SUJETS D’EXPERIENCES
AVEC UN FAISCEAU DE MONOPÔLES
par Georges Lochak
A) INTRODUCTION :
Je pense que rien n’est plus urgent, si l’on veut faire avancer la physique des
monopôles leptoniques, que d’en créer des faisceaux en partant d’une source peu
encombrante et de se donner la possibilité d’augmenter autant qu’il le faudra
l’énergie du faisceau. Après quoi le résultat qu i serait peut-être le plus
convaincant serait de mesurer la charge du monopôle et de confirmer ou
d’infirmer (l’expérience le dira) la formule de Dirac.
Dans la première partie, je propose une première liste d’expériences réalisables.
Dans la seconde partie, je donne le schéma d’un tel accélérateur qui devrait être
assez facile à réaliser.
Je voudrais faire à ce sujet une remarque importante :
Sous réserve de difficultés qui pourront se présenter par la suite, le principe d’un
accélérateur à monopôles est plus simple que celui d’un accélérateur de particules
électriquement chargées. Cela pour les raisons suivantes :
1) Il n’y a pas de problème de vide, parce que l’air n’arrête pas les monopôles.
Toutes les expériences ont été jusqu’ici réalisées dans l’air.
2) Il n’y a pas d’ « intervalles » d’accélération. Le solénoïde circulaire que j’ai
introduit ne fait pas que conduire les trajectoires des monopôles, il les accélère
tout au long.
P.S. Le texte sur l’accélérateur a été déposé à l’Académie des Sciences et a été soumis à un
brevet américain mais il n’est pas publié et reste donc confidentiel. Il n’est offert qu’à des
proches collaborateurs.
B) LISTE D’EXPERIENCES PROPOSÉES
1 - Mesurer la charge du monopôle magnétique. Je propose, pour cela, de reprendre
avec des monopôles la célèbre expérience de Millikan car il semble bien qu’elle reste
la plus simple et la plus fiable.
On pourra irradier un aérosol de gouttelettes d’huile avec un faisceau de monopôles d’un
signe donné (voir plus loin le rôle d’un accélérateur).
Normalement, les gouttelettes (visibles au microscope) tombent lentement sous l’effet de la
pesanteur, leur chute étant freinée par la viscosité de l’air selon la loi de Stokes :
(1)