Notes de ma lecture de « l’examen clinique en psychologie »
D’André Rey – 1964 – Par Jacques Sanna le 2 sept. 2007
Causes morbides : du latin
morbidus ; de morbus ; maladie.
Relatif à la maladie.
Lorsqu’il s’agit de malades, l’examen psychologique doit caractériser les réactions, orientations et
efficiences(
rendement de l’intelligence individuelle)
mentales du sujet, leur degré, leur qualité, la valeur de la
collaboration obtenue, puis déterminer jusqu’à quel point il s’agit bien de symptômes, c’est-à-dire de
réactions traduisant un état morbide du comportement(
qui dénote un déséquilibre maladif
).(p.11)
La psychologie clinique se fonde avant tout sur la psychologie expérimentale des individus réputés
normaux.(p.12)
En psychologie Clinique il faut donc commencer par faire de la testologie pour retenir ou exclure les
diverses insuffisances possibles du comportement et préciser leur degré et leur forme.(p.15)
Ces tests seront adaptés en fonction du problème posé par le sujet ; ils seront adaptés sans cesse aux
particularités successivement découvertes, coordonnées à une anamnèse(
du grec, ana=en remontant et
mnêsis=mémoire. Ensemble des renseignements recueillis par le médecin auprès du malade et de son
entourage)
psychologique minutieuse de l’individu.(p.16)
Un signe pathognomonique = Symptôme propre à chaque maladie et dont la constatation donne un
diagnostique certain.(p.18)
Afférences = qui va vers …(
un processus afférent est celui qui se dirige vers les centres nerveux
)
Efférences = qui vient de …(
un processus efférent est celui qui vient des centres nerveux
).(p.25)
Les motivations ont un fondement organique ; elles dépendent de l’état humoral, lui-même en relation
avec l’état hormonal et les diverses charges positives ou négatives en substances indispensables à l’équilibre
vital de l’individu.(p.40)
… Les difficultés à réaliser un comportement oblatif(qui fait passer les besoin d’autrui avant les siens)…
(p.54)
… La vie humaine est brève, l’époque pendant laquelle l’enfant est plastique et soumis est courte, par contre
la culture humaine accumulée pendant des siècles est si vaste, les techniques intellectuelles utiles si
nombreuses, qu’il n’est qu’un moyen, croit-on, de ne pas prétériter(
du latin praeteritare, négliger, léser,
désavantager)
les jeunes …(p.56)
Il convient donc toujours de se demander si les troubles de comportements relèvent d’un mauvais
apprentissage de l’existence dont l’équipement neurophysiologique initial ou un conditionnement défectueux
précoce de l’activité sont responsables, ou s’il s’agit de phénomènes de régression ou d’arrêt produits par
une altération de la santé, une diminution des forces et de la résistance, parfois aussi par un événement que
l’individu ne peut intégrer sur le plan émotionnel et qui bloque ces forces.(p.75)
Exogène = Qui se forme à l’extérieur(p.89)
… Ainsi nous pouvons tour à tour incriminer une lacune délimitée de l’éducation ou de l’instruction, une
insuffisance sensorielle ou motrice déterminée, des difficultés spécifiques à prendre certaines catégorie
« d’informations » et à les « coder » en gnosies(
perceptions)
et en praxies(
fonction permettant
l’accomplissement de gestes coordonnés et efficaces)
utilisables.(p.100)