Coopération pour le développement 2012 © oeCd 2012
États-Unis
en 2010 (hors frais administratifs et
coopération technique
Aide non liée
69%
Aide liée
31%
les objectifs des Conventions de Rio,
2007-2010
Biodiversité Désertication
Atténuation du changement climatique
Adaptation au changement climatique
Note : Pour les Etats-Unis, il conviendrait d’apporter
des modications au système de notication des don-
nées nancières an que ce pays puisse communiquer
des données liées aux marqueurs ; par conséquent,
certaines données sont encore à déterminer (a.d.).
Cependant, voir le rapport des Etats-Unis sur le nance-
ment rapide qui comprend 1.6 milliard USD d’aide en
faveur de l’adaptation au changement climatique et de
l’atténuation de ses effets sous forme de dons alloués au
titre de l’exercice 2010 : www.state.gov/faststartnance.
0
100
200
300
400
500
600
700
Millions USD
2007 2008 2010
2009
No graph available for the US :
In the case of the États-Unis, the gender marker for
2009 was assigned based on a text search through
project descriptions (using terms such as “girl” or
“woman”); resulting data on gender equality-focused
aid is not comparable with those reported by other
donors. The États-Unis is implementing an improved
data collection procedure for the gender marker and
will resume reporting for 2011 ows.
En 2010, l’aide-pays programmable (APP) a
représenté 58 % de l’APD bilatérale brute, soit
un pourcentage supérieur à la moyenne du
CAD (57 %). Les États-Unis n’ont pas fourni
de soutien budgétaire général en 2010, mais
ils ont alloué, avant cette année-là, quelques
centaines de millions de dollars US chaque
année au titre du soutien budgétaire général.
Orientation vers les pays
prioritaires et les PMA
Les États-Unis mettent en œuvre des
programmes de coopération pour le déve-
loppement avec quelque 140 pays en
développement. Encore récemment, ils
n’avaient pas resserré la concentration
géographique de leur aide, mais l’Adminis-
tration américaine prend actuellement des
mesures pour centrer la coopération pour
le développement sur un plus petit nombre
de partenaires. Cinquante deux pour cent
de l’aide allouée par les États-Unis vont à
ses 20 premiers bénéciaires. Étant donné la
taille de leur programme, les États-Unis ont
« des relations signicatives » avec 105 pays
; autrement dit, les États-Unis fournissent à
ces pays davantage que leur part de l’APP
mondiale et/ou comptent parmi les princi-
paux donneurs qui sont ensemble à l’origine
de 90 % de l’APP à ces pays. Les États-Unis
ont toutefois également des relations « non
signicatives » avec 23 pays.
Les États-Unis allouent une part croissante
de leur APD aux PMA, cette part étant
passée de 24 % en 2007 à 34 % en 2010.
Cette progression reète la volonté qu’ont
les États-Unis de consacrer une plus forte
proportion de leur aide aux pays les plus
démunis et les plus fragiles. Les États-Unis
ont ainsi doublé leur aide à l’Afrique subsaha-
rienne depuis 2005.
Trente et un pour cent de l’APD des États-
Unis est encore liée ou partiellement déliée.
Si ce pourcentage est inférieur à celui enre-
gistré en 2006 (37 %), il demeure supérieur à
celui de 2008 (25 %).
Les États-Unis, qui bénécient du ferme
soutien de la sphère politique, renouvellent
leurs efforts pour intégrer les considérations
relatives à l’égalité des sexes dans leur pro-
gramme d’aide. Des progrès commencent
à être décelables, cette dimension étant
systématiquement prise en compte dans le
cadre des récentes initiatives présidentielles
de sécurité alimentaire et de santé. Dans le
cas des États-Unis, le marqueur de l’égalité
homme-femme a été déterminé pour 2009
au moyen d’une recherche textuelle dans
les descriptions des projets (en utilisant des
termes tels que « lle » ou « femme ») ; les
données qui en résultent concernant l’aide
ciblée sur l’égalité des sexes ne sont pas
comparables avec celles fournies par d’autres
donneurs. Les États-Unis ayant entrepris de
mettre en œuvre une procédure améliorée de
collecte des données pour le marqueur de
l’égalité homme-femme, ils reprendront leurs
notications pour les apports de 2011.
climatique une composante importante de
l’aide extérieure des États-Unis. Toutefois,
contrairement à d’autres préoccupations
d’environnement, les questions liées au
changement climatique ne sont pas bien inté-
grées dans la coopération américaine pour le
développement, aucune règle claire n’exis-
tant en la matière. Les apports d’APD notiés
concernant la biodiversité et l’atténuation du
changement climatique ont considérable-
ment augmenté en 2010 pour atteindre 255
millions USD (biodiversité) et 636 millions
USD (atténuation du changement climatique)
après s’être établis, en moyenne, à quelque
209.80 millions USD et 58.54 millions USD
respectivement entre 2007 et 2009.
Financement du développement
Les ux de capitaux publics se composent
pour l’essentiel d’apports d’aide publique au
développement. Les autres apports (apports
nets sous la forme de prises de participation
et d’autres actifs bilatéraux) ont été néga-
tifs jusqu’en 2009 et sont presque nuls en
2010 (5 millions USD). Les dons privés nets
accusent une forte progression puisqu’ils
sont passés de 12.16 milliards USD en 2007
à 22.79 milliards USD en 2010, tandis que le
volume des apports nets du secteur privé aux
conditions du marché connaît une évolution
plus incertaine en raison de la crise nan-
cière mondiale. Ces apports sont tombés
de 98 milliards USD à un montant négatif de
29 milliards USD entre 2007 et 2008, avant
d’atteindre 69 milliards USD en 2009 et 161
milliards USD en 2010 – par suite du déve-
loppement considérable des investissements
bilatéraux de portefeuille.
en 2010
Aide-pays
programmable
58%
Aide humanitaire
et alimentaire
20%
Allégement de la dette
1%
Dépenses encourues
dans les pays donneurs
10%
Aide non ventilée et non
programmable par pays
11%
climatique
Le changement climatique est devenu une
préoccupation essentielle dans la politique
américaine de développement, par souci à la
fois de la sécurité et de la durabilité. L’Initiative
Global Climate Change du Président fait de
l’action dans le domaine du changement