolaire
Add-on study
to lithium
MADRS Response* rates
P = 0.005
P=0.21
P=0.89
P=0.36
P = 0.03
P=0.42
**
Calabrese JR, et al, 2008 *Response = 50% improvement over baseline
Geddes J et al, 2009 Pooled Relative Risk of Response: 1.22 CI 1.06-1.41. P = 0.005
** Van der Loos M et al, 2009
Les options thérapeutiques actuelles de la
dépression bipolaire
•
•
• Quetiapina ++
Haloperidol et
clorpromazina++
Tous les
antipsychotiques
atypiques, sauf
clozapine
Quetiapina ++ A
(FDA + EMEA)
• Olanzapina ++
• Ziprasidona ++
• Aripiprazol ++
• Clozapina +
Olanzapina + fluoxetina
++ A (FDA)
manie aiguë
dépression aiguë
• Rsperidona +
Maintenance
++ = At least 1 fully powered, randomized, placebo-controlled, double-blind, Controlled parallel-group, positive monotherapy trial;+ = At least 1 positive randomized controlled trial o
small placebo-controlled, double-blind, parallel-group trial; N = No data. - = evidence of lack of efficacy.
Vieta & Rosa, World J Biol Psychiatry, 2007:8:4-11.
Quetiapine dans la dépression bipolaire
Pointage total de la MADRS sur 8 semaines de baseline (ITT, LOCF)
Study week
0
1 2 3
4 5
Study week
6
7
8
0
0
1 2 3
4 5
6
7
8
Quetiapine 600 mg/day
Quetiapine 300 mg/day
Placebo
-5
Improvement
-10
***
***
***
-15
***
***
*** *** ***
*** ***
-20
BOLDER I
(n=511)
***p<0.001 vs placebo for both active arms
at all timepoints
***
***
*** *** *** ***
BOLDER II
(n=467)
Calabrese et al 2005; Thase et al 2006
Quetiapina en la depresión bipolar
EMBOLDEN I
1
Study week
2
3
4
5
6
7
8
LSM change
from baseline
Improvement
*
***
*
**
**
***
*
**
*p<0.05; **p<0.01; ***p<0.001 vs placebo
***
***
Young AH et al., 2010
Quetiapina en la depresión bipolar
EMBOLDEN II
Study week
1
2
3
4
5
6
7
8
Improvement
LSM change
from baseline
*
**
**
***
**
***
***
***
*p<0.05; **p<0.01; ***p<0.001 vs placebo
McElroy et al., 2010
BAP Guidelines
Long term efficacy according to predominant polarity
Ziprasidone
Quetiapine
Olanzapine
Risperidone
Aripiprazole
DPP
MPP
Lamotrigine
Vieta et al, 2009
Valproate
Lithium
Carbamazepine
Suicide risk in mental disorders
Suicide rate Lifetime risk
% per year
%
Disorder
Relative risk
Bipolar disorder
28
0.39
23.4
Severe major
depression
21
0.29
17.4
Substance abuse
20
0.28
16.8
Severe anxiety
disorder
11
0.15
9.0
Moderate depression
9
0.13
7.8
Schizophrenia
9
0.12
7.2
Personality disorder
7
0.10
6.0
Harris EC et
al. Br J Psychiatry 1997;170:205–28.
Tondo L et al.
CNS Drugs 2003;17:491–511.
Cancer
2
0.03
1.8
General population
1
0.014
0.8
La évaluation des facteurs de vulnérabilité suicidaire (histoire de conduite
suicidaire, personnalité impulsive…), des caractéristiques de la dépression
(dépression agitée, sous type du trouble bipolaire…), des comorbidités
psychiatriques et des facteurs de stress psycho-sociaux.
ème
2
Cas
Monsieur S.B né en 1990 est suivi en consultation de
psychiatrie depuis juillet 2005 pour un état dépressif
avec ralentissement psychomoteur, des
manifestations somatiques de l’angoisse et des tics.
•
Le patient est décrit par ses parents comme étant
timide avec irritabilité exagérée en cas de stress.
Le premiere diagnostique et traitement.





Juillet 2005 (15 ans):
suivi en consultation de psychiatrie pour un état
dépressif avec ralentissement psychomoteur, des
manifestations somatiques de l’angoisse et des tics.
est décrit par ses parents comme étant timide avec
irritabilité exagérée en cas de stress.
L épisode dépressif est déclenché par un stress
aigu (il a assisté à une agression qu’a subit sa
mère).
Le patient a été mis sous traitement antidépresseur
:
 SERTRALINE 50mg : 1cp/j) et un traitement
anxiolytique ce qui a permis l’amélioration
rapide de l’épisode dépressif.

Novembre 2009






Il a été emmené par sa mère en consultation pour des
troubles du comportement avec irritabilité et
automutilation des deux avant bras.
A l’entretien on note une instabilité de l’humeur avec une
angoisse inexpliquée.
L’entretien de la famille révèle une instabilité professionnelle
avec des conduites addictives à l’alcool et des
problèmes judiciaires (il a été emprisonné pendant 4 jours
suite à une altercation avec un agent de police).
Le patient n’a pas arrêté ses médicaments pendant ces quatre
ans.
Il a été mis sous :
1.AMISULPIRIDE 200mg : 1cp /j,
2.VALPROMIDE 300mg : 1 – 0 – 1,
3.LORAZEPAM 2,5mg : 1/2 cp le soir,
4. Arrêt du traitement antidépresseur.

Mars 2010 : on note une amélioration de
l’humeur avec une meilleure insertion sociofamiliale et professionnelle.

Novembre 2010 : le patient est devenu anxieux
avec une phobie de sortir et de parler avec les
gens (phobie sociale) et des idées suicidaires
francs

ce qui a nécessite sa mise sous :
1. ESCITALOPRAM 10mg : 1 cp/ j ;
2.ACIDE VALPROIQUE Ch 500mg : 2 cp/j
3.AMISULPIRIDE 200mg : 1cp/j

Dicembre 2010


Un mois après le patient a présenté un état
d’excitation maniaque avec irritabilité ce qui
nécessite son hospitalisation en psychiatrie.
sa mise sous :
1.OLANZAPINE 10mg : 1cp/j ;
2.ACIDE VALPROIQUE Ch 500mg : 2cp/j ;
3.Arrêt du traitement antidépresseur.
Evoluciòn
•
L’évolution a été marqué par une alternance :
o d’épisodes dépressifs avec phobie sociale
et des tentatives de suicide (hospitalisé 1 fois
en réanimation pendant trois jours) et
o des épisodes d’excitation maniaque avec
un délire mystique et une angoisse
psychotique (sentiment de
dépersonnalisation)
o
o
o
FLUOXETINE 20mg)
ACIDE VALPROIQUE Ch500mg : 2cp/j
OLANZAPINE 10mg :1cp/j.
Revision du traitement
•
•
•
L’état dépressif et la phobie du patient sont non
améliorés malgré l’adjonction de
o FLUOXETINE 20mg
o ACIDE VALPROIQUE Ch500mg : 2cp/j
o OLANZAPINE 10mg :1cp/j.
Octobre 2013
Devant la persistance et l’instabilité des troubles de
l’humeur et l’existence des idées suicidaires francs, il a
été mis sous
o LITHIUM 250mg (3cp/j)
o OLANZAPINE 10mg
o arrêt de l’ACIDE VALPROIQUE
o diminution de la dose du FLUOXETINE 20mg à
1gel 1j/2 jusqu'à l’arrêt ce qui a permis une
amélioration des idées suicidaires mais on note
toujours la persistance de la phobie sociale.
Premier problème: la formulation d'un diagnostic correct

état dépressif (déclenché par un stress aigu), ralentissement
psychomoteur, manifestations somatiques, tics.
 dépression atypique??

troubles du comportement, irritabilité, automutilation, instabilité
de l’humeur, angoisse, une instabilité professionnelle, conduites
addictives à l’alcool et problèmes judiciaires
 instabilité de l'humeur (bipolaire)?? trouble de la
personnalité borderline??

phobie sociale, idées suicidaires francs

état d’excitation maniaque, irritabilité (hospitalisation)
 diagnostic: TROUBLE BIPOLAIRE
•
alternance:
o épisodes dépressifs, phobie sociale, tentatives de suicide
o épisodes d’excitation maniaque, délire mystique,
dépersonnalisation.
Deuxième problème: établir un un traitement
médicamenteux
SERTRALINE 50mg
AMISULPIRIDE 200mg : 1cp /j, VALPROMIDE 300mg : 1 – 0 – 1,
LORAZEPAM 2,5mg : 1/2 cp
ESCITALOPRAM 10mg : 1 cp/ j ; ACIDE VALPROIQUE Ch 500mg : 2
cp/j
OLANZAPINE 10mg : 1cp/j ; ACIDE VALPROIQUE Ch 500mg : 2cp/j ;
Arrêt du traitement antidépresseur.
FLUOXETINE 20mg; ACIDE VALPROIQUE Ch500mg : 2cp;
OLANZAPINE 10mg :1cp/j.
LITHIUM 250mg (3cp/j) ; OLANZAPINE 10mg ; arrêt de l’ACIDE
VALPROIQUE ; diminution de la dose du FLUOXETINE 20mg à 1gel
1j/2 jusqu'à l’arrêt
Uso de los antidepresivos en
el trastorno bipolar (USA)
Baldessarini et al, Psychiatr Serv. 2007;58(1):85-91
Amisulpiride
Antipsychotique atypique. Blocs de récepteurs présynaptique 2 dopamine à
faible dose. Théoriquement blocs de récepteurs post-synaptique dopamine 2
à des doses plus élevées. Peut être un agoniste partiel du récepteurs de la
dopamine à 2. Les symptômes psychotiques peuvent améliorer dans 1
semaine, mais cela peut prendre plusieurs semaines pour un effet sur ​le
comportement ainsi que sur la cognition et la stabilisation affective. dans la
pratique, certains patients nécessiter jusqu'à 16-20 semaines pour montrer
une bonne réponse, en particulier sur les symptômes cognitifs.
Peut améliorer les symptômes négatifs, ainsi que des symptômes agressifs,
cognitifs, affectifs et de la schizophrénie. Pour les symptômes négatifs : 50300 mg / jour.
Avantages potentiels
• Pas aussi clairement associée à un gain de poids que d'autres
antipsychotiques atypiques
• Pour les patients qui répondent à des effets d'activation de faibles doses
qui réduisent les symptômes négatifs et la dépression
Acid Valproique
Le valproate est une option de traitement de première ligne qui peut être
mieux pour les patients avec des états mixtes du trouble bipolaire ou pour
les patients avec des cycles rapides trouble bipolaire et semble être plus
efficace dans le traitement des épisodes maniaques que les épisodes
dépressifs dans les troubles bipolaires ( traite d'en haut mieux qu'il traite de
dessous)
Peuve aussi être plus efficace dans la prévention des rechutes maniaques
que dans la prévention des épisodes dépressifs
Niveaux de valproate plasmatiques peuvent être augmentées par la
fluoxétine et SSRIs. Il n’y a aucune interaction pharmacocinétique de
valproate avec le lithium ou antipsychotiques atypiques .
Utilisé pour traiter l'agressivité, l'agitation et l'impulsivité non seulement
dans le trouble bipolaire et la schizophrénie, mais aussi dans de nombreux
autres troubles, y compris la démence, troubles de la personnalité, et des
lésions cérébrales
Combinaison Olanzapine-fluoxetine
dans la dépression bipolaire
Pointage total de la MADRS sur 8 semaines pour OLZ, OFC ou PBO (BD I)
0
Placebo (n=355)
Olanzapine (n=351)
OFC (n=82)
-5
*
Change in
MADRS total
score (mean)
-10
*
*
*
-15
*
*
*
*†
*
*
*†
*†
-20
0
1
*p<0.001 vs placebo for olanzapine and OFC
†p<0.05 OFC vs olanzapine
OFC, olanzapine fluoxetine combination
2
3
4
Week
5
6
7
8
Tohen et al 2003
Litio
M
I
D
LITIO
12 meses
• En la depresión bipolar:
•
•
•
Litio>PBO En 5/7 estudios (N=158) (Mendels J, 1976)
TCA≥Litio en 3 estudios (N=98) (Mendels J, 1976; Watanabe S et al, 1975)
No diferencias con PBO en el estudio EMBOLDEN I (Young AH et al, 2008)
Le trouble bipolaire et le
DSM-V
Limites des critères diagnostiques du trouble bipolaire
(DSM-IV-TR y CIE-10)
™
 Même si les symptômes psychotiques sont fréquents dans la manie et peuvent se produire en la
dépression, ne sont pas inclus dans les critères de diagnostic, renforçant l'idée (erronée) que la psychose
est un élément central de la schizophrénie mais pas de le trouble bipolaire
 Les symptômes psychotiques congruents et non congruents avec humeur ne sont pas bien définis
 Dépressions récurrentes ne sont pas reconnus comme un précurseur possible du trouble bipolaire et sont
considéré unipolaire par défaut
 Symptômes mixtes sont mal définies et trop restrictive
 Les symptômes cognitifs ne sont pas inclus
 La manie et hypomanie induites par substances sont exclus y difficiles à évaluer quand sont
«conséquence physiologique directe d'un médicament, un médicament, ou un traitement somatique»
 Pas d'historique familiare ni comprennent biomarqueurs
 La durée minimale d'hypomanie (4 jours) et la manie (une semaine) sont excessifs
 Spécificateurs manquent: début précoce, polarité prédominante, tendance saisonnière de la manie
Vieta E & Phillips M, 2007; Vieta E & Suppes T, 2008
Objectifs du DSM-5
Améliorer la validité des catégories diagnostiques
Intégrer certains biomarqueurs
Intègre les aspects dimensionnels
Fonder les modifications apportées au DSM-IV sur les
données empiriques
Collecte aspects interculturels et de genre
Intégrer les aspects de développement
Être compatible avec la CIM-11
Épisodes mixtes ......(DSM-IV)
...avec caractéristique mixte (DSM-V)
L'spécificateur peut être appliqué aux trois types d'épisode
Maniaque avec caractéristiques mixtes ................
Hypomaniaque avec des caractéristiques mixtes ........
Avec caractéristiques dépressives mixtes ..............
S'applique lors l'épisodes où l'épisode de l'humeur
présents symptômes de subsyndromal contraire. Ou
quand ils sont près dans le temps (en alternance "va et
vient" des pôles opposés symptômes isolés (par exemple,
les symptômes dépressifs pour hypo / maniaque et vice
versa).
épisode hypo/maniaque avec
caractéristiques mixtes
Critères hypo/maniaque satisfait et au moins trois des
symptômes suivants sont présents presque tous les jours
pendant l'épisode:
Dysphorie ou humeur dépressive, Intérêt ou plaisir diminué dans
presque toutes les activités; Observable retard psychomoteur;
Fatigue ou perte d'énergie; Sentiment de dévalorisation ou de
culpabilité excessive ou inappropriée; Pensées de mort
récurrentes et / ou de suicide
Ne sont pas pris en compte car ces symptômes pourraient être
attribuables à la manie
L'insomnie / hypersomnie; Perte ou gain de poids; L'agitation
psychomotrice, Difficulté à se concentrer ou indécision.
Épisode dépressif majeur
avec caractéristiques mixtes
Critères d'épisodes dépressifs sont plus satisfait et au moins
trois des symptômes suivants sont présents presque tous les
jours pendant l'épisode:
Plongée, humeur expansive; Augmenter l'estime de soi ou
idées de grandeur ; Plus bavard que d'habitude ou verbiage ;
Taquipsiquia ou vol d'idées , Énergie ou d'hyperactivité accrue ;
Augmentation ou engagement excessif dans des activités à
risque; Réduite besoins de sommeil (pas insomnie)
Ne sont pas pris en compte car ces symptômes pourraient être
attribuables à l'épisode dépressif : irritabilité, agitation
psychomotrice; hypersomnie
Changements dans les épisodes
maniaques et hypomaniaques
Ajouter "et présenter toute la journée, presque tous les jours" Critère A: Une
période distincte de l'humeur anormalement et continuellement élevée,
expansive ou irritable, durant au moins une semaine (ou toute durée si une
hospitalisation).
Ajouter "et représente un changement observable de la norme comportement"
critère B.
L'épisode n'est pas due aux effets physiologiques directs d'une substance (par
exemple, une drogue d'abus, un médicament, ou d'autres traitements).
Remarque: Une épisode hypo /maniaque complet que émerge au cours du
traitement antidépresseur et persistant au-delà de l'effet physiologique d'un tel
traitement est une preuve suffisante pour le diagnostic de l'épisode hypo
/maniaque (médicaments, ECT, etc.). Toutefois, la prudence est indiqué de ne
pas prendre seulement un ou deux des symptômes (en particulier de l'agitation
psychomotrice ou irritabilité après l'utilisation d'antidépresseurs) comme
suffisantes pour le diagnostic de l'épisode hypo / maniaque
Spécificateur du episode depressive
Avec détresse anxieux
Avec des caractéristiques mixtes
Avec un cycle rapide
Avec des caractéristiques meianchoiic
Avec des caractéristiques atypicai
Avec des caractéristiques psychotiques congruents à l'humeur
Avec des caractéristiques psychotiques non congruentes à l'humeur
avec la catatonie
Avec périnatale de début
Avec tendance saisonnière
Spécificateur du episode
Avec détresse anxieux
Avec des caractéristiques mixtes
Avec un cycle rapide
Avec des caractéristiques meianchoiic
Avec des caractéristiques atypicai
Avec des caractéristiques psychotiques congruents à l'humeur
Avec des caractéristiques psychotiques non congruentes à l'humeur
avec la catatonie
Avec périnatale de début
Avec tendance saisonnière
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