
TECHNIQUES
182
[49] Webb WR. High- resolution CT of the lung parenchyma.
Radiol Clin North Am 1989 ; 27î: 1085- 1097.
[50] Webb WR, Muller NL, Naiddich DP (Eds). High resolu-
tion- CT of the lung (3rdîed.). Lippincott, Williams & Wilkins ;
2000.
[51] Zerhouni EA, Naidich DP, Stitik FP, et al. Computed tomo-
graphy of the pulmonary parenchyma. Part 2î : Interstitial
disease. J Thorac Imaging 1985 ; 1î: 54- 64.
[52] Zwirewich CV, Mayo JR, MĂŒller NL. Low- dose high- resolution
CT of lung parenchyma. Radiology 1991 ; 180î: 413- 417.
3.4
IRM ET ANGIO- RM THORACIQUE
A.îKhalil, M.- F.îCarette
Lâimagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique (IRM) dans lâexplo-
ration de la pathologie thoracique prend actuellement une
place de plus en plus prépondérante au sein des techniques
dâexploration du thorax, notamment avec lâavĂšnement
des sĂ©quences rapides et lâimagerie de diffusion. Aupara-
vant, lâIRM rĂ©pondait de façon satisfaisante Ă des ques-
tions simples de type anatomique, telles que la recherche
dâune anomalie congĂ©nitaleî [26, 27], dâune tumeur ou
dâun envahissement pariĂ©tal ou mĂ©diastinal par un proces-
sus pathogĂšneî[3, 4, 7, 8, 13, 16, 18, 24, 29]. Elle pouvait
aussi caractériser le tissu lésionnel (contenu graisseux ou
sanguin)î[19, 21]. Des avancĂ©es techniques avaient permis
une exploration de type fonctionnel allant de lâĂ©tude de
la cinétique du diaphragme ou des cavités cardiaques en
apnĂ©e, jusquâĂ celle de la perfusion et de la ventilation pul-
monaire. Lâangiographie par rĂ©sonance magnĂ©tique (ARM)
avec injection de gadolinium en apnée est possible avec une
bonne rĂ©solution spatialeî[12, 17, 20, 43]. RĂ©cemment, le
dĂ©veloppement de lâimagerie corps entier en IRM avec des
séquences de diffusion et morphologiques a donné un inté-
rĂȘt accru Ă lâIRM thoraciqueî[32- 34,î41].
LâIRM possĂšde des avantages connusî: absence dâirradia-
tion, absence dâinjection dâiode et possibilitĂ© dâacquisition
multiplanaire. Le contraste naturel en IRM de la graisse
mĂ©diastinale, lâabsence de signal dans les vaisseaux et la
caractérisation par les séquences de diffusion sont des avan-
tages indéniables par rapport aux autres explorations prises
isolément. Les limites de la technique, en plus des contre-
indications habituelles, sont le faible rapport signal sur bruit
du parenchyme pulmonaire rendant difïŹ cile son analyse ïŹ ne
(notamment pour lâĂ©tude du syndrome interstitiel), la faible
disponibilitĂ© des machines, et la concurrence avec dâautres
types dâimagerie. Dâautres problĂšmes techniques sont actuel-
lement pratiquement résolus, comme ceux liés aux mouve-
ments respiratoires et Ă la mise au point des images avec
suppression de la graisse.
TECHNIQUES
Une bonne exploration du thorax par IRM doit rĂ©pondre Ă
plusieurs objectifsî: obtenir un bon rapport signal sur bruit,
éviter les artéfacts liés aux mouvements cardiaques et à ceux
de la cage thoracique lors de la respiration, avoir une bonne
rĂ©solution spatiale et temporelle pour lâĂ©tude cardiovasculaire
et obtenir une caractérisation tissulaire.
Pour répondre à ces objectifs, en plus des séquences stan-
dard type Ă©cho de spin (SE, spin echo) et cinĂ©- RM, lâutilisation
des antennes de type antennes en réseaux phasés « phased
array » de surface associées à des gradients puissants permet
la rĂ©alisation de sĂ©quences en apnĂ©e (15îĂ 20îsecondes) dâune
trĂšs bonne qualitĂ© avec un bon rapport signal sur bruit. Il sây
ajoute les sĂ©quences dâARM en apnĂ©e avec injection de chĂ©-
lates de gadolinium. Par ailleurs, une approche fonctionnelle
des pathologies thoraciques avec lâimagerie de perfusion et
de ventilation pulmonaire et lâimagerie de diffusion dans la
pathologie tumorale (tableauî3- 6).
Imagerie anatomique
Séquences sans apnée
Quand lâinformation anatomique prime sur lâinformation
fonctionnelle, les sĂ©quences en SE ou en turboîES (TSE) sont
les sĂ©quences de choix. Les sĂ©quences enîSE ouîTSE pondĂ©rĂ©es
enîT1 (SEpT1 ou TSEpT1) avec une synchronisation Ă lâECG
permettent en quelques minutes (4îĂ 8î minutes en fonction
du rythme cardiaque) lâobtention dâimages morphologiques
de grande qualitĂ© pour lâĂ©tude du mĂ©diastin, des vaisseaux et
des cavitĂ©s cardiaques (ïŹ g.î3- 31). Les artĂ©facts liĂ©s aux mouve-
ments respiratoires et Ă une mauvaise synchronisation Ă lâECG
peuvent cependant gĂȘner lâinterprĂ©tation. La synchronisation
au cycle respiratoire est possible mais elle est en pratique inap-