Le perche Vendômois

publicité
LE PERCHE P.1- PAYSAGE DE BOCAGE VALLONÉ :
INTRODUCTION: LE PERCHE, SA COMPOSITION (morphologie de ses paysages) ET ÉVOLUTION DE CE MEME PAYSAGE
DEPUIS LA FORET ORIGINELLE AU BOCAGE ACTUEL :
Avant que ne commencent les grandes opérations de déforestation perpétrées au moyen-âge, le Perche se présentait sous la forme
d’un vaste manteau forestier. Le nom de la région témoigne encore de cette époque puisque le terme «perche» désignait les
arbres hauts et droits qui recouvraient le territoire.
Le paysage du Perche du Loir-et-Cher n’est pas homogène. On peut notamment distinguer deux grands types de paysage
correspondant respectivement au Perche Gouët (au nord) et au Perche Vendômois (au sud). Le Perche Gouët Perche, par sa
végétation et son relief, se présente comme une continuité physique du (grand) Perche tandis que le Perche Vendômois s’apparente
d’avantage à un paysage de Marche.
Le Perche Gouët s’étend au nord de la ligne «Sargé-sur-Braye, le temple, Chauvigny». Il se présente sous la forme d’un paysage de
bocage et de collines parsemé de haies vives et de massifs forestiers plus ou moins étendus.
Le Perche Vendomois s’étend, quant à lui, au sud de cette même ligne,jusqu’à la vallée du Loir. Son paysage est plus plat et la
végétation y est beaucoup moins présente que dans le Perche Gouët. A la place du bocage, se succèdent de vastes étendues de
terres cultivées ( céréalières et protéagineux) . La végétation est réduite à de rares bosquets répartis de-ci de-là. Dans cette région,
le paysage actuel n’a donc plus rien à voir avec celui qui prédominait il y a 700 ans de cela.
Le sous-sol du Perche se compose majoritairement d’argile à silex et de façon plus ponctuelle de pierre
calcaire et de craie. Le roussard, grès à grain de quartz et ciment ferrugineux et le grison sont présent
localement. Ces matériaux constitue selon leur implantation et disponibilité ou leur facilité d’extraction les
ingrédients de l’architecture traditionnelle
Plateau cultivé, ferme
isolée.Plateau cultivé,
ferme isolée.
Plateau cultivé, ferme
isolée.Plateau cultivé,
ferme isolée.
Plateau cultivé, ferme
isolée.Plateau cultivé,
ferme isolée.
Plateau cultivé, ferme
isolée.Plateau cultivé,
ferme isolée.
Plateau cultivé, ferme
isolée.Plateau cultivé,
ferme isolée.
Le Perche possède également une
topographie très variée de collines
parcourues par de nombreux
ruisseaux..
Au Sud et à l’Est, s’étend un
plateau au relief peu marqué et
pratiquement dénué de végétation
haute (massifs forestiers et haies
vives).. Le Nord du Perche se
distingue par des reliefs plus
importants. Le relief est plus
marquées à proximité des grandes
vallées. : la Vallée de la Braye et la
Grenne et le Couetron.
Au creux des vallées du Perche,
les rivières et les ruisseaux sont
encore nombreux. L’Egvonne, le
Gratteloup, la Brisse, la Houzée,
la Cendrine et le Boulon se
jettent dans le Loir. Ces cours
d’eau constituent un milieu
particulièrement intéressant et
précieux par leur faune et leur
flore variées. Ces richesses locales
ont malheureusement été fortement
dégradées par les nombreuses
transformations qui ont été
effectuées aux abords de ces
cours d’eau. On peut notamment
remarquer les nombreuses
peupleraies qui ponctuent les rives
de ces cours d’eau, où dominaient
autrefois haies vives et prairies.
Excludat iurgia finis
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit
annos.”
Si meliora dies, ut vina,
poemata reddit, scire
velim, chartis pretium
La plaine alluviale est de plus en
plus cultivée.
Le bâti traditionnel est
dispersée
La ripisylve et les
peupleraies suivent le
cours des rivières
Excludat iurgia
Plateau cultivé, ferme
isolée.Plateau cultivé,
ferme isolée.
OUEST
Excludat iurgia finis
Excludat iurgia
EST
Sur les plateaux la
disparition du bocage
modifie le paysage et
l’environnement
Le relief est marquée à
proximité des vallées
Le réseau de chemin épouse les
courbes du releif
Excludat iurgia finis
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit annos.” Si
meliora dies, ut vina,
L’architecture vernaculaire est
riche . L’utilisation des matériaux
géologiques , les usages religieux
ou privée (habitation, bâtiment
agricole ou autre), génère un
patrimoine local, unique, intégré
au paysage environnant.
Les collines argileuses, les
paysages verdoyants, les
matériaux de construction
issu du lieu, crée la richesse
du patrimoine du Perche
symbiose entre le paysage,
le sol et l’occupation
humaine. Comprendre ces
relations permet d’en
apprécier le sens du
patrimoine percheron
Excludat iurgia finis
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit annos.” Si
meliora dies, ut vina, poemata
reddit, scire velim, chartis
pretium quotus arroget annus.
Excludat iurgia finis
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit annos.” Si
meliora dies, ut vina, poemata
reddit, scire velim, annus.
La commanderie d’Arville a été érigée par les templiers, sur des terres mises à leur
disposition par un seigneur de Mondoubleau en 1130. N’allons pas croire que l’implantation
de la commanderie sur ce territoire se résume à l’opportunité offerte par ce généreux
donateur. Cette localisation a avant tout été choisie pour son intérêt stratégique : Arville
se situe sur le tracé de la voie romaine reliant Orléans au Mans, voie dite «chemin de
César».
Au XIIème siècle, la commanderie faisait office de domaine agricole mais aussi, de
centre de recrutement et de base de formation militaire pour
les chevaliers s’apprêtant à partir en Terre Sainte. Après la
suppression de l’ordre du Temple, commandée par Philippe
Le Bel en 1312, la commanderie est devenue propriété des
chevaliers de Malte jusqu’en 1789. Lors de la Révolution,
elle fut vendue comme bien national. Racheté par des
fermiers, l’ensemble bâti subit diverses modifications.
Aujourd’hui, la commanderie d’Arville abrite le centre
historique des ordres de la chevalerie où l’on peut observer
des reconstitutions de scènes illustrant la vie des templiers.
Malgré le temps et les transformations apportées par ses
divers propriétaires, elle reste la commanderie la mieux
conservée de France.
Les volumes imposants des
toitures sont du aux
matériaux utilisé. Les
matériaux les plus lourds
(chaume et tuiles) ont
nécessité de fortes pentes
pour écouler l’eau
Excludat iurgia finis
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit annos.”
Si meliora dies, ut vina,
poemata reddit, scire velim,
chartis pretium quotus
arroget annus..“Est vetus
atque probus, centum qui
perficit annos.” Si meliora
dies, ut vina, poemata
reddit, scire velim, chartis
pretium quotus arroget
Parmi les éléments
architecturaux remarquables
de la commanderie d’Arville,
on peut noter :
Le pavillon central, encadré de
ses deux tours rondes, réalisé
aux XIIème et XVIème siècle.
L’église Notre Dame,
ancienne chapelle de la
commanderie, bâtie au
XIIème siècle
Le pigeonnier, contenant 2000
boudins (pouvant donc loger
2000 pigeons) conformément
aux quotas de cette époque
qui fixaient un maximum de
deux pigeons par hectare de
propriété. (La commanderie
d’Arville comptait alors 1000
hectares).
En progressant au nord-est de Souday, les collines, couvertes de massifs
boisés et de bocage, disparaissent pour laisser place à un paysage plat
et presque dépouillé de végétation. La transition entre ces deux paysages
s’effectue progressivement, néanmoins, le changement de cadre est radical.
On quitte les vallées étroites, sinueuses et bordées d’abondants massifs
forestiers pour gagner de grandes plaines recouvertes de cultures
céréalières qui s’étendent à perte de vue.
A travers les constructions agricoles, on peut deviner la composition du sol sur lequel elles sont
implantées ainsi que la nature de la végétation qui les encadre (ou les encadrait).
Ci-dessus, une ferme près de Souday témoignage de la diversité des matériaux :. Les briques de
Souday, facilement identifiable par leur couleur rouge-brun et leur texture granuleuse et craquelée, ont
été largement diffusées autour de ses foyers de fabrication. Le pan de bois et le bardage bois grâce
à la présence d’arbres suffisamment nombreux et/ ou suffisamment proches de ce site pour avoir été
abondamment utilisé dans l’ensemble de la construction.
Si on se projetait dans le Perche, environ 50 ans en arrière, on serait bien en mal de pouvoir retrouver
des similitudes avec le paysage qui s’offre à nous à l’heure actuelle. En effet, bien avant les grands
remembrements des années 70 et la diffusion des engins agricoles dans les exploitations (à partir des années
60), le territoire du Perche était parsemé d’un vaste réseau de chemins creux entièrement bordés de haies
vives. Ces chemins servaient à assurer des liaisons entre les habitations clairsemées dans le bocage mais
également, entre les fermes et leurs terres.
Au cours de ces dernières décennies, les paysages du Perche ont perdu cet élément caractéristique qui faisait
leur charme et marquait leur identité par son aspect atypique. Avec la destruction pratiquement intégrale de ces
chemins creux et de la végétation qui les encadrait, on a abouti à créer de nouveaux paysages qui, à l’heure
actuelle, s’assimilent aux paysages de Beauce.
La disparition de ces chemins creux ne se résume pas à la perte d’un élément majeur du patrimoine naturel de
la région. Elle a également de forte incidence sur le plan écologique.
Le maillage dense, constitué par les kilomètres de haies vives qui bordaient ces chemins creux, permettait
notamment de freiner les vents qui s’engouffraient dans les plaines. Aujourd’hui, ces coupes-vent n’existant
plus, les plaines et leurs habitations sont exposées de plein fouet à tous les vents et à l’érosion qu’ils
engendrent.
Cette trame végétale tenait également un rôle important dans la gestion de l’eau dans les sols. Les racines
des diverses essences composant ces haies, quadrillant tout le paysage, constituaient un formidable réseau
de capture d’eau tenant lieu de drainage naturel. Outre le fait qu’elles permettaient de réduire l’évaporation
des eaux, les haies servaient d’abri à une flore et à une faune variée. En réduisant ces haies à une peau
de chagrin, on a gravement perturbé l’équilibre de
cette chaîne écologique complexe et fragile et
privé le sol de toutes les matières organiques
que celle-ci lui apportait et qui le régénéraient
régulièrement.
On peut aujourd’hui s’interroger sur les
incidences de la disparition de ces chemins
(incidences que l’on peut déjà commencer
à mesurer). A quelle rapidité va évoluer
l’érosion des sols si l’on
n’agit pas très vite ? Que
va-t-il subsister de la chaîne
écologique, autrefois si riche,
dans quelques années ? Et
que va-t-il rester de l’image
des traditionnels paysages
Percherons, principal attrait
des touristes et de résidents
secondaires dans cette
région ?
L’évolution de l’agriculture et des pratiques agricoles avec la
mécanisation des outils de travail , a eu de lourdes incidences sur
l’évolution des exploitations agricoles et des paysages du Perche. “Est vetus atque
Le bocage et les bâtiments adaptés aux pratiques traditionnelles probus, centum
ont été transformés ou détruits puis remplacés pour s’adapter à qui perficit
l’évolution des modes de production agricoles.
annos.” Si meliora
Les troupeaux d’une ou deux dizaines de bêtes (essentiellement dies,
bovins ou équins) que l’on faisait autrefois paître dans de petites
parcelles ont aujourd’hui fait place à des élevages beaucoup plus P“Est vetus atque
conséquents et beaucoup plus variés (élevages bovins, porcins, probus, centum
caprins, ovins et poulets). Pour répondre à la croissance des qui perficit
effectifs, on a agrandi les surfaces de pâture, créé des bâtiments annos.” Si meliora
de taille et de morphologie adaptées à l’accueil de ces animaux dies,
ainsi qu’ à la gestion de leur alimentation. Ainsi, de nombreuses
vieilles granges ont été démolies, transformées ou sont laissées P“Est vetus atque
à l’abandon tandis qu’à quelques mètres de là, se sont élevés probus, centum
des bâtiments industriels.
qui perficit
La mécanisation du travail de la terre a, quant à elle, engendré
l’extension des parcelles cultivées (en supprimant le bocage et
par conséquent, les prairies et les haies qui le composent).
Le bâti rural traditionnel et les paysages du Perche subissent,
depuis ces trois dernières décennies, des transformations si
conséquentes qu’on peut dès aujourd’hui s’interroger sur ce qui
subsistera du patrimoine légué par nos ancêtres aux générations
à venir.
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit annos.”
Si meliora dies, ut vina,
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit annos.” Si
meliora dies, ut vina,
poemata reddit, “Est
vetus atque probus,
centum qui perficit
annos.” Si meliora dies,
ut vina, poemata reddit,
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit annos.” Si
meliora dies, ut vina,
poemata reddit,
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit annos.” Si
meliora dies, ut vina,
poemata reddit, “Est
vetus atque probus,
centum qui perficit
annos.” Si meliora dies,
Excludat iurgia finis
“Est vetus atque probus, centum
qui perficit annos.” Si meliora dies,
ut vina, poemata reddit, scire velim,
chartis pretium quotus arroget
annus..“Est vetus atque probus,
centum qui perficit annos.” Si
meliora dies, ut vina, poemata
reddit, scire velim, chartis pretium
quotus arroget
L’habitat est dispersé dans le paysage,. Les fermes et les villages,
souvent implantés à mi pente lorsque les pentes des collines étaient
douces ou en haut et très rarement au fonds des vallées., sont reliés au
paysage par la végétation qui l entourent ;
Le village de la Fontaine-Raoul (à l’est du Perche) avec quelques
habitations de bourgs regroupées et accrochées au flan d’une colline
montre une silhouette caractéristique mis à nu par la disparition des
haies et des vergers. ,
Sur les parties les plus sinueuses subsistent encore quelques massifs
forestiers. Au loin, la plaine qui était autrefois couverte de bocage est
aujourd’hui entièrement dénudée.
Les haies qui
bordaient les
prairies et les
chemins qui
sillonnaient le
bocage ont
progressivement
disparius au
bénéfice des vastes
parcelles cultivées
la haie vive est un élément complexe aussi bien par sa composition que par son rôle et par l’écosystème qu’elle
constitue.
Les haies vives sont composées d’arbres et d’arbustes d’essence et d’âge variés, autrefois couramment exploités
par l’homme. Les arbres étaient taillés au-dessus du tronc. Les branches prenant naissance à partir de ce tronc
étaient régulièrement coupées et servaient de bois de chauffage ou de bois d’œuvre. Une fois l’ensemble des
branches retiré, il ne restait plus, au sein de la haie, que le tronc entièrement nu. Cette partie s’appelle la trogne.
Les trognes étaient réparties de façon régulière dans les haies vives. Certaines haies n’étaient pas entretenues par
une simple coupe mais par la technique dite du plessage. Cette méthode, aujourd’hui oubliée, consistait à entailler
les troncs (pousses) les plus souples puis à les plier et à les rabattre horizontalement en les entrelaçant avec des
troncs verticaux, coupés à environ 1 m du sol
Enfin, on oublie trop souvent que les haies vives constituent un milieu naturel très riche. Selon si la lisière
est exposée au soleil où si elle se trouve à l’ombre, différentes variétés de végétaux, de champignons et de lichens
vont s’y développer. La variété de cette flore attirera une faune tout aussi variée puisque chacun trouvant sa
nourriture et les conditions favorables à son développement
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit annos.” Si
meliora dies, ut vina,
poemata reddit, scire
velim, chartis “Est
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit annos.” Si
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit annos.” Si
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit annos.” Si
meliora dies,
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit annos.” Si
meliora dies,“Est vetus atque
probus, centum qui perficit
annos.” Si meliora
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit annos.” Si
meliora dies,“Est
vetus atque probus,
centum qui perficit
annos.” Si meliora
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit annos.” Si
meliora dies,
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit annos.” Si
meliora dies, ut vina,
poemata reddit, scire
. Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit annos.”
Si meliora dies, ut poemata
reddit, scire velim, chartis
“Est vetus atque probus,
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit annos.” Si
meliora dies,“Est
vetus atque probus,
centum qui perficit
annos.” Si meliora
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit annos.” Si
meliora dies, ut vina,
poemata reddit, scire
velim, chartis “Est
vetus atque probus,
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit annos.” Si
meliora dies, ut vina,
poemata reddit, scire
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit annos.” Si
meliora dies,
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit annos.” Si
meliora dies,
. Excludat iurgia fini
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit e velim,
chartis “Est vetus
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit annos.” Si
Le patrimoine architectural du Perche se compose de quatre grandes catégories de constructions.
Les plus anciennes sont les constructions en pan de bois ou en bauge.
Excludat iurgia fini
Les constructions en à pans de bois se composent d’une structure en bois (essence locale, généralement du
“Est vetus atque
probus, centum qui
chêne) posée sur un soubassement maçonné en moellons (roche extraite du sol sur lequel on bâtit). Les vides
perficit annos.” Si
entre les éléments de structures sont comblés par un maillage de petites tiges de bois (les palissons) à travers Excludat iurgia finis
meliora dies, ut vina,
lequel on applique le torchis (mélange de paille ou de jonc et d’argile).
“Est vetus atque
poemata reddit, scire
probus, centum qui
Les constructions en bauge possèdent un soubassement en maçonnerie de moellons sur lequel est monté le
velim, chartis “Est
Excludat iurgia fini
perficit annos.” Si
mur avec un simple mélange de terre (argile) et de végétaux (paille, jonc ou plus rarement de la bruyère).
“Est vetus atque
meliora dies,
La plupart de ces bâtiments, trop fragiles, sont aujourd’hui fortement détériorés sinon entièrement détruits.
probus, centum qui
ut vina, poemata
La grande majorité du bâti traditionnel rural que l’on peut observer aujoud’hui sont des constructions en en
perficit annos.” Si
reddit, scire velim,
meliora
dies, ut vina,
maçonnerie de moellons ou en brique.
chartis “
poemata
reddit, scire
Est
vetus
atque
Selon la localisation des constructions, les murs sont constitués d’un assemblage de moellons de roussard, de
velim, chartis “Est
probus,
centum
qui
grison ou de silex. Le roussard étant parfaitement adapté à la pierre de taille Les moellons sont lier entre eux
vetus atque probus,
perficit annos.” Si
par un mélange à base d’argile et de limon puis recouverts d’un enduit à base de sable de région, d’argile et de meliora dies,
chaux. Ces matériaux , les appareillages de pierre, les tuiles de terre cuite, les sables ferrugineux locaux avec
Est vetus atque
probus, centum qui
la chaux naturelle offrent aux façades des couleurs très lumineuses allant du jaune pâle à l’ocre foncé. Ces
perficit annos.” Si
couleurs constituent une des principales caractéristiques du bâti rural traditionnel du Perche.
meliora dies,
Autre élément phare du patrimonial de la région: le Percheron. Ce cheval de stature imposante (jusqu’à 1m70
Les constructions en en briques ne sont pas propres au Perche. La seule particularité de ce bâti tient à
ut vina, poemata au garrot) mais néanmoins gracieux est issu d’un croisement entre une race normande et une race arabe. Sa
l’aspect particulier de certaines briques dont la teinte et la texture sont bien différentes de celles des briques
reddit, scire velim,
carrure et sa force étaient exploitées par de nombreux corps de métiers, avant l’apparition des engins tractés.
de Sologne. C’est notamment le cas des briques de Souday, et de Sargé, de couleur rouge-brun et de
chartis “
Est vetus atque Ainsi, le Percheron travaillait dans les champs mais aussi dans les bois et sur les bords de la Loire où il
texture granuleuse et craquelée. Ces briques constituent aujourd’hui une denrée rare puisqu’elles ne sont plus
transportait le sable. Sa réputation était largement répandue. Il a d’ailleurs tracté pendant longtemps les omnibus
fabriquées. Il devient donc très difficile de restaurer en l’état ce type de bâti.
de la ville de Paris.
Dans cette ferme, près de Souday, on retrouve les principaux types de bâti énoncés ci-dessus.
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit annos.”
Si meliora dies, ut vina,“Est
vetus atque probus,
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit annos.” Si
meliora dies, ut vina,“Est vetus
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit annos.” Si
meliora dies, ut vina,“Est vetus
atque probus,
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit annos.” Si
meliora dies, ut vina,“Est vetus
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus, centum
qui perficit annos.” Si meliora dies,
ut vina,“Est vetus atque probus,
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus, centum qui
vina,“Est vetus atque probus,
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit annos.”
Si meliora dies, ut vina,“e
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit annos.”
Si meliora dies, ut vina,“Est
vetus atque probus,
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit annos.” Si
meliora dies, ut
vina,“Est vetus atque
Les vergers et leurs arbres fruitiers autour des maisons en créant un lien avec le paysage
environnant constitue une particularité du patrimoine du Perche. Tout comme le bâti, ce
patrimoine est progressivement transformé et donc, menacé dans sa forme originelle.
Outre la réduction de leur nombre, les vergers subissent également la disparition des
essences locales au profit d’essences étrangères.
Parmi les variétés locales de pommes et de poires, on peut citer les plus célèbres : la
Rambourg ( deuxième pomme en haut, à gauche), la transparente (première à gauche
dans la seconde ligne) ou encore la poire de Calot (à gauche, dernière ligne).
Les essences traditionnelles de pommiers, de poiriers et de cormiers n’étaient pas
uniquement exploitées pour leur rôle alimentaire (fruits, cidres et gnoles) mais aussi pour
la qualité de leur bois. Ainsi, le bois du Cormier, était particulièrement employé pour la
fabrication des engrenages et autres pièces mécaniques
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit annos.” Si
meliora dies, ut
vina,“Est vetus atque
probus, “Est vetus
atque probus, centum
qui perficit annos.”
Si meliora dies, ut
vina,“Est vetus atque
probus, “Est vetus
atque probus, centum
qui perficit annos.”
Si meliora dies, ut
vina,“Est vetus atque
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit
annos.” Si meliora dies,
ut vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus atque
probus, centum qui perficit
annos.” Si meliora dies,
ut vina,“Est vetus atque
probus
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit
annos.” Si meliora dies,
ut vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus atque
probus, centum qui perficit
Des paysages verdoyants, aux courbes généreuses, dans
la vallée de la Braye où le bocage a été en grande
partie préservé grâce au relief sinueux et à l’étroitesse de la
vallée qui ne conviennent pas à la pratique de l’agriculture
intensive.
Excludat iurgia fini
Malgré quelques interventions ponctuelles au cours de ces
“Est vetus atque
dernières années (création de peupleraies), ces paysages
probus, centum qui
ont conservé, jusqu’à aujourd’hui, leur caractère typique et
perficit annos.” Si
leurs ambiances chaleureuses (jeux d’ombres et de lumières
meliora dies, ut
à travers les étroites vallées boisées). C’est justement pour vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus
toutes ces qualités qu’ils sont aujourd’hui convoités aussi
atque probus, centum
bien par des particuliers qui souhaitent y installer leur
qui perficit annos.” Si
habitation que par des municipalités qui envisagent d’y créer meliora Si meliora
des aménagements de loisirs. Avant que ces projets ne se
dies, ut vina,“Est
vetus atque
concrétisent, il est grand temps de s’interroger sur l’avenir
probus,“Est vetus
de ces vallées. Qu’adviendra-t-il de ces paysages si de
atque probus, centum
telles initiatives voient le jour ? Que restera-t-il des paysages qui perficit annos.” Si
de bocage typiques du Perche lorsque les seuls éléments
meliora dies, ut
qui ont subsisté jusqu’alors auront été transformés au gré
des interventions individuelles ?
Les puits, lavoirs, granges, mares et chapelles sont
autant d’éléments constituant le petit patrimoine du
Perche. Celui-ci est aussi répandu que varié et on
y recense des éléments architecturaux de grande
qualité, réalisés selon les techniques de construction
traditionnelles et avec les matériaux locaux.
Ces matériaux sont essentiellement la brique de
Souday (et de Sargé), le silex, le Roussard et le
Grison. Bien que de texture et de couleur très
différentes, ces deux matériaux sont bien souvent
confondus.
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit annos.” Si
meliora dies, ut
vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus
atque probus, centum
qui perficit annos.”
Si “Est vetus atque
probus, centum qui
perficit annos.” Si
meliora dies, ut
vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus
atque probus, centum
qui perficit annos.”
Svetus atque probus,
centum qui perficit
annos.” Si meliora
Le Roussard est un grès de couleur brun foncé,
quelques fois, légèrement violet. Il n’est employé
dans le bâti que dans son secteur d’extraction
et aux abords de celle-ci. Cette zone ne s’étend
guère au delà du secteur Souday-Saint-Agil-BoursayBeauchêne-Epuisay-Sagé-sur-Braye. Le Roussard
une roche dure et donc résistante à l’érosion. Sa
texture uniforme et dense permet de l’utiliser aussi
bien sous forme de moellons irréguliers de petite taille
(comme élément de remplissage) que sous forme de
grands blocs taillés (comme élément de chaînage
d’angle ou d’encadrement de baie). Sa dureté le
rend difficile à sculpter. Aussi, on ne le trouve que
très légèrement décoré dans Les églises, autour des
porches ou sur les chapiteaux des colonnes.
Le Grison est un matériau de couleur brune, plus
ou moins foncée ou plus ou moins jaune, et de
texture hétérogène (granulats agglomérés). Présent à
faible profondeur dans le sol, il peut être facilement
ramassé dans les champs, ce qui explique sa
forte présence dans le bâti rural. Contrairement au
Roussard, sa zone d’extraction est très étendue.
Son hétérogénéité en fait un matériau impropre à la
sculpture. En revanche, il peut être taillé pour réaliser
des blocs importants tenant lieu d’éléments de
chaînage d’angle ou être employés comme moellon
de remplissage.
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit annos.” Si
meliora dies, ut
vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus
atque probus, centum
qui perficit annos.” Si
meliora
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit annos.” Si
meliora dies, ut
vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus
atque probus, centum
qui perficit annos.” Si
meliora t vina,“Est
vetus atque
probus,“Est vetus
Les liens entre la ferme traditionnelle et son environnement
naturel sont très étroits. Tout d’abord, les bâtiments de ces
fermes sont conçus à partir des matériaux extraits du
sol. Il y a donc continuité entre le sol et le bâti. Ce
dernier est donc parfaitement intégré au paysage
environnant par les couleurs et par la texture
de son enveloppe. Ces bâtiments se fondent
d’autant mieux dans le paysage lorsqu’ils sont
inclus dans un cadre arboré ou lorsqu’ils
viennent s’accrocher sur les courbes des
collines.
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit annos.” Si
meliora dies,
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit annos.” Si
meliora dies, ut
vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus
atque probus, centum
qui perficit annos.” Si
meliora
vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus
atque probus, centum
qui perficit annos.”
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit annos.” Si
meliora dies,
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit annos.” Si
meliora dies,
Mais les exploitations agricoles
ne sont pas uniquement liées à
leur environnement par leur
architecture. La composition
de leurs abords correspond
également aux besoins
propres à leur
fonctionnement. Cette
adéquation, aujourd’hui
perdue, permettait aux
fermes de vivre en autarcie.
Le potager fournissait les
légumes. La mare permettait
aux animaux de se désaltérer depuis la
cour. Les cours d’eau assuraient le même rôle dans les prairies. Les
haies servaient à parquer les animaux mis en pâture. Les chemins
permettaient de déplacer les animaux de la cour jusqu’aux prairies,
sans avoir à traverser les voies de circulation. Les arbres, et les
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit annos.” Si
arbres fruitiers plus particulièrement, n’étaient pas uniquement exploités
meliora dies,
pour leur bois et pour leurs fruits. Ils servaient également à marquer
l’entrée de l’exploitation depuis la route, faisaient office de brises-vent
et apportaient de l’ombre aux animaux (autour des prairies et de la
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque
cour). Chaque élément du paysage traditionnel tenait donc un rôle
essentiel pour le bon fonctionnement de ces exploitations. Aujourd’hui, probus, centum qui
perficit
les méthodes d’élevages et de cultures ont évolué et les besoins des
agriculteurs aussi. Les éléments devenus inutiles ont été supprimés
Excludat iurgia fini
et le paysage s’en trouve complètement modifié. Néanmoins, on
“Est vetus atque
commence à prendre du recul sur les grandes interventions effectuées probus, centum qui
perficit
au cours de ces dernières années et à estimer les nuisances qu’elles
ont pu engendrer.
Excludat iurgia fini
Ci-dessus, un modèle de ferme traditionnelle. (notons qu’il s’agit d’une
exploitation richepar le nombre et la taille de ses bâtiments).
La plupart des arbres qui encadraient autrefois les bâtiments d’exploitation ont été abattus, de même que les haies
qui découpaient le paysage environnant. De ce fait, les fermes qui s’intégraient auparavant si discrètement dans un
paysage boisé et vallonné apparaissent maintenant comme des masses bâties qui s’érigent brutalement au milieu
d’un vaste paysage dénudé. Les exploitations agricoles ont également été fortement transformées par l’implantation
de bâtiments industriels destinés à répondre aux nouveaux besoins. Ceux-ci sont généralement très imposants par
leur taille mais aussi, fortement mis en avant par leur implantation et par leurs matériaux qui contrastent nettement
avec le cadre naturel (tôles peintes ou galvanisée, bacs aciers,…).
Ces interventions n’ont pas pour seule incidence de faire disparaître un paysage qui constituait un patrimoine de
grande qualité, aussi bien par son esthétique que par son rôle de témoin d’un mode de vie passé. Elles engendrent
également diverses nuisances au sein des exploitations. Ainsi, les bâtiments industriels implantés trop près des
bâtiments d’habitation ne nuisent pas uniquement à la qualité architecturale du tissu ancien. Ils portent également
atteinte à la qualité de vie des habitants (le bruit et la dégradation du sol dus aux déplacements des machines
agricoles). De même, la disparition des haies et des arbres autour des fermes ouvre celles-ci aux vents dominants qui
balayent les cours et les champs avec force puisqu’il n’existe plus d’obstacle pour les freiner.
Certains agriculteurs ont résolu le problème de l’intégration des bâtiments industriels en créant deux cours (une cour
privée, traitée comme un espace «noble» et accueillant, à partir de laquelle on accède à la maison d’habitation et
une cour retirée de l’entrée et des lieux de vie, réservée aux activités professionnelles). Les bâtiments industriels
peuvent également s’intégrer dans le paysage de façon beaucoup plus harmonieuse en étant doté d’un aménagement
paysager et d’une enveloppe aux formes et aux matériaux plus neutres (bardage bois par exemple).
Certains ont également commencé à restituer des haies composées d’essences locales aux abords de leurs fermes
afin de se protéger du vent et de s’entourer d’un cadre végétal plus agréable.
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit meliora dies,
ut vina,“Est vetus
atque probus,“Est
vetus atque probus,
centum qui perficit
annos.” perficit
annos.” Si vina,“Est
vetus atque probus,
centum meliora“Est
vetus atque probus,
centum qui perficit
meliora dies, ut
vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus
atque probus, centum
qui perficit annos.”
perficit annos.” Si
vina,“Est vetus atque
probus, centum
meliora
Le bâtiment en pan de bois (à gauche) à été conçu avec les arbres des forêts avoisinantes. Le remplissage
en brique (ou plutôt demi-briques), entre les éléments de bois, n’est certainement pas d’origine. Il a sans
doute été réalisé pour remplacer un remplissage en torchis trop dégradé. Les briques ont effectivement pour
avantage d’être plus résistantes aux intempéries que le torchis friable et donc facilement dégradable. Elles
aussi sont produites à partir de matières premières locales.
Le soubassement de ce bâtiment, sur lequel repose la structure en bois, se compose de dés de silex et
d’un remplissage en moellons de Roussard. Les bâtiments entièrement maçonnés (à droite) sont, eux aussi,
réalisés à partir de matériaux locaux. Les chaînages d’angle, les corniches, les encadrements et meneaux de
baies, bien visibles grâce à leur couleur brune, se composent de blocs de Roussard taillés (provenant des
environs de Mondoubleau). Les murs sont constitués d’un assemblage de moellons recouvert d’un enduit à
base de chaux et de sable de la région non lavé, d’où cette couleur jaune typique de la région
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus, centum qui perficit
meliora dies, ut vina,“Est vetus atque probus,“Est
vetus atque probus, c
vina,“Est vetus atque probus, centum meliora“
Est vetus atque probus, centum qui perficit
meliora dies, ut vina,“Est vetus atque probus,“Est
vetus atque probus, c vina,“Est vetus atque
probus, centum meliora
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit meliora
dies, ut vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus atque
probus, c
Le manoir d’Alleray est un
exemple particulièrement
représentatif de l’architecture vernaculaire du Perche. On y
retrouve, à travers ses différents corps de bâtiments, les modes de construction et matériaux employés au cours
des siècles derniers, dans la région.
L’ensemble est couvert de petites tuiles de pays provenant des tuileries-briqueteries qui existaient autrefois dans
les environs. (Rapellons que Souday et ses nombreuses briqueteries ne sont qu’à quelques kilomètres de là et
que le sol de la région est riche en argile). On distingue ici deux formes de toits. La première, sur le bâtiment en
pan de bois (à gauche), est très répandue. On la retrouve sur la plupart des bâtiments traditionnels du Perche,
que ce soient des bâtiments de bourgs ou des bâtiments agricoles. La seconde forme, plus pointue, est propre
aux manoirs et aux châteaux et donc beaucoup moins courante.
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus, centum qui perficit
meliora dies, ut vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus atque probus, c vina,“Est
vetus atque probus, centum meliora
Est vetus atque probus, centum qui perficit
meliora dies, ut vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus atque probus, c vina,“Est
vetus atque probus, centum meliora
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus, centum qui perficit
meliora dies, ut vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus atque probus, c vina,“Est
vetus atque probus, centum
Est vetus atque probus, centum qui perficit
meliora dies, ut vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus atque probus, c vina,“Est
vetus atque probus, centum meliora
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus, centum qui perficit meliora dies, ut
vina,“Est vetus atque probus,“Est vetus atque probus, c vina,“Est
vetus atque probus, centum meliora
Est vetus atque probus, centum qui perficit meliora dies, ut
vina,“Est vetus atque probus,“Est vetus atque probus, c vina,“Est
vetus atque probus, centum meliora
Lunay et La Fontenelle deux villages respectivement implantés au sud et au nord du Perche.
Ci-contre, le bourg de La Fontenelle et ci-dessous, les abords de Lunay.
Dans le village les maisons s’organisent autour d’un espace commun qui se présente comme un espace
clos de murs (façades) et très organisé (la place centrale, les voies qui l’encadrent et la répartition du
bâti autour des espaces publics). Les maisons les plus modeste s ne comportent qu’un rez de chaussé
surmonté d’un comble avec parfois une lucarne. La cour commune centrale s’est au fil des ans organisé
avec l’apparition de la voiture sans perdre toutefois l’ambiance rurale que leur procurent les maisons.
En arrière du bourg la nature domine. La transition entre l’un et l’autre se fait à travers les vergers et les
jardins potagers qui bordent l’arrière des habitations périphériques. Les murs de clôtures assurent une
liaison entre les façades arrières et les haies du bocage. La végétation structurée des jardins assure,
quant à elle, le relais entre les rues et les espaces naturels qui s’étendent autour du village.
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit meliora
dies, ut vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus atque
probus, c vina,“Est vetus atque
probus, centum meliora
Est vetus atque probus, centum
qui perficit meliora dies, ut
vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus atque
On relève trois grands modèles de répartition et d’implantation du bâti percheron : l’habitat dispersé, l’habitat
regroupé sous une forme concentrique et l’habitat regroupé sous un schéma linéaire.
L’habitat dispersé regroupe aussi bien les hameaux (particulièrement nombreux dans les paysages vallonnés au
nord du Perche) que les fermes réparties de façon éparse et homogène sur tout le territoire.
Le bâti des villages dit rayonnants ou en étoile s’organise autour d’un point central où s’érige généralement l’église
et la place principale, éléments structurant autrefois la vie du village. Les habitations se sont érigées de façon
progressive depuis les abords de ce pôle central vers l’extérieur en se répartissant autours des voies distribuant le
bourg. (Parmi les villages rayonnants, on peut citer Rahart, la ville-aux-clercs ou Droué. A VÉRIFIER)
Le bâti des villages linéaires ou villages-rues s’organise, quant à lui, le long d’une seule voie principale.
Il s’agit d’une voie de communication importante, soit par l’intensité de sa circulation, soit parce qu’elle
constitue une liaison stratégique (vers une ville de taille conséquente,
une liaison intéressante pour les échanges commerciaux…).
Les éléments fédérateurs de ces villages ne sont
pas implantés au centre d’un ensemble bâti mais
le long de cette voie principale. Le bâti a
néanmoins évolué autour d’eux, selon le
même principe que celui des villages
en étoile, c’est à dire, depuis leurs
proches abords jusque vers
l’extérieur. (Parmi les villages
linéaires, on peut citer
Ruan-sur-Egyvonne,
Saint Marc du cor ou
La Fontennelle. A
VÉRIFIER)
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit meliora
dies, ut vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus atque
probus, c vina,“Est vetus atque
probus, centum meliora
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit meliora
dies, ut vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus atque
probus, c vina,“Est vetus atque
probus, centum meliora
s atque probus, centum
meliora“Est vetus atque
probus, centum qui perficit
meliora dies, ut vina,“Est vetus
atque probus,“Est vetus atque
probus, c vina,“Est vetus atque
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit meliora
dies, ut vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus atque
probus, c vina,“Est vetus atque
probus, centum meliora
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit meliora
dies, ut vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus atque
probus, c vina,“Est vetus atque
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit meliora
dies, ut vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus atque
probus, c vina,“Est vetus atque
probus, centum meliora
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus, centum
qui perficit meliora dies, ut
vina,“Est vetus atque probus,“Est
vetus atque probus, c vina,“Est
vetus atque probus, centum
Autour d’ Epuisay, sur les plateaux, les paysages se transforment profondément sous la pression des fortes
mutations agricoles. L’élevage et la polyculture ont progressivement fait la place à une culture céréalière
supprimant le maillage bocager. Seuls les secteurs au relief le plus accentué résistent encore à ce déboisement
intensif, mais pour combien de temps encore ? Que restera-t-il de ces paysages pittoresques dans quelques
années si l’on continue dans cette voie? Quelles vont être les conséquences de cette pratique sur le patrimoine
naturel de cette région mais aussi sur le sol, sur la faune, la flore et sur la qualité du cadre de vie des habitants?
Ci-dessous, le village d’Epuisay avec son éolienne, érigée en 1912 pour des raisons sanitaires dans le cadre
des travaux d’adduction d’eau dans la commune. Aujourd’hui classée monument historique, l’éolienne d’Epuisay
constitue le principal signe caractéristique de la commune.
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit meliora
dies, ut vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus atque
probus, c vina,“Est vetus atque
probus, centum meliora
s atque probus, centum
melioravetus atque probus,“Est
vetus atque probus, c vina,“Est
vetus atque probus, centum
meliora
s atque probus, centum
meliorameliora
vetus atque probus,“Est vetus
atque probus, c vina,“Est vetus
atque probus, centum meliora
s atque probus, centum
Le paysage qui s’étend autour de
Fortan et de Lunay se présente
comme un intermédiaire entre les
collines boisées du nord du perche
et le paysage plat et très ouvert
qui s’étend entre Epuisay, Danzé
et La Chapelle vicomtesse. Dans
cette région, le relief est légèrement
vallonné et les massifs boisés sont
clairsemés. Dans les secteurs les
moins touchés par la déforestation,
le bâti se fond dans un écran
végétal, s’intégrant ainsi de façon
très discrète au cadre naturel
environnant.
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit meliora
dies, ut vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus atque
probus, c vina,“Est vetus atque
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit meliora
dies, ut vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus atque
probus, c vina,“Est vetus atque
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit meliora
dies, ut vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus atque
probus, c vina,“Est vetus atque
Le bâti de cette région témoigne de
la proximité de la vallée du Loir par
son architecture en pierre calcaire.
On est loin, de l’architecture trapue,
aux teintes chaudes que l’on trouve
au nord et à l’est
du Perche. Ici, les
bâtiments
offrent des
façades
blanches et
lisses. Les
blocs de
calcaire
taillés et
assemblés de
façon très
régulière
donnent aux
bâtiments un
aspect plus lisse et
un caractère plus
rigoureux que les
bâtiments de
moellons.
La ferme construite à mi pente s’organise autour
d’un cour qui permet de surveiller le bétail depuis
la maison. L’écurie et l’étable sont le signe d’une
région de culture et d’élevage.
La mare, souvent un trou fait lors de
l’extraction de l’argile qui s’est rempli d’eau,
a une grande importance pour le bétail
qui peut s’y désaltérer.
Les maisons étaient toujours
construites avec les matériaux
locaux ramassé sur place
bâtiments. Elle sont
constituées par
juxtaposition de volumes
simples décroissant
selon leur usage maison,
remise etc.
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit annos.” Si
meliora dies,
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit annos.” Si
meliora dies, ut
vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus
atque probus, centum
qui perficit annos.” Si
meliora
vina,“Est vetus atque
probus,“Est vetus
atque probus, centum
qui perficit annos.”
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit annos.” Si
meliora dies,
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit annos.” Si
meliora dies,
La juxtaposition de
construction différente en
moellons ou en pan de
bois, raconte l’histoire
des activité agricole ou les
bâtiments n’étaient pas démolies. L’ensemble de la
ferme avec son logis, son écurie et son étable, sa
grange, sa remise ses hangars et son tas d bois,
son four a pain, fait le charme typique de la ferme
percheronne.
Les espaces extérieur s s’organise autour de la
cour avec la mare, le potager, le verger . le chemin
d’accès
Les portes et les fenêtres par leur disposition et leur
proportion sont caractéristique du perche. La porte
extérieure constitue souvent le seul décor de la
maison avec ses encadrements en pierre taillé de
roussard ou de brique
“Est vetus atque probus,
centum qui perficit annos.” Si
meliora dies,
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit
Excludat iurgia fini
“Est vetus atque
probus, centum qui
perficit
Excludat iurgia fini
Téléchargement