Les volumes imposants des
toitures sont du aux
matériaux utilisé. Les
matériaux les plus lourds
(chaume et tuiles) ont
nécessité de fortes pentes
pour écouler l’eau
Excludat iurgia finis
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit annos.”
Si meliora dies, ut vina,
poemata reddit, scire velim,
chartis pretium quotus
arroget annus..“Est vetus
atque probus, centum qui
perficit annos.” Si meliora
dies, ut vina, poemata
reddit, scire velim, chartis
pretium quotus arroget
Parmi les éléments
architecturaux remarquables
de la commanderie d’Arville,
on peut noter :
Le pavillon central, encadré de
ses deux tours rondes, réalisé
aux XIIème et XVIème siècle.
L’église Notre Dame,
ancienne chapelle de la
commanderie, bâtie au
XIIème siècle
Le pigeonnier, contenant 2000
boudins (pouvant donc loger
2000 pigeons) conformément
aux quotas de cette époque
qui fixaient un maximum de
deux pigeons par hectare de
propriété. (La commanderie
d’Arville comptait alors 1000
hectares).
La commanderie d’Arville a été érigée par les templiers, sur des terres mises à leur
disposition par un seigneur de Mondoubleau en 1130. N’allons pas croire que l’implantation
de la commanderie sur ce territoire se résume à l’opportunité offerte par ce généreux
donateur. Cette localisation a avant tout été choisie pour son intérêt stratégique : Arville
se situe sur le tracé de la voie romaine reliant Orléans au Mans, voie dite «chemin de
César».
Au XIIème siècle, la commanderie faisait office de domaine agricole mais aussi, de
centre de recrutement et de base de formation militaire pour
les chevaliers s’apprêtant à partir en Terre Sainte. Après la
suppression de l’ordre du Temple, commandée par Philippe
Le Bel en 1312, la commanderie est devenue propriété des
chevaliers de Malte jusqu’en 1789. Lors de la Révolution,
elle fut vendue comme bien national. Racheté par des
fermiers, l’ensemble bâti subit diverses modifications.
Aujourd’hui, la commanderie d’Arville abrite le centre
historique des ordres de la chevalerie où l’on peut observer
des reconstitutions de scènes illustrant la vie des templiers.
Malgré le temps et les transformations apportées par ses
divers propriétaires, elle reste la commanderie la mieux
conservée de France.