Groupe d’étude en théorie analytique des nombres M AURICE M ARGENSTERN Sur les nombres pratiques Groupe d’étude en théorie analytique des nombres, tome 1 (1984-1985), exp. no 21, p. 1-13 <http://www.numdam.org/item?id=TAN_1984-1985__1__A4_0> © Groupe d’étude en théorie analytique des nombres (Secrétariat mathématique, Paris), 1984-1985, tous droits réservés. L’accès aux archives de la collection « Groupe d’étude en théorie analytique des nombres » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ Groupe d ’ é tude en THÉORIE ANALYTIQUE DES NOMBRES lre-2e années, 1984-1985, n° 21, 13 21-01 3 décembre 1984 p. SUR LES NOMBRES PRATIQUES Maurice MARGENSTERN 1. R ésultats. 1.1. Définitions et critères de Un nombre Tout entier naturel de’ m . est prati ue un , entier naturel ~~ nul, r~n praticité. plus égal à au ’Ce qui peut s’écrire : nul vérifiant la non est suivante : de diviseurs distincts somme n, tel que pour tout entier propriété n 03C3(m) , 1 est représentable par les diviseur~ de a ou que les diviseurs de a représentent b, si b est b est à portée de a a . On dit que somme de diviseurs distincts de si, et seulement si, b 1 , ou si le plus petit facteur premier p de b vérifie Dans le cas contraire, on dit que b est hors de portée de a . et a b étant deux entiers naturels nuls, non dit que on b = étant n facteurs entier naturel un premiers avec ql non nul. Soit et les qr ... n = sa ... ai décomposition nuls. On définit non en Q~ y ..’ y par Chaque quotient ~ entier Qk de n appelé préfixe de un par ses de n . (D. d = n ... ,p F. la liste de r ses Soit entier naturel un n remarque que si tout nombre ~ Ô ~ ’ les mêmes Une caractérisation THÉORÈME 2. non tout n (D. M. si, et seulement si, sommes nul, et diviseurs par ordre croissant. Pour tk = d1 + ... + dk . dk+1 ’‘ tk 1 pour dl == k Le nombre est n - un nombre + m, tel que augmentées plus puissante de se convaincre 1 $ m # d. tk , qu’elle est suffisante est somme de di distincts permettent d’ aller jusqu’à (*) Maurice tk+1. est fournie par le théorème suivant. Un enti er naturel non chacune de ses terminaisons est à nul es t portée du un nombre préfixe pratique correspon- dant. MARGENSTERN, Mathématiques, Bâtiment 425, 9140 5 ORSAY CEDEX. 1 , avec - ....201420142014201420142014201420142014201420142014-201420142014201420142014- La condition est évidemment nécessaire. Pour avec de préfixes. ROBINSON). - 0 k r , on pose pratique si, et seulement Si9 on appelle terminaison On , THEOREME 1. d22 , est Université Paris-Sud, ° 21-02 COROLLAIRE 1. -Si n o(m) + 1 , le y est m produit un COROLLAIRE 2. - Tout nombre nombre fixes Il est assez est mn un pratique plus ~rand pratique sont entier pratique et n un nombre pratique. nombre nul tel que pair. Tous est 1 que non les pré- pratiques. des nombres facile de voir que la condition du théorème 2 est nécessaire. La suffisance découle immédiatement du lemme suivant. LEMME 1. Si mp~ duit est m est un nombre La démonstration cr ( mp 11+ 1 ) a P n+ 1 a, on + r a(n) a &#x3E; nombre pratique, et p un pratique pour tout entier fait par récurrence se sur nombre examine successivement le Considérant n. et avec écrit alors qu’on a p n+ 1 r = cas cr(B) premier p a f cr(m) qu’on écrit m, le pro- en un entier écrit alors qu’on base p , et le cas où il est facile de montrer que b + avec n. ’ , a= un b ~ Le théorème 2 On permet d’améliorer le critère de praticité fourni par le théorème 1. a la liste de ... , d viseurs par ordre croissant. Soit h le plus petit indice j pour lequel Alors n est un nombre pratique si, et seulement si~ Soit n un entier et pair, d2 ’ ses di- de pratique, et si est son plus grand diviseur pratique, si p est le plus petit facteur premier n/m , alors tout diviseur de n est soit au plus égal à m , soit au moins égal à p . La m suffisance L’exemple de de la condition résulte de 102 = 6.17 montre ce que si n’est pas n qu’il faut pousser parfois le test jusqu’à l’ indic e h . 1.2. et 1 Quelques propriétés algébriques 2 sont des nombres THEOREME 4. - Il existe 2 de est un nombre pratiques. une un infinité de nombres pratiques puisque 2, on nombre toute puissance tire immédiatement le théorème 5. 5. - Le produit de deux nombres pratiques est Donc le carre d’un nombre est Il résulte du lemme 1 le théorème suivant. pratique. Au corollaire 1 du théorème THÉORÈME pratiques. des nombres pratique, pratique est 10 ne mais que un nombre un pratique. l’est pas. On a nombre pratique. Observons que 100 le résultat suivant. = 102 21-03 PROPOSITION 1. - Tout entier et pratique Ce un non multiple propre qui qui résulte immédiatement nombre pratiques. On a immédiatement des définitions la nombre un pratique. donc nuls non toujours définies sont et D M multiple propre qui est un n-uple d’entiers naturels On pose pour tout Les fonctions n’est pas un théorème 2. du l’ensemble des nombres S Soit possède nul a , ... , (i) du fait de et an (ii). On tire suivante. proposition PROPOSITION 2. et le fait que l’entier naturel non nul si, n tiques, que ... , n et a) = a2 = un ... , a) si 52 . Cependant nombre et non nombre s est pratique, un nombre fixe de u Doncy si q pratique si y et seulement sont des nombres pra- 30 2 . Donc n’a pas on S . Cependant y on peut pratiques. Prendrey par exeuple, a~e on a s) deux nombres pratiques, sont s est pratique. est à pratique). portée d’un de préfixe Par construction du préfixe de correspondante. s) , un de la terminaison plus petit facteur premier le = ... ,y Cela résulte de la remarque suivante : soit Q q et si PROPOSITION 3. - Si m également nombre un D(n) = n) . Observons que 20 pgcd( 20 , 30) = 10 et que D( 20 , 30) (ou avoir cette relation même pour des nombres 44 est m (ou ppcm , de on s peut si m étant qr et un puisque m supposer que ce pré- divise Q . on a ... ~ donc . Par ailleurs : PROPOSITION 4. - Soit pratique de n un entier n, et pour tout nombre non nul. D(n) est le si, pratique plus grand diviseur et seulement si, ~, D(n) . La première assertion de la proposition se déuontre assez aiséuent. La seconde 21-04 s’en déduit considérant en pratique diaprés De la la divise et n qui est un nombre proposition 3" proposition 4 PROPOSITION 5. - D(n» qui = Dl on jS~ tire la b , a, proposition 5. sont des entiers naturels e nuls et si non ajc alors On a ~ enfin le théorème , THEOREME 6. - pratiques En T~~ 2014 n(~’ -n~ ~ Soit tels que D effet, si un entier pair D2 nul. Il existe non soit également D + d et Dl sont deux nombres plus petite solution positive la ul d Soit n u1 n u~ + d u2 infinité de nombres chercher sous pratiques vérifiant d.2k la forne et nombre pratiques infinité de nombres pratique. tels que l’équation n u + d = 0 est un nombre pratique ainsi de Il n’est pas difficile de montrer que où est le quotient de n~ u2 ’ un une par que Il suffit de construire ~~ . une la relation ci-dessus. Il suffit de les pour des et h exposants k existe infinité de nombres pra- judicieusenent choisis. Il résulte tiques n en particulier tels que 1.3. Analogies m + avec 2 de soit S(x)/x Alors --&#x3E; 0 S(x) on qu’il un nombre des nonbres x --&#x3E; + S(x) se une pratique. premiers. pratiques. - le cardinal des nombres quand L’assertion concernant si également les noubres 1.3*1* Densité de répartition 7. - Soit théorème ce On a le théorème suivant. pratiques au plus égaux à 00 . démontre selon des méthodes connues sait démontrer que On observe alors que m k = est 0 , un nombre ... , pratique si, et seulement si,y En particulier, si n est un - car on / 0 nonbre B démontre immédiatement à partir du théorène 1 que pour tout pratique (cf, par x . 21-05 Il résulte de analogue théorème que l’on ce premiers, On pose entier M = et ne soit pa1 nul tel que m.axl..$:l..lII (N , ù(u) à non avec ... , &#x3E; 2K . On définit 1) . + nombres Uh nuls fixés. On peut construire N ni nl ... et tels pratique. premiers la suite des nombres p~’’*y P non n , nombre un caractère constructif à cette propriété. un deux entiers N pairs consécutifs d’eux qu’aucun donner peut on K THÉORÈME 8. - Soient nombres pratiques une propriété nombres composés. Comme non théorème des blocs de longueur arbitraire de au pour les nombres K pour les nombres a Soit le Pj = 2«(Pl ’ ’ii Pi , pairs consécutifs,y supérieurs à té qu’aucun des nombres U n’est pratique nombre premier pj)a + h) démontre où h = 1 , N , et des nombres pratiques a moins égal au ... , sans on (détails et et ... , y plus petit ... , Une ninoration de la densité des nombres = plus égaux à 2K , au K sont grande difficul [.6~). dans est donnée par le théorème ci- dessous. S(x) désignant THÉORÈME 9. - réel où positif pour est constante strictement A une L’idée de la démonstration l’ordre de r + en log log x , on ... qu’alors ... ... est qk des choix sq sa1 y = un dans [61) et supérieure est une prenant est la suivante : x.2’~ ’ , nombre au ( y , 2y C , on au Yk y = où k de r l’intervalle partage (0 , y) = constante fixe. On choisit nombres plus égal à intervenir une choisit on Les conditions pratique. ces et un nombre On établit par récurrence 2y ( . 1’expression figurant peut prendre A = plus égaux positive. reste inférieur à différents de q qui est q r faisant au nombre un r norée par On y pratiques grand, assez (détails pose pratique s de l’intervalle chaque intervalle (yr+l-k , sq1 x intervalles dont la borne 1 On constate qu’à le cardinal des nombres correspondent x . sur s premier sur k et les dans qk que qi assurent des valeurs différentes de Le nombre des entiers de la forme estimation grossière dans le membre de droite de 03C0(203B1) - 03C0(03B1) de l’inégalité est midu théorème. 2 t- /~ /5 . 1.3.2. Nombres pratiques et progressions géométriques. - On a tout d’abord la pro- position suivante. PROPOSITION 6. - Soient existe un existe une nombre pratique infinité. a au et moins b deux entiers naturels égal à a et congru à non b nuls~ module a&#x3E;b . S’il a , il en 21-06 Cela résulte de que,y entre ce et s (s E S ) , 2s y peut trouver on D’après le lemme 1, spn est un nombre pratique pour prend s ~ a, pétant premier avec a, il existe une infinité de (mod a) . pour lesquelles pn 55 1 nier tout &#x3E; s . p argument permet d’établir PROPOSITION 7. - Soient existe un entier k b nombre module pratique au deux entiers naturels b et a égal à moins congru à a suite strictement croissante et une a tels que pour tout norbre congru à , b module a . C’est ce et b le pgcd un nombre de a, il existe module pf premier pratique un un pratiques congrus à. quelque soit n. ~ moins au a &#x3E; b . S ’ii nuls, égal à a a &#x3E; Soit et que donne le théorème 10. pratique a d de D(a , b) . par ne a égal à moins au deux entiers naturels et congru à a soit pas divisible par au moins proposition 6 a/d (de divise pas ne tiers n n et assez étant à p en utilisant sorte portée un nombre un modulo b de quotient un de D(a, b) de p à portée = aura existe qu’il qui permet celui bpn b(mod a) pour nombre D(a , b), bpn est qu’on d premiers à portée des nombres premier b . est que le a argument analogue à La suffisance de la condition relevé d’un démontrer la nuls, non b . Une condition nécessaire et suffisante pour et de a de tout n , THEOREME 10. - Soient qui b non de nombres m Il r.::ste à caractériser l’existence d’un nombre on suivante. proposition la Si n . valeurs de y Ce même nombre pre- un infinité d’en- une pratique pour grand ) . La condition est nécessaire :t soit a = et da b = db non n nul. Si tous les premiers à portée de D( a ,y b) divisent a. ~ les diviseurs premiers de les ai n + b I sont hors de portée de D( a ,y b) . Comme D(a, b) = D(pgcd(a , b)) sont hors de portée de diviseurs premiers de d qui ne divisent pas D( a , b) . De ce fait, an + b n’est pas un nombre pratique. nombres y contient soit conséquence, une progression arithmétique pratiques, soit aucun, soit un seul (au cas ou Ce dernier cas se rencontre, par exemple, avec En théorème n’aborde pas le 1. Observons que si bres pratiques l’étude des nombres 0 et a congrus à Comme les nombres où cas b b sont module b pratiques pratiques = 0 . Mais si, autres que 1 de la forme infinité de nombres lui-même serait b nombre un pratique) 4 les nombres de la forme 12n + 2 . Le cas ce premiers entre a une est résolu par la eux, il y et seulement sont a une si, pairs,y on infinité de est a proposition impair. peut supposer et b nom- pour sont pairs et que an + b non) de termes consécutifs de la progres- que a b ~ a . On sion appelle séquent toute suite arithmétique sont des nombres termes. an + (finie qu’un séquent est pratique un séquent fi ni, sa longueur b . On dit pratiques~ Pour ou si tous ses termes est le nombre de ses 21-07 THÉORÈME 11. - Soient n = D(a , b), il majorée est b On considère les nombres module soit li Comme Donc k llr - 2 des aucun divise ne p1 a(n + portée de n . k) correspondant + sion Pour a = pratiques. comme sont b an + 2 , en k) + k) a(n progression k) avec Couine al et de b~ + b. + h) + + j) + dont tous les module période au plus est égal facteurs premiers on en sont bl de module y li . sont déduit que le nonbre pratique. noubre un 3 si suivanteo p pair plus grand n n’est pas qu’au moins a un reste premier portée égale à 5 pour la longueur des segments on excepte le séquent 2 , 4 , 6 , 8 borne une ce uiers sont hors de et n la fait proposition n , n + 2 , n + 4 , n + 6 (k ~ 1) de = PROPOSITION 8. - Pour k + 3 Soit a . + 1 ~u(D(a))+l proposition 4, et indiquer que les seguents pratiques les plus longs de la progresà chercher lorsque b 0 , ce que l’observation confirme. Cette borne est Cela résulte de b reste p D(a , b) = D(d) , = n’est pas le théorème donne le montre la ... ,y périodique + + a 1 (n Comme m suite une b1 + b de la Les restes de module ~ . D(a, b) 1 D(a) d’ après le théorème semble 1), + tel que le h entier premier donc hors de b un des restes de un premiers à portée b = dbl . parcourt N constituent quand j fi a(n + Y reste un b b + an,y entre eux, il existe premiers b avec 1 . par d = pgcd(a , pose nuls non séquents pratiques Alors la longueur des an + pairs la suite des nombres p. y ... , p .- p 3. ... arithmétique deux entiers b e’c a de un que nombre un des 2, au moins pratique. nombres quatres 6 module k , des un k + de sorte que tous quatre nombres k 1 , ses + 2 , facteurs pre- 2 . qu’une progression arithmétique ne peut janais contenir 2n est un nombre pratique, l’exde séquent pratique infini. Cornue pour chaque n ponentielle est un exemple de fonction f telle que, pour chaque n y f(n) soit Le théorème 11 montre donc 9 un nombre pour les pratique. Qu’en est-il si f est polynôme à coefficients entiers ? Comme nombres premiers, la réponse est négative comme l’établit le théorème sui- vant. THÉORÈME 12. - Soit de valeurs de de f A E Z . en On hors de bres telles peut écrire portée de une il. premiers à portée on degré y 1 et peut écrire f(n) = mB où moins au que f(n) :~ C tel que n série de Taylor, suffit de trouver de E n effet, soit En f B = m une infinité D()f(n))) . Par le développement où -r hf(n)))1 ==1 f(n) l11 + hA} = que 1 , Il suffit pour cela que r~ . 1 . Il existe ne soit pas un nombre pratique. infinité de valeurs de de égal à ou h B pour h est hors de portée lesquelles1 + de m . Il hAl soit soit divisible par tous les nom- 21-08 Observons si r:;. car cependant qu’il est pratique, u a une + 1 ~~ ~o(n)+ spécifiques 1.4. Propriétés infinité de nombres y no:...bï°es aux et donc 1 , et dé j à On sai t qu’il m l’est aussi. usuelles sur les nombres pratiques. que égalité a y n2+n de la forme pratiques. 1.4.1. Comportement des fonctions artithmétiques - pratiques proque. En voici autre démonstration une PROPOSITION 9. - 2. M. R. HEYWORTH pour les puissances de Si Li est un la preuve de la nonbre avec a déuontré la réci- proposition suivante. distinct d’une puissance de pratique 2, 2Li . où On écrit en p est le a ~ 1 , et k plus petit facteur premier de k . Donc y est pratique, p a(2a) + 1 = 2a+l , On établit dans [6] On fait établir des résultats plus peut en impair. Donc et donc 2m précis. En soit effet, N ~. 2 , Soit ~ 03BB un + 1 p) 03C0+~n=1(1 n~~ pn rI = 2k P n=..I. E réel est est dense dans pratiques divergent, où où on (2 , + n + ~[ et peut trouver e &#x3E; N 0 et on parcourt ~[ . est la suite des nombres p n [1 , annoncé. parcourant S , que, pour m PROPOSITION 10. - L’ensemble des rationnels de la forue l’ensemble des nombres comme premiers. fixé. Comme le produit K assez grand pour que Pour 21-09 A] ~ ¿ , k prendre assez grand pour qu’également un assez grand. Or pratique. nombre où PROPOSITION 11. - L’ensemble des rationnels de la forme l’ensemble des nombres En qui ce concerne pratiques et cj PROPOSITION 12. - Pour tout nombre 0, parcourt m 1/2) . est dense dans les fonctions peut on proposition suivante. la argument analogue permet d’ établir Un soit m est k fixé, étant K et N si la on a pratique pair m , on a log d(n) avec première inégalité La rel si car La seconde est triviale. La relation n . on (1), découle de rème 9. Si m = î1(m) = 03A9(m) lopour gm est évidente méme lim inf - m-to:&#x3E; pratiques construits qr , sq.... i lim sup 2 . Pour établir fait abstraction des puissances de suffit de considérer les nombres sur tout entier natu- Îl(s) m , il dans la démonstration du théo- r , et + 03A9(m) log m l log log r est de l’ordre de log log m , d’où le résultat. su£ la, fonction FI . - Dans le but de cette étude, on introduit nouvelle fonction Q , définie de la façon suivante. Pour tout entier naturel 1.4. 2. une n non _Préci,sÉons Q(n) nul, est le quotient ?’i(n) de par définition. Il résulte de la définition de pour tous entiers On a non Q(p) est Il existe La (cf. [lJ un nombre eux. positive assertion s’établit %. 323). On prend tel que B gauche. p - premier impair 1 , où on a Q(pn) = Q(p), m = Q(p) p ), nombre premier impair, B On sait 1 . Si &#x3E; alors qu’il plus grand que n (on pour tout nombre n , grande difficulté. Dans les inégalités du sans telle que, pour tout entier impair, ~- telle que, pour tout A il reste à démontrer celle de B et tout entier p pratique. constante une première théorème, positive o(m) Q(n)n donc 13. - Pour tout nombre premier et = N que entre premiers nuls ?’i(n) n , de sorte que par on grand pour calcul simple existe 3 , une ú(n) ~ suppose, pour que un montre que mp ne peut être Bn log log p un nombre n premier 2B log assez de sorte que constante pratique. 21-10 De ce (3), théorème et de on tire le résultat suivant. COROLLAIRE. - Pour tout entier Q(p) Si tier un 22 n = pratique nombre Q(n) quelconque, n exemple On est pour 1, on a pour tout nombre crémier impair n’est pas, en générale un nombre p, pour pratique. un en- Prendre par lequel Q = 3 . le théorème suivant. a également 14. - La fonction la fonction conséquent, plus gra.nd que n est croissante Q est strictement N sur les nombres les croissante sur effet, soit p un nombre premier,y et m et, d’après le théorème 2, mq est a fortiori premier q inférieur à p . Donc Q(q) ~m . En = Q(p) . p nombre un premiers et, par nombres premiers. est donc à portée de m pour tout nombre pratique D’où le corollaire COROLLAIRE. - Pour tout entier naturel de plus grand f ac teur premier On observe que la fonction aux premiers, est à nombres n, Q 1 , si plus ny désigne q le Q(n) ~ Q(q) . ~ , restreinte surjective car n’est pas strictement croissante. valeurs n’ y est mais dans 8 , pas Q-l(28) = ~ . PROPOSITION 13. S = pairs. Soit est la Si 03B1 de puissance ~ 2. ’’ u’ Soit sl’ s 2 , ... , et s s. , s2 2 + n - 1 et donc n n ’~ la suite des nombres pratiaues ... M = M(s1 de 2 divisant M - ... plus grande puissance divisant S , comme n ~ n --n-1~,-’ , 1 ... ,, sn) . Alors ls, S22 ’ ... , sn) , plus on a grande , . aisément d’où le résultat. 2 Conjectures. âur la base d’observations faites à l’aide des ordinateurs du C . I. R. C. E. d’Orsay, on peut formuler un certain nombre de conjectures (cf. [5J Soit CONJECTURE 1. - Il existe quand une constante réelle posit~.ive ~~. telle que ~:~ S (x~ ~ ~ x x --&#x3E; + ~ . Gn en tire aisément sous Cette hypothèse, S(x) ~ ^ x log x quand x 2014&#x3E; + ~ , 21-11 sk ~ 1 03BB que et que le k log k , n S(1 produit Les observations Soit = est le 1/m) + est ~ S ; m ~ x &#x26; À - 2 n + S} . e constante réelle 3. - II existe une infinité de noubres pratiques soient également des nombres n+4 On sait (proposition 8) positive est le seul avec m E- S , numériques suggèrent ordre moyen un égal à ô = Ti 1 2! 1/2 1 tels que n n + ô et - v d de 2 avec l/A(iog m)~~ . ’,1, ’VB1J telles que longueur - log 2 . On peut attendre pour CONJECTURE 5. - II existe des constantes réelles positives 1/2 telle que séquent pratique CONJECTURE 4. - Il existe deux constantes réelles positives ô 1 telles que 1/2 Les observations d(m) , .:! ’V(’ ’ avec et CONJECTURE 6. - Pour tout m et tels que s n = m + entier pair n non nul, Ce pair 3. ou pratiques 1 est sonne de d eux nombres premiers. qui équivaut, contre que Historique existe deux nombres s . CONJECTURE 7. - Tout entier naturel plus ~rand que pratiques et 1 sous l’hypothèse de la est somme d’un nombre conjecture 6, à énoncer : Tout entier in- pratique et d’un nombre premier. développements. Le premier article consacré aux nombres pratiques semble être celui de A. K. SRINIVAS.AN en 1948 [8]. L’auteur se contente d’y donner une définition très proche de celle qui est donnée ici. , pratiques. que 2,4,6,8 dans la suite des nombres pairs. 4 ce Alors une et + 1 , 3 . CONJECTURE 2. - II existe CONJECTURE = m divergent. numériques sucèrent cardlm 03A3 1 nes k-ièI’1e nombre pratique pair, que 21-12 STEWART de 1954 L’article de B. ticité fonction de la en nul. Il décomposition HEYWORTH Ils donnent la plus non ([7] et [3]) 1980 un découvrent autre critère de question les sur de tout nombre rationnel distinctes. Les articles de D. fi’. égyptiennes en premier à caractériser la prapremiers d’un entier naturel non nombres pratiques si ce n’est une être le facteurs en décomposition nouvelle démonstration de la densité des nombres pratiques ? une [9] parait contient pas d’autre indication ne fractions existe-t-il question : Il pose seulement la un 1979 et de M. R. nombres. ces praticité (théorème de la densité. Dans en somme de en 1 de cet addendum à son article) sans aborder R. HEYWORTH article, retrouve le critère de Stewart. lignes, après l’exposé qu’il article récent de M. HAUSMAN et H. SHAPIRO de 1984 [2J sur G. TENENBAUM sujet, ce un a signalé à l’auteur de considère la fonction nombres. nombre m plus égal à au f(n) soit f(n) égale est n f(n) ~n . Ces auteurs établissent que si ( est la constante y n ~ sauf un nombre À e )0 , d’Euler), finiy il existe On peut sans graphe 1. il en une doute trouver une relation x ~ 1/3 , mêmes entier tel que tout nombre pratique si, 11 &#x3E; si 1 ces sur n . Il résulte et seulement f(n) 3. ~ B (n) si, pour tout pratique et que pour tout nombres non pratiques tels que entre ce résultat et le théorème 3 du para- résulte que M. HAUSMAN et H. SHAPIRO démontrent et que, pour tout réel un alors pour tout infinité de plus grand de diviseurs distincts de somme aisément des définitions qu’un entier au. fait a ces n est également l’intervalle un nombre que (x, x + contient au moins un particulier, tout intervalle de la forme (x2(X + 1)2) contient au moins un nombre pratique puisque le carré d’un nombre pratique l’est). Concernant la densité des nombres pratiques, H. DELANGE n’ a signalé que de l’inégalité de gauche de la proposition 12, on tire, par des arguments classiques, que nombre pratique (donc, en S(x) = 0(x/(log x)03B1) d’où 03B1 = 1 - 1 + log log 2 log 2 = o,086... G. l’exposé qu’il a présenté devant le groupe de travail, le TENENBAUM a indiqué (voir [10]) un résultat beaucoup plus précis nu par Lors de une gence 1, 1985, S(x) obte- sur méthode de crible Cependant, ture 7 janvier n’est résultat, non contradictoire avec la densité déduite de la conjecpas assez précis pour statuer sur le corollaire concernant la diverrecensent, J. P. KAHANE à démontré que 1/m . Or, ce 21-13 pour 03A3m~S 1/m ). formule initialement indépendant c~ ,~ t~ ~ c? La preuve repose où , Sv cie la fome M = étant 11 ensemble des entiers p1 = 21 p2 - 3 , Pj premiers j == 2,3 , v ..., 1, - 1 1/v r .. 12) et donc est S t pour Pj ... un ensemble de nombres pratiques .. ’ Par SV , - avec pv , à, l’aide v 1 c- ailleurs,y pour V V . p2 p1, .. ~_ cet encadrement s’obtenant par "réduction" de r- On observe que et p2 p~ quadratfroi et que . lo~ log m (cf. proposition v , V signale qu’on retrouve l’encadrement des G. songes voisines considère com-e qu’il introduit dans la méthode plansible la conjecture S(x)"" -t par des estimations de de crible citée (cf. L-LO]) et qu’il A BIBLIOGRAPHIE. [1] - [2] (G. H.) HARDY and WRIGHT (E. M.). - An introduction to the (H.). - practical numbers, theory of numbers. Oxford, 1960. HAUSMAN Math., (M.) t. and SHAPIRO 37, 1984, p. On Comm. pure and appl. 705-713. [3] HEYWORTH (M. R.). - More on panarithmic t. 7, 1980, fasc. 1, p. 28-34. [4] [5] (J.-P.). - Sur les nombres pratiques quadratifiés, Communication privée. 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