
« C’est en quelque sorte un galop d’essai. Jusqu’ à la
visite de certification en 2013, les pilotes des groupes
de réflexion vont pouvoir affiner leurs conclusions ».
Ces quelques mots de Richard Taine, l’ingénieur
responsable de la qualité, résument la philosophie de la
première auto-évaluation conduite fin 2010 au Centre
hospitalier. Cette première enquête avait pour but de
déterminer le niveau de cotation de l’établissement au
regard de la V 2010 et de réaliser le plan annuel d’amé-
lioration de la qualité qui sera conduit cette année.
Trois autres auto-évaluations seront menées en fin
d’années 2011, 2012 et 2013. Toutes auront trois
objectifs : réactualiser le niveau de cotation ; confirmer
les axes du plan d’amélioration de la qualité (PAQ)
réalisés et l’aptitude de l’établissement à
s’améliorer ; redéfinir le nouveau plan annuel
d’amélioration de la qualité. Le résultat de la dernière
sera envoyé à la Haute Autorité Sanitaire (HAS) et
préparera la visite des experts.
En attendant, le résultat de chacune des différentes
auto-évaluations est présenté au Comité chargé de
l’amélioration continue de la qualité et validé par le
conseil de surveillance. Ce qui a déjà été fait en mars
pour communiquer les conclusions des différents
groupes de travail, qui ont donc d’une
certaine façon « essuyé les plâtres » de cette première
démarche.
79 Critères
79 Critères79 Critères
79 Critères
Si le service QSE apporte seulement un soutien
opérationnel permanent, comme il le fera durant toute
la période de la procédure, il avait défini une approche
méthodologique pour conduire la mise en œuvre de
cette auto-évaluation.
Pour une meilleure efficacité de travail, les 79 critères
retenus par la HAS ont été repartis en 21 groupes de
réflexion, chacun d’entre eux comportant un pilote, des
acteurs et une ou plusieurs instances de validation (Voir
encadré). Mais les pilotes avaient en quelque sorte
« carte blanche » pour conduire leurs travaux. Chacun
s’entourait de qui il souhaitait et l’organisation du
groupe dépendait du référentiel à analyser et du choix
de la méthodologie du pilote.
A l’issue des observations faites par le groupe, le
pilote réalisait ses grilles de critères selon des degrés
de conformité bien définis. Ainsi une démarche
finalisée correspondait à un « oui », une démarche en
cours ou déployée dans la plupart des secteurs
d’activités, à un « en grande partie », une démarche
débutée ou déployée dans quelques secteurs d’activité à
un « partiellement » et bien évidemment aucune
démarche finalisée se voyait attribuer un « non ». Les
grilles étant établies sur « Blue-médi », la cotation se
faisait automatiquement. A noter qu’une pondération
est appliquée selon le type d’éléments d’appréciation et
un niveau global de conformité pour chaque critère peut
ainsi être calculé, permettant sa cotation au
regard des différentes catégories fixées par la HAS.
Un plan d’amélioration de la qualité
Un plan d’amélioration de la qualité Un plan d’amélioration de la qualité
Un plan d’amélioration de la qualité
Les différents critères observés se sont vus ainsi
attribuer une cotation de A à D.
Et cette première auto-évaluation a déjà permis
d’établir un bilan plus qu’encourageant. Les résultats
font apparaître une majorité de A et B et les quelques C
et D portent sur des critères qui sont loin d’être
majeurs. Ce qui fait dire à Richard Taine que « d’ores
et déjà, au vu de ces résultats, aujourd’hui le Centre
hospitalier serait certifié ».
Mais l’amélioration de la qualité et donc du service
rendu à l’usager demeure en permanence un objectif de
l’établissement. Il faut donc s’attacher à réduire le
nombre de C et de D. D’où la définition d’un plan
annuel d’amélioration de la qualité, qui sera mis en
œuvre cette année et devrait voir ses effets constatés
lors de la seconde auto-évaluation conduite en fin
d’année.
Et il en sera ainsi tous les ans, le dernier plan étant
remis aux autorités hospitalières pour la visite de
certification.
Pour Richard Taine, ces différentes étapes ne peuvent
qu’être bénéfiques : « Au fil des enquêtes, les pilotes
vont gagner en autonomie et être plus pertinents. Ils
pourront tirer avantage des conclusions précédentes.
Ainsi on crée une vraie démarche d’évaluation, car il
appartiendra à chaque pilote d’être prêt à justifier les
choix retenus pour le plan final d’amélioration de la
qualité devant les experts ».
Une véritable implication de tous
Une véritable implication de tousUne véritable implication de tous
Une véritable implication de tous
D’ailleurs Richard Taine ne manque pas de mettre en
avant la véritable volonté et l’authentique implication
des pilotes et des membres des différents groupes.
Deux critères à part, mais sans doute indispensables à la
réussite de la démarche engagée.
Dans de prochains
numéros du « BIP », nous
aurons l’occasion de
rendre compte en détail
des résultats de la
réflexion menée par les
différents groupes de
cette première auto-
évaluation.
Richard Taine,
l’ingénieur qualité est en
quelque sorte le « chef
d’orchestre » du
processus