LE PERCHE P.1- PAYSAGE DE BOCAGE VALLONÉ :
INTRODUCTION: LE PERCHE, SA COMPOSITION (morphologie de ses paysages) ET ÉVOLUTION DE CE MEME PAYSAGE
DEPUIS LA FORET ORIGINELLE AU BOCAGE ACTUEL :
Avant que ne commencent les grandes opérations de déforestation perpétrées au moyen-âge, le Perche se présentait sous la forme
d’un vaste manteau forestier. Le nom de la région témoigne encore de cette époque puisque le terme «perche» désignait les
arbres hauts et droits qui recouvraient le territoire.
Le paysage du Perche du Loir-et-Cher n’est pas homogène. On peut notamment distinguer deux grands types de paysage
correspondant respectivement au Perche Gouët (au nord) et au Perche Vendômois (au sud). Le Perche Gouët Perche, par sa
végétation et son relief, se présente comme une continuité physique du (grand) Perche tandis que le Perche Vendômois s’apparente
d’avantage à un paysage de Marche.
Le Perche Gouët s’étend au nord de la ligne «Sargé-sur-Braye, le temple, Chauvigny». Il se présente sous la forme d’un paysage de
bocage et de collines parsemé de haies vives et de massifs forestiers plus ou moins étendus.
Le Perche Vendomois s’étend, quant à lui, au sud de cette même ligne,jusqu’à la vallée du Loir. Son paysage est plus plat et la
végétation y est beaucoup moins présente que dans le Perche Gouët. A la place du bocage, se succèdent de vastes étendues de
terres cultivées ( céréalières et protéagineux) . La végétation est réduite à de rares bosquets répartis de-ci de-là. Dans cette région,
le paysage actuel n’a donc plus rien à voir avec celui qui prédominait il y a 700 ans de cela.
Le sous-sol du Perche se compose majoritairement d’argile à silex et de façon plus ponctuelle de pierre
calcaire et de craie. Le roussard, grès à grain de quartz et ciment ferrugineux et le grison sont présent
localement. Ces matériaux constitue selon leur implantation et disponibilité ou leur facilité d’extraction les
ingrédients de l’architecture traditionnelle
Plateau cultivé, ferme
isolée.Plateau cultivé,
ferme isolée.
Plateau cultivé, ferme
isolée.Plateau cultivé,
ferme isolée.
Plateau cultivé, ferme
isolée.Plateau cultivé,
ferme isolée.
Plateau cultivé, ferme
isolée.Plateau cultivé,
ferme isolée.
Plateau cultivé, ferme
isolée.Plateau cultivé,
ferme isolée.
La plaine alluviale est de plus en
plus cultivée.
La ripisylve et les
peupleraies suivent le
cours des rivières
Le bâti traditionnel est
dispersée
Excludat iurgia finis
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit annos.Si
meliora dies, ut vina,
Excludat iurgia finis
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit
annos.
Si meliora dies, ut vina,
poemata reddit, scire
velim, chartis pretium
Sur les plateaux la
disparition du bocage
modifie le paysage et
l’environnement
Excludat iurgia
Le réseau de chemin épouse les
courbes du releif
Excludat iurgia finis
Le relief est marquée à
proximité des vallées
Excludat iurgia
OUEST
EST
Le Perche possède également une
topographie très variée de collines
parcourues par de nombreux
ruisseaux..
Au Sud et à l’Est, s’étend un
plateau au relief peu marqué et
pratiquement dénué de végétation
haute (massifs forestiers et haies
vives).. Le Nord du Perche se
distingue par des reliefs plus
importants. Le relief est plus
marquées à proximité des grandes
vallées. : la Vallée de la Braye et la
Grenne et le Couetron.
Au creux des vallées du Perche,
les rivières et les ruisseaux sont
encore nombreux. L’Egvonne, le
Gratteloup, la Brisse, la Houzée,
la Cendrine et le Boulon se
jettent dans le Loir. Ces cours
d’eau constituent un milieu
particulièrement intéressant et
précieux par leur faune et leur
flore variées. Ces richesses locales
ont malheureusement été fortement
dégradées par les nombreuses
transformations qui ont été
effectuées aux abords de ces
cours d’eau. On peut notamment
remarquer les nombreuses
peupleraies qui ponctuent les rives
de ces cours d’eau, dominaient
autrefois haies vives et prairies.
Plateau cultivé, ferme
isolée.Plateau cultivé,
ferme isolée.
L’architecture vernaculaire est
riche . L’utilisation des matériaux
géologiques , les usages religieux
ou privée (habitation, bâtiment
agricole ou autre), génère un
patrimoine local, unique, intégré
au paysage environnant.
Les collines argileuses, les
paysages verdoyants, les
matériaux de construction
issu du lieu, crée la richesse
du patrimoine du Perche
symbiose entre le paysage,
le sol et l’occupation
humaine. Comprendre ces
relations permet d’en
apprécier le sens du
patrimoine percheron
Excludat iurgia finis
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit annos.Si
meliora dies, ut vina, poemata
reddit, scire velim, chartis
pretium quotus arroget annus.
Excludat iurgia finis
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit annos.Si
meliora dies, ut vina, poemata
reddit, scire velim, annus.
Les volumes imposants des
toitures sont du aux
matériaux utilisé. Les
matériaux les plus lourds
(chaume et tuiles) ont
nécessité de fortes pentes
pour écouler l’eau
Excludat iurgia finis
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit annos.
Si meliora dies, ut vina,
poemata reddit, scire velim,
chartis pretium quotus
arroget annus..“Est vetus
atque probus, centum qui
perficit annos.Si meliora
dies, ut vina, poemata
reddit, scire velim, chartis
pretium quotus arroget
Parmi les éléments
architecturaux remarquables
de la commanderie d’Arville,
on peut noter :
Le pavillon central, encadré de
ses deux tours rondes, réalisé
aux XIIème et XVIème siècle.
L’église Notre Dame,
ancienne chapelle de la
commanderie, bâtie au
XIIème siècle
Le pigeonnier, contenant 2000
boudins (pouvant donc loger
2000 pigeons) conformément
aux quotas de cette époque
qui fixaient un maximum de
deux pigeons par hectare de
propriété. (La commanderie
d’Arville comptait alors 1000
hectares).
La commanderie d’Arville a été érigée par les templiers, sur des terres mises à leur
disposition par un seigneur de Mondoubleau en 1130. N’allons pas croire que l’implantation
de la commanderie sur ce territoire se résume à l’opportunité offerte par ce généreux
donateur. Cette localisation a avant tout été choisie pour son intérêt stratégique : Arville
se situe sur le tracé de la voie romaine reliant Orléans au Mans, voie dite «chemin de
César».
Au XIIème siècle, la commanderie faisait office de domaine agricole mais aussi, de
centre de recrutement et de base de formation militaire pour
les chevaliers s’apprêtant à partir en Terre Sainte. Après la
suppression de l’ordre du Temple, commandée par Philippe
Le Bel en 1312, la commanderie est devenue propriété des
chevaliers de Malte jusqu’en 1789. Lors de la Révolution,
elle fut vendue comme bien national. Racheté par des
fermiers, l’ensemble bâti subit diverses modifications.
Aujourd’hui, la commanderie d’Arville abrite le centre
historique des ordres de la chevalerie l’on peut observer
des reconstitutions de scènes illustrant la vie des templiers.
Malgré le temps et les transformations apportées par ses
divers propriétaires, elle reste la commanderie la mieux
conservée de France.
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