Notre commentaire économique 2014

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Notre commentaire économique 2014
En premier lieu, toute l’équipe vous souhaite santé, bonheur et prospérité pour l’année 2014! Que cette
année soit à la hauteur de vos attentes et ce, dans toutes les facettes de votre vie.
RETOUR SUR 2013
Les marchés boursiers ont surperformé la croissance économique mondiale en 2013, qui se situe près de 3% : TSX
+13.0%, S&P500 +32.4%, MSCI EAFE +23.3%, MSCI emerging market -2.3% (incluant dividende). Le
marché obligataire tant qu’à lui est en terrain négatif avec un rendement de négatif de -1.2% . L’année 2013
fut riche en rebondissements, entre autres avec les querelles américaines entre démocrates et républicains sur le
relèvement du plafond de la dette. Il aura fallu une politique monétaire plus qu’accommodante de la FED qui a
maintenu ses achats de titres obligataires et hypothécaires à 85 milliards par mois jusqu’en décembre. Comme le dit
la maxime « don’t fight the FED », mieux vaut alors considérer l’attitude de la FED, dans l’orientation structurelle
des portefeuilles.
C’est ce que nous avons d’ailleurs fait en 2013 en privilégiant les classes d’actifs dits « risqués ». Notre écrit du
début de l’année, « La mouvance des capitaux » s’est avéré juste. Le transfert des flux monétaires de la classe des
revenus fixes vers les actions a eu pour effet de favoriser le rendement des bourses et de défavoriser le rendement
des revenus fixes. Notre décision d'ajouter le fonds d'obligations convertibles BlueBay a été bénéfique pour la
composante des revenus fixes dans vos portefeuilles, puisque son rendement de 10% en fait le meilleur joueur de
cette classe d'actifs en 2013. Du côté des bourses, l’évaluation des actions se mesure généralement par le multiple
des profits. Le ratio P/E est passé de 14.5 à 16.0 en 2013, comme nous l’avons expliqué dans notre texte de février
2013.
PRÉVISIONS 2014
Politique monétaire de la FED: en décembre, les achats de titres de dette ont commencé à être réduits, lentement
mais sûrement, passant de 85 milliards à 75 milliards/mois. Cette tendance va se poursuivre en 2014, alors que le
taux d’intérêt court terme va demeurer toute l’année au niveau actuel 0.0% - 0.25%. La nouvelle présidente de la
FED, Janet Yellen, maintiendra une politique monétaire accomodante en fonction de l’absence d’inflation et du taux
de chômage supérieur à la cible de 6.5%, alors que l’économie progresse lentement. La courbe des taux d’intérêt
sera plus positive qu’en 2013 (taux longs plus élevés que les taux courts), ce qui éloigne le spectre de récession.
Revenus fixes : la diminution des achats de titres de dette va ramener les taux des obligations 10 ans vers 3.50%
(2.99% actuel). Cela aura pour effet de maintenir la classe des revenus fixes au bas de l’échelle des rendements dans
les portefeuilles, comme en 2013. Nous avançons un rendement cible de -1% à +1%.
TITRES DE PARTICIPATION
Actions canadiennes : la faiblesse de l’économie intérieure, causée par le haut niveau d’endettement des Canadiens
et la trop forte évaluation de l’immobilier, pèseront sur le rendement potentiel du TSX. Seule une croissance
économique supérieure à 8% de la Chine pourrait favoriser les prix des produits de base et avantager le TSX. Nous
ne croyons pas qu’il faille miser sur cette éventualité. Conséquemment, nous estimons le rendement global potentiel
2014 du TSX de 5 à 6%.
Actions mondiales (incluant États-Unis) : comme en 2013, nous croyons que les actions étrangères remporteront la
palme des rendements. Les États-Unis maintiendront la cadence, avec des coûts énergétiques très favorables. Tant
qu’à la zone Euro, ses pires moments sont maintenant choses du passé et une amélioration minime de l’économie se
reflétera dans l’évaluation des bourses. Nous avançons un rendement cible de 7 à 8% pour les pays développés. Les
pays émergents doivent gérer leurs taux d’inflation et maintenir des politiques monétaires rigides. Cela réduit leur
potentiel de rendement de 4 à 5%.
Devises : la réduction des achats de titres de dette par la FED, combinée à un cycle des métaux sur le déclin et à une
économie canadienne qui fonctionne au ralenti, nous portent à croire que le dollar canadien continuera de faiblir en
2014. La valeur moyenne devrait osciller entre $0.89 – 0.93 US au cours de l’année.
CONCLUSION: nous conservons un biais offensif en 2014 en maintenant la répartition des actifs au
minimum de la classe des revenus fixes et au maximum des classes de participation (pour chacun des profilsinvestisseurs). Nous suggérons la cible maximum pour le contenu des actions étrangères.
Avertissement : dans le présent écrit, nous émettons des prévisions au meilleur de nos lectures et connaissances. En
aucun temps nos cibles de rendement sont garanties. Cependant, nous croyons important de vous transmettre nos
opinions même au risque qu’elles ne se réalisent pas.
Salutations cordiales,
Guy Ouimet CPA, CA, Pl.Fin., CIM
Stéphanie Ouimet B.Com, CIM
Brigitte Quézel
Conseiller en placement, Gestionnaire
de portefeuille
Conseiller en placement, Gestionnaire
de portefeuille
Adjointe
514-879-5588
514-871-3478
514-871-3495
1-866-626-0636
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