09 - Le genou instable

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INSTABILITE et PTG
P.DJIAN
Introduction
• Le but d’une PTG est de rendre au patient un
genou indolore, mobile et stable.
• Cette stabilité doit se concevoir de l’extension à
la flexion maximale.
• Elle conditionne le résultat de l’arthroplastie à
court terme
Stabilité
• La PTG peut être assimilé à un espace entre le tibia et
le fémur entouré de ligaments périphériques. Cet
espace doit rester identique dans tous les degrés de
flexion.
• Le genou est une articulation à six degrés de liberté.
• Stabilité antéro-postérieure, frontale et rotatoire.
Stabilité
• L’instabilité est le symptôme fonctionnel
dont se plaignent les patients.
• La laxité est le symptôme physique trouvé
lors
de
l’examen
radiographique.
clinique
et/ou
Stabilité et PTG
• Fréquence :
ƒ 20 % dans la série de Fehring (126 PTG)
ƒ 10 à 25 % dans les autres séries
ƒ En 2001, lors du symposium de la So.F.C.O.T.
incidence de 13 %.
• 50 PTG reprises / 32 à conservation du LCP et 15 PS
Stabilité et PTG
• La plupart des luxations sont des luxations
postérieures. Il y a passage du tibia en
arrière du fémur.
• Ces luxations peuvent survenir d’emblée
en cas de PTG PS ou secondairement par
rupture du LCP sur les PTG à
conservation du LCP.
Stabilité et PTG
• Conséquences :
ƒ Subluxation fémoro-tibiale
ƒ Usure prématurée du polyéthylène
ƒ Descellement
Evaluation de Stabilité d’une
PTG
• Elle commence dès le pré-opératoire avec
l’appréciation de l’axe global.
ƒ La présence d’un valgus important
• Laxité en varus-valgus. La déformation dans le
•
plan frontal peut être corrigé entièrement ou
non. hypercorrection ?
La laxité pré-opératoire est de trois types :
ƒ Distension ligamentaire
ƒ Laxité d’usure cartilagineuse
ƒ Association des deux
Evaluation de Stabilité d’une
PTG
• Dans le plan sagittal, recherche des tiroirs
antéro-postérieurs
ƒ La laxité postérieure est péjorative
• Qualité de l’appareil extenseur : force
musculaire
Analyse radiographique de la
stabilité d’une PTG
• En pré-opératoire : clichés de face en shuss et
•
profil permettent d’apprécier la zone d’usure.
Après la PTG, clichés de face et de profil en
charge.
ƒ Hauteur de l’interligne.
• Clichés avec contrainte en varus/valgus forcés
• Grand axe debout
Evaluation per opératoire
• Tests de stabilité en per opératoire : trois
types.
ƒ 1/ Laxité en varus/valgus en extension, en
flexion
ƒ 2/ Décoaptation fémoro-tibiale à 90° de
flexion en exerçant une traction de l’arrière
vers l’avant sur le fémur.
ƒ 3/ tiroir antéro-postérieur à 90° le pied posé et
le pied dans le vide.
Stabilité et technique
chirurgicale
• Coupes Osseuses
ƒ Coupe tibiale
Stabilité et technique
chirurgicale
• Coupes osseuses
ƒ Coupe fémorale
Stabilité et technique
chirurgicale
• Voie d’abord : important notamment dans
les genu valgum
• Coupe tibiale orthogonale pr à l’axe
mécanique tibial
• Dans le plan sagittal, pente tibiale non
excessive afin d’éviter toute détente en
flexion des ligaments latéraux
Stabilité et technique
chirurgicale
• Coupe fémorale :
ƒ Distale : orthogonale pr à l’axe mécanique fémoral
ƒ Postérieure : mesure AP de la pièce fémorale et de
la rotation du composant fémoral.
• Le sous dimensionnement de l’implant expose à une
détente en flexion des ligaments latéraux
• Le sur-dimensionnement expose à une raideur en flexion
ƒ Rotation de l’implant permet d’avoir un espace
rectangulaire en flexion
Stabilité et dessin prothétique
• Formes respectives du condyle fémoral
prothétique et de l’implant tibial
déterminent la congruence de la prothèse.
• Dessin de PTG qui conservent le LCP
ƒ Surfaces peu congruentes car le LCP est un
puissant stabilisateur mais augmentation des
pressions de contact sur le polyéthylène
Stabilité et dessin prothétique
• Dessin de PTG qui sacrifie le LCP
ƒ Surfaces plus congruentes pour stabiliser le
genou en antéro-postérieure
ƒ Coaptation du système en flexion sera assuré
par une tension suffisante des ligaments
latéraux
Conclusion
• La stabilité d’une PTG est un des facteurs
conditionnant le résultat à court terme
d’une PTG.
• L’évaluation
commence
dès
la
consultation pré-opératoire , se poursuit
par des radiographies et se finalise en peropératoire.
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