ELECTROSTIMULATION Gymnase du Bugnon OC sport Mornod Pascal CONTENU 1.Historique 2. L’électricité 2.1. Magique ou pas ? 2.2. Les 3 effets de base de l’électricité 2.3. Le recrutement spatial 2.4. Le type de courant 2.5. Le potentiel d’action 2.6. La commande musculaire 2.7. Les fréquences 2.8. Les types de fibres 2.9. Les fréquences de tétanie 1. Historique Les premiers pas datent de 1971 par Galvani qui fera les premières expérimentations sur des animaux Puis en 1831 c’est au tour de Faraday d’apporter plus de connaissance sur les possibilités thérapeutiques de l’électricité Mais c’est surtout en 1901 que Weiss jette les vraies bases de la stimulation moderne appliquée sur le tissu musculaire Puis en 1909 c’est Lapique qui continue le développement avec l’introduction des notions de Rhéobase et Chronaxie, et en y apportant des formules mathématiques. 1. Historique (applications sportives) C’est Kotz (1970) qui obtient les premiers résultats significatifs avec le fameux sprinter V. Borzov (100 et 200m, 1972) Puis le professeur Portmann (1973) au Canada et… … encore Cometti (1988) Université de Dijon qui apportèrent des résultats concrets permettant d’affirmer l’augmentation de performance grâce à cette méthode 2. L’ELECTRICITE 2.1. Magique ou pas ? La première notion importante concerne le rôle exact de l’électricité. Cette dernière n’agit pas comme un fluide magique qui améliore le tissu musculaire. Il n’existe pas de forme particulière de courant électrique ayant des propriétés bénéfiques pour les fibres musculaires 2.2. Les 3 effets de base de l’électricité La ionisation est une migration de molécules entre une électrode positive et une électrode négative (courant continu). Utilisé par les physiothérapeutes pour des traitement anti-douleur La brûlure, phénomène utilisé au USA pour les condamnés à mort L’excitation qui est le phénomène utile à l’électrostimulation 2.3. Le recrutement spatial C’est un point très important dans les applications de l’électrostimulation C’est le nombre de fibres qui travaillent En électrostimulation, c’est le rôle de l’intensité que l’on supportera qui va déterminer ce nombre de fibres musculaires De la puissance de l’impulsion dépend le nombre de fibres qui travaillent. Pour obtenir un maximum de résultat, il faut donc utiliser des impulsions très puissantes faisant travailler un maximum de fibres Attention à la relation puissance/confort ! (brûlure) 2.4. Le type de courant Continu : Le courant continu ne nous intéresse pas, c’est celui utilisé pour la iontophorèse Pulsé : Le courant pulsé sera la base des applications en électrostimulation. Mais avant tout, il faut comprendre ce qui se passe en réalité lors d’une contraction naturelle 2.5. Le potentiel d’action Le mouvement musculaire naturel est la conséquence d’un parcours d’une charge électrique qui, partant du cerveau, passe au travers de la moelle épinière puis par le nerf neuromoteur; ce dernier est composé comme un câble électrique de beaucoup de petits « fils » électriques très fins et tous connectés à un ensemble de fibres musculaires. 2.5. Le potentiel d’action (suite) Quand la charge arrive sur le nerf moteur, se déclenche alors la fameuse contraction qui permet ainsi le mouvement de l’articulation. Cette charge électrique est appelée « potentiel d’action » L’objectif souhaité par la stimulation est d’arrivé à créer un certain potentiel d’action capable de faire activer la réaction en chaîne, comme lors d’une contraction naturelle 2.6 La commande musculaire Une unité motrice est composée d’un motoneurone et de toutes les fibres musculaires qu’il innerve 2.7. Les fréquences En stimulation, si on donne une impulsion au nerf neuromoteur, on crée une réponse mécanique du muscle, soit une secousse. Ce n’est pas une contraction, mais une simple secousse 2.8. Les types de fibre Vitesse de raccourcissement Système énergétique Type I Type IIa Type IIb lente rapide rapide oxydative oxydative glycolityque glycolytique Taille petite grosse grosse Production de force faible élevée élevée Capacité aérobie élevée médiocre faible Capacité anaérobie faible médiocre élevée Fatigabilité faible moyenne élevée 2.9. Les fréquences de tétanie Fibres I Fibres II a Fibres IIb Tetanos complet Tetanos complet Tetanos complet 33 Hz 50 Hz 66 Hz