HACKER Françoise Licence Sciences de l’Education 2013/ 2014
UE connaissances du champ d’exercice : politiques et pratiques de la formation pour adultes
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I - PRESENTATION DE L’AUTEUR PAGE 3
II OUVRAGES DE L’AUTEUR PAGE 3
III CHOIX DE L’OUVRAGE PAGE 4
IV PRESENTATION GENERALE DE L’OUVRAGE PAGE 4
V ANALYSE DETAILLEE DE L’OUVRAGE PAGE 4
1 - Information et formation PAGE 4
2 - Les diverses formes de l’apprentissage PAGE 5
3 - Apprendre et comprendre PAGE 6
4 - Le concept d’enseignement PAGE 8
5 - Le maître et l’enseignant PAGE 9
6 - Le pouvoir de l’enseignant PAGE 9
7 - Philosophie de l’enseignement PAGE 11
8 - La pédagogie par compétences PAGE 11
VI CONCLUSION PAGE 12
VII MON ANALYSE PAGE 13
VIII LIENS AVEC MON ACTIVITE PROFESSIONNELLE PAGE 13
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I - Présentation de l’auteur
Olivier REBOUL est un philosophe, en 1925 et décédé en 1992. Spécialiste du philosophe ALAIN,
ses autres principaux domaines de compétence étaient la rhétorique et la philosophie de l'éducation.
Il débuta sa carrière professorale au sein de l’université de Tunis. Devenu professeur à l’université de
Montréal, ses cours contribuèrent avec ceux de Bernard CARNOIS, à faire découvrir la philosophie
pratique de Kant (qui est exposée principalement dans les fondements de la métaphysique des
mœurs et dans la Critique de la raison pratique).
Il devint, par la suite, professeur des universités à l’université des sciences humaines de Strasbourg,
poste qu’il occupa jusqu’à son décès.
II - Ouvrages de l’auteur
L'homme et ses passions d'après Alain. I : La passion - Paris : PUF, 1968 - coll. Publications de
l'université de Tunis. Faculté des lettres et sciences humaines, 6e série : Philosophie, Volume n°III.
L'homme et ses passions d'après Alain. II : La sagesse - Paris : PUF, 1968 - coll. Publications de
l'université de Tunis. Faculté des lettres et Sciences humaines, 6e série : Philosophie, Volume n°III.
Kant et le problème du mal - Montréal : Presses de l'université de Montréal, 1971.
L'élan humain ou l'éducation selon Alain - Paris : éd. J. Vrin ; Montréal : Presses de l'université de
Montréal, 1974 - coll. L'Enfant n°XVI.
Nietzsche critique de Kant - Paris : PUF, 1974 - coll. Le philosophe n°113.
Le slogan - Bruxelles : éd. Complexe ; Paris : PUF, 1975. - coll. L'Humanité complexe
L'Endoctrinement - Paris : PUF, 1977 - coll. L'éducateur n°59.
Langage et idéologie - Paris : PUF, 1980.
Qu'est-ce qu'apprendre ?, pour une philosophie de l’enseignement - Paris : PUF, 1980 - coll.
L'éducateur, 10e édition 2010
Le Langage de l'éducation - Paris : PUF, 1984 - coll. L'éducateur.
Réflexions sur la ressemblance, in Les Etudes philosophiques, 1985, n°4, pp.503-516
avec Jean-François Garcia (Dir.) : Rhétorique(s) - Strasbourg : PUS, 1989 - coll. Cahiers du
séminaire de philosophie n°9.
avec Jean-François Garcia (Dir.) : Rhétorique et pédagogie - Strasbourg : PUS, 1991 - coll. Cahiers
du séminaire de philosophie n°10.
avec Jean-François Garcia (Dir.) : Rhétorique de... - Strasbourg : PUS, 1992 - coll. Cahiers du
séminaire de philosophie n°12.
Introduction à la rhétorique : théorie et pratique - 4e éd. - Paris : PUF, 2009 - coll. Premier cycle.
La rhétorique - 4e éd. - Paris : PUF, 1998 - coll. Que sais-je ? n°2133.
Les valeurs de l'éducation - 2e éd. - Paris : PUF, 1999 - coll. Premier cycle.
La philosophie de l'éducation - 9e éd. - Paris : PUF, 2001 - coll. Que sais-je ? n°2441.
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III - Choix de l’ouvrage
Mon choix s’est porté sur cet ouvrage car il questionne sur l’enseignement, l’apprentissage et sur la
manière d’apprendre : à quoi cela sert-il ? La première édition date de 1980 et trente ans après, ces
thèmes me semblent toujours d’actualité.
IV - Présentation générale de l’ouvrage
L’ouvrage d’Olivier REBOUL s’inscrit dans le domaine des sciences humaines et sociales. Il se propose
de définir le mot « apprendre » et d’explorer les théories de l’apprentissage sous l’angle de
l’enseignement, car selon lui la vie n’instruit que ceux qui sont préparés à l’affronter et cette
préparation c’est l’enseignement.
Olivier REBOUL y présente trois thèses sur le processus d’apprentissage :
La première thèse défend l’idée qu’il y a trois manières d’apprendre qui ne construisent pas sur la
même valeur et la même structure.
La deuxième thèse s’appuie sur l’apprentissage par un enseignement organisé reposant sur des
simulations de situations de vie.
La troisième thèse repose sur un enseignement au service de l’élève tout autant que celui-ci réussira
à acquérir une meilleure compréhension dans son apprentissage.
Il distingue ainsi trois sens du mot « apprendre » : « apprendre que » (acte d’information),
« apprendre à » (apprentissage pour acquérir un savoir-faire), « apprendre « (activité dont le but est
de faire apprendre quelque chose).
Il y ajoute une autre forme d’apprendre, celle « d’apprendre à être », dont le but n’est pas de nous
rendre savant, mais heureux et libre.
Ainsi, Olivier Reboul s’intéresse aux mécanismes de l’apprentissage et nous voilà donc au cœur d’un
débat : suffit-il d’enseigner pour apprendre ?
V - Analyse détaillée de l’ouvrage
Dès son introduction, Olivier Reboul met l’accent sur deux notions distinctes « apprendre » et
« enseigner » sur lesquelles il souhaiterait y réfléchir et y apporter des éclairages : apprendre est-il le
corrélat d’enseigner ?
Dans le sens, on peut apprendre sans enseignement et enseigner sans apprendre quoi que ce
soit. Pour cela, il confronte deux théories celle de Carl Rogers (cf. E.1968) et Ivan Illich (cf. R. 1971).
Le premier souhaiterait supprimer l’enseignement au profit de l’apprentissage spontané, le
deuxième voudrait en finir avec l’institution scolaire au profit de la vie. Il y oppose la thèse de son
livre qui dit que l’enseignement prépare à la vie en utilisant des situations existantes comme modèle
d’apprentissage.
1. Information et formation (chapitre I)
Olivier Reboul aborde le thème de l’information comme un élément de communication, de
transmission, mais l’information constitue pour lui le niveau le plus passif de l’acte d’apprendre, celui
on est récepteur de l’information. Si le destinataire d’une information n’a pas la « compétence »
voulue pour la recevoir, elle n’est rien pour lui, elle ne l’informe pas.
Le problème est de savoir si l’accumulation d’informations constitue une condition suffisante pour
apprendre quelque chose.
Suffit-il d’être informé pour apprendre? La question posée invite à réfléchir sur les limites
éventuelles de l’information. Dans le sens où l’information est disponible immédiatement, elle donne
l’illusion du savoir qu’elle procure, mais il n’y a pas d’apprentissage véritable.
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L’information en elle-même ne constitue jamais un enseignement mais elle reste une étape pour
atteindre l’objectif d’apprendre. En effet, toute connaissance n’est-elle pas indissociable de savoirs
partagés par d’autres individus ?
2. Les diverses formes de l’apprentissage (chapitre II)
L’auteur définit l’apprentissage comme une « acquisition de savoir-faire, c'est-à-dire une conduite
utile au sujet et qu’il peut reproduire à volonté si la situation s’y prête ».
Il distingue 4 formes d’apprentissage :
L’apprentissage par « imitation dressage » qui fait référence au conditionnement pavlovien. Il
consiste à un transfert, par association, du pouvoir d’un stimulant sur un autre objet et qui provoque
une réponse conditionnée. Olivier Reboul se demande si le fait d’avoir acquis un réflexe conditionné
revienne à avoir appris quelque chose. En effet, être conditionné ne signifie pas « apprendre », c’est
plutôt être soumis à une influence externe qui guide et détermine le comportement. Cela permet de
dire que l’individu a acquis quelque chose, plutôt qu’il a appris quelque chose mais cette acquisition
n’est pas transférable contrairement à un savoir-faire véritable.
L’apprentissage par « imitation et répétition » qui offre deux réalités différentes : d’une part,
l’action de reproduire ce que fait autrui et d’autre part, la même action mais en rajoutant la
possibilité d’apprendre en prenant le risque d’échouer.
La répétition signifie l’acte de reproduire un savoir-faire pour le maintenir ou le consolider.
L’imitation, quant à elle, est pourvue de sens : non seulement elle contribue au développement mais
permet aussi de modifier, d’enrichir ou de consolider les savoirs déjà acquis
L’apprentissage par « essais et erreurs ou tâtonnements » qui consiste à multiplier les essais
infructueux pour arriver, par la suite, à apprendre à sélectionner les comportements les plus
efficaces pour aboutir rapidement à une solution.
Cet exercice répétitif ne conduit pas systématiquement à une compréhension profonde de ce
concept et sans l’activité globale et motivée, l’apprentissage serait impossible.
L’apprentissage « méthodique » qui est propre à l’homme. Cet apprentissage consiste :
1) à prendre conscience du modèle à apprendre,
2) à diviser ce modèle en actes assez simples pour que le sujet puisse les exécuter,
3) à les enchaîner progressivement
4) et ensuite à récapituler les essais jusqu’à l’élimination totale de tout geste parasite.
Les trois derniers moments correspondent aux trois dernières règles de la méthode de Descartes.
Les résultats visés sont d’une part, d’éliminer tout geste inutile et d’autre part, d’enchaîner entre eux
les gestes utiles.
Cet apprentissage vérifie, à sa manière, la formule de Platon : tout nouveau savoir-faire est la mise
en œuvre d’un savoir-faire inné ou déjà acquis, l’apprentissage consistant seulement à sélectionner
et à enchaîner.
Olivier Reboul s’interroge sur le bien-fondé de cette méthode, car elle serait peut-être une entrave à
la spontanéité et à la créativité des apprenants. Il oppose, d’ailleurs, cette méthode à celle par
« tâtonnements » qui donnent, chacune, une réponse spécifique au concept d’Aristote : c’est en
forgeant qu’on devient forgeron ; les choses qu’il faut avoir apprises pour les faire, c’est en faisant
que nous apprenons.
L’acte d’apprendre, dans tous les domaines, c’est apprendre la chose la plus utile mais aussi la plus
difficile ; c’est apprendre à faire ce qu’on veut.
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