Pour le premier pôle : la phase d’euphorie, de manie il y a trois stades dans ce problème de santé
Stade 1 : l’hypomanie
Enjouée, exaltée, instable et changeante si les besoins sont insatisfaits.
Se perçoit avec compétence et très important; la pensée est fuyante, instable.
Très sociable, relations superficielles, libido exacerbée, comportements
inappropriés, ex. dépenses importantes au-delà de la capacité financière
Stade 2 : la manie aiguë : personne incapable de fonctionner et hospitalisation nécessaire
Euphorie, allégresse alterne avec irritabilité, tristesse
Incohérence des idées, pensée fragmentaire, idées délirantes présentes sous
forme paranoïdes ou de grandeur (perte de contact avec la réalité)
Activités sexuelles +++ La maîtrise des impulsions est faible, les dépenses
financières sont excessives, ex. auto, voyage, énergie inépuisable
Stade 3 : la manie délirante, forme grave
Instable : du désespoir à l’euphorie
Confusion, désorientation, incohérence, religiosité, idées de grandeur ou de
persécution avec des hallucinations auditives ou visuelles
Activité psychomotrice frénétique, agitation, épuisement, acte d’agressivité
envers soi ou les autres
Il faut protéger la personne contre elle-même. Elle ne dort plus, ne mange plus, elle est sans cesse en
mouvement; elle est à risque d’épuisement grave.
Le traitement comprend une médication, le plus souvent le lithium ou la carbamazépine (tégrétol) ou le
divalproex (epival). Ce sont des médicaments de la classe des stabilisateurs de l’humeur; ils sont bien
efficaces chez la plupart des personnes atteintes. La médication prévient les rechutes; elle doit être prise
sur une longue période (des années) et demande un dosage sanguin régulier pour bien ajuster la dose
pour chacun.
Quand une personne souffrant de la maladie bipolaire se retrouve dans une phase dépressive, la
médication (antidépresseur) accompagne le médicament stabilisateur de l’humeur.
Pour l’entourage, l’accompagnement demande d’établir des priorités pour limiter la dispersion et
l’épuisement. La personne atteinte apprend à en connaître les manifestations afin d’identifier
l’évolution de sa santé, de s’adapter pour mieux vivre et de prévenir les rechutes.
La santé mentale est un bien précieux, en prendre soin est de la première importance!
Référence : www.fondationdesmaladiesmentales.org