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Présence d’une tumeur du stroma endométrial à différenciation musculaire lisse (tumeur mixte stromale et
musculaire lisse).
Le diagnostic différentiel se fait entre une tumeur bénigne (nodule du stroma endométrial à différenciation
musculaire lisse) et une tumeur maligne (sarcome du stroma endométrial de bas grade à différenciation
musculaire lisse). Le mode de résection de cette tumeur (par hystéroscopie) ne permet pas de trancher entre
ces deux hypothèses ; en effet, il n’est pas possible d’apprécier l’existence ou non d’une infiltration du
myomètre qui indiquerait la malignité. Une hystérectomie est donc à recommander.
Cette tumeur sera présentée lors d’une prochaine réunion du groupe RRePS gynéco.
Par ailleurs, présence d’un polype endométrial par hyperplasie glandulaire complexe, sans atypie.
Docteur Pierre Alexandre JUST
RECHERCHE D’UN RÉARRANGEMENT DU GÈNE JAZF1 PAR FISH.
Bloc analysé : bloc n°*.
Technique : sur coupe déparaffinée, après prétraitement utilisant le Zytovision FISH-Tissue Implementation Kit (Zytovision) selon la procédure du fabriquant. Sondes fluorescentes de
séparation situées de part et d'autres du gène JAZF1 (Zytovision). Lecture sur microscope Olympus doté d’un système de fluorescence, objectif X60 sec. Critères d’interprétabilité :
présence d’une hybridation satisfaisante des sondes en secteur sain et présence de plus de 50 cellules interprétables. Critères définissant une cellule interprétable : présence d’un signal
de colocalisation et d’au moins un autre spot rouge et vert. Signaux anormaux définis par la présence d’un signal de séparation (≥2 fois le diamètre d’un spot) ou spot rouge ou vert isolé.
Critère de positivité :>50% cellules interprétables avec signaux anormaux ou >15% cellules interprétables avec signaux anormaux et double lecture.
Date de lecture : 11/04/2016.
Interprétabilité : oui.
Nombre de cellules tumorales interprétables analysées : >500 cellules, compte sur 100.
Pourcentage de cellules tumorales présentant des signaux anormaux : <1%.
Pattern d’hybridation classiquement observé dans les cellules tumorales : 2 signaux de colocalisation sans
signal de séparation.
CONCLUSION : Absence de réarrangement du gène JAZF1 par FISH.
RECHERCHE D’UN RÉARRANGEMENT DU GÈNE TFE3PAR FISH.
Bloc analysé : bloc n°*.
Technique : sur coupe déparaffinée, après prétraitement utilisant le Zytovision FISH-Tissue Implementation Kit (Zytovision) selon la procédure du fabriquant. Sondes fluorescentes de
séparation situées de part et d'autres du gène TFE3 (Zytovision). Lecture sur microscope Olympus doté d’un système de fluorescence, objectif X60 sec. Critères d’interprétabilité :
présence d’une hybridation satisfaisante des sondes en secteur sain et présence de plus de 50 cellules interprétables. Critères définissant une cellule interprétable : présence d’un signal
de colocalisation et d’au moins un autre spot rouge et vert. Signaux anormaux définis par la présence d’un signal de séparation (≥2 fois le diamètre d’un spot) ou spot rouge ou vert isolé.
Critère de positivité :>50% cellules interprétables avec signaux anormaux ou >15% cellules interprétables avec signaux anormaux et double lecture.
Date de lecture : 11/04/2016.
Interprétabilité : oui.
Nombre de cellules tumorales interprétables analysées : >500 cellules, compte sur 100.
Pourcentage de cellules tumorales présentant des signaux anormaux : 11%.
Pattern d’hybridation classiquement observé dans les cellules tumorales : 2 signaux de colocalisation sans
signal de séparation.
CONCLUSION : Absence de réarrangement du gène TFE3 par FISH.
Astrid LAURENT-BELLUE (Interne)
Docteur Pierre Alexandre JUST
COMPTE RENDU COMPLEMENTAIRE
Ces documents histologiques ont été soumis à la relecture comme indiqués dans le compte-rendu précédent,
lors de la réunion des experts du groupe des tumeurs malignes rares gynécologiques du 26 avril 2016 (Drs
Laurent Arnoult Mojgan,Guerlinde Averous, Sabrina Croce, Mojgan Devouassoux, Pierre Duvillard, Catherine
Genestie, Marie-Aude Lefrère-Belda, Agnès Leroux, Eliane Mery-Lamarche, Isabelle Treilleux et moi-même).
Le diagnostic a été confirmé. L’aspect est bien celui d’un « stromomyome ». La prolifération associe à une
composante de type tumeur stromale à une différenciation musculaire lisse, d’où l’intitulé de « tumeur du
stroma endométrial à différenciation musculaire lisse » suivant la classification de l’OMS 2014. Il convient
d’examiner la tumeur en totalité pour en connaître l’extension et établir un pronostic plus précis.
Compte-rendu validé électroniquement par :
Astrid LAURENT-BELLUE (Interne)
Professeur M.C. VACHER-LAVENU