Ils sont basés notamment sur les flux de trésorerie, car ceux-ci sont
généralement plus difficiles à manipuler et plus directement corrélés
avec l’activité actuelle de l’entreprise. C’est pourquoi nous nous servons
des flux de trésorerie disponibles et des flux de trésorerie opérationnels
nets pour déterminer la valeur, aux côtés d’indicateurs comme les
bénéfices et, parfois, les dividendes. Le fait de recourir à plusieurs
indicateurs donne un meilleur aperçu d’ensemble, tout en gardant les
avantages et inconvénients naturellement inhérents au facteur de
valeur. On pense par exemple au « value trap » ou piège de valeur,
bien connu des adeptes de la gestion purement value : une entreprise
qui vient d’avoir une actualité défavorable peut donner l’impression
d’être sous-évaluée uniquement parce que cette actualité ne se reflète
pas encore dans ses données financières. Dans ce cas, le problème
surviendra avec tous les indicateurs que nous avons évoqués ci-
dessus.
Comme tous ces indicateurs sont accessibles à tous dans les rapports
financiers des entreprises, on peut se demander si le facteur de valeur
peut encore vraiment exister, s’il peut faire l’objet d’arbitrages ou
devenir un investissement trop prisé. Ce qui revient à douter de sa
pérennité-même. Il est vrai que le facteur de valeur est très populaire
depuis les années 1990 grâce à Eugene Fama et Kenneth French et
que la bulle des TMT a soulevé des questions quant à sa viabilité. En
réalité, ce simple fait (ainsi que la correction entre 2001 et 2003)
souligne la raison pour laquelle la gestion value a sûrement encore de
l’avenir. L’analyse des données financières, aussi ardue soit-elle,
permet de séparer le bon grain de l’ivraie. Et même s’il se peut que le
facteur de valeur sous-performe pendant plusieurs années d’affilée,
ignorer son évidence serait une attitude risquée.
Graphique: Alpha cumulé du Facteur Value, long-short, neutralisé,
sur l’univers monde 2
Source: THEAM, Bloomberg à fin décembre 2016
- Fin -
Les investissements sont soumis aux fluctuations du marché. La valeur des investissements et les revenus qu’ils génèrent peuvent enregistrer des
hausses comme des baisses et il se peut que les investisseurs ne récupèrent pas l’intégralité de leur placement. Les stratégies précitées présentent
un risque de perte en capital. Pour une définition et une description plus complète des risques, merci de vous reporter au prospectus et DICI des
fonds. Avant de souscrire, vous devez lire la version la plus récente du prospectus et DICI disponibles gratuitement sur notre site
www.theam.bnpparibas.fr.
2 Les performances passées ne présagent pas des performances futures. Les simulations résultent de calculs faits par BNP Paribas IP ou THEAM à
partir de différents paramètres et ne doivent pas être considérés comme une promesse de résultats futurs pour le fonds. En conséquence, les
données montrées ici le sont à titre indicatif uniquement et pour information.
À propos de THEAM
THEAM est une société de gestion filiale de BNP Paribas Investment Partners, spécialisée en Gestion Protégée, Gestion Indicielle et
Gestion Modélisée qui offre des solutions d’investissement reposant sur un large univers de sous-jacents. Son offre de gestion est
adaptée aux besoins des réseaux de distribution et des investisseurs institutionnels. THEAM emploie plus de 100 collaborateurs et
affiche plus de 38 milliards d’euros d’encours sous gestion au 31 Décembre 2016.
Chez THEAM, nous avons une préférence pour des
indicateurs de valeur qui apparaissent « plus
haut » dans les états comptables