Introduction `ala
micro´economie
Aide m´emoire - 2007/2008
Yves Kuhry
1 Introduction
Ce document propose une synth`ese des chapitres sur
le consommateur et le producteur (concurrence et
monopole). Il compl`ete le polycopi´e du cours, qui reste
la r´ef´erence. L’´equilibre g´en´eral n’est pas trait´eici.
2 Offre, demande et surplus
Le march´ed’un bien est le lieu th´eorique o`us´echange
ce bien. Le prix auquel le bien est ´echang´er´esulte de
la confrontation de l’offre S(p)etdelademandeD(p),
toutes deux fonction du prix du bien. Un march´eest
parfaitement concurrentiel si les conditions suivantes
sont v´erifi´ees :
Homog´en´eit´e: mˆeme produit vendu par tous les
offreurs
Atomicit´e : grand nombre d’acheteurs et de
vendeurs (influence individuelle n´egligeable)
Libre entr´ee : tout agent qui souhaite entrer ou
sortir du march´e peut le faire sans subir de coˆuts
Transparence : tous les prix pratiqu´es par tous
les vendeurs peuvent ˆetre connus avec certitude
Sous ces hypoth`eses, les agents sont preneurs de
prix.
LoideloreetdelademandeSi le prix est tel que
S(p)>D(p)(resp. <), alors le prix va baisser (resp.
augmenter) jusqu’`a l’obtention de l’´equilibre entre of-
fre et demande. Les agents ´etant preneurs de prix, la
th´eorie introduit un agent fictif, le commissaire priseur
walrasien charg´e de modifier les prix conform´ement `a
la loi de l’offre et de la demande.
Notion de Surplus
Surplus des
producteurs
Surplus des
consommateurs
´
Equilibre
du march´e
S(P)
D(P)
P
Q
P
Q
Chaque demandeur et chaque offreur a un prix de
eserve, respectivement le prix maximal auquel il est
prˆet `a acheter et le prix minimal auquel il est prˆet
`a vendre. Le surplus est d´efini, pour un acheteur,
comme la diff´erence entre son prix de r´eserve et le
prix effectif et, pour un vendeur, comme la diff´erence
entre le prix effectif et son prix de r´eserve. Le sur-
plus des consommateurs (resp. producteurs) est d´efini
comme la somme des surplus de chaque acheteur (resp.
vendeur) individuel.
eom´etriquement, le surplus des consommateurs
est l’aire sous la courbe de demande et au dessus du
prix. Celui du producteur est l’aire au dessus de l’offre
sous le prix.
L’inerˆet de la notion de surplus est d’´evaluer
l’impact de certaines d´ecisions (taxation, tarification
...) sur le bien-ˆetre des agents ´economiques.
3 le consommateur
3.1 L’ensemble de consommation et la
contrainte de budget
Ensemble de consommation : ensemble Xdes
paniers de biens sur lesquels peuvent porter
les choix du consommateur. On suppose
en´eralement XRL
+pour simplifier.
Ensemble de budget : ensemble des paniers at-
teignables ´etant donn´es les prix et le revenu du
consommateur
B(p,R)=xX, pxR
3.2 Les pr´ef´erences
Elles sont d´ecrites par une relation
compl`ete : xyou yx
reflexive : xx
transitive : si xyet yz,alorsxz
On suppose de plus g´en´eralement
monotonicit´e: jepr´ef`ere les paniers qui compor-
tent plus de biens
convexit´e: jepr´ef`ere les paniers moyens aux
paniers extrˆemes
continuit´e: hypoth`ese technique pour assurer
que les pr´ef´erences peuvent ˆetre repr´esent´ees par
une fonction d’utilit´econtinue.
Sous les hypoth`eses standard, les pr´ef´erences peu-
vent ˆetre repr´esent´ees par une fonction d’utilit´eU:
XRtelle que U(x)U(vy)sietseulementsi
xy. Cette fonction est continue et croissante. Les
courbes de niveau de la fonction d’utilit´esontappel´ees
courbes dindiff´erences et repr´esentent les paniers en-
tre lesquels le consommateur est indiff´erent.
3.3 La demande du consommateur
Objectif du consommateur : maximiser son utilit´e
´etant donn´ee la contrainte de budget
F(p,R)xarg max
xB(p,R)
U(x)
La solution `a ce programme d´efinit les demandes
optimales pour chaque bien de l’´economie en fonction
des prix et du revenu de l’agent.
´
Evolution de la demande avec le revenu
Une augmentation du revenu se traduit par un
eplacement parall`ele de la contrainte de budget
(eserrement de la contrainte)
Sentier d’expansion du revenu :repr´esentation
des points optimaux dans le rep`ere X1,X
2,
quand le revenu varie entre 0 et +
x1
x2
Courbes d’Engel :repr´esentation pour chaque
bien de la demande en fonction du revenu
´
Evolution de la demande avec les prix
Uneaugmentationduprixdubienientraˆıne un
eplacement vers l’origine du point d’intersection en-
tre la fronti`ere de l’ensemble de budget et l’axe xi.
Sentier d’expansion du prix du bien i:
repr´esentation des points optimaux dans le
rep`ere X1,X
2, quand le prix du bien ivarie entre
0et+
Courbes de demande :repr´esentation pour
chaque bien de la demande en fonction du prix
de ce bien
Effet substitution et effet revenu (cas `adeuxbiens)
Lorsque le prix du bien 1 augmente (raisonnement
sym´etrique s’il diminue)
la pente de la droite de budget (p1/p2)est
modifi´ee. En vendant du bien 1 sur le march´e, je
pourrai obtenir une quantit´eplus´elev´ee de bien
2. Je vais donc pr´ef´erer le bien 2 qui devient
relativement moins cher (effet de substitution).
Bien qu’il n’existe pas une d´efinition formelle
du pouvoir d’achat, je peux consier´er que mon
pouvoir d’achat diminue car
Je ne peux plus consommer le panier que
j’avais choisi avant augmentation des prix
Je ne peux plus atteindre le niveau d’utilit´e
Cette baisse de pouvoir d’achat va se traduire
par une baisse de la consommation des deux
biens appel´e effet-revenu. Cette d´enomination
quelque peu incorrecte (effet pouvoir d’achat
serait plus adapt´e) refl`ete le fait que cet effet se
traduit par un d´eplacement parall`ele de la droite
de budget
L’effet total et la somme de l’effet substitution
et de l’effet revenu.
Effet de substitution chez Slutsky et Hicks
Slutsky : Rotation de la droite de budget au-
tour de l’optimum initial de sorte `are´eter le
nouveau rapport de prix : mon pouvoir d’achat
n’a pas chang´e car je peux toujours acheter le
eme panier qu’avant.
Hicks : On fait ”glisser” la droite de budget le
long de la courbe d’indiff´erence initiale jusqu’`a
ce que sa pente soit ´egale au nouveau rapport
de prix : mon pouvoir d’achat n’a pas chang´e
car je peux toujours atteindre le mˆeme niveau
de satisfaction qu’avant.
ER ES
ES
X1
X2
1
2
3
ER
typologie des biens de consommation
Un bien est dit :
normal si sa consommation augmente avec le
revenu. Il sera de plus :
Un bien de luxe si l’augmentation de con-
sommation est plus que proportionnelle `a
celle du revenu
Un bien ecessaire si l’augmentation de
consommation est moins que proportion-
nelle `a celle du revenu
inf´erieur si sa consommation diminue avec le
revenu
ordinaire si sa consommation diminue avec son
propre prix
Giffen si sa consommation augmente avec son
propre prix
Exemples types
Fonction de Cobb-Douglas : U(x1,x
2)=xα
1xβ
2
x1=α
α+β
R
p1
x2=β
α+β
R
p2
La demande pour un bien ne d´epend pas
du prix des autres biens
Compensation exacte des effets de substi-
tution et de revenu
sentier d’expansion du revenu et
courbes d’Engel lin´eaires (pr´ef´erences ho-
moth´etiques)
Biens parfaitement substituables
TMS constant les courbes d’indiff´erence sont
des droites. Pour accepter de renoncer `a une
unit´edebien1,jexigeraitoujourslamˆeme
quantit´edebien2.
Si la pente de la droite de budget est
diff´erente de celle des CI, solution en coin
Si mˆeme pente, infinit´e de solutions
Biens parfaitement compl´ementaires
Biens consomm´es en proportions fixes (ex: mon-
tures et verres de lunettes).
U(x1,x
2)=min(ax1,bx
2)
Courbes d’indiff´erence : union d’une demi-
droite horizontale et d’une demi-droite verticale.
L’optimum est n´ecessairement sur le coin d’une
courbe d’indiff´erence (absence de gaspillage).
4 Technologie de production
L’entreprise, du point de vue de la micro´economie,
consiste en une boˆıte noire dans laquelle entrent des
inputs (ou intrants) et dont sortent des outputs (bi-
ens produits). La fonction de production ecrit pour
chaque niveau d’inputs donn´e, la quantit´e d’output
que l’entreprise peut produire en utilisant au mieux
les inputs disponibles. On suppose pour simplifier que
chaque entreprise produit un seul type d’output en
quantit´ey`apartirdequantit´es Kde capital et Lde
travail.
y=F(K, L)
Lorsqu’il n’y a que deux inputs, la fonction de
production peut ˆetre repr´esent´ee par ses courbes de
niveaux (isoquantes). La pente de l’isoquante en un
point est appel´etaux marginal de substitution tech-
nique (TMST) et mesure les la mani`ere dont les fac-
teurs peuvent ˆetre recombin´es pour obtenir un niveau
d’output identique.
Interpr´etation : Si on a, par exemple :
TMST
K/L =F
L
FK=2
cela signifie qu’il faut acheter deux machines
suppl´ementaires pour pouvoir renoncer `a une unit´ede
travail sans affecter le niveau de production.
La fonction de production est croissante. Plus
j’utilise d’inputs, plus je peux produire de biens
(et services)
Productivit´emarginale(Pm):pourun fac-
teur donn´e, mesure le surcroˆıt de produc-
tion qui d´ecoule de l’utilisation d’une unit´e
suppl´ementaire de facteur. D´eriv´ee par-
tielle de la fonction de production. La Pm
est d´ecroissante (au del`a d’un certain niveau
d’input)
Productivit´e moyenne PM: rapport de la pro-
duction totale `alaquantit´e d’input utilis´ee
Rendements d’´echelle (RE) : concernent les vari-
ations simultan´ees de tous les facteurs.
Soit λ>1unr´eel
RE croissants :
F(λK, λL)F(K, L)
intuition : meilleure sp´ecialisation des
aches, synergies
RE constants :
F(λK, λL)=λF (K, L)
intuition : deux usines identiques avec le
emenombredemploy´es
RE d´ecroissants :
F(λK, λL)F(K, L)
intuition : bureaucratie
Le programme du producteur : maximisation du
profit, c’est-`a-dire de la recette totale moins la d´epense
totale en facteurs : Π = py wLrK sous contrainte
de technologie donn´ee y=F(K, L).
`
A l’optimum, le prix r´eel (i.e. rapport´eauprix
de vente) des facteurs est ´egal `aleurproductivit´e
marginale, w/p =F
L,r/p =FK.Ilend´ecoule
TMST
L/K =w/r.
Interpr´etation : ´egalit´e des pentes de la droite
d’isocoˆut (wL +rK =cste) et de l’isoquante. En
achetant et vendant sur le march´e, je peux substituer
du travail au capital `a des conditions qui me permet-
tent de maintenir exactement le mˆeme niveau de pro-
duction.
L
K
TMST
K/L
Droites disocoˆut
¯
Q
L
K
ω
r
Court vs long terme : Le court terme se d´efinit
par l’existence de certains facteurs dont les quantit´es
ne peuvent ˆetre ajust´ees et sont donc prises comme
donn´ees par l’entrepreneur. `
A long terme, tous les
facteurs peuvent ˆetre ajust´es selon les besoins.
5 Fonctions de coˆuts et offre de
l’entreprise
La maximisation du profit peut ˆetre d´ecompos´ee en
deux ´etapes :
1. Minimisation de la d´epense sous contrainte d’un
niveau de production. On obtient la fonction de
coˆut total (CT).
CT(Q)=min
K,L ωL +rK
s.c.F(K, L)=Q
Comme pr´ec´edemment, `a l’optimum
TMST
L/K =w/r.
2. Maximisation du profit
Q=argmax
QPQCT(Q)(1)
coˆut total (CT): Fonction croissante. Elle croˆıt
`a taux croissant lorsque le niveau de production
est ´elev´e. Pour des niveaux faibles la eriv´ee
seconde peut ˆetre n´egative. `
A court terme, il
se d´ecompose en coˆut fixe (CF)etcoˆut variable
(CV ). CF correspond `atouteslesd´epenses en-
gendr´ees par les facteurs dont le stock ne peut
ˆetre ajust´e`a court terme.
coˆut moyen (CM):G´en´eralement repr´esent´epar
une courbe en U. `
Alongtermelorsquelecoˆut
moyen est d´ecroissant (resp. croissant) avec la
production, on dit qu’il y a des ´economies (resp.
es´economies) d’´echelle
coˆut variable moyen (CVM):G´en´eralement une
courbe en U. Elle se situe sous de la courbe de
coˆut moyen.
coˆut marginal (Cm):G´en´eralement une courbe
en U. Mˆeme ordonn´ee `a l’origine que CVM.
Coupe CMet CVMen leur minimum.
La condition du premier ordre associ´ee au pro-
gramme (1) s’´ecrit P=Cm(Q). La condition du sec-
ond ordre impose C
m>0.
Interpr´etation : Si le prix est sup´erieur au coˆut
marginal, en produisant une unit´edeplus,jevais
pouvoir la vendre plus cher que ce qu’elle m’a coˆut´e.
J’ai donc int´erˆet `a augmenter ma production (raison-
nement sym´etrique si P<C
m).
seuil de rentabilit´e:P0MinCM. Pour tout
prix sup´erieur `aP0,jefaisunprotpositif
seuil de fermeture :P1MinCVM. Pour tout
prix sup´erieur `aP0, mon profit est suerieur
`a celui obtenu avec une production nulle Π >
CF.
Fonction d’offre :S(P)d´efinie par
S(P)=0siP<seuil de fermeture
Q=S(P)solutiondeP=Cm(Q), avec
Cm>0, sinon
`
Alongterme,lacourbedeCT (resp. CM)est
obtenue comme l’enveloppe inf´erieure des courbes de
court terme. La fonction de coˆut marginal de long
terme est moins pentue que les courbes de court terme
et coupe le coˆut moyen de long terme en son minimum.
Autrement dit, l’offre de long terme est plus ´elastique.
6 Le monopole
Une entreprise est en situation de monopole s’il
n’existe pas de concurrent offrant un substitut proche.
De ce fait, toute la demande s’adresse `a cette seule en-
treprise. Les clients sont captifs puisqu’ils ne peuvent
se tourner vers la concurrenec en cas de hausse des
prix.
Raisons d’existence de monopole
´
Economies d’´echelle :silecoˆut moyen est
ecroissant pour de hauts niveaux de produc-
tion, il peut ˆetre plus rentable d’assurer la pro-
duction par une seule entreprise (monopole na-
turel)
Barri`eres `a l’entr´ee (brevets, contrˆole d’une
ressource rare, effets de r´eseau ...)
Monopoles institutionnels
Maximisation du profit
Diff´erence avec la concurrence parfaite (CP) :
l’entrepreneur tient compte de l’effet d’une variation
de la quantit´e produite sur le prix auquel elle pourra
´ecouler sa production, P(Q) (demande inverse)
max
QP(Q)QCT(Q)
`
A l’optimum, Recette marginale (Rm)=Cout
marginal
Rm=P(Q)+P(Q)Q=Cm(Q)
Q
P
RM=P(Q)
Rm
Cm
PM
QM
2) PM=P(QM)
1) Rm=CmQM
Rmcompos´ee de deux termes :
P(Q) : recette augmente proportionnellement
au nombre d’unit´es vendues
P(Q)Q: il faut baisser le prix pour ´ecouler la
quantit´e suppl´ementaire baisse de la recette
oledel´elasticit´e de la demande
Rm=P(Q)1+ 1
εd
Plus la demande est ´elastique, plus le terme en-
tre crochet proche de 1, i.e. plus le prix pratiqu´ese
rapproche du coˆut marginal.
Indice de Lerner
mesure le pouvoir de monopole
LPCm
P=1
ε
Inefficacit´e du monopole
L’optimum du monopoleur n’est pas ecace au
sens de Pareto, car il possible d’augmenter simul-
tan´ement la satisfaction du monopoleur et du consom-
mateur. Pour ce faire, il suffit de produire une unit´e
de plus `aunprixcomprisentreP(QM+ 1) (augmen-
tation du surplus des consommateurs) et Cm(Q+1)
(hausse du surplus du producteur).
L’ampleur de l’inefficacit´e est mesur´ee par la
charge morte du monopole, efinie comme la
diff´erence entre les surplus sociaux lorsque la produc-
tion est assur´ee par un marce concurrentiel et par un
monopole.
Surplus
du monopole
Surplus des
consommateurs
Surplus global
concurrence parfaite
Charge morte
du monopole
Q
P
RM=P(Q)
Rm
PM
Cm
QMQC
PC
Discrimination
Si les diff´erentes unit´es produites par le monopole
peuvent ˆetre vendues `a des prix diff´erents, on parle de
monopole discriminant.
Discrimination au premier degr´e:le
monopoleur charge `a chaque client son prix
de r´eserve, captant ainsi la globalit´e du surplus.
Il a int´erˆet `a produire tant que PCm
Discrimination au deuxi`eme degr´e: Le prix uni-
taire charg´e`a un client diff`ere selon la quantit´e
achet´ee par ce client.
Discrimination au troisi`eme degr´e:Dansla
ealit´e, il n’est pas possible de connaˆıtre le prix
de r´eserve de l’ensemble des clients potentiels.
On peut n´eanmoins d´ecouper la population en
groupes homog`enes tels que l’´elasticit´edelade-
mande diff`ere d’un groupe `a l’autre ; le prix pra-
tiqu´e sera alors fonction du groupe consid´er´e(ex:
actifs vs inactifs).
egulation du monopole
Un monopole peut ˆetre souhaitable du point de
vue du r´egulateur (´economies d’´echelle, secteurs
strat´egiques,...)
Un monopole fixant librement prix et quantit´es
aboutit `a une allocation inefficace (prix ´elev´es,
rationnement)
Sans remettre en cause le monopole, le
egulateur peut lui imposer sa politique de tari-
fication :
Tarication au coˆut marginal : retrouver
le surplus social qui serait obtenu si le bien
´etait produit sur un marce concurrentiel.
Probl`eme : en cas d’´economies d’´echelles
importantes avec un coˆut moyen important
par rapport aux coˆuts marginaux, cela peut
esulter en des pertes pour le monopole.
Tarication au coˆut moyen :Pour´eviter
au monopoles de faire des profits n´egatifs,
on impose la nullit´e des profits en fixant
le prix ´egal au coˆut moyen. Situation car-
act´eris´ee par une perte de surplus par rap-
port `a la tarification au Cm,maievite le
risque de profits n´egatifs. C’est la solution
en´eralement retenue dans la pratique.
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