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Spécial réforme psychiatrique
1 an après, un bilan de terrain
16 octobre 2012
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Le Grand Yaka
et les vrais fo-kon(s)
à propos des soins ambulatoires sans consentement
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16 octobre 2012 Yves HEMERY
Psychiatre
CH des Pays de Morlaix
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Le Grand Yaka et les vrais fo-kon(s)
La question du consentement aux soins reste une notion
clinique :
la maladie mentale fait exception en médecine, par
sa singulière, mais non exclusive (démences, AVC,
troubles neurologiques), aptitude à l’anosognosie.
l’intensité des symptômes justifie occasionnellement
une hospitalisation contrainte, parfois en urgence,
afin de protéger le sujet, ou son environnement.
l’hospitalisation est-elle une fin en soi, ou une mise
en œuvre d’un principe de précaution ?
Le Grand Yaka et les vrais fo-kon(s)
oUn des objectifs du soin est d’aider le patient à
reconnaître la nature pathologique de ses
troubles.
oLa force du déni n’est pas prédictive de la gravité
de la maladie.
oDans les pathologies psychotiques, l’intensité des
phénomènes délirants et des hallucinations reste
le critère le plus fiable.
Le Grand Yaka et les vrais fo-kon(s)
oLes données d’environnement et la qualité de
l’insertion sociale constituent le repère le plus
important et le mieux documenté.
oLes notions de personnalité antisociale, d’abus de
substances, d’antécédents judiciaires de violence,
majorent le risque de rechute et de passage à
l’acte transgressif pendant les 20 semaines qui
suivent la fin de l’hospitalisation temps plein.
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