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STRATÉGIES DE DÉVELOPPEMENT RÉALISTES LA BASE DU FUTUR
DÉVELOPPEMENT
Ioneci Mihaela
Universitatea Constantin Brâncoveanu, Facultatea Finanţe Contabilitate Piteşti, Str.
Petrochimiştilor, Bl. B2, Sc. E, Ap. 18 ioneci_mihae[email protected] 0727844821
Savu Monica
Universitatea Constantin Brâncoveanu, Facultatea Finanţe ContabilitatePiteşti, Str.Eroilor, Bl.
A3, Sc. A, Ap. 6 mariemonique22@yahoo.fr 0744840620
La création d’une stratégie de développement durable est considérée comme essentielle dans chaque pays
du monde mais encore davantage en Roumanie puisqu’elle représente un facteur de soutien de la
continuité, de la cohérence et de l’efficacité des processus économiques. La permanente prise de
conscience de tous les participants à la vie économique et sociale de la Roumanie à l’égard de
l’importance et de l’efficacité de la mise en œuvre et le suivi de l’obtention des résultats visés par la mise
en pratique des stratégies de développement durable est prioritaire si l’on vise la réalisation des objectifs
de développement.
Mots clé: stratégie, développement durable, croissance économique
Cod JEL: O10, O11
La Roumanie a évolué ces dernières années d’une économie planifiée et centralisée à une
économie de marché, concurrentielle. Au moment du passage d’un système économique à l’autre,
le choix du type de l’économie de marché a été marqué, entre autres, par la situation géopolitique
de notre pays, et l’option a été évidemment l’économie de marché de type européen, puisque la
Roumanie entretenait des relations traditionnelles avec les autres paye européens, qu’elle partage
plusieurs éléments communs avec ces pays qu’avec des pays situés sur d’autres continents, sans
oublier l’intention de notre pays de rejoindre l’Union européenne.
Certains spécialistes affirment que notre pays est soumis aux pressions plus grandes à cause de
multiples transformations qu’il est obligé faire au début du siècle et du millénaire201.
En vue d’aborder les interdépendances macroéconomiques, on peut souligner et apprécier les
processus de croissance économique et de développement durable au sein même de ces
interdépendances. La clarification et l’appréciation de ces deux processus (croissance
économique et développement durable) sont réalisées dans l’esprit de la théorie actuelle standard
, théorie présentée comme une synthèse hétérodoxe des points de vue formulés par les grands
spécialistes et adoptés par la plupart des gouvernants. En d’autres termes, on estime les
problèmes en question sans excès idéologiques et politiques, bien que ces aspects exercent encore
une importante influence sur la conception et la promotion des actions sociales et économiques.
Dans ce contexte, et aussi sur la base de la théorie standard, on est arrivés à la conclusion que le
modèle actuel de croissance économique traverse une crise profonde qui se manifeste,
paradoxalement, dans les pays du monde les plus avancés économiquement, en premier lieu.
Les spécialistes considèrent que les causes de la crise naturellement humaine du développement
et de la croissance des derniers siècles « ne doivent pas être cherchées parmi les pauvres du
monde, mais dans les pays qui établissent les standards mondiaux de l’extravagance prodigue…
un système économique ne reste viable qu’autant que la société a des mécanismes pour
contrecarrer les abus et la corrosion du capital naturel, social et humain… Le marché ne peut
fonctionner de manière efficace en faveur du citoyen que s’il se trouve sous le contrôle des
gouvernements démocratiques, puissants »202.
201 Voir Dinu, Marin, Globalizarea si aproximarile ei, Ed. Economica, Bucureşti, 2004.
202 Korten, David, Corporatiile conduc lumea, Ed. Antet, Bucureşti, 1997, p.17 et 107.
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En même temps, un tel nouveau trajet dans les rapports de l’homme avec la nature est devenu
absolument nécessaire et urgent. Nous apprécions que c’est le développement intensif de
l’économie mondiale, des économies des pays, la seule voie qui puisse répondre aux exigences
montrées et assurer aussi bien l’augmentation des ressources nécessaires au standard élevé de vie
des actuelles générations, que la conservation de la nature en bon état de santé pour les
générations à venir.
L’humanité a enfin compris ces impératifs de l’époque actuelle et a commencé à concevoir des
stratégies et des politiques de passage à un développement durable en perspective. De telles
stratégies ont été adoptées aussi bien au niveau global, qu’aux niveaux national et régional.
Malheureusement, les stratégies conçues n’ont pas bénéficié de soutien sur le plan de l’action à la
mesure e l’urgence des problèmes.
Le recouvrement des décalages qui séparent la Roumanie des Etats développés de l’Union
européenne peut trouver sa source dans la nouvelle vision sur le développement, présentée autour
du monde, à savoir celle du développement durable. Les différences évidentes entre l’économie
de la Roumanie et d’autres économies développés sont présentées dans le tableau suivant, qui
met en relief le rapport du produit interne brut par habitant au pouvoir standard d’achat.
PIB par habitant en SPA
2004
2005
2006
2007
2008
UE (27)
100
100
100
100
100
Roumanie
34,1
35
38,3
42,1*
44,8*
Angleterre
123,5
121,8
120,3
118,9
117,4*
Allemane
116,4
116,9
115,7
114,7
115,8*
Japon
113
112,9
112,5
112,1
110,4*
Etats
-
Unis
155
156,3
155,4
152,7
151,4*
Source: http://epp.eurostat.ec.europa.eu 2009 (* prévisions)
La Stratégie Nationale pour Développement Durable en Roumanie présente les objectifs
essentiels à court, moyen et longue terme. Ceux-ci visent divers horizons, tels :
- Horizon 2013 : l’incorporation organique des principes et des pratiques du développement
durable dans l’ensemble des programmes et des politiques publiques de la Roumanie en sa
qualité d’Etat membre de l’Union européenne.
- Horizon 2020 : l’arrivée au niveau moyen actuel des pays de l’Union européenne aux
principaux indicateurs du développement durable.
- Horizon 2030 : l’approchement significatif de la Roumanie nu niveau moyen à cette année des
pays membres de l’Union européenne au point de vue des indicateurs du développement durable.
Ces objectifs stratégiques visent l’obtention d’une croissance économique soutenue, ainsi que la
réduction des décalages soit atteinte dans un laps de temps aussi réduit que possible. La stratégie
adoptée offre la possibilité que le produit interne brut par habitant rapporté au pouvoir standard
d’achat soit supérieur à la moitié de la moyenne obtenue par l’Union européenne en 2013, qu’il
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atteigne 80% de la moyenne de l’année 2020 et qu’il dépasse, en 2030, le niveau moyen atteint
par les pays de l’Union.
Le problème n’est pas engendré par l’essence ou le contenu de la croissance économique, mais
par les moyens utilisés à ce but, sans parler des effets secondaires à long terme qui à l’avenir
puissent changer les données de la réalité telle que nous la concevons aujourd’hui et qui agiraient
directement sur le développement.
Le présent démontre que le principe fondamental qui soutient le développement durable :
« assurer l’égalité des chances aux générations à venir », reste le plus souvent au statut de la
théorie, en pratique son observation étant négligée. Il est néanmoins vrai que ce principe est
débattu, largement utilisé dans divers ouvrages en la matière, mail on l’oublie lors du
déroulement des actions économiques. Le profit, le gain, les bénéfices, l’efficacité, voilà les
éléments selon lesquels la société est orientée et qu’elle cible, bien qu’elle ne les reconnaisse pas
toujours. La réalité économique nous a démontré, et même montré, que derrière n’importe quelle
action il y a un intérêt économique.
Certains spécialistes (Herman Daly et Marilyn Waring) ont introduit la notion de croissance non
économique. Abordée soit dans le contexte de l’économie de la prospérité, soit dans celui de la
théorie du développement humain, la croissance non économique exprime le recul sur le plan du
niveau de vie de la grande majorité de la population, par l’invasion de la croissance dans
l’écosystème où elle se manifeste203.
L’intérêt économique engendre une modification de forces, en améliorant beaucoup le niveau de
vie pour un nombre relativement réduit de personnes et en mettre l’accent la pauvreté et la misère
pour les grandes masses de la population. Les conséquences de l’allocation irrationnelle des
ressources actuelles, pour la satisfaction des besoins d’un nombre restreint de personnes seront
observables dans l’avenir et elles sont visibles même aujourd’hui dans la plupart des pays. Ainsi,
le syntagme « l’égalité des chances des générations à venir » n’aboutira plus à sa fin.
Si l’on compare le revenu obtenu par un cinquième de la population des pays les plus riches avec
celui d’un cinquième de la population des pays les plus pauvres on constate une énorme
différence. Ainsi, si en 1960 le rapport était 30 pour 1, en 1995 ce rapport s’est accru à 74 pour 1.
En complément de toutes ces informations, une étude de l’Organisation des Nations Unies a
précisé que moins d’une moitié du capital dépensé par les Etats-Unis pour la guerre en Iraq
(montant estimé à plus de 87 milliards de dollars) suffisait pour assurer de l’eau potable, une
alimentation adéquate, des services sanitaires et une éducation élémentaire pour chaque habitant
de la planète. On prévoit que ce montant serait dépensé en plus par rapport aux sommes allouées
à présent à ces destinations204.
Le creusement des différences entre les gens engendré par la croissance économique influe avec
le temps sur la confiance de la population en théories qui prônent et bénissent la croissance
économique à tout prix et les détermine à changer de conduite dans l’essai de tirer profit des
avantages de la croissance économique. Ce n’est pas uniquement dans les pays en développement
ou dans ceux du tiers monde que l’on rencontre la situation présentée, comme on serait tenté de
croire, mais elle existe tout aussi bien dans les pays développés qui se recommandent comme
modèles de succès. Aux Etats-Unis, 12 millions familles vivent au jour le jour. Ainsi, ce cercle
vicieux (pauvreté manque de confiance) s’agrandit et atteint une grande partie de la population
puisque chacun cherche à réaliser les actions qui lui permettent la satisfaction d’un nombre de
besoins aussi élevé que possible.
Les déséquilibres existants à présent entre l’environnement naturel et celui créé par l’homme
s’accentuent de plus en plus et ils sont évidents tout autour de la planète, ils réduisent les chances
d’avoir une vie normale pour les générations à venir. Pour changer le présent, la solution est le
203 Trifu, Alexandru, Globalizare si dezvoltare, Ed. Performantica, Iasi, 2006, p. 61-63.
204 Perkins, John, Confesiunile unui asasin economic, Ed. Litera International, Bucureşti, 2007, p. 17.
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passage de la manière actuelle de production et de consommation à une manière fondée sur la
croissance durable, une économie humaine et la réconciliation de l’homme avec la nature.
Au moment l’on prend en considération le développement durable, la croissance économique
est considérée le moyen par lequel on atteint les objectifs proposé et l’homme ne représente
qu’un instrument par lequel sont réalisées les valeurs atteintes par les indicateurs
macroéconomiques de résultats. Le détachement de l’homme des stratégies qui concernent le
développement ne conduisent qu’au creusement des déséquilibres déjà existants.
Les divers états du développement impliquent des conduites différentes205 selon l’étape se
trouvent les Etats, ainsi :
- Le poids de la consommation des ressources matérielles croît dans les pays qui passent à
l’industrialisation.
- Une consommation modérée de ressources matérielles dans les pays qui passent à l’état
tertiaire à cause de la croissance du poids des services.
Premièrement, le but d’une telle stratégie est de réussir à trouver des solutions et de répondre
rapidement et de façon efficace aux différentes modifications qui apparaissent dans le milieu
économique, engendrées soit par des facteurs internes, soit par des facteurs et conjonctures
externes. La stratégie est un instrument qui transpose les choix en actions concrètes par des
moyens réalistes, efficaces et durables.
Toute stratégie de développement durable doit accorder attention non seulement aux résultats
purement économiques, mais aussi elle doit accentuer l’intérêt pour les indicateurs sociaux et
ceux correspondant aux actions sur l’environnement. La période contemporaine suppose accorder
une attention à part à l’homme, le mettant au centre de toutes les activités, tant lui en tant que
personne, que ses actions entreprises en vue de satisfaire ses besoins en permanente croissance,
dans les conditions des ressources limitées. L’homme et la nature sont ainsi des éléments
essentiels de n’importe quelle politique ou stratégie de développement durable.
Références:
1.Dinu, Marin, Globalizarea si aproximarile ei, Ed. Economica, Bucureşti, 2004.
2.Korten, David, Corporatiile conduc lumea, Ed. Antet, Bucureşti, 1997, pp.17 et 107.
3.Trifu, Alexandru, Globalizare si dezvoltare, Ed. Performantica, Iasi, 2006, pp. 61-63.
4.Perkins, John, Confesiunile unui asasin economic, Ed. Litera International, Bucureşti, 2007, p.
17.
5.Iancu, Aurel, Dezvoltarea intensiva si specializarea natiunilor, Ed. Economica, Bucureşti, 2003,
p. 54.
6.http://epp.eurostat.ec.europa.eu
7.www.strategia.ncsd.ro/docs/sndd - Strategia Naţională pentru Dezvoltare Durabilă a României.
Orizonturi 2013-2020-2030, Bucureşti, 2003, p. 4
205 Iancu, Aurel, Dezvoltarea intensiva si specializarea natiunilor, Ed. Economica, Bucureşti, 2003, p. 54.
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