HDA: LES MONUMENTS AUX MORTS 1914-1918 En quoi les monuments aux morts peuvent-ils être des outils de propagande? Monument aux morts de la ville d'Aubrac Monument aux morts de la ville d'Orchies Observer ces photographies avec la méthode vue en classe. Décrire ces photographies. Quels aspects de la guerre montrent-elles le plus selon vous? ________________________________________________________________________________ ________________________________________________________________________________ ________________________________________________________________________________ Monument aux morts de Péronne (80) Monument aux morts de Clamart. Même travail. ________________________________________________________________________________ ________________________________________________________________________________ ________________________________________________________________________________ ________________________________________________________________________________ BILAN: ________________________________________________________________________ Affiche de propagande américaine Affiche de propagande allemande Affiche de propagande bolcheviks Affiche de propagande japonaise Affiche de propagande nazie Affiche de propagande stalinienne Affiche de propagande STO Cinéma campeffiche Le S.T.O. Quatre " Aktions Sauckel ", c'est-à-dire quatre plans de réquisition de main-d'oeuvre sont successivement mis en service. La première " Aktion Sauckel " est mise en place par la loi du 4 septembre 1942 sur l'orientation de la main-d'oeuvre. Elle prévoit le recensement de tous les hommes de 18 à 50 ans et des femmes de 21 à 35 ans, "pour effectuer tous travaux que le Gouvernement jugera utiles dans l'intérêt supérieur de la nation". En fait, elle est l'instrument indispensable à l'organisation des réquisitions : chaque travailleur est "trié" selon son âge, son statut familial et surtout ses compétences professionnelles. Le monde de la métallurgie et de la sidérurgie sont directement visés par ce premier plan. En janvier 1943, Sauckel décide de la deuxième opération et réclame 500 000 travailleurs dont 250 000 destinés à l'Allemagne. Pour fournir cette main-d'oeuvre, le gouvernement français instaure par la loi du 16 février 1943 le Service Obligatoire du Travail (S.O.T.), modifié en Service du Travail Obligatoire (S.T.O.) pour une abréviation prêtant moins à la plaisanterie. Basée sur le principe du service militaire, elle autorise la réquisition de trois classes d'âge : 1940, 1941, 1942 pour une durée de deux ans. Le Secrétariat général de l'information adopte alors une politique de propagande fort discrète, conscient du caractère fortement impopulaire de ces lois. Pour témoin, la campagne de l'été 1943 incitant les ouvriers à retourner en Allemagne après leurs premières permissions. Les travailleurs mariés partis en octobre 1942 bénéficient d'une permission au bout de six mois de contrat. Beaucoup en profitent pour se cacher en France et ne pas repartir en Allemagne. A l'automne 1943, les réfractaires au S.T.O. sont si nombreux que les permissions sont suspendues. Elles reprennent finalement avec le système du cautionnement : le retour de l'ouvrier permissionnaire conditionne le congé d'un autre ouvrier resté sur place. Les services français de propagande en appellent à l'action sociale et favorisent la création des associations départementales de travailleurs français en Allemagne. Ils multiplient les manifestations, loteries et concours, comme ils l'avaient fait pour les prisonniers. Le Secrétariat général de l'information essaie - tant bien que mal - de retendre les liens distendus et redonner un semblant d'existence aux mots " Travail, Famille, Patrie " pendant que les réquisitions battent leur plein et les réfractaires au S.T.O. sont de plus en plus nombreux. Le succès de la deuxième " aktion " ne ralentit en rien les exigences allemandes. Soucieux de fournir toujours plus de bras à l'Allemagne, Pierre Laval négocie en avril 1943 la transformation de 250 000 prisonniers de guerre en travailleurs libres. En acceptant ce statut, le prisonnier de guerre perd la protection de la Convention de Genève. S'il travaille déjà pour l'Allemagne depuis 1940, il peut être par ce biais, requis dans les usines d'armement, ce qu'interdit la loi internationale. Dès le mois de juin 1943, l'Allemagne réclame encore 220 000 hommes. Pierre Laval décide de réquisitionner toute la classe 42 sans exception " pour mettre un terme à l'arbitraire et l'injustice". Devant l 'échec de cette troisième " aktion ", le ministre de l'armement Albert Speer décide - contre l'avis de Sauckelde privilégier la réquisition sur place, plutôt que l'expatriation. Les départs vers l'Allemagne sont suspendus jusqu'à la fin de l'année 43. Une quatrième " aktion " est décidée en janvier 1944 sur la fourniture de 855 000 hommes, et pour arriver à ses fins, il est décidé d'étendre les classes de réquisitions à tous les hommes de 16 à 60 ans et les femmes sans enfants de 18 à 45 ans. Elle se solde néanmoins par un échec patent. Si la propagande française reste presque muette sur toutes ces réquisitions, il n'en est pas de même du côté allemand. La Propagandastaeffel tente toujours de convaincre le quidam que le travail volontaire ou forcé ne peut être que profitable à eux et à leur famille. Les années 1943 et 1944 voit renaître une propagande largement utilisée pendant les années précédentes. Le chômage n'est plus à l'ordre du jour car maintenant la France manque de main-d'oeuvre. En revanche, le salaire avec l'aide à la famille restent des arguments valables. Au fur et à mesure que la victoire allemande devient incertaine, l'argumentaire évolue, laissant la place à l'idéologie, au combat politique plutôt qu'à l'intérêt personnel. Il s'agit maintenant de défendre un combat européen en faisant appel au patriotisme, où l'ouvrier est investi d'une mission : représenter la France en Allemagne, sous-tendue par une participation active à la collaboration franco-allemande contre le bolchevisme pour la paix. Au total, environ 650 000 travailleurs requis sont partis en Allemagne. Environ 6 à 8% y sont morts, notamment sous les bombes alliées en 1944 et surtout 1945. D'autres ont péri accidentellement, de maladie ou encore victimes de la répression nazie dans les camps de rééducation au travail " Arbeitseriehungslager " où les travailleurs étaient envoyés pour désobéissance. Dès 1945, les victimes de la guerre, prisonniers, déportés et anciens S.T.O se regroupent pour défendre leurs intérêts. [Compiègne]. La fédération des déportés du Travail joue un rôle important dans la réinsertion sociale et professionnelle des S.T.O. Elle change de nom en 1979 pour prendre le nom de Fédération Nationale des Victimes des Camps Nazis du Travail forcé [http://www.requis-deportes-STO.com]. La propagande stalinienne Lien site : http://propagandestalinienne.centerblog.net/ LA BANDE DESSINEE, UN OUTIL DE PROPAGANDE? DONALD DUCK: Après le bombardement japonais de Pearl Harbor du 7 décembre 1941, les studios Disney soutiennent l'effort de guerre. Ils font également de la propagande antifasciste et antinazie destinée aux enfants pour en développer le patriotisme. Le 1er janvier 1943, ils sortent un épisode « Donald chez les nazis » où le personnage crée par Disney s'attaque aux nazis. SUPERMAN: Superman est un personnage de fiction, un super-héros de comic de l’éditeur DC Comics et est considéré comme une icône culturelle américaine[1],[2],[3],[4]. Créé en 1932 par l’écrivain américain Jerry Siegel et l’artiste canadien Joe Shuster De 1941 à 1942, Superman est le héros d'une série de courts-métrages d'animation réalisée par les Studios Fleischer, et projetés en avant-programme dans les cinémas aux États-Unis[14]. Ces films donnaient parfois dans la propagande liée à la Seconde Guerre mondiale. Il y combat l'ennemi Japonais, mais aussi des savants fous à Metropolis. WONDER WOMAN: Wonder Woman est une super-héroïne de bande dessinée américaine créée par William Moulton Marston (sous le pseudonyme de Charles Moulton) en décembre 1941 dans All Star Comics. Elle était à l'époque l'une des premières super-héroïnes et elle est certainement encore aujourd'hui la plus célèbre d'entre elles.Marston a voulu faire de Wonder Woman un personnage féministe. Créé pendant la Seconde Guerre mondiale , le personnage a été initialement décrit la lutte contre les forces de l'Axe militaire , ainsi que d'un assortiment de vilains. La Révolution russe est l’ensemble des événements de 1917 ayant conduit en février au renversement spontané du régime tsariste de Russie, puis en octobre à l’installation préparée d’un régime « léniniste ». Largement induite par la Grande Guerre, la Révolution russe est un événement fondateur et décisif du « court XXe siècle » ouvert par l’éclatement du conflit européen en 1914 et clos en 1991 par la disparition de l’URSS. Objet de sympathies et d’immenses espoirs pour les uns (la « grande lueur à l’Est » de Jules Romains, le « charme universel d’Octobre » décrit par François Furet), objet de sévères critiques, voire de peurs et de haines viscérales pour les autres, elle reste un des faits les plus étudiés et les plus passionnément discutés de l’histoire contemporaine. Son déroulement et ses conséquences posent toujours de nombreuses questions. Les historiens sont encore partagés quant à savoir si Février impliquait nécessairement Octobre. La nature d’Octobre (révolution, coup d'État ou combinaison des deux ?), les raisons des violences de la guerre civile de 1918-1921, celles de la genèse de la dictature soviétique sont également très discutées. Le débat très ancien sur l’évolution conduisant au stalinisme des années 1930 n’a jamais été non plus définitivement tranché : filiation logique, ou bien déviation (voire trahison), par rapport aux idéaux et aux pratiques des bolcheviks de la Révolution ? Le stalinisme désigne l’idéologie et la pratique politique de Joseph Staline, puis, par extension, de ses partisans ou de ses émules, qualifiés de staliniens. Le stalinisme est caractérisé par le centralisme et l'emploi de la force, voire de la terreur, comme mode de gouvernement, accompagnés d'un culte de la personnalité organisé autour du principal dirigeant. Les régimes staliniens se caractérisent par une économie planifiée où la bureaucratie d'État constitue l'exploiteur et oppresseur unique de la population. Par extension, le terme de stalinisme et les adjectifs stalinien ou, plus rarement, staliniste sont parfois utilisés pour qualifier l'ensemble des régimes basés sur le modèle de l'URSS, ainsi que les partis politiques les soutenant. Après la déstalinisation (1956), l'Union soviétique cesse de se réclamer de Staline, mais le régime et l'ensemble des pays du bloc de l'Est continuent d'être qualifiés de staliniens par une partie de leurs adversaires et des historiens. En Europe, seule la République populaire socialiste d'Albanie s'est réclamée de la continuité stalinienne après 1956. Bases idéologiques Le stalinisme est une pratique appliquée en Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) puis dans les États du bloc de l'Est, dont la composante idéologique est caractérisée par : 1. L'organisation du Parti : Staline estime qu'aucun débat et aucune opposition ne saurait être tolérée à l'intérieur du Parti[réf. nécessaire]. Seul le secrétaire général (Staline en URSS) doit diriger le Parti[réf. nécessaire]. Par contraste, Léon Trotski défend le centralisme démocratique ; les communistes de conseils défendent une décision locale, et considèrent que « la révolution n’est pas une affaire de partis » (Otto Rühle). 2. La théorie du « socialisme dans un seul pays ». Lénine et Trotski prônaient au contraire la révolution internationale, permanente jusqu'à la victoire. 3. Staline est partisan d'un État fort et autoritaire, même si sa disparition est déclarée « prévue » au terme du processus. En attendant, l'État suspend de nombreuses libertés individuelles et collectives conquises pendant la Révolution russe, comme le droit à l'avortement, le suffrage universel pour les femmes, la liberté de presse, la liberté sexuelle (y compris l'homosexualité). 4. Au contraire de « la disparition du travail », but proclamé par Karl Marx, le stalinisme exalte le travail et le dévouement du salarié avec la doctrine du stakhanovisme. Staline abandonne la NEP (Nouvelle politique économique) entamée en 1921 et commence à re-nationaliser systématiquement les moyens de production. 5. Staline développa le nationalisme, y compris le chauvinisme et la xénophobie — ce qui était l'inverse du principe de l'internationalisme (une des bases du communisme)[réf. nécessaire]. Staline condamnait avec force « l'égalitarisme ». Il considérait que la société socialiste devait adopter des normes de distribution de la richesse différenciées suivant la « contribution » de chaque couche sociale à la société. Les conditions de vie et de travail de l'élite bureaucratique étaient nettement plus favorables que celles de la masse ouvrière. La paysannerie était la grande perdante de ces inégalités avec des conditions d'existence très fragiles et, à certaines périodes, des situations de famine. Boris Souvarine note que « le terme de stalinisme n'a jamais eu cours en Union soviétique. Forgé par les communistes opposants pour dénier à Staline la qualité de léniniste, de même qu'autrefois les menchevik avaient en premier parlé de léninisme pour contester le marxisme de Lénine, il restait clandestin avec une acception péjorative, visant l'ensemble des attitudes, des théories, des traits typiques de Staline. (...) Les communistes opposés à Staline impliquaient dans « stalinisme » la médiocrité intellectuelle et la bassesse morale du personnage. Ils ne prévoyaient pourtant pas les abominations qui allaient illustrer son despotisme et plonger leur parti dans une sorte de cauchemar ». Tout en se revendiquant officiellement du marxisme, Staline était un opportuniste qui adaptait ses idées à son but de domination (les changeant pour prendre des adversaires à contre-pied et les transformer en « traîtres », par exemple), et non un idéologue utilisant sa domination pour faire avancer des idées. Ainsi, le stalinisme « n’a pas été théorisé a priori, mais correspond davantage à des pratiques ayant pour objectif la confiscation du pouvoir par Staline ». Dans le stalinisme, affirme Boris Souvarine, « la pratique précède la théorie : il s'agit essentiellement d'un ensemble composite de pratiques dont certaines ont été après coup érigées en théories, mais la plupart restées sans formulations théoriques, voire dissimulées sous des formules contraires à la réalité. » C'est « un parti qui prolonge indéfiniment sa dictature, lequel parti se ravale au service d'une nouvelle oligarchie profiteuse dont l'idéologie illusoire, stalinisme ou marxisme-léninisme, dissimule une implacable exploitation de l'homme par l'homme, négation du socialisme et du communisme ».